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Travaux de recherches. Pratiques juv
E N D
1. Trajectoires adolescentes Logiques territoriales et politiques de la jeunesse
Christophe MOREAU, Sociologue
moreau.sociologue@orange.fr
Eurl JEUDEVI
Chercheur au LARES / Universit� Rennes 2
1
2. Travaux de recherches Pratiques juv�niles
Pratiques festives
Espaces publics, milieu ouvert
Animation, �ducation populaire
Pr�vention sp�cialis�e
Insertion sociale
Souffrances psychiques
Politiques publiques locales, nationales, europ�ennes 2
3. �l�ments de r�flexion 1 � Lecture anthropologique de l�adolescence aujourd�hui
2 � Constats et enjeux pour les politiques publiques et le travail social
3 � Recommandations europ�ennes pour la prise en charge des adolescents violents en milieu ouvert 3
4. Donn�es de cadrage sur les adolescents Les ados sont bien portants pour la grande majorit�, plein de vitalit�
Des risques sp�cifiques � cet �ge, avec des diff�rences fortes entre les genres
5 � 10 % de mal �tre selon les �tudes
15-20 % de ��tr�s vuln�rables��
Entre 1 et 7,5 % d�absent�isme scolaire selon les �tudes, mais une pr�occupation accrue depuis 1979
Une progression des consommations de psychotropes
Une pr�gnance de la d�linquance des mineurs et une progression
Progression de la monoparentalit� (18 % dans le D�part 35, 20 % en ville)
Augmentation des prises en charge psychiatriques, notamment pour les filles
Progression des grossesses (4,3/1000) et de l�IVG (9/1000)
Recours au psychiatrique : de 16 � 28 /1000 entre 1991 et 2000
Les adultes : qu�ils apportent des r�ponses � mes questions 88 %, qu�ils m�aiment et me rassurent 88 %, qu�ils m�aident � r�ussir ma vie 85%, qu�ils aient de l�autorit� 57 %, qu�ils soient des copains 43 %.
Une demande r�currente d��coute, de relation � l�adulte
4 85 % des adolescents sont en bonne sant�, font plus de sport que les adultes, vi vent plut�t bien, mais se posent plein de questions.
Sanitarisation des politiques vers les ados
Mesure de l�absent�isme scolaire
Boivent moins d�alcool sur l�ann�e, mais ivresses beaucoup plus nombreuses
Chit, coc, ectasy� plus faciles � trouver
CLARIS : luarent muchielli sur la d�linquance des mineurs
Augmentation de la monoparentalit� : 17 % des familles, 20 � 30 % dans certains quartiers
Grossesses pr�coces augmentent
A partir de l�entr�e au coll�ge, demande d�oreilles et d�yeux pour les regarder. Les 11- 16 ans : leur prise en charge est d�l�gu�e aux coll�ges
Deu enjeux :
Existentiel
Emotionnel
85 % des adolescents sont en bonne sant�, font plus de sport que les adultes, vi vent plut�t bien, mais se posent plein de questions.
Sanitarisation des politiques vers les ados
Mesure de l�absent�isme scolaire
Boivent moins d�alcool sur l�ann�e, mais ivresses beaucoup plus nombreuses
Chit, coc, ectasy� plus faciles � trouver
CLARIS : luarent muchielli sur la d�linquance des mineurs
Augmentation de la monoparentalit� : 17 % des familles, 20 � 30 % dans certains quartiers
Grossesses pr�coces augmentent
A partir de l�entr�e au coll�ge, demande d�oreilles et d�yeux pour les regarder. Les 11- 16 ans : leur prise en charge est d�l�gu�e aux coll�ges
Deu enjeux :
Existentiel
Emotionnel
5. Les jeunes du bas des tours Questions institutionnelles
La constitution des groupes de jeunes
Le rejet des pratiques de loisirs structur�s
L�occupation des espaces publics
Les activit�s nocturnes
Les comportements d�viants ou d�linquants
Probl�matique des chercheurs
Le passage � l��ge adulte
Les politiques institutionnelles
Les relations ethniques
Partons � la rencontre de ces jeunes, �g�s de 13 � 20 ans, en soir�e, sur leurs espaces de regroupements 5 13-20 ans : bandes, gropes de jeunes, rejettent nos pratiques de loisirs , pas plus de 10 � 15 % viennent dans ce qu�on leur offre, mjc, 25 %, sport, Deux tiers des ados, puis �a diminue
?on ne trouve qu�un tiers des jeunes dans les �quipements et loisirs propos�s
Entr�e dans l��ge adulte ?
Institutions ?13-20 ans : bandes, gropes de jeunes, rejettent nos pratiques de loisirs , pas plus de 10 � 15 % viennent dans ce qu�on leur offre, mjc, 25 %, sport, Deux tiers des ados, puis �a diminue
?on ne trouve qu�un tiers des jeunes dans les �quipements et loisirs propos�s
Entr�e dans l��ge adulte ?
Institutions ?
6. 6 On fait des cartes pour savoir o� sont les jeunes ? certains sont comme sur la carte, et les autres n�y sont pas.
Villageois : dialogue possible, prise de risque possible, mais c�est une transgression structurantes, si je vais en garde � vue, je reviens comme un h�ros, la transgression est comme un calcul du risque, si je fais du bizness, �a me rapporte.
Voyageurs : pr�sence � absence, changent sanzs cesse de lieu, ni ici, ni l�-bas, partout et nulle part, ils sont dans le pr�sent, passe du coq � l��ne, sont dans le pr�sent, ne retiennent pas les le�ons, aucune responsabilit� assum�e, ne veulent pas faire des choix durable, difficult� � s�installer dans un statut durable
Les transgressions ne font pas sens, il est dans le d�ni,
On fait des cartes pour savoir o� sont les jeunes ? certains sont comme sur la carte, et les autres n�y sont pas.
Villageois : dialogue possible, prise de risque possible, mais c�est une transgression structurantes, si je vais en garde � vue, je reviens comme un h�ros, la transgression est comme un calcul du risque, si je fais du bizness, �a me rapporte.
Voyageurs : pr�sence � absence, changent sanzs cesse de lieu, ni ici, ni l�-bas, partout et nulle part, ils sont dans le pr�sent, passe du coq � l��ne, sont dans le pr�sent, ne retiennent pas les le�ons, aucune responsabilit� assum�e, ne veulent pas faire des choix durable, difficult� � s�installer dans un statut durable
Les transgressions ne font pas sens, il est dans le d�ni,
7. Mod�le explicatif La capacit� sociale, dite de personne, �merge � l�adolescence
Elle consiste en une prise de distance avec le statut d�enfant, et avec le r�el : acc�s � la singularit�, � la divergence, � la distance, � la finitude, au doute, � la cr�ation�
Dans ce mouvement dialectique de la personne, chacun doit alterner divergence et convergence, absence et pr�sence, doute et choix : singularit� et politisation
L�adolescent qui installe cette dialectique acc�de d�abord de fa�on excessive � la singularit�
Nombre d�enfants pouvaient s�adapter � un certain nombre de difficult�s mais le passage � l�adolescence r�v�le parfois une difficult� ou une incapacit� � �tre 7 Capacit� sociale sp�cifique qui s�installe � l�adolescence : prise de distance par rapport aux nos capacit�s d�enfant et par rapport au r�el, il acc�de � une singulairt�, il n�est plus le fils de, il acc�de � lui, � �tre
C�est une capacit� � �tre, � �tre avec nos congn�res, avec doutes et choix, divergences et convergences, singularit� et politisaiton
L�ado acc�de � la divergence, et il le fait de fa�on excessive. Jusqu�� 13-145 ans, sont en �quilibre, ils arrivent � �tre, puis vers 15-16 ans, ils n�y arrivent plus �
Capacit� sociale sp�cifique qui s�installe � l�adolescence : prise de distance par rapport aux nos capacit�s d�enfant et par rapport au r�el, il acc�de � une singulairt�, il n�est plus le fils de, il acc�de � lui, � �tre
C�est une capacit� � �tre, � �tre avec nos congn�res, avec doutes et choix, divergences et convergences, singularit� et politisaiton
L�ado acc�de � la divergence, et il le fait de fa�on excessive. Jusqu�� 13-145 ans, sont en �quilibre, ils arrivent � �tre, puis vers 15-16 ans, ils n�y arrivent plus �
8. Impact de l��mergence � la personne sur les autres modalit�s rationnelles 8
9. 9
Enfance : monde de l �autre, adh�sion sans distance, impr�gnation
Singularisation : distanciation, absence de choix, d�construire les certitudes pour voir des possibles ? Ni, Ni, Ni, (voyageurs)
Politisation : r�investissement dans le social, entr�e dans l��ge adulte
Passe du ni ni au no, mais �
Ils s�approprent leur histoire
Enfance : monde de l �autre, adh�sion sans distance, impr�gnation
Singularisation : distanciation, absence de choix, d�construire les certitudes pour voir des possibles ? Ni, Ni, Ni, (voyageurs)
Politisation : r�investissement dans le social, entr�e dans l��ge adulte
Passe du ni ni au no, mais �
Ils s�approprent leur histoire
10. 10 Rites de s�paration, puis
Rites de amrge, rites liminaux, dans des espaces ext�rieurs, enseignement existentiel est fait, �pisode de mort symbolique, on coupe un bout de peau, on enterre la vie de gar�on, on meure � l�enfance, puis
Retour au village, ritesd �agr�gation, passage officiel, attributs d�adulte, reconnaissance sociale, regard de la cit�
Les adultes ne sont pas l�, chez les Bruyas, mais des adolescents, prendre soin des adolescents qui ne sont pas adultes, soins �normes port�s � cet entre-deux.
Ils le reconstruisent chez nous dans les marges, �a arrive plut�t chez nous, ils sont plus vite dans la divergence et la marge, et l�agr�gation est plus tardive
Rites de s�paration, puis
Rites de amrge, rites liminaux, dans des espaces ext�rieurs, enseignement existentiel est fait, �pisode de mort symbolique, on coupe un bout de peau, on enterre la vie de gar�on, on meure � l�enfance, puis
Retour au village, ritesd �agr�gation, passage officiel, attributs d�adulte, reconnaissance sociale, regard de la cit�
Les adultes ne sont pas l�, chez les Bruyas, mais des adolescents, prendre soin des adolescents qui ne sont pas adultes, soins �normes port�s � cet entre-deux.
Ils le reconstruisent chez nous dans les marges, �a arrive plut�t chez nous, ils sont plus vite dans la divergence et la marge, et l�agr�gation est plus tardive
11. D�autre part, modification de la dialectique �motionnelle Une autre dialectique, celle du d�sir, se r�installe au moment de l�adolescence, en lien avec les modifications biologiques (hormonales)
L�enfant savait s�interdire et s�autoriser, ma�trisait plus ou moins ses affects et ses �motions gr�ce � la pr�sence adulte
L�adolescent doit r�apprendre cela, en �tant son propre r�f�rent (moins de recours au p�re et plus de recours aux pairs)
Il est pertinent de s�interroger sur les interactions entre la dynamique sociale (identit� de la personne) et la dynamique �motionnelle (traitement des pulsions en d�sirs et en valeurs) 11 L�adolescent doit r�apprendre cela, en �tant son propre r�f�rent (moins de recours au p�re et plus de recours aux pairs)
Il est pertinent de s�interroger sur les interactions entre la dynamique sociale (identit� de la personne) et la dynamique �motionnelle (traitement des pulsions en d�sirs et en valeurs)
L�adolescent doit r�apprendre cela, en �tant son propre r�f�rent (moins de recours au p�re et plus de recours aux pairs)
Il est pertinent de s�interroger sur les interactions entre la dynamique sociale (identit� de la personne) et la dynamique �motionnelle (traitement des pulsions en d�sirs et en valeurs)
12. L�affiliation sociale�: dialectique ethnico - politique 12 Adolescent est dans un exc�s de divergence, puis il devient politiqueAdolescent est dans un exc�s de divergence, puis il devient politique
13. La r�gulation des comportements�: dialectique �thico-morale 13
14. Mod�le ��traditionnel�� localis� ? 14 Mod�le traditionnel : conformisme, peu de singulairt�, on se duplique, confiance dans les institutions, int�riorisation des interdits, id�alisation du bien, on fabrique surtout de l�interdit et de la valeur
Mod�le traditionnel : conformisme, peu de singulairt�, on se duplique, confiance dans les institutions, int�riorisation des interdits, id�alisation du bien, on fabrique surtout de l�interdit et de la valeur
15. Mod�le contemporain urbain mondialis� ? 15 Dubet Fran�ois. D�clin des institutions� L�ado a besoin de reconstruite tout cela, ins�curaisation, prise de risque identitaire, on doit reconstruire notre environnemetn matrimonial, familial, professionnel plus une n�cessit� de jouir avec des contr�les plutpot ext�rieurs (radar�)
Dubet Fran�ois. D�clin des institutions� L�ado a besoin de reconstruite tout cela, ins�curaisation, prise de risque identitaire, on doit reconstruire notre environnemetn matrimonial, familial, professionnel plus une n�cessit� de jouir avec des contr�les plutpot ext�rieurs (radar�)
16. Conclusions provisoires sur les comportements adolescents Enjeu identitaire pr�dominant
Acc�der � soi
Qu�te de reconnaissance, d�ficit fr�quent d�estime de soi
Difficult� � instaurer la permanence de la personne
Difficult� � articuler singularit� et politisation
La souffrance dans l�existence sociale peut g�n�rer un repli sur la divergence identitaire (incapacit� � n�gocier, � faire avec, � �tre avec).
Enjeu comportemental et �motionnel � accompagner
Compensation �motionnelle d�un d�ficit � �tre
Recours � la douleur, � l�ivresse, pour exister
Tendance � la jouissance imm�diate
D�ficit social d�apprentissages de la restriction
La souffrance dans l�existence sociale peut g�n�rer une ��insensibilisation�� (absence de culpabilit� et ultra jouissance) ou une apathie (incapacit� � vouloir)
Tous ces enjeux sont fonction, bien s�r :
A � de la structuration de la personne
B � de l�environnement social
16 L�enjeu identitaire est pr�dominant, pas r�gl� au coll�ge, surtout dans l�apprentissage cognitif, on doit acc�der � soi, d�ficit fr�quent
Recours au corps par un d�ficit de reconnaissance sociale, donc, difficile d�agr�gation par l�adulte
L�enjeu identitaire est pr�dominant, pas r�gl� au coll�ge, surtout dans l�apprentissage cognitif, on doit acc�der � soi, d�ficit fr�quent
Recours au corps par un d�ficit de reconnaissance sociale, donc, difficile d�agr�gation par l�adulte
17. 2 � Constats et enjeux pour les politiques publiques et le travail social Les politiques ��adolescence � jeunesse�� sont jeunes
Elles sont ax�es sur la responsabilit� : porter son projet, assumer ses engagements et le contrat social
Faible int�r�t pour la question identitaire
D�tricotage des appartenances
L��volution des soci�t�s occidentales nous dirige vers plus de singularit� : mobilit�, ren�gociation permanente des choix sociaux, matrimoniaux, r�sidentiels, relationnels� 17
18. �volutions sociologiques
IDENTITES PLUS SINGULIERES
Disparition des cadres traditionnels d�int�gration (mod�le de l�exp�rimentation, Galland)
�poque de ��la construction de soi�� ou de la ��soci�t� r�flexive�� (Giddens)
De ce fait, d�clin de l�institution (Dubet)
Individualisme n�gatif par d�ficit de cadres collectifs (Castel)
Fatigue d��tre soi (Erhenberg)
ESPACES PUBLICS MOINS INVESTIS
Modifications de la morphologie urbaine, ORU, p�ri urbanisation et �talement urbain, diminution progressive de la part des espaces publics dans l�am�nagement des communes
Modifications des pratiques spatiales des jeunes�: affaiblissement des ��p�les traditionnels de regroupement��, accroissement des mobilit�s urbaines et interurbaines, rejet des �quipements publics existants. 18
19. �volutions sociologiques PRATIQUES PLUS IMMEDIATES
Fort �quipement des m�nages en mati�re notamment de vid�o et de jeux vid�o
Apparition de l�espace public num�rique (t�l�phones portables, messagerie instantan�e, blogs�)
Engagement / d�sengagement
Rapport � l�objet tr�s pr�gnant (internet)
COMPORTEMENTS PLUS IMPULSIFS
Exigence de consommation
Recherche de l�ivresse, du vertige
Esquive / cadre
Incivilit�s, pr� d�linquance, d�linquance
19
20. 20
21. 21
22. Quelques r�currences dans les mod�les de familles Absence du p�re (physique ou symbolique)
Absence de tiers dans la construction identitaire
Isolement de la famille
Violence dans la famille et dans le couple parental
Difficult� � comprendre le syst�me de filiation (qui est qui)
Concentration de ces situations dans les quartiers populaires
22
23. Approche critique Nombreux diagnostics et nombreuses ��mesures��, mais difficult� � interagir sur les relations familiales concr�tes
Pl�thore d�acteurs et de d�cisions, pr�gnance du ��doute m�thodologique et �thique��
Discontinuit� de l�action et fragmentation des principes �ducatifs
Mainlev�es et classements des proc�dures
Probl�mes dans la mise en �uvre, le suivi, l��valuation des placements
Traitement de la responsabilit� (de la famille, du travailleur social, du juge) mais peu de prise en compte des questions identitaires
Dilemme du professionnel : prot�ger l�enfant ou le parent ? 23
24. Questions sur le processus �ducatif Diff�rencier les �ges
Aider � se construire son identit� singuli�re (genre, place dans les g�n�rations, lien avec la m�re, lien avec un tiers qui peut �tre le p�re, mais aussi un oncle, un r�f�rent du quartier�)
Enjeu de la perception de soi (A � construire une image de qui je suis et de mon comportement, donner du sens aux mots utilis�s B � perception des autres C � perception de ma responsabilit�)
Enjeu de la r�gulation �motionnelle (avoir du plaisir avec d�autres, fixer les limites�) 24
25. Questions sur la relation �ducative Question du syst�me mais aussi des pratiques professionnelles
Dissocier des �ges et des modalit�s d�action (enfance, adolescence, entr�e dans l��ge adulte)
D�tection pr�coce
R�duire le temps de r�action institutionnelle (justice)
Organiser une m�thode pour identifier un r�f�rent principal
Dire mais aussi �tre dans la relation �ducative (dimension existentielle ; d�calage entre la culture du dire dans le travail social et l�exp�rience juv�nile) � id�e d�apprentissage r�ciproque
N�cessit� de d�finir un projet personnel pour l�enfant et pour chaque membre de la famille ; un projet g�n�ral ne suffit pas pour tous les membres de la famille
Instaurer un plan d�aide, et non pas exclure
Traiter la situation personnelle et non le probl�me
N�cessit� d�expliquer le plan d�aide aux familles
Articuler le travail social dans la famille et le travail social dans le quartier / communaut�
Articuler le travail social dans la sph�re priv�e et dans la sph�re publique
25
26. Les recommandations concernent 1 � L�organisation des syst�mes institutionnels
2 - La d�tection pr�coce
3 � Coop�rations entre le professionnel, l�ado, la famille
4 � Le plan d�aide
5 � La continuit�
6 � La participation
7 � La relation
8 � Attitude professionnelle
9 � M�thodes sp�cifiques, formation
10 � Travail avec les familles
11 � R�le de la sanction
T�l�chargeable sur le site de l�IRTS de Bretagne 26
27. Le sujet est in�puisable Merci de votre attention� 27
28. 28 Un constat simple et maintes fois r�it�r�, compte tenu de l�organisation g�n�rale :
- D�coupage en fonction de l��ge et de la probl�matique du jeune
- En secteur d�activit�
On voit parfaitement bien que la continuit� des interventions aupr�s de l�enfant et de sa famille va se poser.
C�est d�autant plus vrai avec des jeunes ayant des comportements violents, il est difficile de tenir et d�exercer les mesures
Un effet ��patate chaude��, de jeune qui passe s�un service � l�autre, sans l�accompagnement ne puisse r�ellement se r�aliser
On retrouve r�guli�rement ce probl�me dans les situations que nous avons �tudi�es
2. Rapport OM.S et introduction TTUn constat simple et maintes fois r�it�r�, compte tenu de l�organisation g�n�rale :
- D�coupage en fonction de l��ge et de la probl�matique du jeune
- En secteur d�activit�
On voit parfaitement bien que la continuit� des interventions aupr�s de l�enfant et de sa famille va se poser.
C�est d�autant plus vrai avec des jeunes ayant des comportements violents, il est difficile de tenir et d�exercer les mesures
Un effet ��patate chaude��, de jeune qui passe s�un service � l�autre, sans l�accompagnement ne puisse r�ellement se r�aliser
On retrouve r�guli�rement ce probl�me dans les situations que nous avons �tudi�es
2. Rapport OM.S et introduction TT
29. 2 - La d�tection pr�coce L��tat a une fonction de gardien du bien �tre
D�pistage pr�coce de toutes les familles, les situations � risque et les facteurs de risque
Pour �viter l�effet ��contr�le��, le d�pistage doit s�inscrire dans un syst�me d�aide aux familles � risques 29
30. 3 - La pr�vention Les comportements violents sont bas�es sur les exp�riences pr�coces des enfants
La pr�vention pr�coce syst�matique doit avoir lieu dans les institutions de la petite enfance
Un travail de soutien aux familles est n�cessaire : soutien financier, apprentissage linguistique, d�veloppement de comp�tences parentales
Renforcer les comp�tences sociales des enfants, ou les comp�tences de r�silience
Introduire des programmes sp�cifiques de pr�vention des violences 30
31. Quatre syst�mes : L��cole Sensibilisation des professionnels et du syst�me, sur le plan individuel et sur le plan des programmes
Les professionnels doivent avoir la responsabilit� de la ��personne�� toute enti�re, les int�r�ts de l�enfant, et non pas seulement le processus d�apprentissage
D�velopper des comp�tences d��ducation sociale
Clarifier une philosophie d�intervention et une mise en �uvre syst�matique d�interventions (la classe, l��cole, le syst�me) � protocole d�intervention
31
32. Quatre syst�mes : la protection sociale Syst�me le plus ouvert : qualifier, former, aider � la r�flexion des professionnels ; l�int�grer mieux au travail social
Entre les institutions ��statutaires�� et non ��statutaires��, l�important est surtout le contact avec les jeunes, la r�gulation locale, le financement 32
33. Quatre syst�mes : le syst�me judiciaire R�le important, mais n�cessit� de coop�rations avec les autres syst�mes,
N�cessit� d�affirmer clairement le soutien aux jeunes
Joue le r�le d�un tiers
Probl�me du d�lai entre les actes et le jugement et la peine 33
34. Quatre syst�mes : le syst�me de sant� G�n�ralement ce syst�me est peu connect� aux autres syst�mes
Contractualiser les coop�rations
Le syst�me de sant� doit prendre plus de responsabilit�s concernant les comportements violents � un �ge pr�coce 34
35. 5 � la coop�ration Contrats entre les diff�rents syst�mes au niveau nationale
Mise en place de structures de coop�ration, ind�pendamment des probl�mes
Transparence et clart� des syst�mes de coop�ration qui d�finissent les diff�rentes t�ches et responsabilit�s
Clart� et transparence de l�intervention concr�te
N�cessit� d�un processus de coordination
Engagement des professionnels, ind�pendamment des cas concrets 35
36. 7 - Formation des professionnels N�cessit� d�une bonne formation initiale
Identifier les raisons des comportements violents
Percevoir les signes de comportement violents et les facteurs de changement
Prendre en charge les adolescents aux comportements violentes
�tre form� � la coop�ration avec les autres r�seaux 36
37. Le processus d�aide 1 � philosophie
Se centrer sur les besoins, les int�r�ts et les ressources de l�adolescent et de son environnement
Ne pas se limiter au comportement violent
Le processus de soutien est une collaboration constructive, un processus d�apprentissage r�ciproque
Le point de vue de l�ado doit �tre syst�matiquement associ� � la d�finition du plan d�aide, � sa r�alisation, � son �valuation
N�cessit� d�une grande flexibilit� et d�une ouverture aux changements 37
38. 2 - Ajustement Ad�quation entre la mesure et la personne concern�e
S�adapter � la situation personnelle, � l��ge, l�histoire, l�environnement social de l�ado
Pas de solutions standard
�valuer si la mesure est positive pour l�adolescent ou bien positive pour les institutions (se d�barrasser d�un pb)
Consid�rer que les interventions peuvent g�n�rer une nouvelle escalade 38
39. 3 � Coop�rations entre le professionnel, l�ado, la famille Toutes les personnes qui sont concern�es ont la possibilit� de formuler leurs int�r�ts.
Coop�ration d�bute au premier point de (r�) action au comportement violent.
Coop�ration comprend les ressources de l'adolescent et de son environnement social
La coop�ration se concentre sur une r�action ad�quate � la personne et non au probl�me. La personne est au c�ur de la coop�ration.
La coop�ration et la proc�dure d'aide sont transparentes.
L'adolescent et les parents sont inform�s de toutes les �tapes du processus d'intervention.
Ils sont impliqu�s dans toutes les d�cisions, ils peuvent obtenir des copies de tous documents ou dossiers. 39
40. 4 � Le plan d�aide Il existe un plan d�aide �labor� par tous les membres du processus
Responsabilit�s transparentes et claires
Les objectifs sont r�alistes, adapt�s, planifi�s et flexibles, �valuables
Les attentes de l�adolescent sont reconnues et on leur reconna�t le statut de sujet de leur vie
Calendrier, objectifs et responsabilit�s sp�cifiques, r�partition des responsabilit�s
Intensit� et sp�cificit� de l�action de chacun sont revues en permanence 40
41. 5 � La continuit� Continuit� des mesures
Continuit� des professionnels
6 � La participation
Les r�sultats sont meilleurs si les personnes sont impliqu�es
Il y a un d�calage entre les textes et la r�alit�
Les professionnels doivent �tre form�s pour encourag� la participation 41
42. 7 � La relation La relation entre les professionnels et les jeunes (et leurs parents) est importante pour atteindre le groupe cible, pour motiver au changement et pour atteindre des r�sultats
Les relations se fondent sur la continuit�, la patience, le cadre et le contenant, la structuration.
La vraie relation est bas�e sur l'authenticit�.
L'adolescent doit sentir qu'il / elle qu'elle est consid�r� comme un sujet personnel
Alors la peine peut �galement �tre utile. 42
43. 8 � Attitude professionnelle L�attitude est un �quilibre entre la confrontation (le conflit) et le regard positif
Clart� et transparence dans la d�finition des limites
Responsabilisation de l�adolescent en partant des non-dits et des pr�jug�s concernant les situations de violence dans lesquelles il a �t� impliqu�. (la confrontation � la r�alit�, la compr�hension de la situation des victimes, le d�veloppement de l'empathie).
Les fugues de jeunes (au sens litt�ral ou symbolique) sont susceptibles d�interroger la pertinence et l�application d�une mesure d�accompagnement.
Les jeunes ont besoin d�exp�rimenter des situations sociales dans lesquelles ils peuvent, en agissant sans violence, d�velopper leur estime de soi. Les conduites violentes se produisent le plus souvent avec le groupe de pairs. Ces groupes devraient �tre impliqu�s dans le processus d�intervention ou, � d�faut, il est n�cessaire d�organiser d�un nouvel environnement social autour du jeune.
Les diff�rences entre les sexes doivent �tre imp�rativement prises en consid�ration afin d�aider � mise en place et la r�alisation du projet personnalis�. 43
44. 9 � M�thodes sp�cifiques, formation Il est int�ressant de d�velopper et d��valuer des pratiques fond�es sur des groupes d�apprentissages
Il est souvent n�cessaire d'organiser de nouvelles exp�riences de vie.
Il est utile pour le jeune de comprendre la situation de la victime.
Il est n�cessaire de renforcer l'estime de soi et le sentiment d�efficacit� sociale du jeune en dehors du cercle de violence. 44
45. 10 � Travail avec les familles La constellation familiale doit faire l�objet d�une r�flexion approfondie (en s�attachant plus particuli�rement aux absents dans cette structure familiale ...)
Il doit y avoir un mouvement d�ouverture en direction de diff�rents styles de vie et la culture (Une r�flexion sur la normalit� et de la sp�cificit� de la situation familiale doit �tre imp�rativement engag�e),
La biographie de la famille doit �tre pris en consid�ration.
Il est le plus souvent n�cessaire et utile de renforcer les comp�tences parentales. 45
46. 11 � R�le de la sanction Une sanction p�nale peut aider l�exercice d�une mesure d�accompagnement �ducatif. Pour cela, il est n�cessaire que le jeune ait bien compris le sens de la peine ainsi que ses liens avec d'autres mesures d�aides. 46