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LA SECURITE DANS LE DOMAINE DE LA VENTE

Formation sur la sécurité dans le domaine de la vente. LA SECURITE DANS LE DOMAINE DE LA VENTE. Brissard Alexandre, Devaivre Julien, Dufour Anthony IUT Hygiène, Sécurité, Environnement La Ciotat. SOMMAIRE Introduction I- La conception et l’aménagements des locaux

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LA SECURITE DANS LE DOMAINE DE LA VENTE

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Presentation Transcript


  1. Formation sur la sécurité dans le domaine de la vente LA SECURITE DANS LE DOMAINE DE LA VENTE Brissard Alexandre, Devaivre Julien, Dufour Anthony IUT Hygiène, Sécurité, Environnement La Ciotat

  2. SOMMAIRE • Introduction I- La conception et l’aménagements des locaux II- Les maladies professionnelles et accidents du travail III- La sécurité incendie IV- Les premiers secours • Conclusion

  3. ALERTE LES SECOURS EN CAS DE NECESSITE RESPECTE LESREGLES L’HYIGENE POUR LA SANTE DES CONSOMMATEURS VENDEUR SE PREOCCUPE DE LASECURITE DES CLIENTS APPLIQUE LES CONSIGNES EN CAS D’INCENDIE

  4. I-CONCEPTION ET AMENAGEMENT DES LOCAUX 1- Conception des locaux de vente 2- Les conditions des salariés

  5. 1-Conceptions des locaux de ventes • Une grande surface de type Carrefour est un E.R.P. (établissement recevant du public) de 1ère à 4ème catégorie. • Il peuvent recevoir de 200 (4ème catégorie) à plus de 1500 personnes (1ère catégorie)

  6. Conception et desserte : permettre en cas de sinistre : - l'évacuation du public  - l'intervention des secours  - la limitation de la propagation de l'incendie

  7. Les locaux du personnel : Les locaux à risques courants, non accessibles au public, ne sont soumis à aucune disposition particulière d'isolement • L’éclairage dans le magasin : L'éclairage comprend : - l'éclairage normal  - l'éclairage de sécurité  - éventuellement l'éclairage de remplacement

  8. Le but d’un bon éclairage : L'utilisation d'un éclairage bien conçu permet : - d'éviter une détérioration de la vue et les fatigues intempestives que pourrait causer un travail prolongé dans des conditions d'éclairages mal adaptées, - de prévenir les risques d'accidents occasionnés par une perception visuelle dégradée de l'environnement.

  9. Eclairement minimal (lux) selon la norme du code du travail : • Voies de circulation intérieures 40 • Escaliers et entrepôts 60 • Locaux de travail, vestiaires, sanitaires 120 • Locaux aveugles affectés à un travail permanent 200 • Zones et voies de circulation extérieures 10 • Espaces extérieurs où sont effectués des travaux à caractère permanent 40

  10. L’éclairage pour attirer l’œil La lumière dans les commerces varie car elle permet une mise en valeur du produit... L’industriel choisira donc des lampes avec divers rendu des couleurs

  11. 2-Les conditions des salariés • Les constats : 1- un éclairage naturel inexistant : première contrainte d’après les salariés 2- des emplacements de livraisons mal positionnés perte de temps, augmente le risque d’accident

  12. 3- la surface de vente constituent les trois quarts de la surface du magasin 4- les réserves sont surchargées, source d’accident 5- les bureaux sont aménagés dans les réserves et les activités administratives sont souvent réalisées dans des conditions précaires ( caisse transformée en bureaux par exemple)

  13. 6- Les espaces sociaux sont sacrifiés représentant de manière générale 2% de la surface du magasin 7- Les salles de pauses sont absentes ou inexistantes ( réserve qui empiète sur les vestiaires ou salle de pause par exemple) 8- Les vestiaires sont trop petits (5m² en moyenne) et sont encombrés (micro-onde, frigo, carton,...)

  14. 9- Les parkings réservés au personnel sont souvent excentrés des entrées du centre ou les accès sont peu pratiques et donc peu utilisés 10- L’absence de structure d’accueil pour les enfants de bas âge 11- Ils expriment tous le besoin de sortir du magasin pendant la coupure, de s’extraire du lieu de travail, pour s’aérer et se détendre.

  15. Améliorer les conditions de vie et de travail : Elle se décompose en 2 niveaux d’actions : - agir dès la conception du centre - inciter les commerçants à prendre en compte les conditions de travail et de vies des salarié

  16. Agir dès la conception du travail: - avoir un éclairage naturel - faciliter les travaux de d’aménagement et de réaménagement en cas de travaux futurs - anticiper les conditions de livraison des marchandises et d’évacuation des déchets (quel circuit de livraison? Ou placer les bennes de déchets? ...) - des capacités de réserves suffisantes pour répondre à l’attente des commerçants

  17. Inciter les commerçants à prendre en compte les conditions de travail et de vie des salariés : - par un engagement contractuel entre le locataire et le propriétaire (dossier d’aménagement) - en favorisant la concertation dans les magasins entre employeurs et salariés. Les conditions de travail sont davantage prises en compte lorsqu’il y a des représentant du personnel.

  18. - en favorisant la concertation dans le centre avec une commission d’hygiène et de sécurité et ainsi être à l’écoute des salariés. «  la prise en compte des salariés permet un regain d’intérêt pour le travail qu’ils ont à effectuer »

  19. II-MALADIES PROFESSIONNELLES ET ACCIDENTS DE TRAVAIL 1- Troubles musculo-squelettiques 2- Chute de hauteur et de plein pied 3- Chute d’objet 4- Manutention 5- EPI: équipements de protection individuelle 6- Mesures d’ hygiène

  20. 1-Troubles musculo-squelettiques • Définition: Pathologies à composante professionnelle qui affectent les tissus mous (tendons, muscles, nerfs). C’est la maladie professionnelle la plus courante. • Statistiques: - 62% des maladies professionnelles

  21. Des TMS, pourquoi?

  22. Les principales régions corporelles concernées : LE COU L’EPAULE LES DOIGTS LE DOS

  23. Les principaux facteurs de risque biomécaniques : -la forte répétitivité des gestes, -les efforts excessifs, -les zones articulaires extrêmes, -le travail en position maintenue.

  24. 2.1-Chute de hauteur • Statistiques: - 91300 accidents avec arrêt de travail par an - 89 décès par an • La réglementation ne donnant pas de définition du travail en hauteur, c’est au chef d’établissement, responsable de la santé et de la sécurité de ses salariés, de rechercher l’existence d’un risque de chute de hauteur

  25. 2.2-Chute de plain pied • Définition: glissades, trébuchements, faux-pas et autres pertes d'équilibre sur une surface "plane" • Statistiques: - 23% des accidents avec arrêt - 20% des accidents ayant entraîné une incapacité permanente - 19 décès

  26. L’origine des accidents de plain-pied: Pertes d’équilibre due à une combinaison de facteurs d’ordres matériel et environnemental: Chaussures inadaptées ou abîmées Mauvaise organisation des taches Faible résistance et mauvais état des sols Obstacles imprévus

  27. 3 – LES CHUTES D’OBJETS • Les principales causes : • - Mauvaise ou absence de fixation du • produit en présentation • Présentation du produit sur un support non adapté • Produit présenté à une hauteur excessive • Produit trop lourd et non accessible facilement au public • Etagères surchargées

  28. Les Statistiques : 7 % des AT sont dus à des chutes d’objets stockés ≈ 6200 accidents avec arrêt de travail ≈ 500 décès par an

  29. Les mesures de préventions : - Vérifier la stabilité des présentoirs - Présenter les produits sur des supports stables et adaptés - Respecter le poids maximum imposé par les étagères - Stocker les produits lourds près du sol - Prévoir les fixations suffisamment solides - Limiter les empilages des produits - Vérifier les dispositifs de sécurité (fixations, protections...)

  30. 4 – MANUTENTION • Les Statistiques - Les accidents du travail dus à la manutention représentent 6,7 % des AT ≈ 46000 accidents avec arrêt de travail ≈ 5000 décès par an

  31. Les Risques engendrés par la manutention : - Risques liés aux machines - Risques dus au bruits - Risques électriques

  32. - Risques dus aux erreurs de montage - Risques d’incendies et d’explosions

  33. Les mesures de préventions : • Effectuer une analyse des risques • Réduire les risques à la source • Prendre les mesures de protection nécessaires vis à vis des risques ne pouvant être éliminés • Informer les utilisateurs des risques résiduels dus à l’efficacité incomplète des mesures de protection adoptées et les former - Choisir les EPI adaptés au travail effectué

  34. Fiches pratiques: Le secteur de la vente comporte un grand nombre de spécialisation possible tel que: - la charcuterie, - la poissonnerie, - la pâtisserie,... Chaques spécialités possèdent un guide de bonne pratique.

  35. RAYON CHARCUTERIE ET TRAITEUR 1-DESCRIPTION DES TACHES: 􀂉 Gestion des matières premières et produits finis en terme de Qualité/Hygiène/Traçabilité 􀂉 Contrôle qualité et quantités livrés 􀂉 Transfert des produits ( charcuterie, produits pré-cuisinés, poulets ,…) des quais aux chambres froides et à l'étal 􀂉 Découpe et préparation à la vente de la charcuterie 􀂉 Préparation des produits cuisinés ( réchauffage) 􀂉 Cuisson de la volaille et nettoyage de la rôtissoire 􀂉 Préparation et cuisson des pizzas 􀂉 Mise en barquettes des produits cuisinés 􀂉 Mise en rayon et affichage des prix 􀂉 Accueil clientèle et prise de commandes par téléphone 􀂉 Filmage des produits entamés 􀂉 Nettoyage des locaux, outils et machines • Exemple de guide de bonne bratique:

  36. 2-L’AVIS DU MEDECIN DU TRAVAIL: « Les opérateurs sont exposés notamment aux risques suivants :  - Port de charges et contraintes posturales (station debout penchée en avant, rotation du tronc), - Mouvements répétitifs ( canal carpien, tendinite des coudes, épaules douloureuses) , -Exposition au froid , -Coupures et brûlures. La mise à jour des vaccinations est recommandée.

  37. 3-Principales situations à risques et solutions envisageables: 􀂃 L’embrochage des poulets et la mise en place des broches dans la rôtissoire : • Réduire autant que possible les distances des trajets de manutention • - Equiper le rayon traiteur d'un chariot mobile de transport des broches de poulets et veiller à l’entretien des roulettes

  38. Toutes ces fiches de bonnes pratiques et de prévention sont disponible sur le site: http://www.cram-lr.fr

  39. 5 – Les EPI Définition : Ils sont destinés à protéger du ou des risques à un poste de travail : exposition cutanée ou respiratoire à un agent chimique ou biologique, chaleur, rayonnements, bruit, écrasement, choc, électrocution... La protection individuelle n’est à envisager que lorsque les autres actions de prévention se sont révélées insuffisamment efficaces. Le port de protecteurs individuels s'impose alors pour prévenir les risques résiduels.

  40. Les différents types d’EPI : - Le casque Protège la tête contre toutes les chutes d’objets - Le casque anti-bruit Protège les organes de l’audition de tout bruit

  41. Les chaussures de Protègent les pieds sécurité contre les chutes d’objets lors de la manutention - Les gants de Protègent les mains protection lors de la manutention

  42. Le choix de EPI : Il n'existe pas de protecteur individuel idéal qui permette de se prémunir contre l'ensemble des risques qui ne soit pas source de gêne ou d'inconfort au travail. Le choix des EPI résulte donc toujours du meilleur compromis possible entre le plus haut niveau de sécurité et la nécessité d'exécuter sa tâche dans des conditions de confort satisfaisant.

  43. Les critères de choix des EPI : - Efficacité de la protection Les EPI doivent protéger de manière aussi efficace que possible dans une situation de travail donnée. - Confort et innocuité La conception, le poids et la répartition du poids de l'équipement doivent être adaptés ou adaptables le plus possible à l'anatomie de l'utilisateur. De plus, un EPI doit perturber le moins possible les fonctions de communication, les échanges entre le corps et l'environnement (chaleur, transpiration) et les perceptions sensorielles (du type toucher ou vision).

  44. - Hygiène et entretien Les EPI doivent être hygiéniques et faciles à entretenir. La réglementation stipule qu'ils doivent, si possible, être individuels. Les fabricants doivent d'ailleurs fournir avec leurs équipements un mode d'entretien, de nettoyage et de désinfection. - Coût L'aspect économique est important dans le choix d'un protecteur. Ce choix doit tenir compte du rapport entre les qualités proposées et l'estimation du coût total -Marquage CE Le marquage CE figurant sur un EPI est obligatoire

  45. 6-MESURES D’HYGIENE DANS LA VENTE 1-La chaîne du froid 2-hygiène du personnel

  46. 6.1-La chaîne du froid • Définition: respect des températures de conservation des aliments tout au long de la chaîne alimentaire • BUT: préserver les qualités sanitaires des aliments, éviter la bio contamination par des agents pathogènes

  47. Législations: - arrêté du 9 mai 1995 (hygiène des aliments remis directement au consommateur) - arrêté du 20 juillet 1998 (transport des aliments)

  48. Les étapes de la chaîne du froid 1- Le transport: -containers associés à des plaques eutectiques -Plaques eutectiques: génératrice du froid « Protection des produits à stocker ou à transporter »

  49. 6.2-Le stockage: disposer un thermomètre à l’intérieur des enceintes froides pour effectuer efficacement les autocontrôles de température (indépendamment de l’affichage de température extérieur)

  50. 6.3-déconditionnement et fabrication: Toutes les étapes de fabrications du produit et du déconditionnement doivent respecter la chaine du froid. SI la chaine du froid est rompu une seule fois, la contamination est irréversible.

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