histoire de l’utilisation des documents iconographiques en pédagogie

1. histoire de l’utilisation des documents iconographiques en pédagogie Avoir une vision globale de son utilisation afin de savoir lorsque l’on met en œuvre ce type de séance où l’on se situe.

2. Historique selon P. Meirieu Historiquement, l'image, pour le pédagogue, c’est "le mal". Platon nous l'a dit, nous l'a assez répété : "ce que nous voyons au fond de la paroi de la caverne n'est qu'illusion, il faut en dégager l'élève, pour le faire accéder à la seule chose qui vaille : le concept »

3. L’image à la fin de l'Empire romain et au Moyen âge change de statut L'image comme enluminuren'a plus cet effet de ‘sidération’ Elle permet de rendre le textuel attractif qui va attirer et séduire l’élève.

4. Au XIXe siècle et avec l'école de Jules Ferry, elle va prendre une importance extraordinaire. « L'image va devenir icône, elle peut représenter les soldats, la carte de France, » . L’image devient le ferment de la construction de l’unité nationale au sein des manuels scolaires

5. Au milieu du XXe siècle, l’image perd son utilisation’ iconique nationale’. Ce mouvement analyse toutes les formes d’images (films, documentaires, publicités, images). C’est une Cette utilisation grammaire de l’image va s’essouffler, car comme le dit MERRIEU, « cette forme de travail me paraît particulièrement asséchante si elle est poussée jusqu’au bout »

6. Plus récemment, elle est à l’origine de projets : les élèves se l’approprient en construisant des images fixes, des vidéos, des documentaires ils y mettent du sens Les partisans de cette nouvelle utilisation de l’image pensent que c’est en mettant la main à la pâte que les élèves pourront mieux la gérer et la comprendre.

7. Contre l’image Des courants pédagogiques animés entre autres par Neil POSTMAN, s’opposent à l’utilisation de l’image à l’école en ‘résistance’ à cet afflux d’images présent dans notre vie quotidienne. Selon eux pour atteindre le concept il est nécessaire de développer une représentation mentale et l’image ne parvient qu à l’obscurcir. Philippe MEIRIEU rejoint cette analyse dans sa conclusion de son article « de la sidération à l'éducation ».

8. Pourquoi l’image avec nos élèves Mahorais? Une construction du sens immédiate Des conditions de sécurisation Une émulation Une ouverture sur le monde

9. Son évaluation Elle est difficile car: Difficilement individualisable Difficilement objective Immédiate (sauf si …)

10. Il faut donc évaluer l’oral avec prudence, et de manière positive. L’évaluation à l’oral doit être: incitative souligner les réussites se fonder sur des critères objectifs (pose de voix, articulation, intonation..