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Les défis historiques de l’économie coréenne

Les défis historiques de l’économie coréenne. Joseph H. Chung, Ph.D . Professeur de sciences économiques, Centre d’études sur l’Intégration et la Mondialisation (CEIM), UQAM Ouvrage présenté lors du Colloque: Journée de la Corée CEIM-UQAM, le 18 septembre 2014

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Les défis historiques de l’économie coréenne

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  1. Les défis historiques de l’économie coréenne Joseph H. Chung, Ph.D. Professeur de sciences économiques, Centre d’études sur l’Intégration et la Mondialisation (CEIM), UQAM Ouvrage présenté lors du Colloque: Journée de la Corée CEIM-UQAM, le 18 septembre 2014 www. china.uqam.ca; chung.joseph-h@uqam.ca

  2. Préambule -L’histoire économique d’un pays est un processus permanent et dialectique du rapport défi-réaction-changement (Modèle Toynbee) -La force et le caractère d’un peuple peuvent être mesurés selon la manière de mettre en valeur ce rapport. -La Corée a connu deux défis historiques et elle est train d’en connaître un troisième. -Cet ouvrage explique comment la Corée surmonte les défis.

  3. Table des matières -Le premier défi historique: la pauvreté absolue et le Miracle Hangang (Rivière Han) -Le deuxième défi: la crise financière de 1997-1998 Le troisième et présent défi:  «  le bol de nouilles » -Résumé La bibliographie

  4. 1.La libération de la pauvreté absolue 1.1 Le miracle de Hangang (Rivière Han) -En 1962, la Corée était un des pays les plus pauvres au monde -Le PIB: 2,3 milliards de dollars américains en 1962 à 437,4 milliards de dollars américains en 1997, soit l’accroissement de 15,3% par an -Le PIB per capita a augmenté de 87 dollars américains en 1962 à 9 511 dollars américains en 1997, soit 14,4% par an 1.2 Le miracle Hangang est le produit de l’application du modèle de Thomas d’Aquin de la Prudence (Rev Père George Henri Lévesque) dans un cadre de la culture confucéenne

  5. 1. suite --Le modèle de prudence de St.Thomas d’Aquin enseigné par le Rev. Père George- Henri Lévesque, ancien doyen de la faculté des Sciences Sociale de l’Université Laval: son cours « Moral et Technique de l’Action ». -Une action (agir)prudente est celle qui est basée sur l’intelligence (savoir) -Or, l’intelligence n’abouti pas à l’action sans volonté(vouloir) -La prudence (vertu) d’une actions nécessite donc une intégration fonctionnelle de ces trois facultés humaines: savoir, vouloir, agir.

  6. 1. suite -En même temps, le miracle de Hangang représente la victoire du régime autoritaire. -La relation entre le développement économique et le régime politique suscite de nombreux débats (List-Jensen, 2008;Buchanan-Nicholas, 2003; Chang-Chae,2004;Chon-Duschene,2004; Pyo, 1987;Donnely, 1989; Chalmers, 1982;Kang, 2003;Kohli, 1996;Jeasen,2008;Lipset,1959;Stephen, 1992) -En définitive, on ne peut pas vraiment établir de relations définitives.

  7. 1. suite 1.3 Le Modèle coréenne de l’économie politique Savoir vouloir Agir Stratégie du commerce international Stratégie du développement non-équilibré Stratégie industrielle

  8. 1. suite (1)Savoir -Institutions de recherches scientifiques: KDI, KIST, KRIHS, etc. La majorité de chercheurs ont été éduqués aux États-Unis (2) Vouloir -La forte volonté du régime autoritaire de libérer la Corée de la pauvreté absolue: Président Park Chung Hee -La volonté résolue du peuple de se scarifier pour le développement économique. -Le mouvement de nouveau village: « Essayons de vivre mieux! »

  9. 1. suite (3) Agir Agir: les plans quinquennaux du développement socio- économique: EPB Politique du commerce international Politique industrielle Politique non-équilibrée Croissance rapide du PIB Montée des Chaebols Inégalité

  10. 1. suite a. La politique du commerce international -Étape1: la politique de la substitution d’importation: les années 1950 et 1960 -Étape 2: la politique d’exportation: depuis les années 1970 -Étape 3: la politique de libre -échange: depuis les années 1990 b. La politique industrielle -Étape 1: les industries légères d’intensité en travail: les années 1960 et 1970 -Étape 2: les industries lourdes et chimiques (HCI): les années 1980 et 1990 -Étape 3: les industries de hautes technologies :TIC

  11. 1. suite c. La politique du développement non équilibré -Le gouvernement a choisi les régions et les villes où l’économie d’agglomération est grande (région sud-est, région Kyungi et Séoul -Le gouvernement a choisi des industries offrant plus grand potentiels. (textiles, produit électronique, navires, automobiles) -Le gouvernement a choisi les entreprises ayant plus grand potentiels (Samsung, Hyundai) -Le gouvernement a choisi les entrepreneurs à qui le gouvernement avait la confiance: Chung Joo Young, Lee ByungChul -Toutes ces politiques ont créé l’inégalité interrégionale, intersectorielle et interpersonnelle.

  12. 1. suite -L’intégration fonctionnelle de savoir, de vouloir et de l’agir a produit un miracle; la Corée s’est libérée d’une pauvreté absolue dans un laps de temps de 35 ans, ce qu’aucun autre pays n’a pas pu accomplir. -Cependant, une telle rapidité inusitée du développement a eu de coûte sociaux : la rareté de logement qui a persisté jusqu’aux années 2000, le manque de développement de PME , l’inégalité interrégional et interpersonnelle de revenu et la friction sociale.

  13. 2. La crise financière asiatique (CFA) 2.1 La crise -La dette nationale externe en 1997: 150 milliards de dollars américains -60% de cette dette : échéance de moins d’un an -25 % de cette dette: échéance de moins de 90 jours -Le montant de la réserve des devises étrangères: 8 milliards de dollars américains -La sortie massive de capitaux étrangers -Les faillites des banques et des entreprises -La panique généralisée

  14. 2. suite 2.2 Les causes (Cherry,2009;Chang, 2003;Laine, 2007;UTC-Taylor, 1998; Cho, 2003, Park, 2004) Vague de libéralisation et de privatisation Fin des prêts politique Perte du contrôle des Chaebols par le gouvernement Montée du Pouvoir politique et financier des Chaebols Accès facile aux capitaux étrangers Endettement

  15. 2. suite 2.3 La suprématie du néo-libéralisme du FMI -Le fonds de secours du FMI: 47 milliards de dollars américains (Lee-Han,2006) -Conditions du fonds de secours (1)Politique monétaire restrictive: taux d’intérêt: 20% (2) Politique fiscale restrictive: coupure de dépense du gouvernement; hausse de taxes (3) Politique du taux de change: KRW 1 100/$ à 1 700 /$ 2.3 Conséquence: baisse du PIB, accroissement du chômage: 4% à 8%; milliers de firmes ont fermé leur porte.

  16. 2. suite 2.4 La stratégie du président Kim Dae Jung (1)La reforme financière (Lee,2008) -La fermeture d’un nombre important d’ institutions financières insolvables. -L’ajustement structurel des institutions en difficulté -L’achat massif des avoirs financiers en souffrance par la Société KAMCO (KoreaAsset Management Corporation) -La KAMCO a émis les ABS (titre adossé à des crédits)

  17. 2. suite (2) La reforme des Chaebols ( Powers,2010; Lee, 2008; Chang,2003; Pimpa,2013; Lee-Lee, 2000; Mukoyama; Kim(2000) -La fermeture d’un nombre important des Chaebols -L’ajustement structurel d’un grand nombre de Chaebols -La spécialisation des Chaebols -La prévention de l‘expansion horizontale des Chaebols -La.

  18. 2. suite -Une plus grande transparence de la gestion des Chaebols -Le droit accru des actionnaires minoritaires -Le système de directeurs externes. 2.5 Le succès de la stratégie coréenne -La capacité de la Corée de s’adapter au néo-libéralisme du FMI malgré la souffrance du peuple.

  19. 2.suite -Le patriotisme du gens ordinaires: millions de gens ordinaires ont donné des objets en or y compris des bagues de noce pour payer la dette du FMI. Effectivement, la Corée a remboursé la dette avant l’échéance. -Une leçon de la crise était l’impact positif de l’influence externe sur la reforme structurelle des secteurs financiers et industriels. - Cette capacité des Coréens de s’adapter à des nouvelle situation est la clé pour la survie et l’épanouissement dans le monde de compétition sans pitié.

  20. 3. Le défi du bol de nouilles 3.1 Le nouveau contexte de l’économie globale Globalisation du néo-libéralisme Prolifération deu libre-échange Exportations des biens et services comme moteur de croissance Pouvoir accru des Chaebols Ralentissement de la croissance du PIB Inégalité

  21. 3.suite (1)La globalisation du néo-libéralisme -Le consensus Washington est en train de dominer le Consensus Beijing en Asie. (2) La globalisation du néo-libéralisme amène forcément à la prolifération des accord de libres- échanges (ALE), c’est-à-dire qu’on a un bol de nouilles. (3) Les ALE renforcent l’importance des exportations des biens et services comme moteur de croissance. (4) Or, les exportations des biens er services nécessitent la compétition accrue ; cette dernière impose l’utilisation des hautes technologies. Les hautes technologies ne créent pas d’emplois autant que les technologies moins hautes.

  22. 3. suite (5) En Corée, ce sont surtout les Chaebols qui ont la capacité de s’équiper en hautes technologies. Ceci a eu pour résultat de renforcer le pouvoir politique et financier des Chaebols. (6) La mise en priorité des exportations par les Chaebolscrée une inégalité du revenu national pour des raisons suivantes: a. Les ressources de capitaux et de ressources humaines sont allouées prioritairement aux Chaebols.

  23. 3. suite b. Ceci a empêché le développement normal des PME qui créent 80% des emplois. c. La productivité des PMEsest faible à cause du manque d’investissement en technologies.

  24. 3.suite (7) l’inégalité de revenu affaiblit la croissance de l’économie -La réalité de l’inégalité en Corée (Pyo,2012;Chang,2011; Lim-Jang,2006) a. Le coefficient Gini: 2000(0,358)→2011(0,419) : le coefficient Gini acceptable: 0,32 b. Revenu moyen de 20% les plus riches/celui de revenu moyen de 20% les plus pauvres: 1990 (5 fois)→(15 fois) (Pyo,2012)

  25. 3. suite -Les dépenses des 10% les plus riches comptent pour 38% des dépenses nationales; 62% des dépenses nationales appartiennent aux groups à moyen et faible revenu. -Bref, une répartition de revenu national au profit des gens riches et au dépend de gens à faible revenu risque de ralentir la croissance du PIB. Par conséquent, il faut trouver des moyens pour assurer une répartition du revenu plus égalitaire.

  26. 3. suite 3.3 La stratégie coréenne Diversification des exportations des Chaebols Sécurité régionale Expansion des exportations des PME Réduction des risques Corée du nord Expansion du marché interne Expansion du secteur des services Croissance du PIB Consolidation des ALE

  27. 3. suite (1)La diversification des exportations des Chaebols -Les exportations des Chaebols sont concentrées sur les biens des hautes technologies: 91% en 2011 -Les exportations des Chaebols sont concentrées sur les quatre groupes des biens: navires, produits chimiques, produits électroniques, automobiles qui comme groupe représente presque 40% de la valeur totale des exportations coréennes en 2011 -Il importe de noter que les exportations des produits électronique ont diminué en 2011 de 1,1%. Ceci reflète l’intensification de la compétition avec la Chine et Taiwan.

  28. 3. suite -D’où la nécessité de diversifier les biens et services d’exportation. (2) Les exportations des PME (Nugent- Lee, 2001;Mukoyama, 1999) -Les PME coréennes comptent pour 30 % des exportations coréennes. -Il est plausible que les PME puissent développer des technologies de niveaux appropriés en collaboration avec les PME canadiennes et québécoises -Le gouvernement de la présidente Park Guen Hye a lancé le développement de  «  l’économie créatrice » dont le cœur est le développement des technologies pour les PME.

  29. 3. suite (3) Le développement du marché interne -Le marché international d’exportation représente à peins moins de 20% du PIB; donc 80% du PIB dépend du marché interne. -Les PME peuvent améliorer la qualité des produits existants et développer des nouveaux produits de consommation interne en collaborations avec des PME canadiennes et québécoises ainsi qu’avec celles d’autres pays (4) Dans la mesure où l’économie de Chaebols et l’économie populaire ont très peu de rapport fonctionnel, il y a lieu d’envisager une économie nationale dualiste: économie de Chaebols et l’économie populaire.

  30. 3. suite (5) Une bonne partie du marché interne est celui de services, qui comptent pour 70% d’emplois et 57,5 % du PIB. Ceci démontre la faible productivité du secteur de services. Une meilleure productivité permettra au secteur de services de faire diminuer la dépendance des exportations comme moteur de la croissance de PIB. (6) La Corée du nord constitue une variable négative et en même temps une variables positive. Son attitude belligérante repousse les investisseurs. L’unification prématurée coûte rait un mille milliard s de dollar américains. -Par contre, elle représente une immense opportunité d’investissement en industries d’intensité en travail. (7) La consolidation des ALE -La Corée est une des pays les plus ouverts vers l’extérieur au monde.

  31. 3. suire -Elle a signé des ALE avec plus de 50 pays dont les États-Unis et le canada. -Les ALE représentent plus de 35% de la valeur totale du commerce international de la Corée. -La Corée a donc le vrai problème du bol de nouilles. -La multitude des ALE pose les problèmes suivants: complexité, difficulté de coordination, contradiction, mise en danger des secteurs sensibles.

  32. 3. suite -Il faut rationaliser et coordonner les différents ALE de telle manière que l’ouverture vers l’extérieur ne soit pas un facteur négatif pour l’économie coréenne. -Mais ceci nécessite la rationalisation et la coordination au niveau régional. Or, la rationalisation et le coordination des ALE n’est possible que si la région est sécurisée. -On a donc besoin de leadership régional pour la sécurité et la coordinations des ALE.

  33. 3. suite (8) Les besoins de leadership: la sécurité et les ALE a. Le leadership pour la sécurité de la région. -La stabilité sécuritaire en Asie de l’Est se détériore: la montée du militarisme japonais, la friction croissante entre le Chine et le États-Unis, les conflits maritimes sur la mer de Chine méridionale et sur la mer de Chine orientale sans parler de la menace de Kim Jong-un en Corée du nord.

  34. 3. suite -La région a besoin d’un leadership urgent et efficace sur le plan de sécurité militaire et non-militaire. b. Leadership pour les ALE -La région a besoin d’un leadership également pour la consolidation des ALE. L’ASEAN a réussi à établie une base solide pour une communauté économique de l’Asie de l’Est. -Le Sommet de l’Asie de l’Est (EAS) et le Forum régional de l’Asie (ARF) sont des institutions multinationales utiles crées par l’ASEAN.

  35. 3. suite -Depuis deux ans, la région a crée le RCEP( RegionalComprehensiveEconomic Partenariat) qui peut devenir un cadre institutionnel valable pour une intégration économique plus pratique dans la région. -Cependant, les trois géants (la Chine, le Japon et la Corée du Sud) qui comptent pour 90% du PIB régional ne jouent pas suffisamment leur rôle du leadership.

  36. 3, suite -En théorie, la Chine ou le Japon devrait jouer ce rôle. Mais il reste à déterminer si les pays de la région les accepteraient, comme leaders, soit à cause de la blessure du passée laissées par le Japon, ou soit de la peur de la domination de la Chine. -Ce qui est certain est que la rivalité et les soupçons mutuels empêchent le Japon et la Chine d’assumer le leadership. -Il nous faut donc une puissance moyenne pour le rôle de leadership.

  37. 3.suite 3.4 La Corée est une puissance moyenne (Guerra,2012) - Son PIB: 13e au monde - Sa population (50 million): 23e su monde - Ses dépenses militaires: 8e au monde -Le rôle d’une puissance moyenne: exercer d’influences diplomatique, économique et politique sans force militaire. (Cooper 1993)

  38. 3. suite 3.5 La Corée a les qualifications requises pour assumer le leadership (Rozman, 2008; Jordan, 2003; Cooper-Nosal, 1993; Lee, 2008; Jeong, 1998) (1) Elle n’a jamais eu de colonie. (2) Elle a offert de l’aides aux pays de la région: la formation des fonctionnaires des pays de la région; l’aide économique pour la construction des infrastructures sociales (écoles, hôpitaux); contribution au CMIM (Chian Mai Initiatives) et au Asia Bond Market Initiatives et bien d’autres formes d’aide.

  39. 3.suite (3) Elle peut agir comme leader intellectuel. Les leaders politiques coréens ont joué un rôle important dans la formation des visions politico-économiques en Asie de l’Est. (4) Elle a joué le rôle de catalyseur; elle a joué un rôle important lors de la formation de l’ASEAN et d’autres institutions multinationales. (5)Le Canada est également une puissance moyenne qui a une réputation très favorable en Asie. La coopération Canada-Corée facilitera sans doute le leadership de la Corée pour la sécurité et pour le développement économique de la région.

  40. 3.suite 3.6 Le leadership des Présidents créens -Effectivement, les présidents de la Corée ont joué le rôle de leadership sur le plan des idées relatives à la communauté économique de la région. (1) SyngmanRhee (1949-1960: idée de Pacific Alliance (2) Chung Hee Park (1961-1979):idée de AsiaEconomicCooperation Group. (3) Rho TaeWoo (1987-1992): a aidé la Chine pour son entrée au sein de l’APEC (4) Young Sam Kim (1993-1997): idée de NorthAsia Dialogue

  41. 3. suite (5) Daejung Kim (1993- 2008) -idée de East Asia Vision Group (EAVG) et de East AsiaStudy Group (EASG) grâce auquel le East AsiaSummit fut crée. (6) Myung Back Lee (2008-2012). Idée de Vision Korea Global. -Bref, la Corée est non seulement qualifiée pour le rôle leader mais, effectivement elle a déjà assumé ce rôle

  42. 4. Résumé -La Corée a surmonté avec succès le défi du miracle de Hangang et celui de la crise financière des années 1990. -Sans doute, il y a une foule de facteurs déterminants d’un tel succès. -Mais, le facteur le plus important est l’adaptation flexible de la Corée à des nouvelles situations. -Lors du miracle de Miracle Hangang, la Corée a su mettre en valeur le Confucianisme. -Lors de la crise financière, la Corée a accepté le néo-libéralisme du FMI en dépit du coût social énorme.

  43. 4.suite -La Corée est, en ce moment, devant un défi très difficile à surmonter. -La Corée doit trouver des sources de la croissance autre que les exportations. -La Corée doit étendre et renforcer les PME et le marché interne. -La Corée doit surmonter le double défi de s’intégrer au néo-libéralisme globalisé et de rationaliser les ALE d’une part et, d’autre part, d’assumer le leadership pour la création d’une communauté économique de la région. -Il faut croire encore une fois que grâce à sa capacité d’adaptation, la Corée va sûrement surmonter avec succès ce grand défi. Merci!

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