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Rapport Brundtland, 1987

Rapport Brundtland, 1987 Un « développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire les leurs ». Deux concepts inhérents à cette notion : celui de besoins et celui de limitations.

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Rapport Brundtland, 1987

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Presentation Transcript


  1. Rapport Brundtland, 1987 Un « développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire les leurs ». Deux concepts inhérents à cette notion : celui de besoins et celui de limitations.

  2. Il est fondamental, avant de se lancer dans l’étude du programme de seconde en géographie, de faire le point sur la notion de  développement durable. La première définition de ce terme est donnée en 1987 dans un rapport commandé par les Nations Unies à Mme Bruntland, alors premier ministre norvégien. Cette définition est marquante parce qu’elle associe officiellement environnement et développement, insistant sur la situation dramatique d’une partie de l’humanité.

  3. Les trois piliers économie société Solidarité dans le temps (générations futures) environnement Solidarité dans l’espace (riches-pauvres)

  4. Es de

  5. La diapositive est issue de l’Atlas des Développements Durables et expose l’idée que les différents sommets internationaux ont été marqués par une approche du développement durable qui n’était pas équicentrée. • Le premier schéma, économicocentré, correspond aux préoccupations des années 70 qui vont s’exprimer dans la conférence sur le développement et l’environnement de Stockholm en 1972. La croissance économique ininterrompue depuis la fin de la seconde guerre mondiale connaît un palier. Mais c’est aussi l’époque où la critique de la société de consommation s’accompagne d’une montée en puissance des préoccupations environnementales (naissance de Greenpeace). A la croisée de ces deux approches, le message de Stockolm est englouti par la volonté des gouvernements de soutenir la croissance économique : c’est l’avènement de la mondialisation libérale. • Le deuxième schéma, écolocentré, correspond au Sommet de la Terre de Rio en 1992. La fin de la guerre froide et de ses dangers fait émerger l’idée que les plus grands périls qui menacent le monde sont dorénavant d’ordre naturel. La déclaration finale met en place trois conventions, sur la biodiversité, sur le changement climatique et contre la désertification. Une déclaration sur les forêts est aussi adoptée. Point important, le sommet est marqué par l’introduction de la société civile, collectivités locales et ONG qui agiront à travers les agendas 21. Succès incontestable c’est aussi le point de départ d’une banalisation du développement durable et d’une conception qui peut exonérer les pays du Nord de leurs responsabilités vis à vis des pays en développement. « Le développement durable devient le fer de lance d’une nouvelle conception du monde, qui s’apparente à une croisade du Bien (l’homme occidental respectueux de la nature) contre le Mal (le reste du monde qui détruit et dilapide) » (S. Brunel). • L’importance des enjeux liés à l’émergence de pays du Sud n’est pas étrangère au fait que le « sommet mondial du développement durable » ait eu lieu à Johannesburg en 2002. C’est le troisième schéma, sociocentré. Les plus grands défis du développement durable sont au sud, dans les suds qui aspirent à se développer. Mais avec quel modèle de développement ? Pourtant, les engagements pris à Rio sont remis en question, notamment du fait de la position intransigeante des États Unis, qui ont refusé en 2001 de ratifier le protocole de Kyoto. Les médias titrent, après coup, « un sommet pour rien ».

  6. Il est essentiel que la géographie fasse entendre sa lecture du développement durable : • placer l’homme au centre de la réflexion • partir de l’étude de territoires • les emboîtements d’échelle • pas de réponse unique, globale

  7. Il convient pour la géographie de se positionner par rapport aux enjeux du développement durable, en mettant la société au cœur de la question. Cet aspect est appuyé par le titre du programme de la classe de seconde : « sociétés et développement durable ». • Pour simplifier il ne s’agit pas de sauver la planète mais de sauver l’humanité sur la planète. « Il est flagrant que le terme de durable a pris le pas sur celui de développement avec quelquefois une vision stéréotypée de l’homme perturbateur et la fétichisation de la nature » (S.Brunel). La géographie donc repositionne la question du développement face à la durabilité dans une perspective de croissance démographique (9,2 milliards d’êtres humains en 2050). • La question du développement durable renvoie également les hommes à leur responsabilité en s’éloignant de tout catastrophisme. Il s’agit bien de s’inscrire dans l’étude de territoires sur lesquels interagissent différents acteurs : individus, groupes, entreprises, collectivités territoriales, Etats, organisations politiques ou économiques internationales. D’où l’importance de privilégier une démarche situation, contextualisation. • Les emboîtements d’échelle vont permettre de montrer que ces territoires ne sont pas clos sur eux mêmes, mais qu’il faut confronter solutions et enjeux au différentes échelles (voir, par exemple, la situation développée pour le sujet d’étude Nourrir les Hommes sur l’agriculture brésilienne en partant de la région du Mato Grosso). • Il est important également de développer une approche critique dans le sens ou le développement durable est un discours qui est porté par tout un chacun et par les médias. Le DD se fonde sur des savoirs scientifiques avérés et comporte des incertitudes, des interprétations plurielles. Il n’y a donc pas de réponses uniques, définitives à apporter aux questions posées par le développement durable. La géographie, en étudiant les rapports des hommes avec leur milieu, a l’habitude de confronter les points de vue de différentes spécialités. C’est bien le sens de ce que veulent montrer les ouvrages dirigés par Y. Veyret qui sont dans la bibliographie (Le développement durable : approches plurielles et Atlas des développements durables).

  8. BIBLIO & SITOGRAPHIE http://eedd.ac-montpellier.fr/+-Geographie-+.html BRUNEL Sylvie, Le Développement Durable, PUF 2004 BRUNEL Sylvie, A qui profite le développement durable?, Larousse Coll. à dire vrai, 2008 CHAUVEAU Loïc, Le développement durable: produire pour tous, protéger la planète, Coll. Petite Encyclopédie Larouse, 2006 VEYRET Yvette(sous la direction de), Le développement Durable: Approches Plurielles, Coll. Initial Hatier, 2005 VEYRET ARNOULD (sous la direction de), Atlas des Développements Durables, Autrement, 2008 VEYRET GRANIER, Développement Durable: quels enjeux géographiques?, Documentation Photographique N°8053,2006

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