Infectiologie ORL

1. Infectiologie ORL

2. Infection ORL Introduction Les affections respiratoires représentent une grande partie de notre lot quotidien de pathologies à soigner surtout dans notre région à climat tempéré. Il ne nous sera pas possible d’aborder toutes les pathologies respiratoires, nous allons nous limiter aux affections les plus courantes qui sont facilement accessibles à un traitement phytothérapeutique : les infections ORL.

3. Note générale Seuls les produits de santé naturels (PSN) et les traitements complémentaires ayant démontré leur efficacité lors de plusieurs études ou reconnus par des organismes comme l’Organisation mondiale de la Santé et la Commission E sont mentionnés ainsi que les plus-values thérapeutiques issues de la Tradition

4. Rhume

5. Rhume Le rhume est une infection fréquente du nez et de la gorge causée par plus de 200 virus différents. Les symptômes apparaissent graduellement et persistent généralement durant quatre ou cinq jours. Le rhume touche surtout les jeunes enfants, car leur système immunitaire est en développement. Avec le temps, le corps acquiert une immunité contre plusieurs des virus qui causent cette infection. Les adultes sont donc beaucoup moins vulnérables. Le rhume se propage par les particules émises par les éternuements ou qui se trouvent à la surface d’objets contaminés. Les virus entrent par les muqueuses du nez, de la bouche ou des yeux.

6. Rhume Un rhume qui dure deux semaines ou plus peut entraîner des problèmes plus importants. Chez les enfants, la complication la plus fréquente est l'otite. Un rhume persistant peut aussi dégénérer en sinusite, en pharyngite, en bronchite ou en pneumonie. Il peut aussi provoquer des crises d’asthme chez une personne qui y est susceptible. Affection des plus banales et des plus courantes mais à ne pas négliger afin d'éviter l'apparition de l'hypertrophie des végétations et immanquablement le passage à la chronicité.

7. Rhume Symptômes Éternuements, congestion et écoulements nasaux. Les sécrétions sont plutôt liquides. Mal de gorge. Yeux larmoyants. Fatigue et maux de tête légers. Parfois, un peu de toux et une légère fièvre.

9. Rhume Mesures d’hygiène: Se laver régulièrement les mains et apprendre aux enfants à en faire autant. Ne pas partager d’objets personnels avec une personne contaminée. Tousser dans le creux de son coude. Habitudes de vie: Avoir une bonne alimentation. Faire régulièrement de l’exercice physique. Bien gérer son stress en se réservant des périodes de repos et de relaxation.

10. Rhume

11. Rhume

12. Rhume 1. Nettoyage/hydratation/décongestion du nez : L'eau de mer désalée à la tonicité isotonique est de loin préférable au sérum physiologique: Stérimar, Océana, Physiomer, spray nasal au plasma marin, .... Les solutions hypertoniques (Spray nasal au plasma marin à 21 pour mille, Sinomarin, …) ne seront utilisées que chez les grands enfants et les adultes mais leurs pouvoirs décongestionnant sont nettement supérieurs. Recette maison de solution saline. Ajouter 1/4 c. à thé de sel à 1 tasse d’eau (250 ml), à la température du corps. Il est bien important de respecter cette proportion, sinon on risque d’irriter les muqueuses du nez. On peut conserver la solution dans une bouteille propre munie d’un compte-gouttes. On doit refaire une nouvelle solution tous les trois jours.

13. Rhume 2. Désinfection par utilisation des HE : Utilisation d’une formule de première intention ( ces formules sont basées sur l'étude statistique des aromatogrammes sur frottis d'entrée de première consultation et représentent le meilleur pari thérapeutique). On utilisera la forme suppositoire chez les petits, la forme gouttes orales ou le sirop chez les plus grands.

14. L’utilisation des huiles essentielles trouve ici une place de choix. Plusieurs formes d’administrations sont possibles : forme orale : rappelons la facilité de l’utilisation d’une formule de première intention comme l’Aromagine® mais aussi des spécialités comme Climarome®, l’Essence Algérienne®, le Goménol®, l’Inalpin®….

15. R / TM Erysimum 10ml HE Marjolaine HE Serpolet HE Thym HE Cannelle àà pf 1 solution à 3% Alcool 90° 20gr Glycérine ad 50ml Pf 1 flacon S/ à utiliser en gargarismes (25 gttes dans de l’eau tiède après les repas), en inhalations (50 gttes dans de l’eau très chaude), en onctions, ….

16. forme anale : suppositoires et lavements : on utilisera la forme suppositoire surtout chez les petits enfants, la forme suppos ou lavement rectal chez les plus grands et les adultes. La forme rectale est intéressante car elle permet une remarquable absorption au travers de la muqueuse et évite le passage gastro-hépatique de la forme orale. Exemple de formulation de suppos : R / max 3 HE (au total 50mg pour suppos BB, 80-100 pour petits enfants et 120-150 pour grands enfants) Masse pour faire un suppo OU suppocire S/ 2 à 3 suppos par jour

17. Exemple de formulation des lavements rectaux (poire rectale): on met les huiles essentielles dans de l’huile végétale (huile d’olive ou huile d’amande douce) aux doses suivantes : - enfant < 2.5 ans : max = 8 gr/125 ml HAD - enfant entre 2.5 et 7 ans : max = 10 gr/125 ml HAD - enfant de 7 à 12 ans : max = 12 gr/125 ml HAD - enfant >à 12 ans : max = 15 gr/125 ml HAD De cette préparation, on mettre 1 càc 3x/j pendant 3 jours puis on diminue à 2 càc par jour par lavement. Cette voie est remarquablement adaptée aux cas aigus urgents car elle permet des dosages plus élevés ! la forme percutanée peut parfois être utile : onction de la partie antérieure et postérieure du thorax (jamais le visage !).

18. Rhume 3. Traitement de la toux si cela s'avère nécessaire : (cf. infra) 4. Stimulation immunitaire : - simple si premières infections : - chlorure de Mg: soit tel quel à diluer dans de l'eau (1 càs par 1.5l d'eau), soit en gttes (Chloromagnesium), soit en sirop à 7% à préparer pour les petits (évite le goût désagréable) - Teinture de gentiane: tonique et stimule l'immunité.

19. Rhume R /MgCL² 7gr Sirop de framboise FNV qs 100gr S/ 1 càc 1 à 3 x/j NB : diminuer la dose si diarrhées ! -Teinture de gentiane: tonique et stimule l'immunité. R/ TM Gentiana lutea Dt 1fl de 100 gr S/ 30 gouttes 3 x par jour

20. Rhume - traitement de fond si passage à la chronicité: Echinacea purpurea ou angustifolia: traitement séquentiel: Pour raccourcir la durée du rhume et diminuer les symptômes. Prendre dès les premiers signes d’un rhume TM, 2 gouttes / kg/j, 7 à 10 jours par mois Propolis: 1 càs par jour ou éventuellement en TM : 30 gouttes à raison de 3 x/j Ribes Nigrum Ail: pour raccourcir la durée du rhume HE Menthe poivrée: soulage toux et rhume

21. Rhume - traitement de fond si passage à la chronicité: Plantain: soulage l’inflammation des VRS Réglisse: idem Saule blanc: fièvre et céphalées Sureau noir: fièvre NB: Vit C: après des dizaines d’études sur la vitamine C dans le traitement des symptômes du rhume, les chercheurs concluent à son inefficacité pour cet usage.

22. Rhume - traitement de fond si passage à la chronicité: Soutient à l’aide de la gemmothérapie : Ribes Nigrum (cassis): pour les états inflammatoires et allergiques + soutient surrénalien Rosa Canina (églantier) : pour les états inflammatoires persistants / récidivants Abies Pectinata (sapin) : pour les enfants « rachitiques », déminéralisés et anémiques Betula verrucosa (bouleau) : pour les enfants « morveux » quasi en permanence en état sub-infecté, adénoïdiens. NB : posologie habituelle : en bourgeons, 50 (enfant) et 100 (adulte) gouttes le matin à jeun

23. Sinusite La sinusite correspond à une inflammation d'une ou de plusieurs des quatre paires de cavités muqueuses, appelées sinus, qui communiquent avec les fosses nasales par de petites ouvertures. Cette inflammation est habituellement causée par une infection des sinus. Lorsqu'une infection virale ou bactérienne attaque le nez, les muqueuses s'enflamment et enflent, ce qui risque d'obstruer les sinus. Le mucus n'est alors plus drainé normalement et, dans ce milieu fermé, les microbes se multiplient librement. La douleur et la sensation de pression au visage, bien connues des gens atteints de sinusite, proviennent de l’accumulation de mucus à l'intérieur du ou des sinus.

24. Plantes décongestionnantes Aconitum napellus (aconit) : analgésique, sédatif….prudence ! Papaver rheoas (coquelicot) : PS-, antispasmodique, sédatif Malvia sylvestris (mauve) : émolliente, anti-inflammatoire et anti-infectieux

25. Sinusite

26. Sinusite

27. Sinusite Types de sinusite: Sinusite aiguë. Bien soignée, elle guérit en trois semaines ou moins et ne réapparaît pas plus de trois fois par an. Dans la plupart des cas, elle fait suite à une infection virale des voies respiratoires supérieures, le plus souvent d'un rhume: de 0,5 % à 2 % des personnes enrhumées contractent une sinusite. Autres causes ou facteurs possibles : un abcès dentaire; des allergies; la pollution atmosphérique; des polypes nasaux; une déviation de la paroi nasale/hypertrophie des cornets.

28. Sinusite Sinusite chronique. La sinusite devient chronique lorsqu’elle tend à se répéter souvent ou persiste au-delà de quatre semaines. Si la sinusite aiguë ne répond pas aux traitements habituels ou si elle n'est pas soignée, elle risque d'évoluer vers une sinusite chronique. En général, la chronicité s'installe après plusieurs poussées de sinusite aiguë, mais il arrive parfois qu'une sinusite aiguë initiale évolue tout de suite vers la chronicité. Le plus souvent, la sinusite chronique s'explique par un ensemble de facteurs. Il peut s'agir d'allergies aux animaux familiers, aux acariens, au pollen, aux champignons ou à d'autres substances qui provoquent une enflure des parois nasales.

29. Sinusite Autres facteurs possibles (sinusite chronique): le tabagisme actif ou passif; un système immunitaire faible; la fibrose kystique; une anomalie anatomique : une forme anormale des petits canaux permettant aux sinus de communiquer avec les fosses nasales ou une déviation de la cloison nasale; des polypes nasaux; la natation, la plongée; l’usage de cocaïne par voie nasale; un traumatisme facial provoquant l'obstruction d'un ou de plusieurs sinus.

30. Sinusite Symptômes Une douleur faciale (au-dessus des sourcils ou des dents du haut, autour des yeux et derrière ceux-ci). Des sensations douloureuses de pression dans la zone des sinus. Une congestion nasale. Des sécrétions nasales jaunâtres ou verdâtres épaisses et purulentes, parfois en cas d’infection bactérienne. Si les sécrétions sont claires, il s’agit plutôt d’un rhume Une toux grasse, car les sécrétions ont tendance à descendre dans la gorge. Une fièvre légère et un malaise général. Une diminution ou une perte d’odorat. Une mauvaise haleine.

31. Sinusite Remarques Les symptômes s’accentuent lorsque l’on penche la tête vers le bas. En cas de sinusite chronique, les symptômes sont les mêmes que ceux de la sinusite aiguë, mais ils durent plus longtemps. Facteurs de risque Contracter une infection des voies respiratoires supérieures (principal facteur). Vivre dans un milieu où l’air est humide ou pollué. Fumer la cigarette ou être exposé à la fumée secondaire. Vivre un stress important.

32. Sinusite Mesures pour prévenir les sinusites aiguë et chronique Prévenir le rhume par les moyens habituels : bien se laver les mains, éviter les contacts étroits avec les personnes enrhumées. Prévenir les allergies en s'exposant le moins possible aux allergènes (animaux familiers, pollen, champignons) et aux polluants qui nous affectent habituellement. Avoir un mode de vie équilibré en ce qui a trait au stress, à l’activité physique, à l’alimentation, etc. € Eviter de fumer ou de s'exposer à la fumée secondaire, car la fumée de tabac irrite les sinus. Éviter d’utiliser des décongestionnants nasaux ou oraux durant plus de trois jours, car ils entraînent une sinusite de rebond.

33. Sinusite Autres conseils: - Se reposer durant la phase aiguë.- Boire plus pour ne pas se déshydrater (huit à dix verres par jour). Une consommation d'eau accrue permet aussi d'éclaircir les sécrétions et de les évacuer plus facilement.- Éviter de s'exposer à des changements de température importants ainsi qu'à un air froid et sec.- Maintenir un bon taux d'humidité, de 40 % à 50 % dans la maison, en particulier dans les chambres à coucher. Attention de ne pas dépasser 50 %, car le risque de moisissures (et d’allergies) augmente alors.- Éviter de se pencher la tête vers le bas, car cela peut accroître la douleur.- Ne pas nager sous l’eau, faire de la plongée sous-marine ou voyager en avion durant la phase aiguë.- En cas de sinusite chronique, les mesures préventives permettront de prévenir l'exacerbation des symptômes.

34. Sinusite Traitements: 1. Bromélaine. Cette enzyme dérivée de l'ananas pourrait aider à soulager les symptômes de la sinusite aiguë. Des experts estiment que les suppléments de broméline peuvent être utiles comme traitement adjuvant grâce à son activité anti-inflammatoire. Quelques essais cliniques réalisés chez les adultes à la fin des années 1960 appuient cet usage. En 2005, une étude menée en Allemagne auprès de 116 enfants, âgés de 10 ans ou moins, atteints d’une sinusite aiguë, révèle que la prise de suppléments de broméline accélère la guérison. DosageUne variété de doses a été utilisée lors des études. R/ Bromélaïne 200mg Papaïne 100mg pf 1 gel à enrobage entérique dt LX s/ 1 à 2 gel 3 x par j entre les repas

35. Sinusite Traitements: On peut y ajouter des plantes anti-inflammatoires: R/ Harpagophytum poudre de racine secondaire 300mg pf 1 gel dt LX s/ 1 à 2 gel 3 x par j selon nécessité

36. Sinusite 2. Association de gentiane (Gentiana lutea), primevère officinale (Primula veris), oseille commune (Rumex acetosa), sureau noir (Sambucus nigra) et verveine (Verbena officinalis). Un produit européen, le Sinupret®, offre une association de ces plantes. En Allemagne, il fait partie des produits les plus prescrits en phytothérapie pour soigner la sinusite aiguë et chronique. Il diminuerait la viscosité du mucus. En Europe, plus d’une douzaine d’études de pharmacologie et de toxicologie (incluant des essais cliniques) a testé son efficacité et sa sécurité. Le Sinupret® semble diminuer la formation de mucus, réduire les maux de tête ainsi que la congestion nasale lorsqu’il est utilisé avec des antibiotiques.

37. Sinusite 3. Eucalyptus (Eucalyptus globulus). Les feuilles de cette plante ainsi que son huile essentielle sont reconnues pour traiter les inflammations des voies respiratoires. L’eucalyptus a la propriété de diminuer la viscosité des sécrétions nasales et de tuer les bactéries (en particulier celles de type streptocoque, parfois en cause dans les cas de sinusite). Dosage- Les feuilles d’eucalyptus peuvent être consommées sous forme d’infusion : infuser de 2 g à 3 g de feuilles séchées dans 150 ml d'eau bouillante durant 10 minutes, et boire deux tasses par jour.- Pour préparer une inhalation de vapeurs d’huile essentielle d’eucalyptus, mettre dans un bol d’eau très chaude 1 c. à thé de feuilles séchées d’eucalyptus. Ajouter au mélange 1 c. à thé de crème ou de baume à l’eucalyptus, ou encore 15 gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus. Inhaler les vapeurs alternativement par le nez et la bouche après avoir recouvert d’un tissu la tête et le bol

38. Sinusite 4. Menthe poivrée (Mentha pepirata). La Commission E reconnaît les effets thérapeutiques de l’huile essentielle de menthe poivrée, par voie interne, sur les symptômes du rhume et pour réduire l’inflammation des muqueuses du nez. L’ESCOP reconnaît son efficacité en usage externe.DosageVerser trois ou quatre gouttes d’huile essentielle dans de l'eau très chaude et inhaler les effluves. Répéter de deux à trois fois par jour. Ou encore utiliser un onguent nasal

39. R / TM Erysimum 10ml HE Marjolaine HE Serpolet HE Thym HE Cannelle àà pf 1 solution à 3% Alcool 90° 20gr Glycérine ad 50ml Pf 1 flacon S/ à utiliser en gargarismes (25 gttes dans de l’eau tiède après les repas), en inhalations (50 gttes dans de l’eau très chaude), en onctions, ….

40. Angines, amygdalites

41. Angines, amygdalites

42. Angines, amygdalites Rappelons que le frottis est de rigueur pour éliminer le streptocoqie béta-hémolytique. Il est cependant rare (sur une statistique de plus de 1200 frottis, il n'est apparu qu'une dizaine de fois!). Profitez-en pour demander un aromatogramme. Il vous est toujours possible de prescrire un antibiotique par la suite si le frottis s'avère positif. Des études récentes confirment que la précocité des antibiotiques voire même l'utilisation de ceux-ci ne permet pas d'influencer l'arrivée du RAA. Il est évident que la surcharge en antibiotiques ne résout rien et permet le passage à la chronicité par non respect du développement de l'immunité propre du malade. On se rapportera à l'étude statistique de la flore microbienne et de la sensibilité de chaque microbe aux HE

43. Angines, amygdalites Le principe du traitement est comprarable: désencombrement nasal désinfection (HE en gargarismes ou en suppos) stimulation immunitaire action locale anti-inflammatoire et stimulante de l'immunité par un mélange de Plantain et d'Echinacea en spray buccal (Plantspray@)

44. R / TM Erysimum 10ml HE Marjolaine HE Serpolet HE Thym HE Cannelle àà pf 1 solution à 3% Alcool 90° 20gr Glycérine ad 50ml Pf 1 flacon S/ à utiliser en gargarismes (25 gttes dans de l’eau tiède après les repas), en inhalations (50 gttes dans de l’eau très chaude), en onctions, ….

45. Otite

46. Otite

47. Otite

48. Otite Une otite est une infection de l'oreille (O Ext, O Moyenne) L'otite dite « moyenne » se forme dans une petite cavité osseuse de l'oreille, tout juste derrière le tympan. Elle peut toucher n’importe qui, mais ce sont surtout les jeunes enfants qui en souffrent, notamment en raison de la forme, l’immaturité et de la position de leur trompe d’Eustache. Chez quelqu’un qui en est rarement atteint, une otite moyenne est souvent la conséquence d’un rhume ou du rhume des foins. La trompe d’Eustache évacue mal les liquides provenant de l’oreille moyenne, la pression augmente et provoque une douleur dans l’oreille. Les liquides qui ne peuvent plus s’écouler forment alors un milieu idéal pour la prolifération des virus ou des bactéries.

49. Otite Symptômes: Une douleur à l’oreille, rythmée par les battements du coeur, pouvant irradier jusque dans la tête. Une sensation d’oreille bouchée, entraînant une baisse de l’audition. Un malaise général, accompagné d’une fièvre parfois élevée. Un vertige, une perte d’équilibre, des étourdissements.

50. Otite Triatement: Dans la population en général, environ 80 % des otites guérissent spontanément, sans traitement par antibiotiques, en l’espace de 2 à 14 jours. Donc attendre avant de prescrire des antibiotiques ! Exercices pour équilibrer la pression dans l’oreille. Boire beaucoup (eau, bouillons) aide à soulager la douleur. Avaler souvent, simuler un bâillement, mâcher de la gomme. Insertion d’un tube de drainage (en cas d’otite persistante ou récurrente).

51. Otite Conseils en cas d’otite: Se reposer. Surtout lorsque la fièvre est présente. Un peu de chaleur sur l’oreille peut diminuer la douleur. Utiliser une bouillotte, un linge réchauffé (mais sec) ou encore un coussin chauffant (à faible intensité). Éviter l’avion, la plongée sous-marine et la baignade tête sous l’eau tant que les symptômes d'otite moyenne persistent. Ces activités peuvent augmenter la pression dans l’oreille moyenne et entraîner la perforation du tympan. Éviter de mouiller l'oreille si le tympan est perforé. Utiliser des bouchons durant la baignade et toujours bien s'assécher les oreilles.

52. Otite Traitement: R/ Bromélaïne 200mg Papaïne 100mg pf 1 gel à enrobage entérique dt LX s/ 1 à 2 gel 3 x par j entre les repas

53. Grippe

54. Grippe La grippe (ou influenza) est une maladie causée par un virus qui s'attaque au système respiratoire. Elle se répercute sur tout l'organisme. Elle peut empêcher une personne de mener ses activités pendant plusieurs jours. Ce type de virus change de forme constamment. C’est pourquoi on peut contracter une nouvelle grippe chaque année. Une personne infectée demeure contagieuse tant que durent ses symptômes. La grippe se propage facilement, entre autres par les microgouttelettes contaminées qui sont libérées dans l'air lorsqu'on tousse ou qu'on éternue. Des complications peuvent survenir chez les individus à la santé plus fragile, comme les personnes âgées et celles qui ont une maladie pulmonaire

55. Grippe Symptômes: Premiers symptômes : une apparition soudaine de frissons, de douleurs musculaires généralisées, de fatigue, de maux de tête, de maux de gorge, d’éternuements et une fièvre qui peut atteindre 40 ºC. Ensuite : une toux sèche, des écoulements nasaux et des douleurs à la poitrine. Les symptômes peuvent durer de 24 heures à une semaine ou plus, mais généralement, ils se manifestent pendant quatre à cinq jours. La fatigue peut persister jusqu'à deux semaines.

56. Grippe Prévention: Se laver les mains souvent et éviter de se toucher les yeux, la bouche ou le nez. Éviter de se trouver trop proche d’une personne infectée. Se faire vacciner si on est une personne à risque ou si on est exposé à des facteurs de risque. Prendre du ginseng (200 mg, deux fois par jour), avec le vaccin, peut diminuer le risque de contracter la grippe.

57. Syndrome grippal Le traitement du syndrome grippal comportera : le repos, dès les premières manifestations une diète hydrique : d’une durée de 24 à 48h, où l’alimentation sera limitée au minimum et on fera la part belle aux bouillons de légumes, jus de fruits frais, infusions (mauve, violette, bouillon blanc),... le désormais classique « grog » qui permet de ressourcer l’individu malade, de lutter contre le catarrhe des muqueuses et d’assurer un effet diaphorétique. Il existe de nombreuses recettes, citons-en une : un peu d’écorce de cannelle associée à un clou de girofle que l’on fait bouillir dans 300ml d’eau pendant 2 à 3 minutes suivi d’une macération pendant 30 min. Ensuite, réchauffer la préparation et y adjoindre le jus d’un citron et une cuillère à soupe de miel (éventuellement un peu d’alcool) avant de consommer.

58. Syndrome grippal Le traitement du syndrome grippal comportera : la désinfection des voies respiratoires supérieures : elle sera assurée de façon préférentielle par les huiles essentielles à activité antiseptique et antivirale. On utilisera les classiques inhalations, gargarismes et frictions thoraciques. la stimulation immunitaire : utilisation de moyens thérapeutiques comme le chlorure de magnésium (stimulation des globules blancs), les plantes immuno-stimulantes (Echinacea), l’oligothérapie,... des soins locaux : cf. fiche sur le rhume la lutte contre la fièvre, si celle-ci atteint des sommets qui affaiblissent le malade plus qu’elle ne lui apporte aide.

59. Plantes thérapeutiques Plantes thérapeutiques : - les plantes à visée anti-infectieuses : Pinus sylvestris : pin : désinfectant, stimulant, tropisme respiratoire, anti-catarrhal Thymus vulgaris : thym : désinfectant, tropisme respiratoire et digestif, anti-catarrhal Rosmarinus officinale : romarin : idem Satureia montana : sarriette : idem Zingiber officinalis : gingembre : désinfectant, tonique, antiviral Cinnamonum zeilanicum : cannelle : idem Origanum majorana : origan : désinfectant, tropisme respiratoire et digestif Ocinum basilicum : basilic : idem Eucalyptus globulus : eucalyptus : désinfectant, tropisme respiratoire Mentha piperita : menthe : action antivirale

60. Plantes thérapeutiques Plantes thérapeutiques : - les plantes de drainage : Cupressus sempervirens : cyprès : décongestionnant, tonique veineux, tropisme respiratoire et génito-urinaire, spasmolytique Salvia officinalis : Sauge : émolliente, expectorante Inula hélénium : aunée : fluidifiant, expectorant, émolliente, draineur hépatique, stimulant général, anti-catarrhal Marrubium vulgare : marrube blanc : fluidifiant, expectorant, anti-catarrhal - les plantes sudorifiques : Viola tricolor : pensée sauvage Buxus sempervirens : buis Sambucus niger : sureau Salix alba : écorce de saule blanc

61. Plantes thérapeutiques Plantes thérapeutiques : - les plantes analeptiques respiratoires : Hysopus officinale : hysope : anti-catarrhal Ephedra vulgaris : éphedra (!) - les plantes antispasmodiques des voies respiratoires : Drosera rotundiflora : drosera Cupressus sempervirens : cyprès : décongestionnant, tonique veineux, antispasmodique Ballotta foetida : ballote fétide Grindélia officinalis : grindélia : anti-catarrhal Papaver rhoeas : coquelicot

63. Rappels Plantes à HE à tropisme respiratoire supérieur: (anti-inflammatoire et anti-infectieux) a) à action directe: (=bactéricide, bactériostatique) : origan, sarriette, citron, sauge, niaouli b) à action indirecte: (= celles qui, par leur effet thérapeutique, changent les conditions de vie nécessaires à la prolifération du germe et permettent à l'organisme de s'en débarrasser) : Calendula Officinalis (souci) et Phytolacca (raisin d’Amérique). Plantes à HE à tropisme respiratoire inférieur: (idem) a) à action directe: thym, serpolet, pin, cyprès, eucalyptus, tea tree b) à action indirecte: (=ont également une action sur la toux) : marrube, plantain, droséra, aunée Il faut se rapporter aux monographies pour trouver des informations précises sur chacune de ces plantes.

64. Toux Traitement général phytothérapeutique de la toux: La base est du sirop de capillaire PB V (=2.5gr d'extr fl de capillaire pour 97.5gr de sirop simple) à laquelle on ajoute différents constituants (principalement en extrait fluide pour les enfants): en cas de toux sèche: droséra: action antispasmodique polygala: action expectorante ipéca: action anti-inflammatoire en cas de toux grasse: grindélia: action expectorante, bronchospasmolytique thym: action antiseptique pulmonaire serpolet: action antiseptique pulmonaire lierre terrestre: fluidifiant bronchique

66. SEC GRAS

67. Toux On peut encore y ajouter:(toujours en extrait fluide sauf indication contraire) erysimum: si enrouement guimauve: si sensation de brûlure dans la poitrine droséra : idem (prudence!) bardane: utile pour les complications respiratoires de maladies infectieuses eucalyptus (Teinture off): antiseptique des voies respiratoires, + action cardio-vasculaire: diminue stase pulmonaire induite par l'insuffisance cardiaque et qui peut amener de l'infection marrube blanc (Teinture off): fluidifiants des sécrétions bronchiques et fébrifuge aunée: si encombrement avec expectorations blanchâtres et glaireuses + plante de l'emphysème noyer: si expectorations jaunâtres sauge: si expectorations jaunâtres belladone: si aspect spasmodique de la toux calendula (souci): si impression de plaie intérieure eau de laurier cerise: propriétés fluidifiantes et expectorantes

68. Laryngites - trachéites   Ext. Fl. Pavot rouge 5 % Eucalyptus TM 5 % Passiflore TM 2 à 5 % Cyprès H.E. 0,1 % Citron H.E. 0,1 % Romarin H.E. 0,1 % Sirop de framboise ad 200 ml (ou Sorbitol liquide ad 200 ml) S/ 1càc (enfant) à 1 càs (adulte) 3-4x/j

69. Bronchites  R/ Ipeca TM 2 % Eucalyptus TM 5 % H.E. fenouil 0,1 % H.E. Citron 0,1 % H.E. Serpolet 0,1 % H.E. Romarin 0,1 % H.E. Sauge 0,1 % Benzoate de Na 5 g Sirop de framboise ad 200 ml (ou Sorbitol liquide ad 200 ml) S/ 1càc (enfant) à 1 càs (adulte) 3-4x/j