1 / 18

Table-ronde n°2 : nommage et adressage Internet

Table-ronde n°2 : nommage et adressage Internet. 2ème séminaire FRATEL Nouakchott – Mauritanie Mercredi, 30 mars 2005. Bernard CELLI Chef de l’unité diffusion audiovisuelle et services haut débit Autorité de régulation des télécommunications Paris – France Bernard.celli@art-telecom.fr.

gail-wilson
Télécharger la présentation

Table-ronde n°2 : nommage et adressage Internet

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Table-ronde n°2 : nommage et adressage Internet 2ème séminaire FRATELNouakchott – MauritanieMercredi, 30 mars 2005 Bernard CELLI Chef de l’unité diffusion audiovisuelle et services haut débit Autorité de régulation des télécommunications Paris – France Bernard.celli@art-telecom.fr

  2. Contexte : le développement de l’Internet haut débit en France • Adressage IPv6 • Quelques problématiques du nommage • L’article L45 du code des postes et des communications électroniques français

  3. Contexte : le développement de l’Internet haut débit en France • Le nommage et l’adressage sur Internet • Quelques problématiques sous-jacentes • L’article L45 du code des postes et des communications électroniques français • Le passage à IP v6

  4. Évolution du nombre d’abonnés à Internet en France • D’une manière générale, le haut débit est en croissance dans le monde. • En France, le nombre d’abonnements Internet continue de croître • La France compte plus de 12 millions d’abonnements fin 2004, soit 20% de la population • Le bas débit connaît une décroissance continue depuis 2003 • En revanche, le haut débit est en forte croissance ; il a dépassé les 6,6 millions d’accès fin 2004. Le déclin du bas débit au profit du haut débit

  5. Le haut débit : un marché en forte croissance • Au 1er janvier 2005, la France compte plus de 6,6 millions d’accès haut débit résidentiels qui se répartissent comme suit : • 6,1 millions par la technologie DSL • Environ 500 000 par le câble • Quelques dizaines de milliers par d’autres technologies (Wifi, BLR, satellite, CPL) • Le marché de l’accès ADSL a connu une croissance de 100% en 2002 et 2003 et de 90% en 2004. Il reste en très forte croissance au premier trimestre 2005 • Ce marché génère plus de 1,5 milliard d’euros de chiffre d’affaires • Enfin, aux 6,1 millions d’accès ADSL résidentiels, s’ajoutent 200 000 accès DSL professionnels Un marché en forte croissance • Principaux fournisseurs d’accès à Internet : France Télécom/Wanadoo ; Free ; Neuf Telecom, Cegetel, AOL, Club Internet, Tele 2, Tiscali, Telecom Italia France • La part de marché de France Télécom/ Wanadoo décroît depuis 2002, au profit de celle des nouveaux entrants • Les accès détenus pas les concurrents représentent plus de 50% au 1er janvier Parts du marché haut débit résidentiel par ADSL Concurrents France Télécom Un marché concurrentiel 47% 53% Estimations au 1er janvier 2005

  6. Une dynamique concurrentielle forte • Une augmentation du débit disponible sur la paire de cuivre • Les offres à débit maximal (8 Mbit/s pour l’ADSL) se développent • L’ADSL 2+ a été introduit et permet des débits de plus de 16 Mbit/s • De nouveaux services se développent : • Voix sur IP (offrant souvent les appels gratuits illimités vers les numéros fixes) • La télévision sur ADSL (3 offres disponibles : Free, France Télécom et Neuf Télécom) • Les prix baissent : en zone dégroupée, 15 € TTC par accès et par mois pour un accès à 8 Mbit/s (incluant la présélection du transporteur) De nouveaux services • Cette situation est la conséquence d’une régulation efficace des marchés de gros sous-jacents : • 1,6 M d’accès dégroupés au 01/01/05 dont 95 000 en dégroupage total • Les offres d’accès haut débit livrées au niveau régional se développent Les marchés de gros • Les applications haut débit, dans la mesure où elles offrent une connexion permanente à l’Internet, sont susceptibles de consommer plus d’adresses IP. • En outre, les nouveaux usages nécessitent à terme un grand nombre d’adresses IP. Cette situation est accentuée par le développement de l’Internet mobile. • Dans ce contexte, nommage et adressage jouent un rôle important Nommage et adressage

  7. Contexte : le développement de l’Internet haut débit en France • Adressage IPv6 • Quelques problématiques du nommage • L’article L45 du code des postes et des communications électroniques français

  8. IP v4 et IP v6 • Un des principaux objectifs de la norme IPv6 est de résoudre le problème du manque d’adresses disponibles suite au développement de nouveaux usages • Les adresses IPv4 sont codées sur 32 bits, soit en base décimale une suite de quatre nombres compris entre 0 et 255 et séparés par un point. Théoriquement, il existe 232 = 4,3 milliards d’adresses IPv4. Toutefois, certaines sont réservées et ne peuvent être utilisées : • Réseaux de classe A, en nombre très limité : le premier nombre est compris entre 1 et 126. Seul ce premier nombre est fixe. 16 777 214 hôtes possibles pour un tel réseau • Réseaux de classe B : le premier nombre est compris entre 128 et 191. Les deux premiers nombres sont fixes. Il peut ainsi exister 16 382 réseaux de classe B possédant chacun jusqu’à 65 534 hôtes ; • Réseaux de classe C : le premier nombre est compris entre 192 et 223. Les trois premiers nombres sont fixes. Il peut ainsi exister plus de 2 millions de réseaux de classe C possédant chacun un maximum de 254 hôtes. • Les adresses IPv6 sont codées sur 128 bits. Théoriquement, il existe donc : 2128 = 340 milliards de milliards de milliards de milliards (3,4 * 10^38) d’adresses IPv6. Ce qui résout le problème de la pénurie d’adresses ! • Les adresses IPv6 sont représentées par une suite de 8 nombres en hexadécimal: • fe80:0000:0000:0000:0209:6bff:fe50:49fd • fe80::209:6bff:fe50:49fd (en abrégé) Pallier à la pénurie d’adresses

  9. Adressage IPv6 • Les 128 bits d’une adresse IPv6 sont regroupés en deux parties de 64 bits : une portion désignant un numéro de réseau et une portion désignant un numéro d’hôte correspondant à l’adresse physique de l’interface connectée. • La portion allouée à l’identification du réseau dans la topologie du réseau public est constituée d’un préfixe lui-même hiérarchisé par la juxtaposition de trois numéros (le TLA ID , le sub-TLA et le NLA ID) et d’un préfixe identifiant la machine dans la topologie du site raccordé sur ce réseau (SLA ID sur 16 bits), comme l’indique le schéma ci-dessous. Adressage IPv6 • Top-Level Aggregation Identifier, numéro attribué par les RIRs aux TLA registries, identifiant une plage d'adresses qu'ils peuvent ensuite redistribuer auprès de fournisseurs d'accès notamment. • Next-Level Aggregation Identifier, numéro attribué généralement aux fournisseurs d'accès par les TLA registries identifiant une plage d'adresses IPv6. • SLA Id : Site-Level Aggregation Identifier Définitions

  10. Allocation des adresses IPv6 • Comme toute ressource limitée, l’espace d’adressage est soumis à certaines règles pour l’attribution et la gestion des adresses. • Même si avec IPv6, les problèmes de pénurie d’adresses sont levés, il demeure qu’une mauvaise gestion de l’allocation d’adresses peut rapidement augmenter la taille des tables de routage des routeurs et par conséquent sérieusement entraver la croissance d’Internet. • L’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) est chargé de la gestion de l’espace d’adressage IP au niveau mondial. • L’ICANN définit les procédures d’attribution et de résolution de conflits dans l’attribution des adresses mais délègue la gestion pure de ces ressources à des instances régionales puis locales, dans chaque pays, appelées « Internet Registries ». Le rôle de l’ICANN • Il y a 4 « Regional Internet Registries » (RIR) : • APNIC (Asia Pacific Network Information Center) pour la région Asie-Pacifique, • ARIN (American Registry for Internet Numbers) pour l’Amérique de Nord • LACNIC (Latin American and Caribbean IP address Regional Registry) pour l’Amérique latine et les caraïbes • RIPE NCC (Réseau IP européen Network Coordination Center) pour l’Europe • AfriNIC pour l’Afrique est en cours de création Les Regional Internet Registries

  11. Hiérarchie des « registries » ICANN • En France, les adresses IP sont finalement allouées à l’utilisateur final qui en fait la demande par un Local Internet Registry (LIR) autorisé par le RIPE NCC. • Un LIR (200 environ en France) est généralement un fournisseur d’accès à Internet ou une grande organisation comme les entreprises multinationales. Il est sous l’autorité de l’instance régionale de gestion de l’adressage. • Ainsi changer de fournisseur d’accès à Internet implique aussi de changer de plan d’adressage IP. Local Internet Registrries Source : RIPE NCC

  12. Attribution des adresses IPv6 • L’espace d’adressage IPv6 est une ressource publique qui doit être gérée d’une manière prudente afin d’assurer l’intérêt de long terme d’Internet. Les objectifs suivants sont visés : • Unicité • Registration • Agrégation • Préservation des adresses : pas de gaspillage des adresses • Traitement équitable (« fairness ») • Il faut être un LIR, enregistré auprès du RIPE NCC afin de pouvoir demander une adresses IPv6 (d’autres conditions existent) Objectifs • Les adresses ne constituent pas une propriété • La routabilité n’est pas garantie : il n’y a aucune assurance qu’une adresse allouée sera mondialement routable • Allocation minimum : les RIR imposeront une taille minimum pour les allocations IPv6 afin de faciliter le filtrage fondé sur le préfixe. Le minimum est /32. Principes

  13. Contexte : le développement de l’Internet haut débit en France • Adressage IPv6 • Quelques problématiques du nommage • L’article L45 du code des postes et des communications électroniques français

  14. L’attribution des gTLD • Les gTLD (Generic Top Level Domains) sont au nombre de : • .com • .net • .org • .aero • biz, • .coop, • .info, • .museum, • .name, • et .pro Liste des gTLD • C’est l’ICANN qui attribue les noms de domaines par l’intermédiaires de « registrars » • L’ICANN a introduit la concurrence pour les enregistrements de noms de domaine générique. • Ceci s’est traduit par une réduction de 80 % des coûts des noms de domaines • et par une économie de plus d’un milliard de dollars par an de frais d’enregistrement de nom de domaine pour les consommateurs et les entreprises. • L’ICANN a mis en oeuvre une politique uniforme de règlements de litiges en matière de noms de domaine (Uniform Domain Name Dispute Resolution Policy - UDRP) qui a permis de résoudre plus de 5 000 litiges concernant les droits d’accès à un nom de domaine. Attribution des gTLD

  15. Remarques sur les « registrars » • Les 467 registrars pour les gTLD sont encore majoritairement situé aux Etats-Unis et au Canada. • Toutefois, un rééquilibrage s’opère progressivement. Répartition géographique Mettre tableau

  16. ccTLD • Les ccTLD sont les country code top level domains, par exemple : .mr, .fr, .ca… • Les RIR confient l’attribution des ccTDL qui dépendent de leur zone géographique. • Le RIPE NCC gère les ccTLD pour la France (.fr, .re, .pf) et pour l’Afrique en attendant la création de l’AfriNIC. • En France, le .fr et le .re (Pour la Réunion) sont gérés ensuite par l’AFNIC Répartition géographique

  17. Contexte : le développement de l’Internet haut débit en France • Adressage IPv6 • Quelques problématiques du nommage • L’article L45 du code des postes et des communications électroniques français

  18. L’article L45 du code des postes et des communications électroniques Le ministre chargé des communications électroniques désigne, après consultation publique, les organismes chargés d'attribuer et de gérer les noms de domaine, au sein des domaines de premier niveau du système d'adressage par domaines de l'Internet, correspondant au territoire national. L'exercice de leur mission ne confère pas aux organismes ainsi désignés des droits de propriété intellectuelle sur les noms de domaine. L'attribution d'un nom de domaine est assurée par ces organismes dans l'intérêt général, selon des règles non discriminatoires rendues publiques et qui veillent au respect, par le demandeur, des droits de la propriété intellectuelle. En cas de cessation de l'activité de ces organismes, l'État dispose du droit d'usage de la base de données des noms de domaine qu'ils géraient. Le ministre chargé des communications électroniques veille au respect par ces organismes des principes énoncés au deuxième alinéa. Il peut procéder au retrait de la désignation d'un organisme, après avoir mis ce dernier à même de présenter ses observations, en cas de méconnaissance par celui-ci des dispositions du présent article. La décision du ministre chargé des communications électroniques tendant à la désignation, ou au retrait de la désignation, d'un organisme peut faire l'objet d'un recours devant le Conseil d'État. Chaque organisme adresse au ministre chargé des communications électroniques un rapport d'activité annuel. L'attribution et la gestion des noms de domaine rattachés à chaque domaine de premier niveau sont centralisées par un organisme unique. Un décret en Conseil d'État précise en tant que de besoin les conditions d'application du présent article. Article L45

More Related