1 / 33

QU’EST-CE-QU’UN ANTISEPTIQUE ?

QU’EST-CE-QU’UN ANTISEPTIQUE ?. Frédérique Boyer Service Hygiène Hospitalière CHU Bordeaux. Définition-Mode d’action-Propriétés Classification-Choix de l’antiseptique. DEFINITION.

haruko
Télécharger la présentation

QU’EST-CE-QU’UN ANTISEPTIQUE ?

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. QU’EST-CE-QU’UN ANTISEPTIQUE ? Frédérique Boyer Service Hygiène Hospitalière CHU Bordeaux

  2. Définition-Mode d’action-Propriétés • Classification-Choix de l’antiseptique

  3. DEFINITION • Antisepsie : Opération au résultat momentané permettant au niveau des tissus vivants, dans la limite de leur tolérance, d’éliminer ou de tuer les micro-organismes et/ou d’inactiver les virus, en fonction des objectifs fixés • Lerésultat de cette opération est limité aux micro-organismes et/ou aux virus présents au moment de l’opération  « AFNOR mars 1981 NF T 72-101 »

  4. NORMES • Activité établie selon les normes françaises et européennes (série « Antiseptiques et Désinfectants » NF T 72 et NF EN) • Principe des normes : • AFNOR : concentration minimale de produit capable de réduire in vitro une population microbienne initiale (conditions définies de température, de temps de contact et de concentration) • EN : normes de base (= phase 1/essai en suspension) normes d’application ( = phase 2/concentration efficace) essai sur le terrain ( = phase 3/confirmation)

  5. NORMES

  6. Médicament • Autorisation de Mise sur le Marché • Prescription médicale ou protocole validé • Dispensation sous la responsabilité d’un pharmacien

  7. MODE D’ACTION • Capables d’inhiber la croissance des MO • Bactériostase, Fongistase • Capables d’action létale • Bactéricidie, Fongicidie, Virucidie, Sporicidie • Certains ATS présentent ces 2 modes d’action en fonction des concentrations • Idéal : effet létal en un temps très bref • Rémanence • Effet antimicrobien de l ’ATS persistant sur la peau

  8. Facteurs influençant l’activité des ATS • Facteurs physiques • pH • Température • Facteurs chimiques • Substances organiques (protéines) • Électrolytes • Facteurs microbiologiques • Quantité de germes • Organisation des germes • Nature des germes

  9. RESISTANCE (1) • Résistance naturelle (intrinsèque) prévisible = caractéristique innée et stable d’une espèce  existence d’un spectre théorique des antiseptiques • Résistance acquise brutale et imprévisible = perte d’efficacité vis-à-vis d’une souche sélectionnée d’une espèce bactérienneliée aux conditions d’utilisation

  10. Conséquence pratique de la résistance : Tenir compte du spectre d’activité théorique Respecter les conditions d’utilisation (concentration et temps de contact) indiquées par le laboratoire RESISTANCE (2)

  11. SPECTRE D’ACTIVITE DES ANTISEPTIQUES Gr+ = Bactérie Gram + /Gr- = Bactérie Gram - /ve = virus enveloppés /vn = virus nus

  12. COMPOSITION • Les principes actifs • Formulation • La concentration du principe actif • L’association ou non de plusieurs principes actifs • Le nombre et la nature des excipients • Le solvant • Plusieurs critères de choix • Ses capacités à détruire le micro-organisme et son spectre d’action • Ses propriétés physico-chimiques • Sa toxicité • Son coût

  13. COMPOSITION • Les adjuvants • Les agents nettoyants : confèrent des propriétés nettoyantes au produit • Parfums et colorants rendent le produit plus agréable d’emploi • Certains permettent d’augmenter la viscosité de la préparation • D’autres protègent l’activité antimicrobienne lors des dilutions en eau dure • D’autres visent à diminuer au maximum l’agressivité cutanée du produit

  14. ANTISEPTIQUE IDEAL • Large spectre antibactérien et actif sur virus, champignons et spores • Activité bactéricide rapide • Action prolongée, locale et bien toléré • Peu inhibé par les matières organiques • Soluble dans l’eau • Stable • Conditionnement adapté

  15. CLASSIFICATION DES ANTISEPTIQUES • Antiseptiques majeurs : bactéricides, d'action rapide, de spectre large • Biguanides : chlorhexidine • Halogénés : dérivés iodés et chlorés • Alcools : alcool éthylique, alcool isopropylique • Antiseptiques intermédiaires : bactéricides, à spectre étroit • Ammoniums quaternaires

  16. CLASSIFICATION DES ANTISEPTIQUES • Les ATS mineurs = Bactéricides ou bactériostatiques et à spectre étroit • Carbanilides (triclocarban) • Diamidines (hexamidine) • Acides (ac.borique, ac.salicylique) • Dérivés métalliques (sulfate de Cu et de Zn) • Peroxyde d’hydrogène • ATS à déconseiller = Toxicité et effets secondaires importants • Produits considérés à tort comme des ATS = Non bactéricides et à spectre étroit

  17. Les antiseptiques majeurs • Halogénés: dérivés iodés et chlorés • Biguanides : chlorhexidine • Alcools: alcool éthylique, alcool isopropylique

  18. POLYVIDONE IODEE • Antiseptique majeur au spectre d’activité très large • Gamme complète • Conservation • 1 mois après ouverture avec bouchon réducteur de débit sinon 15 jours

  19. POLYVIDONE IODEE Les réactions d ’intolérance aux produits de contraste iodés ou d ’anaphylaxie aux fruits de mer ne constituent pas une contre-indication à son utilisation Dewachter P, Tréchot P, Mouton-Faivre C. « Allergie à l ’iode » : le point sur la question. Revue française d ’allergologie et d ’immunologie clinique 2005, 45, 476-488

  20. POLYVIDONE IODEE • Précautions d ’emploi • allaitement • 2ème et 3ème trimestre grossesse • enfant de 1 à 30 mois • Muqueuse avant 5 ans • surfaces étendues • Contre-indication • enfant de moins de 1 mois

  21. GAMME CHLOREE • Spectre très large et action rapide • Extension de la gamme : savon moussant • Contre-indication : aucune • Précaution d’emploi : nettoyer et rincer la peau avant emploi • Conservation : à l’abri de la lumière, de l’air, de la chaleur (15 jours après ouverture) • Rappel : absence AMM pour le bloc opératoire

  22. GAMME CHLOREE • Principaux produits et présentations • Solution neutre diluée d’hypochlorite de sodium ou soluté de Dakin(Préparation officinale ou hospitalière) • Dakin Cooper ® stabilisé (Flacons de 250, 500 ml ou 1 litre, monodoses de 60ml) • Amukine ® (Flacons de 125 ou 250ml) • Indications • Antisepsie de la peau, des muqueuses, des plaies

  23. GAMME CHLORHEXIDINE • Antiseptique majeur (spectre d ’activité très large forme alcoolique) • Surtout utilisée sous forme de gluconate de chlorhexidine (le plus soluble) • Très bonne solubilité dans l’alcool: l’association augmente le spectre d’activité • Incolore : nécessité d’ajouter un colorant dans certaines situations (chirurgie) • Gamme complète • Conservation :10 jours pour les produits reconstitués 15 jourspour les solutions aqueuses 1 mois pour les solutions alcooliques

  24. GAMME CHLORHEXIDINE • Principaux produits et présentations • Solution moussante : Hibiscrub, Plurexid • Solution alcoolique (0,5%) : Hibitane champ®, chlorhexidine Gilbert 0.5%, Hibisprint®, Septéal® • Solution aqueuse (0,05%) : Hibidil ®, chlorhexidine Gilbert ® 0.05% • Activité bactéricide insuffisante • Les flacons multi-usages exposent au risque de contamination bactérienne • CI sur les muqueuses • NE DOIVENT PLUS ETRE UTILISEES POUR L’ANTISEPSIE

  25. GAMME CHLORHEXIDINE • Contre-indications • Application oculaire • Neurotoxicité (cerveau, tympan, méninges) • Application sur les muqueuses • Précautions d’emploi • Application sur les muqueuses (savon CYTEAL ®) • Brûlure • Prématuré et nouveau-né

  26. BISEPTINE® Gluconate de chlorhexidine 0,25% Chlorure de benzalkonium 0,025% Alcool benzylique 4% Chlorure de benzalkonium = propriétés détergentes Alcool benzylique = propriétés antiseptiques et analgésiques locales synergie d ’action des composants –effet potentialisé utilisation chez l’enfant délai ouverture = 28jours ASSOCIATION

  27. ALCOOL • Spectre large (mais non sporicide) • Action rapide • Séchage rapide • Pas d ’effet rémanent • Indication : injections et ponctions • Solvant de nombreux antiseptiques • Solutions hydro -alcooliques

  28. ALCOOL • Principaux produits et présentations • Ethanol de 60° à 70° • Flacons de contenance variable, compresses imprégnées • Dénaturé par adjonction de colorants, de camphre et d’autres alcools • Isopropanol • Entre dans la composition d’autres ATS qu’il potentialise

  29. Utilisations des antiseptiques • Antisepsie de la peau saine • Antisepsie des muqueuses • Antisepsie des plaies • Traitement d’appoint des affections primitivement bactériennes ou susceptibles de se surinfecter

  30. ANTISEPSIE EN 2 TEMPS niveau de risque intermédiaire Application de l’antiseptique Séchage complet avant ponction ou injection ANTISEPSIE EN 4 TEMPS haut niveau de risque Détersion avec un savon (doux ou antiseptique) Rinçage à l’eau stérile Séchage avec des compresses stériles Application de l’antiseptique Séchage complet avant ponction ou incision LES DIFFERENTS TEMPS DE L ’ANTISEPSIE

  31. Particularités chez le nouveau-né • Disproportion surface corporelle/faible poids • 30 % surface corporelle très vite atteinte par application locale • Immaturité des systèmes de détoxification • Chez le prématuré (<34 semaines) structures de la peau immatures Précautions d’emploi

  32. CHOIX DE L’ANTISEPTIQUE • La nature de la cible microbienne • Le délai d’action souhaité, l’intérêt d’une action rémanente • L’intensité de l’activité microbienne • Le terrain d’application : dermatose suintante ou ulcérée, plaie • La tolérance de l’antiseptique • Les propriétés annexes de la molécule : action détergente, action asséchante

  33. CONCLUSION • Médicament • Objectifs et niveau de risque • Précautions particulières • Règles d’utilisation, de conservation…. • L’existence d’une gamme de présentations du même principe actif peut constituer un élément de choix, en permettant d’éviter les interférences et d’uniformiser les protocoles d’utilisation

More Related