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Sur les rayons du Soleil : Le rôle du Soleil sur l’évolution du climat terrestre

Sur les rayons du Soleil : Le rôle du Soleil sur l’évolution du climat terrestre. Jean-Yves Prado, CNES Toulouse. Le Soleil et le Climat terrestre Les acteurs Le rôle possible du Soleil sur son évolution Crédit: Gérard Thuillier , François Buisson, Patrick Rocher….

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Sur les rayons du Soleil : Le rôle du Soleil sur l’évolution du climat terrestre

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Presentation Transcript


  1. Sur les rayons du Soleil :Le rôle du Soleil sur l’évolution du climat terrestre Jean-Yves Prado, CNES Toulouse • Le Soleil et le Climat terrestre • Les acteurs • Le rôle possible du Soleil sur son évolution Crédit: Gérard Thuillier, François Buisson, Patrick Rocher…

  2. Logique de modélisation du climat GES, aérosols Eclairement solaire total et spectral Modèle du climat Comparaison Calcul des paramètres du climat (ex. T) Données du climat

  3. GIEC 2001 Modèles du climat terrestre incluant tous les phénomènes physico-chimiques, radiatifs, dynamiques, et les interactions entre l’atmosphère et les surfaces continentales et océaniques.

  4. Les acteurs du climat (1/2) Comment des changements peuvent-ils se produire et quels peuvent être leurs mécanismes ? • LE SOLEIL : Qui en eut le premier l’idée ? • Sans doute Riccioli, astronome italien qui exprimait son embarras à propos de la relation soleil/climat (1651) : • « Le soleil présente de moins en moins de taches. En conséquence, la chaleur atteignant la Terre devrait être plus importante et paradoxalement, le climat est de plus en plus froid ! » • Diminution du nombre de taches et rigueur du climat étaient deux faits avérés. Mais le rôle de facules solaires (http://www.cnrtl.fr/definition/facule) n’était pas alors compris. • LE VOLCANISME : Le rôle des poussières dans les variations climatiques a été proposé par Benjamin Franklin après l’hiver très rigoureux de 1783-1784 qui suivit des éruptions majeures en Islande.

  5. Les acteurs du climat 2/2 Les émissions anthropiques d’aérosols, de gaz et de poussières • GES : • CO2 et CH4 sont d’origine naturelle. La combustion du carbone fossile et l’élevage intensif contribuent à leur augmentation. • CFC et HCFC: leur concentration diminue (protocole de Montréal). • HFC: leur concentration augmente car ils remplacent les CFC. Leur efficacité effet de serre est environ10000 fois plus grande que celle du CO2. • Ozone • LES AÉROSOLS : la combustion de la biomasse émet de la poussière. • L’OROGRAPHIE : effet des reliefs sur les vents, les sols…

  6. Les acteurs du système climatique

  7. Evolution historique des gaz à effet de serre Source : IPCC, 2007

  8. Les modèles climatiques et la reconstruction de l’éclairement solaire total Une fois un modèle construit, il faut déterminer ses entrées pour qu’il calcule la température à une période donnée, par exemple pendant le minimum de Maunder. Le résultat du calcul est comparé avec les observations et l’accord ou le désaccord permet d’évaluer la performance du modèle. La concentration des GES : connue Les aérosols : assez bien connus Eclairement solaire : plus ou moins bien reconstruit, objet de discussions passionnées.

  9. Deux problèmes : les désaccords sont plus grands que les incertitudes évaluées à l’aide des caractéristiques des instruments. La variabilité déduite des mesures entre les deux minima des cycles 21-22 et 22-23 n’est pas unique. Mesure de l ’éclairement total

  10. Variation séculaire de l’éclairement solaire total

  11. Variation de la concentration des isotopes cosmogéniques ACTIVITE SOLAIRE Activité solaire croissante  production 14C décroissante Les variations de concentration de 14C sont en accord avec les variations du nombre de taches solaires.

  12. Mécanismes possibles de connexion Soleil-Climat • Effet radiatif direct : • La variation de 0.1% pendant le cycle de 11 ans ne peut pas créer une grande variation de température (0.06 K, North et al. 2004). • Les données (taches, …) montrent qu’il existe des variations plus grandes que 0.1 % et s’étendant sur de longues durées. Ex. le minimum de Maunder. • Néanmoins, la variation de l’éclairement total serait de l’ordre de 0.2 %. •  Un processus amplificateur est nécessaire. • Rayons cosmiques agissant sur la formation des nuages ? • Précipitations de particules : elles agissent dans la stratosphère par formation de NOX [O3] ↓  modification de la température, de la dynamique et de l’effet de serre intrinsèque à O3. • La variabilité UV modifie la concentration de l’ozone dans la stratosphère et par suite sa structure thermique et sa dynamique • Si la variabilité de l’éclairement total est 0.1%, à 200 nm, la variation est de 8%. De plus, l’effet sur la structure de la stratosphère est non linéaire.

  13. Evolution des températures selon différentsparamètres Source : Crowley et al, 2000 ___ Température mesurée ___ Température calculée (Soleil + aérosols) ___ Température calculée (Soleil + aérosols + GES)

  14. Modélisation climatique (GES) (aérosols + Soleil ) Entrées : Soleil GES Aérosols IPSL

  15. La variation du nombre de tachesen fonction du temps Le cycle le plus évident est un cycle de 11 ans qui ne fut découvert qu’en 1843 par un pharmacien, H. Schawbe, passionné d’astronomie après 18 ans d’observation. R. Wolf collecta toute les observations et organisa la méthode d’observation dans les observatoires européens.

  16. Modèles Température Minimum de Maunder Minimum de Dalton Maximum Actuel

  17. Variations régionales de la température pendant le minimum de Maunder Le modèle du Goddard Institute for Space Studies-General Circulation Model (GISS-GCM) indique des variations régionales de la température pendant le minimum de Maunder. Source :Shindellet al., Science, 2001

  18. Conclusion provisoire • Le système climatique est très compliqué en raison du couplage entre l’atmosphère et la surface et en raison de rétroactions positives. Il y a trois forçages externes principaux qui ont leur propre variabilité : • Soleil • L’activité volcanique • Les actions anthropiques: • Au plan de la modélisation, il existe plusieurs difficultés, en particulier, la nébulosité, la reconstruction de l’éclairement solaire total et spectral. • Les températures sont elles-mêmes l’objet de discussions. • Au plan des mesures, le problème de la valeur absolue de l’éclairement solaire total doit être résolu ainsi que la tendance. • Etant donné l’évolution prévue de la concentration des GES, la prévision de l’activité solaire à quelques dizaines d’années est nécessaire.

  19. Quelques pistes pour aller plus loin http://www.astrosurf.com/toussaint/dossiers/soleil_lestaches/taches5.htm http://media4.obspm.fr/public/AMC/pages_introduction-soleil/atmosphere-solaire_impression.html http://www.cnrtl.fr/definition/facule

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