1 / 64

Accès au rétablissement : abus de substances et Vie autonome

Accès au rétablissement : abus de substances et Vie autonome. Deuxième journée Le 21 octobre 2006 Centre de toxicomanie et de santé mentale Toronto Rehabilitation Institute ACCVA. Bienvenue à la deuxième journée. Faire le compte rendu de la première journée Prendre les présences

idola
Télécharger la présentation

Accès au rétablissement : abus de substances et Vie autonome

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Accès au rétablissement : abus de substances et Vie autonome Deuxième journée Le 21 octobre 2006 Centre de toxicomanie et de santé mentale Toronto Rehabilitation Institute ACCVA

  2. Bienvenue à la deuxième journée • Faire le compte rendu de la première journée • Prendre les présences • Passer en revue les règles de base et • Passer les attentes en revue • Passer l’ordre du jour en revue

  3. AVANT-MIDI Mot de bienvenue et survol : Jennifer Promotion de la santé et prévention des maladies : Jennifer Pause Approches du traitement : Keith Le système de traitement du Canada : Jennifer Repas du midi APRÈS-MIDI Obstacles à l’accès : Keith Action sociale et changement des systèmes : Keith etJennifer Pause Passer à l’action : Jennifer et les participants de l’ACCVA Récapitulation Ordre du jour 2e JOURNÉE9 h – 16 h

  4. PROMOTION DE LA SANTÉ ET PRÉVENTION DES MALADIES

  5. La santé, la maladie et la déficience dépendent d’une variété de déterminants • Âge et sexe • Revenu et distribution du revenu • Environnement social • Éducation et degré d’alphabétisation • Environnement physique • Pratiques d’hygiène personnelle • Services de santé • Biologie et génétique

  6. Beaucoup de déterminants de la santé ne relèvent pas du secteur des services de santé • Finances • Services sociaux • Logement • Justice • Éducation • Emploi • Transports

  7. Principes clés pour une prévention efficace • Établir un cadre de politique global et un environnement favorable; • Mettre en œuvre des programmes complets qui : • combinent les interventions ciblées et en matière de politiques • sont d’une intensité et d’une durée suffisantes • font intervenir et englobent de multiples secteurs et contextes • se fondent sur des données probantes (les faits)

  8. Principes…suite • Mettre en œuvre des programmes complets qui : • visent directement le groupe ou le public cible • s’attardent aux facteurs de risque et protecteurs, et aux déterminants de la santé • ont des buts réalistes • comprennent de l’information exacte et des messages crédibles • sont soutenables et peuvent être évalués • Incluez les trois niveaux de prévention : universelle, sélective et ciblée.

  9. Programmes primaires ( ou universels) • Primaire : • Vise l’ensemble de la population (p. ex., tous les étudiants des 5e et 6e années); • Vise à promouvoir la santé de la population, ou à empêcher ou retarder le début de l’abus de substances; • Des enfants, des jeunes ainsi que des parents et des familles font souvent partie du public; • Les écoles sont des milieux couramment utilisés pour les programmes universels.

  10. Programmes secondaires (ou sélectifs) • Visent les individus « à risque » (p. ex., les jeunes ayant des problèmes à l’école, les familles dysfonctionnelles, les personnes pauvres ou ayant des antécédents d’abus de substances); • Visent à modifier ces risques et à réduire les problèmes liés à l’abus de substances; • Les programmes de prévention sélectifs ont tendance à être plus efficaces que les programmes universels, selon la documentation.

  11. Programmes tertiaires (ou ciblés) • Vise les individus « à risque élevé » qui prennent régulièrement de l’alcool et(ou) d’autres drogues; • Vise à les aider à réduire les méfaits liés à leur mode de vie; • Peut connaître du succès avec le groupe cible approprié; toutefois, le recrutement et le maintien du personnel sont d’importants défis.

  12. Idéalement • Une combinaison de programmes universels, sélectifs et ciblés devraient être mis en œuvre et adaptés dans les collectivités

  13. La prévention se fondant sur des preuves • Sociétales : • Prise en compte des déterminants sociaux • Politiques, règlements concernant les substances licites • Collectivité : • Prévention au niveau du développement • Approches systématiques • Programmes comprenant de multiples composantes • Action communautaire

  14. Établissements avec permis d’alcool : • Politiques • Programmes de service responsable • Changements environnementaux • Lieux de loisir : • Politiques

  15. Familles : • Gestion post-natale intensive de cas / visites à la maison • Programmes d’apprentissage de compétences familiales Écoles : • Approches interactives • Approches normatives / axées sur l’influence sociale

  16. Milieux de soins : • Brèves interventions • Lieux de travail : • Politiques • Changement du milieu • Programmes

  17. L’arène de la prévention(cadres X niveau de prévention)

  18. Stratégie canadienne antidrogue 4 principaux piliers : • Prévention • Traitement • Application de la loi • Réduction des méfaits

  19. La Stratégie canadienne antidrogue se fonde sur une approche de la promotion de la santé et de la prévention des maladies qui est axée sur les principes de la santé de la population • La « santé » n’est pas simplement l’absence de maladie. Elle comprend les concepts de « mieux-être », de bien-être et de qualité de vie. • Une approche se fondant sur la santé de la population est axée sur les conditions interdépendantes qui influent sur la santé.

  20. Types d’initiatives de prévention • Prévention primaire • Prévention secondaire • Prévention tertiaire

  21. La réduction des méfaits sert de principe directeur de nombreuses initiatives de prévention secondaire liées à l’abus de substances

  22. Pourquoi la réduction des méfaits? • La société ne sera jamais entièrement débarrassée des drogues • L’abstinence n’est pas un objectif souhaitable ou réalisable pour tous • La capacité des forces de l’ordre de restreindre l’offre de nombreuses substances est limitée • Les gens vont continuer d’utiliser les drogues et de se rendre malades ou même de mourir. • Nous pouvons réduire le nombre de décès et l’importance des méfaits que les gens subissent.

  23. Stratégies et(ou) programmes spécifiques de réduction des méfaits causés par les drogues • Échange de seringues • Traitement de substitution à la méthadone • Refuges permettant une consommation contrôlée d’alcool • Heures d’ouverture prolongées des magasins d’alcools • Traitement de maintien à l’héroïne • Groupes d’utilisateurs • Salles d’injection sécuritaire

  24. Stratégies individuelles pour réduire les méfaits liés à la consommation de substances • Changer la voie d’administration (p. ex., capsules de THC, vaporisateur, gomme à la nicotine et timbres de nicotine) • Utiliser des sites d’injection sécuritaires • Remplacer la drogue choisie par une substance de remplacement moins dangereuse • Réduire la fréquence ou l’intensité de l’utilisation • Ne jamais consommer seul • Faire un « essai » – un tiers ou la moitié de la dose normale • Boire beaucoup d’eau pour éviter la déshydratation.

  25. D’autres stratégies individuelles • Toujours utiliser une seringue propre – comment allez-vous y parvenir? • Bien manger – surtout avant la consommation. • Demander de l’aide si vous sentez que vous ne contrôlez plus votre consommation. • Appeler le 9-1-1 si quelqu’un fait une surdose. • Travailler avec des spécialistes en finances pour gérer vos engagements. • Discuter des risques et des avantages de combiner des drogues. • Gestion de la consommation de substances.

  26. Public cible • Les initiatives de réduction des méfaits peuvent viser l’usager « récréatif » (buveurs, fumeurs de marijuana et consommateurs de drogues douces occasionnels) • On peut appliquer la réduction des méfaits aux utilisateurs de drogues injectables ou aux gros consommateurs d’héroïne, de crack ou d’autres drogues illicites. • La stratégie doit être appropriée compte tenu de la durée et de l’intensité de la consommation et des méfaits.

  27. Pause

  28. APPROCHES DU TRAITEMENT

  29. Modèles de traitement des dépendances • Traditionnel • Groupes de soutien des consommateurs en 12 étapes • Programmes de traitement en établissement, y compris les communautés thérapeutiques, qui se fondent sur un modèle axé sur la maladie • Les psychothérapies – individuelles ou en groupe, pour patients hospitalisés ou externes • Pharmacothérapies • Modèles intégrés, comprenant les programmes visant les troubles concomitants • Interventions brèves

  30. Modèle traditionnel ou axé sur la maladie • La dépendance de substances (alcoolisme, toxicomanie) est une maladie caractérisée par le déni • Le conseiller doit emmener le consommateur à reconnaître la réalité • Le consommateur doit accepter qu’il est impuissant à changer et qu’il doit s’en remettre à un être supérieur.

  31. Psychothérapies • En groupe ou individuelle • Inspirer, persuader, offrir un soutien affectif • Faciliter la croissance personnelle ou affective par l’exploration de soi • Informer concernant les effets des drogues, les éléments qui déclenchent leur utilisation, les techniques de refus, les aptitudes à prévenir les rechutes • Assurer une formation en habiletés d’adaptation, comme la résolution de problèmes et la prise de décisions, la gestion du stress, l’habileté en matière de relations interpersonnelles • Régler les questions affectives ou psychologiques sous-jacentes

  32. Pharmacothérapies • faire en sorte que la drogue de choix ait un effet négatif • supprimer l’effet recherché de la drogue • remplacer par un « méfait moindre » • sevrer de la dépendance • traiter les problèmes sous-jacents

  33. Modèle intégré • Se fonde sur le concept du continuum de consommation de drogues et de dépendance. Accepte la légitimité des objectifs autres que l’ abstinence. • Large éventail de services destinés à répondre aux besoins et aux styles d’apprentissage individuels. • Tente d’adapter l’intervention à la mesure dans laquelle le consommateur est prêt à changer et à ses objectifs de traitement.

  34. Interventions brèves • Techniques d’entrevue motivationnelle • Dépistage et intervention à un stade précoce • Interventions psychoéducatives

  35. Thérapies de remplacement et interventions • conversion religieuse • thérapies complémentaires comme les cabanes à suer chez les Autochtones, l’acupuncture, la méditation axée sur la conscience, les remèdes à base d’herbes

  36. L’abstinence c. la modération en tant qu’objectifs du traitement • Source de controverse entre les partisans des modèles axés sur la maladie et ceux des modèles d’apprentissage social • La modération est acceptée comme un objectif légitime du traitement par un nombre croissant de services de traitement • On constate la création de groupes de soutien de consommateurs qui acceptent la consommation modérée d’alcool comme solution de rechange à l’abstinence

  37. Résultats de l’abstinence par rapport à ceux de la consommation modérée d’alcool • Les individus gravement dépendants, lorsqu’ils réussissent, sont le plus souvent abstinents • Les gros buveurs, lorsqu’ils réussissent, arrivent le plus souvent à boire avec modération • L’utilisation d’un objectif de traitement particulier ne semble pas avoir d’effet à long terme sur l’un ou l’autre groupe, c’est-à-dire que les personnes gravement dépendantes tendent vers l’abstinence et que les gros buveurs tendent vers la modération, quel que soit le but présenté en cours de traitement

  38. Cadres de traitement des toxicomanies • Centres de traitement médicaux et non médicaux • Programmes hospitaliers pour patients hospitalisés et externes • Programmes de traitement en établissement non médical • Programmes et services d’extension fournis à la maison • Installations de soins primaires • Autres cadres, comme les collèges, les services de réadaptation professionnels et les programmes de réadaptation physique

  39. LE SYSTÈME DE TRAITEMENT DES TOXICOMANIES AU CANADA

  40. Le continuum de risque PAS DE CONSÉQUENCES CONSÉQUENCES LIÉES LIÉES À LA DROGUE À LA DROGUE MODERATE RISK Risque modéré NO RISK Aucun risque LOW RISK Faible risque HIGH RISK Risque élevé Amélioration de la santé Évitement du risque Réduction des risques Intervention précoce Traitement, réadaptation

  41. Continuum des services de traitement de l’alcoolisme Niveaux d’intensité du traitement Forte intensité Faible intensité Faciliter le rétablissement sans traitement Interventions de courte durée encourageant le changement personnel chez les patients externes Interventions prolongées pour patients externes Modèle social en établissement Traitement en établissement de soins de longue durée Prévention Traitement en milieu hospitalier Soins en milieu surveillé Traitement de jour Interventions communautaires brèves (p. ex., manuels d’auto-assistance, conseils du médecin) Interventions de courte durée dirigées par un thérapeute pour patients externes Légers à modérés Sérieux à graves Gravité du problème d’alcoolisme

  42. Soutien social et stabilité Multiplicité des problèmes Bref, patient externe Faible Faible Élevés Faible à élevée Faible à élevée Modérés à élevés Patient externe Modérée à élevée Modérée à élevée Modérés Traitement de jour En établissement Modérée à élevée Modérée à élevée Faibles Choisir le traitement qui convient aux clients Gravité de la consommation

  43. Continuum de traitement des toxicomanies Centres de désintoxication Évaluation et aiguillage • Patient externe : • Programmes de jour • Programmes hebdomadaires • Soins individualisés • En établissement : • De courte durée • De longue durée Centres de réadaptation Soins prolongés Auto-assistance REMARQUE : L’entrée dans le continuum peut avoir lieu à n’importe quel point autre que celui des soins continus. Toutefois, les principaux points d’entrée sont les centres de désintoxication et les centres d’évaluation et d’aiguillage

  44. Évaluation initiale et planification du traitement • offrir des services uniformes et continusd’évaluation et de planification des traitements pour les individus et leurs proches. • choisir les services qui conviennent aux clients en se fondant sur leurs besoins particuliers, leurs buts, leurs caractéristiques, leurs problèmes et(ou) l’étape du changement.

  45. Gestion de cas • évaluation continue • ajustement continu du plan de traitement • jumelage et coordination des services • surveillance et soutien • planification du congé et • défense des droits et intérêts du client

  46. Gestion du sevrage dans la collectivité et en établissement • assurer la gestion du sevrage • assurer la planification du congé • fournir de l’information sur les premiers stades du rétablissement • offrir des services d’urgence 24 heures sur 24

  47. Services de traitement dans la collectivité et en établissement • Fournir un éventail de services thérapeutiques pour les patients externes, individuellement, en groupe et en famille • Offrir un programme structuré de traitement de la toxicomanie pendant qu’ils sont en établissement

  48. Soutien en établissementNiveau I et niveau II • Offrir un accès au soutien 24 heures sur 24. • Offrir un milieu stable de soutien avant, pendant ou après le traitement auquel les individus peuvent accéder hors site. • Offrir des services de soutien appropriés. • Fournir le logement et l’hébergement en milieu sûr (niveau II).

More Related