460 likes | 639 Vues
Travaux de recherches. Pratiques juv
E N D
1. Trajectoires adolescentes Logiques territoriales et politiques de la jeunesse
Christophe MOREAU, Sociologue
moreau.sociologue@orange.fr
Eurl JEUDEVI
Chercheur au LARES / Universit Rennes 2
1
2. Travaux de recherches Pratiques juvniles
Pratiques festives
Espaces publics, milieu ouvert
Animation, ducation populaire
Prvention spcialise
Insertion sociale
Souffrances psychiques
Politiques publiques locales, nationales, europennes 2
3. lments de rflexion 1 Lecture anthropologique de ladolescence aujourdhui
2 Constats et enjeux pour les politiques publiques et le travail social
3 Recommandations europennes pour la prise en charge des adolescents violents en milieu ouvert 3
4. Donnes de cadrage sur les adolescents Les ados sont bien portants pour la grande majorit, plein de vitalit
Des risques spcifiques cet ge, avec des diffrences fortes entre les genres
5 10 % de mal tre selon les tudes
15-20 % de trs vulnrables
Entre 1 et 7,5 % dabsentisme scolaire selon les tudes, mais une proccupation accrue depuis 1979
Une progression des consommations de psychotropes
Une prgnance de la dlinquance des mineurs et une progression
Progression de la monoparentalit (18 % dans le Dpart 35, 20 % en ville)
Augmentation des prises en charge psychiatriques, notamment pour les filles
Progression des grossesses (4,3/1000) et de lIVG (9/1000)
Recours au psychiatrique : de 16 28 /1000 entre 1991 et 2000
Les adultes : quils apportent des rponses mes questions 88 %, quils maiment et me rassurent 88 %, quils maident russir ma vie 85%, quils aient de lautorit 57 %, quils soient des copains 43 %.
Une demande rcurrente dcoute, de relation ladulte
4 85 % des adolescents sont en bonne sant, font plus de sport que les adultes, vi vent plutt bien, mais se posent plein de questions.
Sanitarisation des politiques vers les ados
Mesure de labsentisme scolaire
Boivent moins dalcool sur lanne, mais ivresses beaucoup plus nombreuses
Chit, coc, ectasy plus faciles trouver
CLARIS : luarent muchielli sur la dlinquance des mineurs
Augmentation de la monoparentalit : 17 % des familles, 20 30 % dans certains quartiers
Grossesses prcoces augmentent
A partir de lentre au collge, demande doreilles et dyeux pour les regarder. Les 11- 16 ans : leur prise en charge est dlgue aux collges
Deu enjeux :
Existentiel
Emotionnel
85 % des adolescents sont en bonne sant, font plus de sport que les adultes, vi vent plutt bien, mais se posent plein de questions.
Sanitarisation des politiques vers les ados
Mesure de labsentisme scolaire
Boivent moins dalcool sur lanne, mais ivresses beaucoup plus nombreuses
Chit, coc, ectasy plus faciles trouver
CLARIS : luarent muchielli sur la dlinquance des mineurs
Augmentation de la monoparentalit : 17 % des familles, 20 30 % dans certains quartiers
Grossesses prcoces augmentent
A partir de lentre au collge, demande doreilles et dyeux pour les regarder. Les 11- 16 ans : leur prise en charge est dlgue aux collges
Deu enjeux :
Existentiel
Emotionnel
5. Les jeunes du bas des tours Questions institutionnelles
La constitution des groupes de jeunes
Le rejet des pratiques de loisirs structurs
Loccupation des espaces publics
Les activits nocturnes
Les comportements dviants ou dlinquants
Problmatique des chercheurs
Le passage lge adulte
Les politiques institutionnelles
Les relations ethniques
Partons la rencontre de ces jeunes, gs de 13 20 ans, en soire, sur leurs espaces de regroupements 5 13-20 ans : bandes, gropes de jeunes, rejettent nos pratiques de loisirs , pas plus de 10 15 % viennent dans ce quon leur offre, mjc, 25 %, sport, Deux tiers des ados, puis a diminue
?on ne trouve quun tiers des jeunes dans les quipements et loisirs proposs
Entre dans lge adulte ?
Institutions ?13-20 ans : bandes, gropes de jeunes, rejettent nos pratiques de loisirs , pas plus de 10 15 % viennent dans ce quon leur offre, mjc, 25 %, sport, Deux tiers des ados, puis a diminue
?on ne trouve quun tiers des jeunes dans les quipements et loisirs proposs
Entre dans lge adulte ?
Institutions ?
6. 6 On fait des cartes pour savoir o sont les jeunes ? certains sont comme sur la carte, et les autres ny sont pas.
Villageois : dialogue possible, prise de risque possible, mais cest une transgression structurantes, si je vais en garde vue, je reviens comme un hros, la transgression est comme un calcul du risque, si je fais du bizness, a me rapporte.
Voyageurs : prsence absence, changent sanzs cesse de lieu, ni ici, ni l-bas, partout et nulle part, ils sont dans le prsent, passe du coq lne, sont dans le prsent, ne retiennent pas les leons, aucune responsabilit assume, ne veulent pas faire des choix durable, difficult sinstaller dans un statut durable
Les transgressions ne font pas sens, il est dans le dni,
On fait des cartes pour savoir o sont les jeunes ? certains sont comme sur la carte, et les autres ny sont pas.
Villageois : dialogue possible, prise de risque possible, mais cest une transgression structurantes, si je vais en garde vue, je reviens comme un hros, la transgression est comme un calcul du risque, si je fais du bizness, a me rapporte.
Voyageurs : prsence absence, changent sanzs cesse de lieu, ni ici, ni l-bas, partout et nulle part, ils sont dans le prsent, passe du coq lne, sont dans le prsent, ne retiennent pas les leons, aucune responsabilit assume, ne veulent pas faire des choix durable, difficult sinstaller dans un statut durable
Les transgressions ne font pas sens, il est dans le dni,
7. Modle explicatif La capacit sociale, dite de personne, merge ladolescence
Elle consiste en une prise de distance avec le statut denfant, et avec le rel : accs la singularit, la divergence, la distance, la finitude, au doute, la cration
Dans ce mouvement dialectique de la personne, chacun doit alterner divergence et convergence, absence et prsence, doute et choix : singularit et politisation
Ladolescent qui installe cette dialectique accde dabord de faon excessive la singularit
Nombre denfants pouvaient sadapter un certain nombre de difficults mais le passage ladolescence rvle parfois une difficult ou une incapacit tre 7 Capacit sociale spcifique qui sinstalle ladolescence : prise de distance par rapport aux nos capacits denfant et par rapport au rel, il accde une singulairt, il nest plus le fils de, il accde lui, tre
Cest une capacit tre, tre avec nos congnres, avec doutes et choix, divergences et convergences, singularit et politisaiton
Lado accde la divergence, et il le fait de faon excessive. Jusqu 13-145 ans, sont en quilibre, ils arrivent tre, puis vers 15-16 ans, ils ny arrivent plus
Capacit sociale spcifique qui sinstalle ladolescence : prise de distance par rapport aux nos capacits denfant et par rapport au rel, il accde une singulairt, il nest plus le fils de, il accde lui, tre
Cest une capacit tre, tre avec nos congnres, avec doutes et choix, divergences et convergences, singularit et politisaiton
Lado accde la divergence, et il le fait de faon excessive. Jusqu 13-145 ans, sont en quilibre, ils arrivent tre, puis vers 15-16 ans, ils ny arrivent plus
8. Impact de lmergence la personne sur les autres modalits rationnelles 8
9. 9
Enfance : monde de l autre, adhsion sans distance, imprgnation
Singularisation : distanciation, absence de choix, dconstruire les certitudes pour voir des possibles ? Ni, Ni, Ni, (voyageurs)
Politisation : rinvestissement dans le social, entre dans lge adulte
Passe du ni ni au no, mais
Ils sapproprent leur histoire
Enfance : monde de l autre, adhsion sans distance, imprgnation
Singularisation : distanciation, absence de choix, dconstruire les certitudes pour voir des possibles ? Ni, Ni, Ni, (voyageurs)
Politisation : rinvestissement dans le social, entre dans lge adulte
Passe du ni ni au no, mais
Ils sapproprent leur histoire
10. 10 Rites de sparation, puis
Rites de amrge, rites liminaux, dans des espaces extrieurs, enseignement existentiel est fait, pisode de mort symbolique, on coupe un bout de peau, on enterre la vie de garon, on meure lenfance, puis
Retour au village, ritesd agrgation, passage officiel, attributs dadulte, reconnaissance sociale, regard de la cit
Les adultes ne sont pas l, chez les Bruyas, mais des adolescents, prendre soin des adolescents qui ne sont pas adultes, soins normes ports cet entre-deux.
Ils le reconstruisent chez nous dans les marges, a arrive plutt chez nous, ils sont plus vite dans la divergence et la marge, et lagrgation est plus tardive
Rites de sparation, puis
Rites de amrge, rites liminaux, dans des espaces extrieurs, enseignement existentiel est fait, pisode de mort symbolique, on coupe un bout de peau, on enterre la vie de garon, on meure lenfance, puis
Retour au village, ritesd agrgation, passage officiel, attributs dadulte, reconnaissance sociale, regard de la cit
Les adultes ne sont pas l, chez les Bruyas, mais des adolescents, prendre soin des adolescents qui ne sont pas adultes, soins normes ports cet entre-deux.
Ils le reconstruisent chez nous dans les marges, a arrive plutt chez nous, ils sont plus vite dans la divergence et la marge, et lagrgation est plus tardive
11. Dautre part, modification de la dialectique motionnelle Une autre dialectique, celle du dsir, se rinstalle au moment de ladolescence, en lien avec les modifications biologiques (hormonales)
Lenfant savait sinterdire et sautoriser, matrisait plus ou moins ses affects et ses motions grce la prsence adulte
Ladolescent doit rapprendre cela, en tant son propre rfrent (moins de recours au pre et plus de recours aux pairs)
Il est pertinent de sinterroger sur les interactions entre la dynamique sociale (identit de la personne) et la dynamique motionnelle (traitement des pulsions en dsirs et en valeurs) 11 Ladolescent doit rapprendre cela, en tant son propre rfrent (moins de recours au pre et plus de recours aux pairs)
Il est pertinent de sinterroger sur les interactions entre la dynamique sociale (identit de la personne) et la dynamique motionnelle (traitement des pulsions en dsirs et en valeurs)
Ladolescent doit rapprendre cela, en tant son propre rfrent (moins de recours au pre et plus de recours aux pairs)
Il est pertinent de sinterroger sur les interactions entre la dynamique sociale (identit de la personne) et la dynamique motionnelle (traitement des pulsions en dsirs et en valeurs)
12. Laffiliation sociale: dialectique ethnico - politique 12 Adolescent est dans un excs de divergence, puis il devient politiqueAdolescent est dans un excs de divergence, puis il devient politique
13. La rgulation des comportements: dialectique thico-morale 13
14. Modle traditionnel localis ? 14 Modle traditionnel : conformisme, peu de singulairt, on se duplique, confiance dans les institutions, intriorisation des interdits, idalisation du bien, on fabrique surtout de linterdit et de la valeur
Modle traditionnel : conformisme, peu de singulairt, on se duplique, confiance dans les institutions, intriorisation des interdits, idalisation du bien, on fabrique surtout de linterdit et de la valeur
15. Modle contemporain urbain mondialis ? 15 Dubet Franois. Dclin des institutions Lado a besoin de reconstruite tout cela, inscuraisation, prise de risque identitaire, on doit reconstruire notre environnemetn matrimonial, familial, professionnel plus une ncessit de jouir avec des contrles plutpot extrieurs (radar)
Dubet Franois. Dclin des institutions Lado a besoin de reconstruite tout cela, inscuraisation, prise de risque identitaire, on doit reconstruire notre environnemetn matrimonial, familial, professionnel plus une ncessit de jouir avec des contrles plutpot extrieurs (radar)
16. Conclusions provisoires sur les comportements adolescents Enjeu identitaire prdominant
Accder soi
Qute de reconnaissance, dficit frquent destime de soi
Difficult instaurer la permanence de la personne
Difficult articuler singularit et politisation
La souffrance dans lexistence sociale peut gnrer un repli sur la divergence identitaire (incapacit ngocier, faire avec, tre avec).
Enjeu comportemental et motionnel accompagner
Compensation motionnelle dun dficit tre
Recours la douleur, livresse, pour exister
Tendance la jouissance immdiate
Dficit social dapprentissages de la restriction
La souffrance dans lexistence sociale peut gnrer une insensibilisation (absence de culpabilit et ultra jouissance) ou une apathie (incapacit vouloir)
Tous ces enjeux sont fonction, bien sr :
A de la structuration de la personne
B de lenvironnement social
16 Lenjeu identitaire est prdominant, pas rgl au collge, surtout dans lapprentissage cognitif, on doit accder soi, dficit frquent
Recours au corps par un dficit de reconnaissance sociale, donc, difficile dagrgation par ladulte
Lenjeu identitaire est prdominant, pas rgl au collge, surtout dans lapprentissage cognitif, on doit accder soi, dficit frquent
Recours au corps par un dficit de reconnaissance sociale, donc, difficile dagrgation par ladulte
17. 2 Constats et enjeux pour les politiques publiques et le travail social Les politiques adolescence jeunesse sont jeunes
Elles sont axes sur la responsabilit : porter son projet, assumer ses engagements et le contrat social
Faible intrt pour la question identitaire
Dtricotage des appartenances
Lvolution des socits occidentales nous dirige vers plus de singularit : mobilit, rengociation permanente des choix sociaux, matrimoniaux, rsidentiels, relationnels 17
18. volutions sociologiques
IDENTITES PLUS SINGULIERES
Disparition des cadres traditionnels dintgration (modle de lexprimentation, Galland)
poque de la construction de soi ou de la socit rflexive (Giddens)
De ce fait, dclin de linstitution (Dubet)
Individualisme ngatif par dficit de cadres collectifs (Castel)
Fatigue dtre soi (Erhenberg)
ESPACES PUBLICS MOINS INVESTIS
Modifications de la morphologie urbaine, ORU, pri urbanisation et talement urbain, diminution progressive de la part des espaces publics dans lamnagement des communes
Modifications des pratiques spatiales des jeunes: affaiblissement des ples traditionnels de regroupement, accroissement des mobilits urbaines et interurbaines, rejet des quipements publics existants. 18
19. volutions sociologiques PRATIQUES PLUS IMMEDIATES
Fort quipement des mnages en matire notamment de vido et de jeux vido
Apparition de lespace public numrique (tlphones portables, messagerie instantane, blogs)
Engagement / dsengagement
Rapport lobjet trs prgnant (internet)
COMPORTEMENTS PLUS IMPULSIFS
Exigence de consommation
Recherche de livresse, du vertige
Esquive / cadre
Incivilits, pr dlinquance, dlinquance
19
20. 20
21. 21
22. Quelques rcurrences dans les modles de familles Absence du pre (physique ou symbolique)
Absence de tiers dans la construction identitaire
Isolement de la famille
Violence dans la famille et dans le couple parental
Difficult comprendre le systme de filiation (qui est qui)
Concentration de ces situations dans les quartiers populaires
22
23. Approche critique Nombreux diagnostics et nombreuses mesures, mais difficult interagir sur les relations familiales concrtes
Plthore dacteurs et de dcisions, prgnance du doute mthodologique et thique
Discontinuit de laction et fragmentation des principes ducatifs
Mainleves et classements des procdures
Problmes dans la mise en uvre, le suivi, lvaluation des placements
Traitement de la responsabilit (de la famille, du travailleur social, du juge) mais peu de prise en compte des questions identitaires
Dilemme du professionnel : protger lenfant ou le parent ? 23
24. Questions sur le processus ducatif Diffrencier les ges
Aider se construire son identit singulire (genre, place dans les gnrations, lien avec la mre, lien avec un tiers qui peut tre le pre, mais aussi un oncle, un rfrent du quartier)
Enjeu de la perception de soi (A construire une image de qui je suis et de mon comportement, donner du sens aux mots utiliss B perception des autres C perception de ma responsabilit)
Enjeu de la rgulation motionnelle (avoir du plaisir avec dautres, fixer les limites) 24
25. Questions sur la relation ducative Question du systme mais aussi des pratiques professionnelles
Dissocier des ges et des modalits daction (enfance, adolescence, entre dans lge adulte)
Dtection prcoce
Rduire le temps de raction institutionnelle (justice)
Organiser une mthode pour identifier un rfrent principal
Dire mais aussi tre dans la relation ducative (dimension existentielle ; dcalage entre la culture du dire dans le travail social et lexprience juvnile) ide dapprentissage rciproque
Ncessit de dfinir un projet personnel pour lenfant et pour chaque membre de la famille ; un projet gnral ne suffit pas pour tous les membres de la famille
Instaurer un plan daide, et non pas exclure
Traiter la situation personnelle et non le problme
Ncessit dexpliquer le plan daide aux familles
Articuler le travail social dans la famille et le travail social dans le quartier / communaut
Articuler le travail social dans la sphre prive et dans la sphre publique
25
26. Les recommandations concernent 1 Lorganisation des systmes institutionnels
2 - La dtection prcoce
3 Cooprations entre le professionnel, lado, la famille
4 Le plan daide
5 La continuit
6 La participation
7 La relation
8 Attitude professionnelle
9 Mthodes spcifiques, formation
10 Travail avec les familles
11 Rle de la sanction
Tlchargeable sur le site de lIRTS de Bretagne 26
27. Le sujet est inpuisable Merci de votre attention 27
28. 28 Un constat simple et maintes fois ritr, compte tenu de lorganisation gnrale :
- Dcoupage en fonction de lge et de la problmatique du jeune
- En secteur dactivit
On voit parfaitement bien que la continuit des interventions auprs de lenfant et de sa famille va se poser.
Cest dautant plus vrai avec des jeunes ayant des comportements violents, il est difficile de tenir et dexercer les mesures
Un effet patate chaude, de jeune qui passe sun service lautre, sans laccompagnement ne puisse rellement se raliser
On retrouve rgulirement ce problme dans les situations que nous avons tudies
2. Rapport OM.S et introduction TTUn constat simple et maintes fois ritr, compte tenu de lorganisation gnrale :
- Dcoupage en fonction de lge et de la problmatique du jeune
- En secteur dactivit
On voit parfaitement bien que la continuit des interventions auprs de lenfant et de sa famille va se poser.
Cest dautant plus vrai avec des jeunes ayant des comportements violents, il est difficile de tenir et dexercer les mesures
Un effet patate chaude, de jeune qui passe sun service lautre, sans laccompagnement ne puisse rellement se raliser
On retrouve rgulirement ce problme dans les situations que nous avons tudies
2. Rapport OM.S et introduction TT
29. 2 - La dtection prcoce Ltat a une fonction de gardien du bien tre
Dpistage prcoce de toutes les familles, les situations risque et les facteurs de risque
Pour viter leffet contrle, le dpistage doit sinscrire dans un systme daide aux familles risques 29
30. 3 - La prvention Les comportements violents sont bases sur les expriences prcoces des enfants
La prvention prcoce systmatique doit avoir lieu dans les institutions de la petite enfance
Un travail de soutien aux familles est ncessaire : soutien financier, apprentissage linguistique, dveloppement de comptences parentales
Renforcer les comptences sociales des enfants, ou les comptences de rsilience
Introduire des programmes spcifiques de prvention des violences 30
31. Quatre systmes : Lcole Sensibilisation des professionnels et du systme, sur le plan individuel et sur le plan des programmes
Les professionnels doivent avoir la responsabilit de la personne toute entire, les intrts de lenfant, et non pas seulement le processus dapprentissage
Dvelopper des comptences dducation sociale
Clarifier une philosophie dintervention et une mise en uvre systmatique dinterventions (la classe, lcole, le systme) protocole dintervention
31
32. Quatre systmes : la protection sociale Systme le plus ouvert : qualifier, former, aider la rflexion des professionnels ; lintgrer mieux au travail social
Entre les institutions statutaires et non statutaires, limportant est surtout le contact avec les jeunes, la rgulation locale, le financement 32
33. Quatre systmes : le systme judiciaire Rle important, mais ncessit de cooprations avec les autres systmes,
Ncessit daffirmer clairement le soutien aux jeunes
Joue le rle dun tiers
Problme du dlai entre les actes et le jugement et la peine 33
34. Quatre systmes : le systme de sant Gnralement ce systme est peu connect aux autres systmes
Contractualiser les cooprations
Le systme de sant doit prendre plus de responsabilits concernant les comportements violents un ge prcoce 34
35. 5 la coopration Contrats entre les diffrents systmes au niveau nationale
Mise en place de structures de coopration, indpendamment des problmes
Transparence et clart des systmes de coopration qui dfinissent les diffrentes tches et responsabilits
Clart et transparence de lintervention concrte
Ncessit dun processus de coordination
Engagement des professionnels, indpendamment des cas concrets 35
36. 7 - Formation des professionnels Ncessit dune bonne formation initiale
Identifier les raisons des comportements violents
Percevoir les signes de comportement violents et les facteurs de changement
Prendre en charge les adolescents aux comportements violentes
tre form la coopration avec les autres rseaux 36
37. Le processus daide 1 philosophie
Se centrer sur les besoins, les intrts et les ressources de ladolescent et de son environnement
Ne pas se limiter au comportement violent
Le processus de soutien est une collaboration constructive, un processus dapprentissage rciproque
Le point de vue de lado doit tre systmatiquement associ la dfinition du plan daide, sa ralisation, son valuation
Ncessit dune grande flexibilit et dune ouverture aux changements 37
38. 2 - Ajustement Adquation entre la mesure et la personne concerne
Sadapter la situation personnelle, lge, lhistoire, lenvironnement social de lado
Pas de solutions standard
valuer si la mesure est positive pour ladolescent ou bien positive pour les institutions (se dbarrasser dun pb)
Considrer que les interventions peuvent gnrer une nouvelle escalade 38
39. 3 Cooprations entre le professionnel, lado, la famille Toutes les personnes qui sont concernes ont la possibilit de formuler leurs intrts.
Coopration dbute au premier point de (r) action au comportement violent.
Coopration comprend les ressources de l'adolescent et de son environnement social
La coopration se concentre sur une raction adquate la personne et non au problme. La personne est au cur de la coopration.
La coopration et la procdure d'aide sont transparentes.
L'adolescent et les parents sont informs de toutes les tapes du processus d'intervention.
Ils sont impliqus dans toutes les dcisions, ils peuvent obtenir des copies de tous documents ou dossiers. 39
40. 4 Le plan daide Il existe un plan daide labor par tous les membres du processus
Responsabilits transparentes et claires
Les objectifs sont ralistes, adapts, planifis et flexibles, valuables
Les attentes de ladolescent sont reconnues et on leur reconnat le statut de sujet de leur vie
Calendrier, objectifs et responsabilits spcifiques, rpartition des responsabilits
Intensit et spcificit de laction de chacun sont revues en permanence 40
41. 5 La continuit Continuit des mesures
Continuit des professionnels
6 La participation
Les rsultats sont meilleurs si les personnes sont impliques
Il y a un dcalage entre les textes et la ralit
Les professionnels doivent tre forms pour encourag la participation 41
42. 7 La relation La relation entre les professionnels et les jeunes (et leurs parents) est importante pour atteindre le groupe cible, pour motiver au changement et pour atteindre des rsultats
Les relations se fondent sur la continuit, la patience, le cadre et le contenant, la structuration.
La vraie relation est base sur l'authenticit.
L'adolescent doit sentir qu'il / elle qu'elle est considr comme un sujet personnel
Alors la peine peut galement tre utile. 42
43. 8 Attitude professionnelle Lattitude est un quilibre entre la confrontation (le conflit) et le regard positif
Clart et transparence dans la dfinition des limites
Responsabilisation de ladolescent en partant des non-dits et des prjugs concernant les situations de violence dans lesquelles il a t impliqu. (la confrontation la ralit, la comprhension de la situation des victimes, le dveloppement de l'empathie).
Les fugues de jeunes (au sens littral ou symbolique) sont susceptibles dinterroger la pertinence et lapplication dune mesure daccompagnement.
Les jeunes ont besoin dexprimenter des situations sociales dans lesquelles ils peuvent, en agissant sans violence, dvelopper leur estime de soi. Les conduites violentes se produisent le plus souvent avec le groupe de pairs. Ces groupes devraient tre impliqus dans le processus dintervention ou, dfaut, il est ncessaire dorganiser dun nouvel environnement social autour du jeune.
Les diffrences entre les sexes doivent tre imprativement prises en considration afin daider mise en place et la ralisation du projet personnalis. 43
44. 9 Mthodes spcifiques, formation Il est intressant de dvelopper et dvaluer des pratiques fondes sur des groupes dapprentissages
Il est souvent ncessaire d'organiser de nouvelles expriences de vie.
Il est utile pour le jeune de comprendre la situation de la victime.
Il est ncessaire de renforcer l'estime de soi et le sentiment defficacit sociale du jeune en dehors du cercle de violence. 44
45. 10 Travail avec les familles La constellation familiale doit faire lobjet dune rflexion approfondie (en sattachant plus particulirement aux absents dans cette structure familiale ...)
Il doit y avoir un mouvement douverture en direction de diffrents styles de vie et la culture (Une rflexion sur la normalit et de la spcificit de la situation familiale doit tre imprativement engage),
La biographie de la famille doit tre pris en considration.
Il est le plus souvent ncessaire et utile de renforcer les comptences parentales. 45
46. 11 Rle de la sanction Une sanction pnale peut aider lexercice dune mesure daccompagnement ducatif. Pour cela, il est ncessaire que le jeune ait bien compris le sens de la peine ainsi que ses liens avec d'autres mesures daides. 46