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La série scoliotique

La série scoliotique. Qu’est-ce que la scoliose.

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La série scoliotique

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Presentation Transcript


  1. La série scoliotique

  2. Qu’est-ce que la scoliose • La scoliose (scolios : tortueux en grec) est unedéformation tridimensionnelle (dans les trois plans de l'espace) de toute ou partie de la colonne vertébrale (cervicale, thoracique ou lombaire) entraînant une torsion d'une ou de plusieurs vertèbres sur elle(s)-même(s) et provoquant une déformation du thorax, de l'abdomen et des zones paravertébrales (proches des vertèbres)

  3. Scoliose de type idiopathique • La scoliose la plus fréquente est de type idiopathique (70 % des cas ; idiopathique : sans cause retrouvée) dont seulement 10 à 15 % sont susceptibles d'évoluer vers une aggravation. Les scolioses idiopathiques touchent essentiellement les filles (5 à 6 filles pour 1 garçon). Il existe une prédisposition familiale (dans un cas sur trois, on retrouve un autre cas dans la famille).

  4. Scoliose de type secondaire • En dehors des scolioses idiopathiques, il existe des scoliose secondaires, c'est-à-dire dues à des pathologies pouvant entraîner des déviations scoliotiques, comme les affections neuro-musculaires (myopathies, amyotrophies spinales...) ou neurologiques centrales (IMC, encéphalites, maladie de Recklinghausen, spina bifida, etc.). On parle aussi de scoliose " hypotonique " (liée à des paralysies ou des faiblesses musculaires).

  5. Comment se manifeste-t-elle? • Scoliose idiopathique : l'apparition peut se situer dès la naissance (scoliose idiopathique du nourrisson de 0 à 1 an) ou survenir entre 1 et 3 ans (scoliose infantile), entre 3 et 12 ans (scoliose juvénile I entre 3 et 6 ans, juvénile II entre 6 et 9 ans, juvénile III entre 9 et 12 ans (fig. 2)). Elle peut apparaître après 12 ans et ce jusqu'à la fin de la maturité osseuse (scoliose de l'adolescence). Le risque d'aggravation d'une scoliose est d'autant plus important qu'elle est apparue précocement. • Scoliose " hypotonique " : elle débute dès que l'hypotonie entraîne un déséquilibre latéral de la ceinture pelvienne (donc en fonction de l'affection en cause), avec un risque d'aggravation au moment de la puberté.

  6. Formes topographiques • La scoliose idiopathique est le plus souvent une scoliose de type thoracique (droite ou gauche) ou une scoliose à double courbure thoracique droite lombaire gauche, plus rarement une scoliose à convexité thoraco-lombaire globale ou une scoliose à convexité lombaire droite ou gauche. • Les scolioses d'origine neurologique ou neuromusculaire forment, par hypotonie, une grande courbure thoraco-lombaire droite ou gauche avec ascension de l'hémi-bassin du côté concave.

  7. Manifestations cliniques • La scoliose entraîne une concavité (courbure en creux) et une convexité (partie bombée) paravertébrale, une gibbosité (" bosse ") mesurable par goniomètre du côté convexe, une asymétrie du thorax ou de l'abdomen et le plus souvent une déviation de la colonne vertébrale en dos creux avec exagération de la lordose lombaire (" creux des reins ") et de la lordose cervicale.

  8. Radiographie (série scoliotique) Une scoliose est définie par ses limites (vertèbres les plus inclinées sur l’horizontale), son angle (mesuré en degrés selon la méthode de Cobb) et son côté. Le côté de la courbure est défini par le côté de la convexité : la radiographie se regarde comme si l’on voyait le patient de dos. En général, les scolioses sont : dorsale droite et lombaire gauche.

  9. La vertèbre sommet (VS) ou vertèbre apicale est la vertèbre horizontale qui, au sommet de la courbe, présente le maximum de rotation. Elle est celle dont le corps vertébral est le plus désaxé par rapport à l’axe occipital. • La vertèbre limite est celle qui, à la limite supérieure (Vertèbre Limite Supérieure : VLS) ou inférieure (Vertèbre Limite Inférieure : VLI) d’une courbure, présente le maximum d’inclinaison par rapport à l’horizontale. Lorsqu’il existe deux courbures, la vertèbre limite à la jonction des deux courbures s’appelle la vertèbre transitionnelle. • La vertèbre neutre est celle qui n’a pas de rotation : l’épineuse se projette sur l’axe médian du corps vertébral. Ces vertèbres neutres se trouvent dans le segment intermédiaire entre deux courbures ou entre une courbure et sa compensation

  10. Une scoliose est dite structurale si l’angulation est supérieure à 10° et si la rotation persiste en décubitus. • Le paramorphisme est l’exagération de l’asymétrie naturelle de l’organisme. L’angulation de la courbure est inférieure à 10°. • L’attitude scoliotique est une inflexion vertébrale sans rotation qui disparaît en décubitus. Elle compense par exemple une inégalité de longueur des membres inférieurs. • La scoliose paradoxale est une inflexion avec rotation en sens inverse. Elle n’est pas évolutive.

  11. Une cyphose et une lordose sont définies également par leurs vertèbres limites les plus inclinées sur l’horizontale.

  12. Angle de COBB

  13. Bassin : Le déséquilibre du bassin sera mesuré au niveau des têtes fémorales. En dessous d’un cm l’inégalité de longueur des membres inférieurs est physiologique. Le bassin se comporte souvent comme une courbure de compensation de la scoliose. On l’appelle la vertèbre pelvienne. Au delà de 2 cm une compensation par talonnette est indispensable.

  14. L'inégalité de longueur des membres inférieurs est un problème de pratique quotidienne. Quelques règles sont à connaître. - Pas de correction en dessous de 10 mm d'inégalité - Correction systématique au delà de 20 mm - En cas de scoliose, on évitera une modification de la posture durant la période de croissance pubertaire, - En cas de doute on réalisera deux mesures de la gibbosité. L'une sans compensation et l'autre avec compensation. On corrigera si la compensation améliore la gibbosité. - En fin de croissance, seule la persistance d'un déséquilibre de l'axe occipital justifie une compensation. La bonne triade est : - Inégalité entre 10 et 20 mm - Amélioration de la gibbosité avec la talonnette

  15. Bibliographie • http://www.demauroy.net/diu_med_man.htm • http://www.caducee.net/DossierSpecialises/rhumatologie/mal-de-dos2.asp

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