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Mondialisation et mutations du capitalisme : Programme

Mondialisation et mutations du capitalisme : Programme. Lundi 14 mars 2011 Première partie Les comptes de l'entreprise Généralités sur la période de 1944 à aujourd’hui Deuxième partie La période régulée La rupture La période intermédiaire La période de libéralisation Mardi 15 mars 2011

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Mondialisation et mutations du capitalisme : Programme

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Presentation Transcript


  1. Mondialisation et mutations du capitalisme : Programme • Lundi 14 mars 2011 • Première partie • Les comptes de l'entreprise • Généralités sur la période de 1944 à aujourd’hui • Deuxième partie • La période régulée • La rupture • La période intermédiaire • La période de libéralisation • Mardi 15 mars 2011 • La monnaie • La financiarisation de l'économie

  2. GÉNÉRALITÉSMutations dans la finance et le commerce Système financieretcommerceinternationalrégulés par Évolution des contextes historiquesBataille(s) idéologiqueDéveloppement des technologiesAbaissement du coût des transports Système financieretcommerceinternationalrégulés par LES POLITIQUES DEDÉRÈGLEMENTATION LeMarché Les Etats Et la concurrence « libreet non faussée » et les coopérationsintergouvernementales TBR

  3. GÉNÉRALITÉSMutations dans l’entreprise TRANSNATIONALE « DÉTERRITORIALISÉE » MULTINATIONALE « TERRITORIALISÉE » MUTATIONS DU CAPITALISMECOMPORTEMENTS D’ENTREPRISE Une entreprise « fordiste »ou « processus »dirigée par des ingénieurs Une entreprise « profit » dirigée par des financiers et pilotée sur l’optimisation de la Valeur Ajoutée Et pilotée sur l’optimisation du la Valeur Actionnariale (EVA) TBR

  4. Comptes de l'entreprise : Compte de résultat simplifié Chiffre d'affaires (Montant des ventes de biens et services + produits financiers) Achats de biens & services Valeur ajoutée Frais de personnel Amortissements Impôts & taxes Résultat JLC

  5. Comptes de l'entreprise : Bilan simplifié Actif Passif Immobilisations Résultat Capitaux permanents (Capital social + Réserves + Dettes long terme) Stocks et créances Dettes Disponibilités Découverts ou concours bancaires JLC

  6. Les comptes de l'entreprise : une année d'activité Actif Passif Actif Passif Une année d'activité économique Produits Bilan 31/12/n-1 Charges Bilan 31/12/n Situation patrimoniale au début de l'exercice : Comptabilité de STOCKS Situation patrimoniale à la fin de l'exercice : Comptabilité de STOCKS Compte de résultat année n Enregistrement de l'activité de la période : Comptabilité de FLUX JLC

  7. Comptes de l'entreprise : Bilan COMPTE DE RESULTAT Charges Produits 9000 11000 BILAN 9000 2000 Capitaux permanents 26000 Résultat (ici bénéficiaire) Immobilisations nettes 24000 Capitaux propres Provisions pour risques et charges Dettes financières Actif circulant 23000 3000 Stocks 4000 Dettes aux fournisseurs et autres dettes 16000 Créances sur clients et autres créances 2000 Découverts et concours bancaires 4000 Disponibilités Total passif : 32000 Total actif : 32000 JLC

  8. Comptes de l'entreprise : Résultat et Dividendes COMPTE DE RESULTAT Charges Produits Achats de biens et services Frais de personnel Dotations aux amortissements Charges financières Impôts et taxes Ventes de biens et services Produits financiers Dividendes Bénéfices distribués aux actionnaires BILAN Bénéfices non distribués ajoutés aux réserves JLC

  9. Entreprise : répartition de la valeur ajoutée Actionnaires Valeur ajoutée Résultat Résultat distribué Résultat non distribué Résultat non distribué Impôts & taxes Administrations publiques + Amortissements Amortissements Frais de personnel = Autofinancement Salariés Financement des investissements JLC

  10. Financer l'entreprise : Crédit Emprunt bancaire de 0,3 M€ sur 5 ans AVANT APRES Actif Passif Actif Passif Capitaux propres 1,5 M€ Capitaux propres 1,5 M€ Dettes à long terme 0,3 M€ Autres dettes 0,5 M€ Autres dettes 0,5 M€ 0,3 M€ Entrées de trésorerie = 0.3 M€ versés par la banque JLC

  11. Le crédit : création de monnaie Création de monnaie Dépôts Prêts Remboursement Emprunteurs Destruction de monnaie JLC

  12. Financer l'entreprise : Augmentation de capital Augmentation du capital de 200 000 € en numéraire (+20%) AVANT APRES Actif Passif Actif Passif 1,0 M€ 1,0 M€ capitaux propres 1,5 M€ capitaux propres 1,8 M€ capital 12 000 actions 10 000 + 2000 (20%) au nominal de 100 € capital 10 000 actions nominal 100 € 0,2 M€ 0,5 M€ réserves prime d'émission 0,1 M€ 0,5 M€ réserves (inchangé) 0,3 M€ entrées de trésorerie contre valeur de 2 000 actions à 150€ (100 de nominal + 50 de prime) Valeur comptable (théorique) de l'action 1 500 000 / 10 000 = 150 € Valeur comptable (théorique) de l'action 1 800 000 / 12 000 = 150 € égalité La prime d'émission consiste à demander aux acquéreurs des actions nouvelles de les payer un peu plus cher que la valeur nominale pour tenir compte du fait que les actionnaires antérieurs ont permis à l'entreprise d'accumuler 0,5 M€ de réserves JLC

  13. La bourse Achat d’actions Placement Achat d’actions Investisseurs Dividendes JLC

  14. GÉNÉRALITÉSLe système financier Ilassure le financement des « agents » déficitaires en mobilisant les ressources des « agents » qui ont des capacité de financement FINANCE INDIRECTE ou INTERMÉDIÉEdans laquelle les Intermédiaires Financiers s’interposententre les « agents »Les BANQUES FINANCE DIRECTE ou DÉSINTERMÉDIÉELes épargnants financent directement les agents déficitaires en achetant les TITRES que ces derniers émettent sur les marchésLes « ZINZINS » TBR

  15. GÉNÉRALITÉSLa politique économique Politiquemonétaire autonome Contrôle desmouvements de capitaux Stabilité des taux de change Taux de changeflottants Mobilité desMouvements de capitaux Politique monétaire dépendante TBR

  16. GÉNÉRALITÉSLes évolutions du système financier • Le régime de Bretton Woods • La régulation interétatique Les soixante dernières années 1944 1958 1971 1980 2007 La période intermédiaire L’économie mixte La globalisation financière Le règne du marché TBR

  17. GÉNÉRALITÉSAccords de Bretton Woods • Le plan White • Le Gold Exchange Standart (GES) • Le dollar est la seule monnaie internationale • C’est la seule monnaie convertible en or (35 USD l’once) • Les autres monnaies sont à taux fixe /dollar • Le FMI est le « gendarme » de ces règles • Les banques centrales coopèrent avec le FMI TBR

  18. LA PÉRIODE RÉGULÉEArchitecture de Bretton Woods • Système financier sous contrôle des États • Taux de change fixes • GES : FMI et banques centrales garantissent les taux • Marché des capitaux compartimentés • Glass Steagall Act : 1933 • Régime d’intermédiation bancaire • Crédit encadré • Mouvements de capitaux strictement contrôlés TBR

  19. LA PÉRIODE RÉGULÉELe commerce international • La délocalisation est un passage obligé pour l’extension des marchés • Droits de douane • IDE strictement contrôlés par les TRIMS(Trade Related Investment Measures) • Participation au capital des résidents • Non rapatriement des bénéfices • Recrutement sur le pays • Secteur public protégé TBR

  20. LA PÉRIODE RÉGULÉE • Taylorisme, Fordisme (1) • Le taylorisme (Frederick Winslow Taylor 1856-1915) • Division du travail en tâches simples et répétitives, individuellement optimisées • Paiement des employés au rendement (mesuré au nombre de pièces et avec l'aide du chronométrage). • Le Fordisme Henry Ford (1863 – 1947)‏ • But : accroître la productivité et la production de l'entreprise grâce à plusieurs principes : • Division du travail verticale (séparation entre conception et réalisation) et horizontale (parcellisation des tâches)‏ • Apparition de la ligne de montage (travail à la chaîne)‏ • Standardisation : production en grandes séries à l'aide de pièces interchangeables JLC

  21. LA PÉRIODE RÉGULÉE • Taylorisme, Fordisme (2) • Augmentation du salaire • Stimuler la demande de biens de consommation (5$/j contre 2 à 3$ auparavant)‏ • Mais but principal : lutter contre le turn-over • Conséquences • Hausse de la production et de la productivité • Standardisation de la production dans le but de favoriser une consommation de masse. • Baisse du coût de production • Déqualification du travail ouvrier, • Contrôle par la direction du travail ouvrier • Travail ouvrier de plus en plus répétitif et monotone, JLC

  22. LA PÉRIODE RÉGULÉE • Capitalisme familial • Les entreprises sont la propriété de grandes familles • (Ford, Berliet, Michelin, Peugeot, Citroen, Rothschild etc.)‏ • Petit nombre d'actionnaires qui sont aussi les propriétaires dirigeants • Financement des entreprises • Autofinancement • Dépense publique (politiques keynésiennes) • Crédit • Bourse : placement des fortunes de bourgeois et aristocrates : rôle faible TBR

  23. LA PÉRIODE RÉGULÉE • Entreprise intégrée • Inclut les fabrications intermédiaires • Inclut les services (restauration, ménage, informatique etc.) • Forts effectifs • Collectifs de travail puissants • Classe ouvrière • Forte syndicalisation • Protection sociale, droit du travail • Création sécurité sociale • Retraites, maladie, famille, chômage • Cotisation sociale • Réponse collective du patronat aux revendications • Conventions collectives • Qualification • Mensualisation TBR

  24. LA RUPTURE • Le 15 août 1971… rupture du contrat de Bretton Woods • Cette rupture accélère l’arrivée des déréglementations • Elle a été précédée d’évènements qui ont déjà remis en cause l’architecture de Bretton Woods • L’émergence du marché des euro dollars • 1963 : les USA bloquent la sortie des capitaux (IET) • Arrivée des filiales off-shore • Le foyer de la finance internationale TB

  25. LA PÉRIODE INTERMÉDIAIRE • Du capitalisme familial au capitalisme managérial • Les familles cèdent progressivement la place aux « managers » à la direction des entreprises • Le Projets industriel commence à céder de la place à une vision « économiciste » de l’entreprise • Mais la distribution de dividendes reste marginale : l’entreprise garde l’argent pour autofinancer son développement. • Changement de « style » de direction • Les managers sont formés dans les écoles de commerce plutôt que dans les écoles d’ingénieurs • Ils sont « intéressés » aux résultats de l’entreprise • Ils n’ont plus la vision « patrimoniale » de l’entreprise : le résultat compte plus que le bilan Tout est prêt pour la « libéralisation »… TBR

  26. LA PÉRIODE DE LIBÉRALISATION • Taux de change flottants • Libre circulation des mouvements de capitaux • Aux USA (1979), en GB (82), • au Japon (83), • en France (86) Acte unique européen* + création MATIF • Dans l’UE (90) *directive du 24 juin 1988 JLC

  27. LA PÉRIODE DE LIBÉRALISATION • Privatisation des banques • Démarre en 87 (SG et CCF) pour se terminer en 2001 (banque Hervet rachetée par le CCF devenu entre temps filiale de la HSBC • Dérégulation du crédit (encadrement) entre 85 et 87 • Réduction des taux administrés dès 1985 • Désintermédiation financière • L’économie des marchés financiers remplace l’économie d’endettement • Apparition des zinzins (SCN 93), puis (plus tard) des fonds spéculatifs • Décloisonnement • Contourné depuis 1970, le Glass Steagal Act est abrogé le 12/12/99 • 2 jours avant la fusion constitutive de Citigroup TBR

  28. LA PÉRIODE DE LIBÉRALISATION Évolution des mouvements internationaux de capitauxmilliards de USD, moyenne annuelle – sources BRI et FMI JLC

  29. LA PÉRIODE DE LIBÉRALISATIONMutations dans l’entreprise • Les entreprises se financent sur les marchés, • Elles passent sous l’autorité des actionnaires, • Réorientent leur gestion vers l’EVA • Se restructurent en s’appuyant sur : • Développement des NTIC • Transports à bas coûts • La déréglementation financière • Réorganisation/déverticalisation • Déconcentration de la production… • Sous traitance • Délocalisation • Et concentration des pouvoirs et de la VA TBR

  30. LA PÉRIODE DE LIBÉRALISATION Évolution des méthodes de production (1) • Cercles de qualité • Élargissement des tâches... et report des responsabilités vers les « opérateurs » • Pilotage de la production par l'aval (KANBAN) • Fabriquer ce qui est demandé (au lieu de vendre ce qui est fabriqué) • Flux tendus (Toyotisme)‏ • Ne commencer à produire que quand la commande est passée • Rôle des transports (les stocks sont sur les routes) • Diminution du nombre de fournisseurs • Demander aux fournisseurs de prendre en charge une partie de la conception • Les « associer » aux risques • Leur imposer de faire de même pour leurs propres fournisseurs TBR

  31. LA PÉRIODE DE LIBÉRALISATIONÉvolution des méthodes de production (2) • « Downsizing », externalisation • Sous-traitance • Flexibilisation (Intérim, CDD)‏ • Délocalisations • Fusions/acquisitions/restructurations • Le « must » : LBO (Leverage buy out) TBR

  32. LA PÉRIODE DE LIBÉRALISATIONÉvolution des méthodes de production (3) Artisan Changement des produits Sur mesure de masse Innovation Dynamique Production de masse Amélioration continue Stable Ré ingénierie des processus, management qualité etc. Stable Dynamique Changement des processus Entreprise Fordiste Accélération des cycles de renouvellement des produits et des changements dans l’organisation du travail… JLC

  33. LA PÉRIODE DE LIBÉRALISATIONÉvolution des méthodes de production (4) + + Série Artisanat Délai Prix Production de masse Sur mesure de masse - - - + Variété de la production …pour réduire en même temps coûts et délais, tout en multipliant les variantes sur les produits JLC

  34. LA PÉRIODE DE LIBÉRALISATIONÉvolution des méthodes de management • Individualisation • Salaire au mérite, à l'objectif : le retour des tâcherons • Contrat de travail précaire : le travailleur jetable • « Employabilité » • Le travailleur et son «capital humain » • Le travailleur « handicapé » : disqualification • Entretiens/grilles d’évaluation : le travail se mesure ? • Incitations à travailler en « indépendant » : l’auto-employeur • Rémunération à la « compétence » : déqualification JLC

  35. LA PÉRIODE DE LIBÉRALISATIONConséquences pour les salariés • Diminution (disparition ?) des collectifs de travail • Éclatement/multiplication des conventions collectives (plus de 700 conventions !) • Multiplication des accords d'entreprise (loi Auroux 1982) • Révision de la hiérarchie des normes JLC

  36. LA PÉRIODE DE LIBÉRALISATIONÉvolution des effectifs syndicaux JLC

  37. Partage de la valeur ajoutée Ce sont les profits qui ont le plus bénéficié de l’augmentation de la valeur ajoutée au détriment des salaires JLC

  38. Évolution des taux d’intérêts réels JLC

  39. Indices des cours des actions JLC

  40. Indice de santé sociale (Élaboré par Marc et Marque-Louisa Meringoff) Etats-Unis JLC

  41. CRISES ET CAPITALISME • 1825, 1836-1839, 1847-1851, 1873-1879, 1882-1884, 1890-1893, 1900-1903, 1907-1909, 1911-1913, 1920-1923,19291973-1974, 1987, 1997-1998, 2000, 2007-2009 • Un scénario toujours identique : chute de la production, hausse du chômage, baisse des salaires et défaillance des IFI • La crise est nécessaire au capitalisme et la financiarisation renforce cette contradiction • L’augmentation des inégalités est une condition de la reproduction du système • Entre 1945 et 1973 le capitalisme contenu au Nord, se lâche au Sud • Sortie de la crise ou sortir du capitalisme en crise ? TBR

  42. Mondialisation et mutations du capitalisme Merci de votre attention Et à demain !

  43. Mardi 19 janvier 2010 • Mardi 15 mars 2011 • FILM Moulinex, la mécanique du pire de Gilles BALBASTRE • Étude du fonctionnement actuel de l'économie sous deux angles : • Le financement de l'économie • L'économie de la production BBO

  44. FILM Moulinex, la mécanique du pire de Gilles BALBASTRE BBO

  45. LE FINANCEMENT DE L'ECONOMIE 1.1 - La monnaie et le système monétaire Les 3 fonctions de la monnaie…+1 • Unité de compte • Réserve de valeur • Intermédiaire de l’échange • + captation et transfert de richesse JLC

  46. LE FINANCEMENT DE L'ECONOMIE 1.1 - La monnaie et le système monétaire Collectent les dépôts Banques commerciales Re prêtent les dépôts collectés Servent d’intermédiaires financiers Créent de la monnaie scripturale Veille sur la monnaie, le crédit et le bon fonctionnement du système bancaire Banque Centrale Banque Centrale Fixe ou agit sur les taux d’intérêts Re finance les banques commerciales Prêteur en dernier recours Le système bancaire JLC

  47. LE FINANCEMENT DE L'ECONOMIE 1 - La monnaie et le système monétaire Le financement des activités économiques par le crédit aux entreprises et aux ménages Avec 2 modalités distinctes : • Prélèvement sur les ressources d’épargne • La banque est un intermédiaire qui transforme l’épargne court terme en emprunts à long terme • Création monétaire • Réservée aux banques de dépôt inscrites à l’AFB (Les autres banques se procurent la monnaie sur les marchés monétaire ou financier) • Crédit = création de monnaie scripturale en contrepartie d’un créance sur l’économie JLC

  48. LE FINANCEMENT DE L'ECONOMIE1.1 - La création monétaire en 3 actes Contrepartie Opérations de « x » bénéficiaires du crédit Créances sur « x » Un ménage Une entreprise Une économie étrangère L'état Chèque Virement Vers un autre compte (Dupont) sur banque « A » Vers un autre compte (Durand )sur banque « B » Retrait billets 1er temps : création de monnaie scripturale par la banque «A» 2ème temps : la compensation interbancaire et l’approvisionnement en billets • « A » doit se procurer des billets auprès de la BC • « A «  doit demander à la banque « B » de créditer le compte de Durand ET lui transférer l’équivalent en monnaie centrale JLC

  49. LE FINANCEMENT DE L'ECONOMIE1.1 - La création monétaire en 3 actes 3ème temps : le passage par la BC-banque des banques « A » à un compte à la BC alimenté par : • Les transferts venant d’autres banques • La monnaie scripturale obtenue en vendant des créances à la BC Ce compte permet: • De faire des transferts vers les autres banques • D’acheter les billets émis par la BC L’alimentation de ce compte à un coût: • La BC prélève un taux d’intérêt quand elle rachète des créances à la banque « A » (le taux de réescompte)‏ • La BC impose des réserves obligatoires JLC

  50. LE FINANCEMENT DE L'ECONOMIE1.2 – Le marché monétaire Agents à capacité de Financement (Entreprises, IFI, Ménages, Banques)- Offrent de la monnaie en achetant des titres Agents à besoin de Financement (Entreprises, IFI, Ménages, Banques)- Offrent des titres pour obtenir de la monnaie Marché monétaire (Taux d’intérêt) La BC intervient sur le marché monétaire par le biais du marché interbancaire (entre banques secondaires et banque centrale) • Achat de titres par la BC = injection de monnaie • Vente de titres par la BC = retrait de monnaie • Taux d’intérêt directeur du crédit Les limites de la création monétaire • Contraintes réglementaires imposées par la BC • Réserves obligatoires • Taux de réescompte • Encadrement du crédit • Contraintes imposées par les règles prudencielles des banques • Autorégulation du marché JLC

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