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Le Tanuki

Le Tanuki. Symbolique. Le Tanuki est en fait un proche cousin du blaireau européen.

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Le Tanuki

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Presentation Transcript


  1. Le Tanuki

  2. Symbolique Le Tanuki est en fait un proche cousin du blaireau européen Dans le folklore japonais, c'est un kitsume, un animal kami bienveillant doué du pouvoir de transformation. Il est réputé pour sa ruse et les farces et pièges qu'il tend aux humains. De ce point de vue, il est assez proche de notre renard.

  3. Symbolique Les japonais ont appelé ainsi la technique d'incrustation d'un jeune plant vivant dans un bois mort, car elle permet de tricher avec la réalité ce qui n'est pas sans rappeler l'espièglerie de l'animal

  4. Question d'éthique Cette technique, fort séduisante de prime abord pose cependant un réel problème philosophique et éthique. En effet, l'art du bonsaï repose sur un certain nombre de valeurs dont la vérité, la sincérité, l'honnêteté et le respect . Or le tanuki par son côté factice va à l'encontre de ces valeurs, il est un peu au bonsaï ce que le placage est à l'ébénisterie

  5. Problème technique A cela s'ajoute un problème technique : Quid de la durabilité d'un tanuki ? L'expérience nous montre que les tanuki vieillissent mal (pourriture des bois morts, veine vivante faisant éclater le bois ou se décollant etc..)‏ Même si en occident nous voulons un résultat rapide et si nous sommes très consommateur, il ne faut pas oublier qu'un bonsaï est fait pour durer. Les japonais ne créent pas pour eux, mais pour les générations futures.

  6. Bonsaï or not Bonsaï Dès lors une question se pose, le tanuki est-il un bonsaï ou non ? Une chose est sûr, cette technique permettra d'apprendre beaucoup sur le travail du bois mort et des conifères.

  7. Les espèces adaptées Certaines espèces présentent naturellement des veines qui serpentent le long des bois morts, c'est notamment le cas des genévriers qui se révèlent être la meilleure espèce pour ce type de travail, le bois étant très dur et quasi imputrescible. On pourra également travailler avec des ifs, mais en ayant des veines plus larges. On évitera donc tous les feuillus, mais aussi les pins, les mélèzes, les épicéa en raison de leur bois trop tendre

  8. Le Bois Mort Il est extrêmement rare de trouver un bois mort possédant toutes les qualités pour faire un beau tanuki car c'est lui qui fera l'attrait de l'arbre. Il faudra donc le travailler, enlever la vieille écorce, brosser le bois pour le patiner, tailler ici ou là ce qui est en trop, voire rajouter par collage les jins manquants

  9. Le Bois Mort Le travail du bois mort doit être fait avec délicatesse pour ne pas le dénaturer. Le but est de faire ressortir le veinage du bois pas de le sculpter Pour cela, on utilisera la pince à fendre, la brosse rotative souple (pas en métal pour ne pas abimer le bois), le nettoyeur haute pression etc...

  10. La veine vivante La veine vivante sera réalisée grâce à un jeune plant de la même espèce. Il devra être souple et bien ramifier, de façon à s'adapter parfaitement au bois mort et à placer les branches au bon endroit. On prendra des plants assez long que l'on cultivera pendant 1 à 2 ans dans un bon substrat drainant pour qu'il accumule de la force. On commencera à tailler dès le début les branches inutiles.

  11. Technique d'incrustation Il existe plusieurs techniques pour incruster le jeune plant dans le bois mort, cependant la base du travail reste la même : Tracer la largeur de la veine sur le bois puis pratiquer la saignée à l'aide de gouges ou de petites fraises. Il est nécessaire de suivre le mouvement naturel du bois pour obtenir le meilleur résultat. Le travail devra effectué avec beaucoup de délicatesse, l'usage de mastic ou de pâte à bois étant à proscrire.

  12. Technique d'incrustation La première technique consiste à plaquer le jeune plant, préalablement fendu sur toute sa longueur. Il est ensuite fixé avec des vis inox au bois mort sur une profondeur d'au moins 1cm. C'est la technique la plus facile, mais elle est risquée. De plus elle pose quelques problèmes, le plant pouvant se décoller et le bourrelet n'étant pas des plus naturels

  13. Technique d'incrustation La 2ème technique consiste quant à elle à creuser une saignée dans le bois mort en reportant régulièrement le diamètre du plant, de façon à ce que celui s'adapte parfaitement à la saignée (pas de jour entre le plant et le bois et l'écorce n'est pas blessée lors de la mise en place). Le plant est ensuite fixé avec des vis inox. Bien que plus difficile à réaliser, cette méthode est plus sûre et donne un meilleur résultat que la première

  14. Technique d'incrustation La 3ème technique consiste aussi à creuser une saignée dans le bois mort, mais celle-ci en forme de queue d'aronde et plus grande que le diamètre du plant. Celui-ci se glissera dans la saignée et sera maintenu en place par du fil de nylon. En engraissant bien le plant pendant 2-3 ans, celui-ci va «gonfler» et déborder naturellement de la saignée, il se bloquera ainsi tout seul. C'est de loin la meilleure technique car elle n'oblige pas à visser le plant. Elle demande plus de temps et de patience, mais donne de loin le meilleur résultat

  15. Exemples

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