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LE SALAGOU

LE SALAGOU. Printemps 2011 ; En vacances dans l’Hérault (34) nous venons de découvrir le site de Mourèze, chaos dolomitique de roches grises, impressionnant avec ses énormes rochers gris sculptés par des siècles d’intempéries.

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LE SALAGOU

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Presentation Transcript


  1. LE SALAGOU

  2. Printemps 2011 ; En vacances dans l’Hérault (34) nous venons de découvrir le site de Mourèze, chaos dolomitique de roches grises, impressionnant avec ses énormes rochers gris sculptés par des siècles d’intempéries. Aujourd’hui nous partons à la découverte du lac du Salagou, qui se situe à peine à deux kilomètres à vol d’oiseau. Quel changement ! Finis les énormes rochers gris aux for-mes fantastiques ! Ici, un sol rouge surprenant, rouge depuis la route que nous foulons jus-qu’aux sommets environnants !

  3. Le cirque dolomitique de Mourèze et le cirque du Salagou forment ensemble le Grand Cirque du Salagou. Lieu magique, issu d’évènements géologiques, modelé par le travail des agriculteurs pendant des siècles, le Grand Site de la vallée du Salagou et du cirque de Mourèze offre à tous le spectacle lunaire de paysages arides. Ils contrastent avec l’étendue d’eau du lac du Salagou et une biodiversité méditerranéenne remarquable. Ce Grand Site est géré par un Syndicat mixte qui intervient sur près de 10 000 ha. Ce projet territorial rassemble le département de l’Hérault, les communauté de communes du Clermontais, du Lodévois et Larzac et d’Avène Orb Gravezon.

  4. Cette photo montre bien le travail du vent formant des dunes semblables à celles du désert saharien, toutes proportions gardées…

  5. Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais j‘ignorais ce qu’étaient les Grands Sites. Et voici ce que m’a appris Internet : Les Grands Sites ont trois caractères communs. Ils sont classés au titre de la loi de 1930 sur la protection des monuments naturels et des sites de caractère artistique, historique scientifique, légendaire ou pittoresque. Ce sont des paysages emblématiques de la France qui attirent un très large public. Leurs collectivités sont engagées dans des démarches de gestion durable et responsable. Les principales missions du Grand Site : - Préserver ce site exceptionnel : maintenir la qualité des paysages et des milieux naturels. - Faire vivre le site : accueillir un public désireux de découvrir ou de se ressourcer dans ces grands paysages, L’Opération Grand Site vise l’obtention du label Grand Site de France et consiste à appliquer le plan de gestion défini par les collectivités du territoire. Ces actions sont menées avec deux ambitions : préserver "l’esprit des lieux" propre au site, et contribuer au développement économique et social du territoire : (agriculture, artisanat...).

  6. Frontière entre le cirque dolomitique (vous voyez encore des cailloux gris à l’arrière-plan) et le site du Salagou, tout en graviers rouges…

  7. Le projet de barrage fut lancé dans les années 1950, dans le but de créer une réserve d'eau qui favoriserait une diversification des cultures, comprenant le développement d'une production fruitière, la viticulture devenant surproductive. Secondairement, le barrage aurait pour but de régulariser les crues de l'Hérault. Les travaux débutèrent en 1964 pour se prolonger jusqu'au début de 1969. Alors qu'on pouvait penser, en 1968, qu'il faudrait des années pour que la cuvette de l'Escandorgue se remplisse, un seul très gros orage la combla à moitié en mars 1969. D'autres précipita-tions remplirent presque totalement la cuvette en quelques mois, donnant raison aux calculs des ingénieurs. Le lac est un site touristique accessible facilement depuis les trois plus grandes villes héraultaises (surtout avec l'ouverture de l'autoroute A 75). Les domaines d'intérêt sont : - la géologie, - la baignade et quelques activités nautiques, - les randonnées pédestres et cyclistes autour du lac

  8. L'emplacement du lac a été décidé en raison de l'imperméabilité du sous-sol, propice à maintenir le niveau d'eau. Ce sous-sol est constitué de la "ruffe", roche formée par la combinaison de sédiments argileux et d'oxydes de fer. Ces roches sédimentaires sont datées du Permien (-280 millions d'années). C'est le résultat d'un dépôt en milieu aquatique d'eau douce calme. On peut y observer des em-preintes fossiles de Thérapsides (à la Lieude). Ici ou là, vous trouverez des coulées et cheminées basalti-ques, témoins d'activités vol-caniques anciennes, mais intenses.

  9. La végétation qui reconquiert ses droits est très variée : ici, lichens et iris nains

  10. De minuscules Viola cornuta (comparez avec les doigts de Bernadette !) et des fleurs non identifiées…

  11. Dans quelques milliers d’années, ces collines seront recouvertes de vraies forêts, et plus bas, sans doute que ces petites pierres, sans cesse roulées les unes con-tre les autres par les vents du Midi, seront devenues sable… Bernadette en admiration incré-dule devant une minuscule fleur.

  12. Plus loin, sur des débris d’érosion plus anciens, une végétation mieux implantée.

  13. Une tradition déjà bien établie veut que, sur ces surfaces rouges, l’on écrive son nom avec des cailloux blancs ou des coquillages…

  14. Il est difficile sur la photo de voir la taille de ce lieu, bien plus étendu qu’il n’y parait. Mais on devine bien le processus d’érosion.

  15. Mais nous étions venues voir un lac et son village fantôme.

  16. Le village de Celles compte vingt-huit habitants, qui ne rêvent que de reconquérir leur village. Ce village a été exproprié lors de la mise en eau du barrage du Salagou à la fin des années 1960. L'ensemble des habitations a été acquis par le dépar-tement de l'Hérault. A l'époque, il était prévu de réaliser le plan d'eau en deux étapes, d'abord à la cote 139, puis ultérieurement à la cote 150. Celles étant à 144 m d'altitude en moyenne aurait donc dû être submergée, d'où son maintien à l'état de ruines pendant longtemps. En 1985, le hameau de Celles sert de cadre pour le tournage du film Zone rouge de Robert Enrico, avec Sabine Azéma et Richard Anconina dans les rôles principaux. Ce n'est qu'en 1996 que le département a pris la décision officielle de maintenir définitivement la cote 139. Dès l'origine, une partie des anciens habitants s'est battue pour maintenir le statut de commune à Celles, et a régulièrement entretenu et rénové les bâtiments communaux, non expro-priables. Il est vrai que si l’on regarde la photo de la page précédente, prise après de violets orages et inondations ont voit l’eau presque au pied des maisons !!!

  17. Et l’eau du lac est rouge de tous les limons et alluvions entraînés.

  18. Un village fantôme, aux maisons en ruine…

  19. Les habitants, cependant, ne baissent pas les bras, et revien-nent voir leur village. Et les Anciens se retrouvent, comme toujours, au pied de la croix, pour discuter et faire des projets !

  20. Ils rêvent que, bientôt, ce sera à nouveau ouvert "chez Gigi", et que le propriétaire pourra tourner sa pancarte !

  21. Mais dans l’opération mise en eau du Salagou, il y a un village dont on ne parle plus, qui était PRADINES. Il était situé près du barrage, à la même hauteur que le village de Celles mais il a été complètement détruit après que l’on ai exproprié ses habitants. Leurs vies ont été complètement anéanties par cet abandon et une reconstruction ailleurs difficile. Pradines était un village de toute beauté avec ses ruelles en pierre de lave et ses maisons voûtées. Il y avait des sour-ces tout autour. En conclusion, il faut se rappeler que des familles ont été sacrifiées au nom du tourisme. Photo prise en 1956 par M.AUDRAN

  22. Mais autour du lac, d’autres constructions, des campings… La vie !

  23. D’où vient la couleur rouge du sol ? C’est pendant l’ère primaire, entre 295 et 245 millions d’années, qu’une épaisseur de grès et d’argiles d’origine continentale s’est déposée dans la région du Salagou. Pour comprendre les causes de cette accumulation de sédi-ments, il faut revenir à la fin du carbonifère. La mer qui recou-vrait jusqu’alors la région s’est retirée. Des massifs montagneux (la chaîne Hercynienne) produits par les mouvements tectoni-ques la remplacent. Des torrents dévalent désormais ces monta-gnes, emportant dans leurs courses des sédiments qui se con-centrent dans des zones basses, là où le courant est moins vif. Ces marécages connaissent des périodes de sécheresses, aussi les roches actuelles du Salagou contiennent des traces des conditions de leur dépôt : rides de courant, figures de dessic-cations, empreintes de reptiles, gouttes de pluie... Ces condi-tions climatiques permettent, par ailleurs, aux sels de fer de s’oxyder, d’où la couleur rouge des ruffes.

  24. Nous avons souhaité bonne chance à Celles et, les yeux emplis de merveilles, nous avons regagné la maison…

  25. Photos : Bernadette et Yvonne Texte : Jacky Renseignements pris sur Internet.Musique : air du folklore occitan Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ Site : http://www.jackydubearn.fr/

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