1.54k likes | 2.69k Vues
SOMMAIRE. ALIMENTATION EQUILIBREE (Besoins nutritionnels, groupes alimentaires)RAPPEL SUR LA DIGESTIONLES DIFFERENTS MODES DE NUTRITION (r?gimes de base, compl?mentation orale, nutrition ent?rale, nutrition parent?rale)PATHOLOGIES DIGESTIVES ET PEC ASSOCIEESCAS PRATIQUES. ALIMENTATION EQU
E N D
1. ALIMENTATION ADAPTEE AUX DIFFERENTES PATHOLOGIES DIGESTIVES Isabelle GRYSON
Christophe HERON
Diététicien Equipe Soutien Nutritionnel CHRU de Lille
2. SOMMAIRE ALIMENTATION EQUILIBREE (Besoins nutritionnels, groupes alimentaires)
RAPPEL SUR LA DIGESTION
LES DIFFERENTS MODES DE NUTRITION (régimes de base, complémentation orale, nutrition entérale,
nutrition parentérale)
PATHOLOGIES DIGESTIVES ET PEC ASSOCIEES
CAS PRATIQUES
3. ALIMENTATION EQUILIBREE
4.
Besoins nutritionnels du sujet sain
Besoins qualitatifs et quantitatifs
Rôle des nutriments
Les groupes alimentaires
Rôle et composition des aliments
5. METABOLISME DE BASE Besoin minimum d ’énergie indispensable pour le fonctionnement du corps au repos (fonctions vitales).
Variable fonction de l ’âge, du sexe, de l ’état nutritionnel du sujet (poids, taille): en moy. 20 kcal/kg/jour
Principal composant de la Dépense Energétique Totale avec une part de 70 %.
6. BESOINS ENERGETIQUES JOURNALIERS (totaux) Métabolisme de base + Dépenses liées à l ’utilisation métabolique des aliments, à la thermorégulation, l ’activité physique et les situations physiologiques (croissance, gestation, lactation) (35 à 40 kcal/kg/jour)
Homme: 2100 à 2700 kcal/jour
Femme:1800 à 2000 kcal/jour
7. ENERGIE (DET) NUTRIMENTS ENERGETIQUES:
PROTEINES: 15% de la DET (1gr P= 4 kcal)
LIPIDES: 30 à 35% de la DET ( 1gr L= 9 kcal)
GLUCIDES: 50 à 55 % de la DET (1 gr G= 4 kcal) NUTRIMENTS NON ENERGETIQUES:
Eau
Vitamines
Sels minéraux
Oligo-éléments
Fibres
8. BESOINS NUTRITIONNELS
Définitions: quantité moyenne de nutriments à consommer par jour pour assurer le développement des tissus, une activité physique et psychique, adaptée à son mode de vie.
Besoins nutritionnels = Besoins en nutriments énergétiques (protéines, lipides, glucides) + non énergétiques (eau, minéraux, fibres, vitamines et oligo-éléments)
9. ROLE DES NUTRIMENTS ENERGETIQUES (1)
Protéines: Nécessaires aux fonctions vitales et spécifiques de l ’organisme. Le muscle est la principale réserve de l ’organisme. Stock en renouvellement constant donc apport journalier indispensable (1 à 1,2 g/kg/j)
(Le stock protéique reflète l’état nutritionnel du sujet)
Rôle plastique (structure des muscles, os, cheveux, peau)
Rôle biologique (hormones, anticorps, enzymes)
10. ROLE DES NUTRIMENTS ENERGETIQUES (2)
Glucides: Principale source énergétique pour l ’activité cérébrale et musculaire.
Lipides:
Triglycérides: réserve énergétique (utilisée en cas d ’activité prolongée)
AGE: Acides gras dits « essentiels » car non synthétisés par l ’organisme. Ce sont des constituants indispensables de la membrane cellulaire.
11. ROLE DES NUTRIMENTS ENERGETIQUES (3) AGE = 4 à 7 % de la DET
Acide linoléïque = oméga 6
Acide linolénique = oméga 3
12. ROLE DES NUTRIMENTS NON ENERGETIQUES (1)
l ’Eau: 80 % du poids du corps donc nécessité de couvrir les pertes liées à la transpiration, la respiration, perspiration, digestion….
les Minéraux: rôle important dans le maintien de l ’équilibre hydrique (SODIUM), pour le fonctionnement cellulaire (POTASSIUM, PHOSPHORE, MAGNESIUM), pour les os (CALCIUM)
13. ROLE DES NUTRIMENTS NON ENERGETIQUES (2)
les Vitamines : substances actives à petites doses, non fabriquées par l ’organisme dont l ’apport alimentaire est indispensable
2 groupes de vitamines:
liposolubles: A, D, E, K
hydrosolubles: B1, B2, B3, B5, B6, B8, B9, B12, C
14. LES GROUPES ALIMENTAIRES 1)Les VPO (viandes-poissons-œufs)
2)Les Produits Laitiers
3)Les Féculents
4)Les Fruits et Légumes
5)Les Matières Grasses
6)Les Produits Sucrés
7)Les Boissons
15. V.P.O Aliments riches en PROTEINES et FER + vitamine B12
Consommation moyenne de 150 gr/jour = 2 oeufs
Varier les catégories et consommer au minimum du poisson 2 fois par semaine
16. PRODUITS LAITIERS PROTEINES + CALCIUM + phosphore + vitamines A, D (pour les produits non écrémés)
Consommation recommandée de 3 à 4 produits par jour
Limiter le fromage: 30gr/jour et varier les laitages (attention à la conso. régulière de crèmes desserts).
17. FECULENTS
GLUCIDES ou sucres à assimilation lente + vitamines du groupe B (B1, B2)
Aliments suivants: pain, pâtes, riz, semoule, légumes secs, biscottes, biscuits
Consommation recommandée à chaque repas selon l ’appétit
Variez-les
18. FRUITS ET LEGUMES VITAMINES (A, C, B6, B9) + FIBRES + SELS MINERAUX (Potassium); contiennent aussi un peu de glucides
Consommation recommandée de 5 (variétés) de fruits et légumes par jour en variant le mode de consommation crus ou cuits
Veiller à les conserver dans de bonnes conditions. Frais, surgelés ou en conserve
19. MATIERES GRASSES
LIPIDES + VITAMINES LIPOSOLUBLES A, D, E + ACIDES GRAS
Aliments suivants: huiles, margarine, beurre, crème fraîche
Les consommer avec modération; varier les modes de cuisson en privilégiant ceux pour lesquels l ’ajout de MG est inutile.
Privilégier les MG d ’ORIGINE VEGETALE (huiles, margarine) et varier les huiles
20. PRODUITS SUCRES
GLUCIDES ou SUCRES à assimilation rapide
Limiter les boissons sucrés (1 verre de jus de fruits ou soda = 3 à 4 sucres)
Attention aux aliments gras et sucrés à la fois (pâtisseries, crèmes desserts, chocolat, glaces,..)
21. BOISSONS
Eau = seule boisson indispensable
Apport de sels minéraux complémentaires: calcium, sodium, magnésium…
Hydratation recommandée = 1,5L/jour tout compris (potage, café, thé,…) à prendre au cours et en dehors des repas
Limiter boissons sucrés et boissons alcoolisées (2 verres de vin pour les femmes et 3 pour les hommes)
23. LA DIGESTION
24. DEFINITION Ensemble des transformations, sous l ’effet des phénomènes physiques et chimiques, que subissent les aliments ingérés permettant leur assimilation par l ’organisme.
Les fonctions de digestion sont principalement le fait de l ’intestin grêle avec une spécialisation régionale.
25. Photos sur l ’anatomie du tube digestif + tableau avec sites d ’absorption qui doit être intégrée
27. LES DIFFERENTS MODES DE NUTRITION
28. LES DIFFERENTS MODES DE NUTRITION
1) Alimentation orale (regimes de base pour les pathologies digestives)
2) Compléments nutritionnels oraux
3) Alimentation entérale
4) Alimentation parentérale
29. REGIMES DE BASE POUR LES PATHOLOGIES DIGESTIVES Régime sans résidu
Régime sans fibres crues (épargne digestive)
Régime « digeste » (léger)
Régime riche en fibres
30. LES FIBRES ALIMENTAIRES: définitionCe sont des substances de l ’alimentation non dégradées dans l ’intestin grêle dont les propriétés sont: * augmenter le poids des selles * ralentir la vidange gastrique * réguler l ’activité du côlon
31. LES FIBRES ALIMENTAIRES: catégories Fibres solubles: gommes de guar, pectine, gomme arabique, mucilages = bien dégradées dans le côlon
Fibres insolubles: cellulose et hemicellulose (céréales) = hygroscopiques; arrivent intactes à la valvule iléocaecale
32. L ’ALIMENTATION SANS RESIDU: Caractéristiques et indications (1) Elle est souvent utilisée pour de courtes périodes et a pour but de: * limiter les aliments qui augmentent le volume des selles* limiter les aliments qui accélèrent le transit
Indications: - subocclusions intestinales, certains cas de maladies inflammatoires du tube digestif, étapes de réalimentation postopératoire, préparations coliques, diarrhées, diverticulites, colites...
33. L ’ALIMENTATION SANS RESIDU (2)
Exclusion:
Aliments riches en fibres: fruits et légumes crus et cuits ( jus de fruits acceptés), pain et céréales complètes
Amidons peu digestibles: pommes de terre refroidies (purée deshydratée autorisée)
Aliments provoquant une accélération du transit: graisses cuites, charcuteries, boissons gazeuses ou alcoolisées, boissons glacées
Modérer la quantité de laitages: lait, yaourts, fromage blanc, petits-suisses
34. REGIME SANS FIBRES CRUES (épargne digestif) Exclusions:
fruits et légumes crus
certains aliments plus difficiles à digérer: fruits secs, choux, légumes secs, fromages fermentés, chocolat
boissons gazeuses ou alcoolisées
graisses cuites, fritures
35. REGIME « DIGESTE » (LEGER) Exclusions:
légumes secs et fruits secs
chocolat
charcuteries
fritures
fromages fermentés
36. REGIME RICHE EN FIBRES Repas normal avec suppléments de fruits et légumes à chaque repas
Indications: constipation
37. COMPLEMENTS NUTRITIONNELS
38. COMPLEMENTS NUTRITIONNELS Suppléments hypercaloriques et/ou hyperprotidiques sous forme de boissons lactées, crèmes, potages ou jus de fruits
Permettent d ’augmenter les apports nutritionnels en cas d ’alimentation orale spontanée insuffisante ou pour des besoins plus importants
De préférence entre les repas, consommés bien frais (à présenter comme un médicament)
39. LA NUTRITION ENTERALE
41. DEFINITION Mode de nutrition artificielle
Indiquée lorsque l’alimentation orale est impossible, insuffisante ou inadéquate, dans le but de maintenir ou de corriger un statut nutritionnel normal
Peut être utilisée chaque fois que le tube digestif est fonctionnel
Seule contre-indication : l’occlusion, la péritonite
42. INDICATIONS Les personnes dénutries : cachexie, anorexie, escarres…, ou à risque de dénutrition
Les troubles de déglutition
Les pathologies neurologiques et neuromusculaires : SLA, SEP, Alzheimer, Parkinson, myopathie…
La mucoviscidose
Les cancers : ORL, digestifs, hématologie…
Le SIDA
Les maladies inflammatoires de l’intestin en l’absence de syndrome occlusif
Les périodes péri-opératoires, les réanimations
43. LES VOIES D’ABORD Les sondes nasogastrique et nasojéjunale
Les gastrostomies par voie endoscopique ou radiologique
La jéjunostomie
45. SONDES NASOGASTRIQUE ET NASOJEJUNALE En polyuréthane, ou en silicone en pédiatrie
Avec ou sans guide, lestées ou non
Charrières 8 à 12 chez l’adulte et 6 à 10 chez l’enfant
Pour une courte durée (4 à 6 semaines)
Reste en place et est changée si défectueuse
0 domicile, elle peut est posée tous les soirs par le patient lui-même ou par une IDE
47. GASTROSTOMIE Pour une durée plus longue, voire définitive
(tr de déglutition …)
En cas d’obstruction oesophagienne ou gastrique
Peut être remplacée par un bouton de gastrostomie après plusieurs semaines,
50. JEJUNOSTOMIE Si l’estomac et le duodénum sont obstrués, ne sont plus fonctionnels, ou s’ils sont absents
Si le patient présente un très haut risque d’inhalation par reflux gastro-oesophagien réfractaire au traitement ou gastroparésie)
51. LES NUTRIMENTS EN NUTRITION ENTERALE Mélanges stériles prêts à l’emploi
Les produits polymériques adultes ou pédiatriques ( en fonction de l’âge et/ou du poids) : isocaloriques, hypercaloriques, hyperprotidiques, avec ou sans fibres (> 95% des indications)
Les produits semi-élémentaires : iso- ou hypercaloriques, adulte ou pédiatrique
quand les fonctions digestives sont altérées (malabsorptions) (indications rares < 5%)
Les produits spécifiques : anti-diarrhéiques, immuno-nutriments, cancers, Crohn…
52. MODES D’INSTILLATION Par gravité : quand instillation la journée, à 250 ml/h maximum
Avec un régulateur de débit dans les autres cas : la vitesse dépend du site (gastrique ou jéjunal), du moment (jour ou nuit) et de la tolérance du patient
55. NUTRITION ENTERALE NON EXCLUSIVE La plus fréquente : pour compléter l’alimentation orale (assistance nutrititive)
Cyclique nocturne sur 10 ou 12 heures en général
Avec un régulateur de débit
Le patient prend ses repas normalement la journée
Mise en route progressive en 4 nuits : augmentation de la quantité de produit, du débit d’instillation et de la concentration du produit
56. NUTRITION ENTERALE EXCLUSIVE Lorsque l’alimentation orale est devenue impossible (tr de conscience ou de déglutition)
En continu sur 24 heures (au départ)
En discontinu :
- En 2 fois 10 heures : jour et nuit
- 2/3 la nuit sur 10 heures et 1/3 la journée (le matin)
- Ou en 3 fois 2 heures la journée au moment des repas, sans régulateur de débit
Toujours mise en route progressive +++
57. PRECAUTIONS A PRENDRE (1) La sonde nasogastrique ou nasojéjunale :
poser la SNG selon le protocole
bien faire les repères au feutre noir indélébile
la fixer correctement sur le nez et la chemise du patient
vérifier sa position en insufflant de l’air et en auscultant au creux épigastrique, faire éventuellement une radio de contrôle
la rincer avec plusieurs seringues d’eau après chaque instillation : de nutriment ou de médicament
58. PRECAUTIONS A PRENDRE (2) La gastrostomie ou jénunostomie :
nettoyer la peau autour de l’orifice quotidiennement au savon de Marseille
la laisser à l’air libre ou la protéger éventuellement avec une compresse
vérifier que le ballonnet contient le bon volume d’eau (si sonde à ballonnet)
la rincer avec plusieurs seringues d’eau après chaque instillation : de nutriment ou de médicament
la faire remplacer aux urgences dans le plus bref délai si elle tombe (intérêt de la sonde urinaire)
59. PRECAUTIONS A PRENDRE (3) Conserver les produits à température ambiante, à l’abri d’une source de chaleur
Le patient ne doit jamais être couché pendant la nutrition entérale, mais en position semi-couchée ou assise
Eviter d’instiller des médicaments en même temps que les nutriments
Toujours vérifier que l’hydratation du patient est suffisante, surtout s’il ne prend plus rien per os
60. COMPLICATIONS (1) :MECANIQUES La SNG peut entraîner des lésions de l’aile du nez, des pharyngites congestives… si elle est de gros calibre ou rigide
La SNG peut être arrachée ou délogée lors d’une toux ou d’un vomissement
Elle peut aussi être obstruée suite au passage de médicaments ou à un rinçage insuffisant
61. COMPLICATIONS (2) :DIGESTIVES Nausées et reflux : utiliser une pompe et diminuer le débit
Vomissements : débit trop élevé et/ou produit trop concentré (en début de nutrition surtout)
Douleurs abdominales : idem
Diarrhées : diminuer le débit, mettre un produit contenant des fibres, penser à certains médicaments (ATB)
Constipation : vérifier l’hydratation, mettre un produit contenant des fibres, penser aux antalgiques constipants
62. COMPLICATIONS (3) La pneumopathie d’inhalation est l’effet secondaire le plus grave : elle est souvent due à une mauvaise position de la SNG
63. NUTRITION PARENTERALE
65. PATHOLOGIES DIGESTIVES ET ALIMENTATION ASSOCIEE
L’Oesophage
L’Estomac
Les glandes annexes: Vésicule Biliaire- Pancréas - Foie
L ’Intestin Grêle
Le Côlon
66. PATHOLOGIES DE L ’OESOPHAGE Oesophagite
Reflux Gastro Oesophagien
Hernie hiatale
Cancer de l ’œsophage avec Oesophagectomie
67. CONSEILS POUR ULCERES, OESOPHAGITE, HERNIE HIATALE Hygiène alimentaire: (alimentation équilibrée)
Éviter alcool, épices, boissons gazeuses, café et thé en excès (limiter les lipides dans le RGO)
Hygiène de vie:
Prendre les repas à heures régulières; manger lentement en mastiquant correctement, boire peu pendant les repas.
Avoir une bonne hygiène dentaire
Eviter le tabac, surtout à jeun
68. L’OESOPHAGECTOMIE
70. CONSEQ. DE L ’OESOPHAGECTOMIE L ’estomac remplace l ’oesophage
Le volume de l ’estomac est réduit
L ’estomac se contracte moins bien et empêche moins le reflux acide
71. PEC NUTRITIONNELLE DE L ’OESOPHAGECTOMIE
Réalimentation progressive mixée (= pâteux) sans fibres puis d ’épargne digestive avec élargissement vers un repas normal fractionné au bout d ’1 mois
Fractionner les repas (+petits volumes) + alimentation mixée pendant 10 à 15 jours après la sortie de l ’hôpital
Même conseils que pour la gastrectomie
72. PATHOLOGIES DE L ’ESTOMAC Ulcère à l ’estomac
Gastrite
Cancer de l ’estomac avec gastrectomie totale ou partielle
73. PEC NUTRITIONNELLE DE LA GASTRITE ET ULCERE Hygiène alimentaire: (alimentation équilibrée)
Éviter alcool, épices, boissons gazeuses, café et thé en excès
Hygiène de vie:
Prendre les repas à heures régulières; manger lentement en mastiquant correctement, boire peu pendant les repas.
Avoir une bonne hygiène dentaire
Eviter le tabac, surtout à jeun
74. LA GASTRECTOMIE
78.
1) Perturbation de la fonction mécanique:
Réduction du volume gastrique
Broyage incomplet
Accélération de l ’évacuation du contenu gastrique dans le duodénum LA GASTRECTOMIE: CONSEQUENCES DE LA CHIRURGIE (1)
79. LA GASTRECTOMIE: CONSEQUENCES DE LA CHIRURGIE (2) 2) Perturbation de la fonction chimique:
Réduction de la sécrétion gastrique;
SUC GASTRIQUE
MUCUS
FACTEUR INTRINSEQUE nécessaire à l ’absorption de la vitamine B12
(supplémentation parentérale en B12 A VIE +++)
- Eviter les boissons gazeuses et crudités
80. LA GASTRECTOMIE: CONSEQUENCES DE LA CHIRURGIE (3)
3) Dumping syndrome: arrivée brutale des aliments dans le jéjunum
(sucres rapides).
81. 1) Avant l ’intervention:
Souvent patients amaigris nécessitant une NE avant la chirurgie ou des CO
2) Après l ’intervention: NE exclusive puis réalimentation per os progressive en texture mixée puis d ’épargne digestive en texture normale
Fractionner la prise alimentaire en 6 petits repas (collations) +++
Manger lentement et bien mastiquer
82. PEC NUTRITIONNELLE DE LA GASTRECTOMIE (2) Eviter les repas copieux
Alimentation riche en protéines pour favoriser la cicatrisation et éviter les complications (fistules)
Boire de préférence en dehors des repas pour éviter d ’inonder le grêle et provoquer des diarrhées. Eviter les potages
Eviter les sauces et plats gras, aliments très sucrés, alcool (tabac)
83. PATHOLOGIES DU PANCREAS Pancréatite aigüe
Pancréatite chronique
Pancréatectomie partielle- DPC (Duodéno Pancréatectomie Céphalique)
Pancréatectomie totale
84. CONSEQUENCES DES PATHO. DU PANCREAS Atteinte des fonctions exocrines et parfois endocrines que ce soit résection chirurgicale ou perte fonctionnelle d ’une partie du pancréas
Exclusion de l ’alcool et du tabac
86. PEC PANCREATITE AIGUE
Arrêt définitif de l ’alcool
Mise au repos du pancréas dans un 1er temps: nutrition entérale en site jéjunale jusqu ’à l ’arrêt de l ’aspiration
Puis réalimentation progressive per os + NE jusqu ’à atteindre une alimentation per os suffisamment riche en calories et protéines
Au long cours, régime inutile sauf si diabète (cf. Pancréatite chronique)
87. PEC INSUFFISANCE PANCREATIQUE EXOCRINE (1) Pancréatite chronique ou chirurgie DPC
Conseils hygiéno-diététiques, SANS ALCOOL, normo-lipidique avec extraits pancréatiques et/ou régime diabétique si nécessaire. (Extraits pancréatiques: 2 gélules à prendre avant le repas)
88. PEC INSUFFISANCE PANCREATIQUE EXOCRINE (2)
Prise en charge nutritionnelle qui dépend du bilan évaluant:
fonction exocrine (dosage stéatorrhée)
état nutritionnel
89. PEC INSUFFISANCE PANCREATIQUE EXOCRINE(3) Si stéatorrhée< 20g/jour avec régime spontané: pas de mesure diététique: extraits pancréatiques (CREON) et ralentisseurs de transit pour diminuer la maldigestion des graisses entre autre
Si stéatorrhée> 20g/jour : avec régime spontané +/- TCM (Triglycérides à chaîne moyenne)= huile LIPROCIL + vit. liposolubles (ADEK) + extraits pancréatiques +++
90. PEC FONCTION ENDOCRINE Pancréatite chronique ou chirurgie (Pancréatectomie totale)
Si diabète
Perturbation de la glycémie: limiter les sucres d ’absorption rapide
Cycle glycémique perturbé ou glycosurie franche: insulinothérapie + conseils diététiques (DID) = Pancréatectomie totale
91. PATHOLOGIES DU FOIE
Cirrhose alcoolique ou post hépatitique
Cirrhose décompensée avec ascite
Encéphalopathie Hépatique
92. PEC DES PATHOLOGIES DU FOIE (1) Exclusion de l ’alcool et de toute prise médicamenteuse sans avis médical
1) Cirrhose alcoolique ou post-hépatitique = cirrhose non décompensée: pas de régime mais suppression définitive de toute boisson alcoolisée
93. ALIMENTATION ET PATHOLOGIES DU FOIE (2) 2) Cirrhose décompensée avec ascite: régime hyposodé conseillé + restriction hydrique + diurétiques
adapter les conseils en fonction
des goûts du patients,
de la prescription de diurétiques et de la restriction sodée
état de dénutrition du patient = risque d ’aggraver la dénutrition par une alimentation trop restrictive
94. ALIMENTATION ET PATHOLOGIES DU FOIE (3) 3) Encéphalopathies hépatiques:
régime pauvre en protéines: 0,8 g/kg/jour assez rare car patients anorexiques la plupart du temps (durée limitée dans le temps)
95. PATHOLOGIES DE L ’INTESTIN Maladie Coeliaque
Résection étendue du grêle et iléostomie
Maladie de Crohn (MC)
Rectocolite Hémorragique (RCH), diverticulite (sigmoïdite)
Diverticulose
Constipation chronique
96. MALADIE COELIAQUE
97. MALADIE COELIAQUE Malabsorption intestinale liée au gluten et plus spécifiquement à l’une de ses fractions: la gliadine (entraînant une atrophie villositaire totale)
Se manifeste à n ’importe quel âge, chez le jeune enfant, l ’adolescent et l ’adulte
Symptômes différents selon les individus; les plus courants sont:
diarrhée, perte d ’appétit, vomissements, douleurs abdominales
Traitement = régime sans gluten à vie
99. REGIME SANS GLUTEN(1) Efficace s ’il est suivi strictement
Suppression des céréales suivantes:Blé (froment), Seigle, Avoine, Orge et de leurs produits dérivés. = pâtes, semoule, biscuits, pain, biscottes, pâtisseries...
Etre vigilant dans le choix des produits alimentaires et la manière de préparer les repas
100. REGIME SANS GLUTEN(2) Inscription nécessaire à l ’AFDIAG (Association des Intolérants au Gluten) pour connaître les produits du commerce ne contenant pas de gluten
Difficulté quant au respect du régime en collectivité, camps de vacances, cantines, restaurants...
Existence de produits sans gluten (biscuits, pâtes,…) vendus en magasins diététiques ou par correspondance
101. RESECTION DU GRELE
103. CONSEQUENCES NUTRITIONNELLES DE LA RESECTION DE GRELE Conséquences +ou- importantes sur l ’absorption selon l ’étendue de la résection
Résection > 1m: syndrome de malabsorption avec stéatorrhée d ’autant plus sévère si résection = jéjunum-iléon
Résection < 1 m = pas de conséquences nutritionnelles sauf si résection iléale qui perturbe absorption vit.B12 et sels biliaires
104. PEC NUTRITIONNELLE DE LA RESECTION DE GRELE(1)
Grêle restant < 40 cm: alimentation parentérale au long cours à domicile + alimentation orale normal hyperphagique + ralentisseurs du transit
105. PEC NUTRITIONNELLE DE LA RESECTION DE GRELE(2)
Résection > 1m:
alimentation parentérale puis entérale (si>1m), puis per os sans résidu fractionné évoluant vers un régime normal hyperphagique + ralentisseurs du transit
106.
Résection < 1 m:
alimentation parentérale puis entérale, puis per os sans résidu fractionné évoluant vers un régime d ’épargne digestif puis alimentation normale plus tard
PEC NUTRITIONNELLE DE LA RESECTION DE GRELE(3)
107. MALADIE DE CROHN
108. DEFINITION DE LA MALADIE DE CROHN (1)* Affection inflammatoire touchant tout ou partie du tube digestif mais souvent iléon terminal et/ou région caeco-colique droite* A des conséquences nutritionnelles fréquentes et parfois graves * Etiologie précise inconnue. * Evolution de la maladie par poussées séparées par des rémissions + ou - longues
109. DEFINITION DE LA MALADIE DE CROHN(2) * Symptômes:diarrhée chronique + douleurs abdominales + fréquemment fièvre, sang et glaires dans les selles + souvent amaigrissement important + lésions niveau côlon
110. Conséquences nutritionnelles de la MC* Réduction des apports alimentaires en période de poussée (douleurs, crainte des diarrhées, syndrome dépressif)* Malabsorption intestinale + ou - sévère selon l ’atteinte du grêle: carence en vitamines B6, B12, C* Augmentation des besoins:fièvre, infection, douleurs* Interactions médicamenteuses:corticoïdesAboutissant à une dénutrition fréquente
111. PEC NUTRITIONNELLE DE LA MC (1)
en poussée: mise au repos du tube digestif avec régime sans résidu (nutrition entérale ou parentérale totale pour certaines formes sévères) puis évolution vers un régime d ’épargne digestive fractionné
Le régime sans résidu n ’améliore pas la poussée mais réduit la fréquence des selles et doit être respecté en cas de syndrome sub-occlusif
112. PEC NUTRITIONNELLE DE LA MC (2)
La NE et la NP (en cas de contre-indication de la NE) sont des traitements efficaces de la poussée de MC (autant que les corticoïdes), ils sont particulièrement indiqués en cas de dénutrition associée
113. PEC NUTRITIONNELLE DE LA MC (3)
en rémission: alimentation la plus normale possible (équilibrée) avec réintroduction progressive des fibres alimentaires en évitant leur consommation excessive et fonction de la tolérance personnelle; au besoin + ralentisseurs de transit (en l ’absence de sub-occlusion !)
114. RECTO-COLITE HEMORRAGIQUE
115. DEFINITION DE LA RCH Atteinte digestive au niveau du cadre colique et rectum
selles nombreuses (6 à 10 selles par jour) sans matières fécales, sanglantes et/ou purulentes et/ou glaireuses + parfois douleurs abdominales, faux besoins, fièvre, atteinte de l ’état général + lésions diffuses
116. Conséquences nutritionnelles de la RCH * Réduction des apports alimentaires en période de poussée (douleurs, crainte des diarrhées, syndrome dépressif)*Augmentation des besoins:fièvre, infection, douleurs* Interactions médicamenteuses:corticoïdes
117. PEC NUTRITIONNELLE DE LA RCH (1) en poussée: mise au repos du tube digestif avec régime sans résidu + corticoïdes puis évolution vers un régime d ’épargne digestive fractionné
Ni la NE ni la NP n ’améliorent une poussée de RCH mais restent indiqués en cas de dénutrition
118. PEC NUTRITIONNELLE DE LA RCH (2) en rémission: alimentation la plus normale possible (équilibrée) avec réintroduction progressive des fibres alimentaires en évitant leur consommation excessive et fonction de la tolérance personnelle; au besoin + ralentisseurs de transit (en l ’absence de sub-occlusion !)
119. DIVERTICULOSE 1) Diverticules (définition): petites hernies constituées au dépend de la paroi colique
2) Alimentation adaptée à la diverticulose colite: Régime d ’épargne digestif
121. INFLAMMATIONS (1) 1) Définitions:
Diverticulite: inflammation des diverticules
Sigmoïdite: inflammation du sigmoïde = complication de la diverticulose
Colite: inflammation du côlon
2) Alimentation adaptée:
en poussée: repos digestif =alimentation parentérale+ antibiothérapie puis régime sans résidu pendant 10 à 15 jours
122. INFLAMMATIONS (2) Si récidive (pour une sigmoïdite): résection sigmoïdienne
avec rétablissement de continuité immédiate si possible = régime sans résidu pendant 10 à 15 jours évoluant vers un régime d ’épargne digestif puis normal riche en fibres
ou intervention de HARTMANN (colostomie terminale+fermeture moignon rectal) avec RC quelques mois plus tard = cf. conseils pour colostomie gauche
123. CHIRURGIES COLON-RECTUM et ALIMENTATION(2) Colectomie sans stomie
Colectomie avec stomie
iléostomie
colostomie
124. LES PATIENTS STOMISES 1) Définition de la Stomie digestive
2) Modifications du transit
lors d ’une iléostomie
lors d ’une colostomie droite ou transverse droite
lors d ’une colostomie gauche ou transverse gauche
3) Conseils diététiques
125. DEFINITION DE LA STOMIE
abouchement de l ’intestin à la peau de manière définitive ou provisoire pour l ’évacuation des selles
iléostomie: ablation côlon + rectum (coloproctectomie totale) abouchant la partie terminale de l ’iléon
colostomie: souvent à visée définitive et abouchant la partie gauche du côlon
127. ANATOMIE DU COLON 1) Caecum
2) Côlon droit ou ascendant
3) Côlon transverse
4) Côlon gauche ou descendant
5) Sigmoïde
129. CONSEILS DIETETIQUES Réalimentation progressive pauvre en fibres évoluant vers un régime d ’épargne digestif
Manger dans le calme et bien mastiquer
Fractionner la prise alimentaire en 3 repas
Boire suffisamment = 1.5L/jour
Faire une cuisine simple en évitant les mets très gras, sauces, fritures
Eviter les aliments gazogènes (légumes secs, boissons gazeuses, oignons, choux)
Tenir compte de la tolérance personnelle
130. PRECAUTIONS PARTICULIERES POUR ILEOSTOMIES Diarrhée vraie + risque déshydratation: diarrhée = fréquence de vidange des poches doublée
Conduite à tenir:
Boire mais sans excès
régime + ou - sans résidu
saler davantage les plats et boire 1/2 l d’eau salée par jour
+ ralentisseurs de transit
131. CONSTIPATION
132. CONSTIPATION CHRONIQUE (1) Définition: retard important à l ’évacuation des selles qui se prolonge dans le temps sans aucune cause maladive ou tumorale
Conseils hygiéno-diététiques:
éviter la prise de laxatif (irritant pour l ’intestin)
éviter la sédentarité
respecter toute envie d ’aller à la selle
133. CONSTIPATION CHRONIQUE (2) Alimentation riche en fibres
privilégier les céréales complètes
boire suffisamment: 1.5L/jour surtout entre les repas et notamment le matin à jeun
ne pas consommer de crudités abusivement
favoriser la mobilisation du patient (marche)
supprimer dans la mesure du possible les médicaments favorisant la constipation
134. CAS PRATIQUES
135. PEC GASTRECTOMIE(1) Mme B. 40 ans gastrectomie totale pour néo
Poids de forme: 54kg pour 1m64
Poids actuel: 40kg BMI= 15
Amaigrissement de 26% sur 8 mois
La patiente a bénéficié d’une complémentation orale au domicile en pré-op
Elle est porteuse d’ une jéjunostomie et bénéficie
d’une nutrition entérale nocturne depuis 5 jours,
diminuée ce jour à 700 kcal CAR la patiente est au 1er
jour de réalimentation (à savoir G1=purée de pomme +
1 laitage + 1 fromage fondu + biscuits mous = 500kcal)
136. QUELLE PEC PROPOSER POUR LE RETOUR AU DOMICILE? (2) Conseils de base pour alimentation orale: FRACTIONNEMENT (cf.31) et ENRICHISSEMENT
Proposition de poursuivre la NE nocturne au domicile jusqu’à alimentation orale suffisante et retour au poids de forme en augmentant les apports par NE à 1500 kcal.
PEC idéal = NE en post-op immédiat et poursuite au domicile
137. PEC OESOPHAGECTOMIE(1) Mr L., 59 ans, hospitalisé pour oesophagectomie (adénok 1/3 moyen œsophage)
Poids de forme: 100 kg pour 1m80
Poids actuel: 71kg, 10 jours après la chirurgie; BMI= 22
Mr L. a bénéficié d’une nutrition entérale par gastostomie en pré-op pendant 6 mois (Antécédants de dysphagie et radiothérapie peropératoire)
Mr L. consomme la moitié des plateaux repas avant la sortie
QUELLE PEC PROPOSER POUR LE DOMICILE?
138. PEC OESOPHAGECTOMIE(2) Alimentation mixée pendant 10 à 15 jours
FRACTIONNEMENT des repas (cf.27)
Proposer une complémentation orale pour le domicile car alimentation orale insuffisante à la sortie = 2 compléments nutritionnels soit 500 à 600 kcal en plus de son alimentation orale à prendre en collation
139. PEC PANCREATITE AIGUE (1) Mme V., 38 ans, cirrhotique, hospitalisée pour PEC pancréatite aigüe sur pancréatite chronique calcifiante compliquée de pseudokystes
Poids de forme: 45 kg pour 1m57
Poids actuel: 36 kg BMI= 14.6
1) Quelle PEC nutritionnelle lui proposer à son entrée?
2) Quelle PEC lui proposer à la sortie?
140. PEC PANCREATITE AIGUE (2) 1) EN HOSPITALISATION
NE exclusive progressive par sonde nasojéjunale en tenant compte des besoins caloriques nécessaires
Mise au repos du pancréas (alimentation orale non autorisée) + aspiration
Réalimentation progressive puis repas léger + poursuite de la NE jusqu’à alimentation orale suffisante de la patiente et reprise de poids (NE non exclusive nocturne)
141. PEC PANCREATITE AIGUE (3) 2) A LA SORTIE
sachant que Mme V. pèse 39 kg avant sa sortie et consomme moins de la moitié des plateaux repas.
Conseils d’alimentation équilibrée sans alcool
Poursuivre la NE nocturne au domicile car:
Amaigrissement de 20% à l’entrée
Poids actuel encore loin du poids de forme
Alimentation orale insuffisante à la sortie
142. PEC DPC (1) Mr P., âgé de 45 ans, hospitalisé pour pseudokyste caudale avec pleurésie
Chirurgie: DPC + jéjunostomie
Poids de forme: 65 kg pour 1m70
Poids à l’entrée: 45 kg BMI= 15.6
Le patient se réalimente depuis 15 jours, il consomme moins de la moitié des plateaux repas; il pèse maintenant 40 kg et présente une stéatorrhée
Poids à la sortie: 42 kg
QUELLE PEC PROPOSER EN HOSPITALISATION?
QUELLE PEC PROPOSER AU RETOUR AU DOMICILE?
143. PEC DPC (2) EN HOSPITALISATION
Repas léger après la réalimentation
NE non exclusive nocturne car:
Amaigrissement de 38% par rapport au poids de forme
Consommation insuffisante des plateaux repas
Proposition de donner des extraits pancréatiques
(CREON) car le patient présente une stéatorrhée:
1 en début de repas et 2 après
144. PEC DPC (3) 2) AU RETOUR AU DOMICILE
Conseils d’alimentation équilibrée;
PAS DE REGIME SANS GRAISSES
Poursuivre la NE non exclusive nocturne car poids à la sortie = 42 kg pour un poids de forme à 65 kg
Poursuivre la prise de CREON
145. PEC SIGMOIDITE(1) Mme C., âgée de 56 ans, hospitalisée pour sigmoïdite sur abcès (Mme C; avait déjà fait une poussée il y a
un an)
Une sigmoïdectomie est prévue dans 2 mois
Poids de forme: 62 kg pour 1m65
Poids actuel: 62 kg
A son entrée, MmeC. A bénéficié d’une nutrition parentérale avec antibiothérapie, sans alimentation orale.
Mme C. remange depuis 5 jours en régime sans résidu
QUELLE PEC PROPOSER POUR LE DOMICILE?
146. PEC SIGMOIDITE(2) REGIME SANS RESIDU jusqu’à l’intervention = Alimentation SANS LEGUME ET SANS FRUIT
BMI= 23, pas d’amaigrissement
Etat nutritionnel actuel correct
Proposer à la patiente de nous rappeler si perte d’appétit car régime sans résidu anorexigène
147. PEC RESECTION SIGMOIDIENNE AVEC ILEOSTOMIE (1) Mr S., âgé de 50 ans, hospitalisé pour résection sigmoïdienne sur adénoK du rectum
Une iléostomie de protection est réalisée suite à la résection
Poids de forme: 90 kg pour 1m75
Poids à la sortie: 87 kg BMI= 29
Mr. S a un régime d’épargne digestif actuellement et consomme plus de la moitié des plateaux repas
Le débit d’iléo est d’1,3 litre.
QUELS CONSEILS POUR L’HOSPITALISATION ET AU
RETOUR AU DOMICILE?
148. PEC RESECTION SIGMOIDIENNE AVEC ILEOSTOMIE (2) EN HOSPITALISATION
Débit d’iléo > 1 litre = vérifier si une prescription de ralentisseurs de transit a été faite
S’assurer que le patient n’a pas des apports hydriques trop élevés < 2 litres maximum dont au moins la moitié d’eau de Vichy
149. PEC RESECTION SIGMOIDIENNE AVEC ILEOSTOMIE (3) 2) AU RETOUR AU DOMICILE
Remettre les conseils pour iléostomie = alimentation d’épargne digestive et conseils d’élargissement de l’alimentation. PAS DE REGIME RESTRICTIF.
Adapter son alimentation fonction de la tolérance personnelle
Insister sur la restriction hydrique en cas d’augmentation de fréquence de vidange de poche