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LA MONNAIE, LE SYST ME BANCAIRE ET L INFLATION

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LA MONNAIE, LE SYST ME BANCAIRE ET L INFLATION

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Presentation Transcript


    1. LA MONNAIE, LE SYSTÈME BANCAIRE ET L’INFLATION @HEC Montréal Mars 2011

    2. Introduction La monnaie est une institution très importante pour l’économie car elle facilite grandement les échanges entre les individus. La monnaie est au cœur de l’analyse macroéconomique. La Banque du Canada cherche à protéger le pouvoir d’achat de la monnaie en maîtrisant l’inflation autour de 2 % L’inflation est un phénomène monétaire: à long terme, l’inflation est directement liée à la croissance de la masse monétaire.

    3. Plan de la présentation Qu’est-ce que la monnaie? Le passage du troc à la monnaie Les types de monnaie La valeur de la monnaie L’histoire de la monnaie et des banques au Canada Le système bancaire du Canada La banque centrale: bilan, mandat et responsabilités La monnaie et la masse monétaire La création de monnaie dans une économie moderne avec système bancaire Le contrôle de la masse monétaire par la banque centrale L’inflation en tant que phénomène monétaire Les causes de l’inflation Le cas extrême: hyperinflation

    4. Qu’est-ce que la monnaie ? La monnaie est définie par les fonctions qu’elle assume dans l’économie: intermédiaire dans les échanges, unité de compte (ou de comptabilisation des transactions) réserve de valeur (actif liquide)

    5. Le passage du troc à la monnaie L’échange basé sur le troc exige que deux personnes disposent au même moment et au même endroit de deux biens symétriquement désirables; cette exigence limite les échanges et donc, l’activité économique La monnaie facilite grandement les échanges en brisant cette exigence; ceci permet une véritable libération de l’économie. Un problème: la détermination de la valeur des biens en unités monétaires («prix»).

    6. Les types de monnaie Monnaie-marchandise Monnaie en espèces Monnaie fiduciaire Monnaie scripturale

    8. La valeur de la monnaie Dans sa version moderne (papier-monnaie), sa valeur en tant qu’intermédiaire dans les échanges dépend uniquement de son acceptabilité générale (confiance) comme moyen de paiement. La valeur de la monnaie se trouve dans son «pouvoir d’achat» sur les biens et services et cette valeur diminue avec l’inflation et elle est aussi compromise par la contrefaçon.

    10. Inflation et pouvoir d’achat de la monnaie Le pouvoir d’achat de la monnaie représente la capacité des consommateurs à acheter un panier de biens et services. Il est égal à 1/P, soit le prix de la monnaie (1$) divisé par le prix du panier de biens et services (P); ce dernier est mesuré par l’indice des prix à la consommation (IPC/100). En juin 2010, l’IPC se chiffrait à 116,2 comparativement à 100 pour l’année de base (2002). Le pouvoir d’achat d’un dollar en juin 2010 était égal à 0,86 $. Ainsi, chaque dollar de 2002 ne valait plus que 0,86 $ en juin 2010.

    11. Petite histoire de la monnaie au Canada Autochtones: collier de coquillages appelé «wampums» surtout comme réserve de valeur et façon de régler les dettes entre les tribus et les villages. Premiers colons européens: fourrures, le «plue» est l’unité de compte (peau de castor adulte de première qualité) Colonie française: pièces françaises (or ou argent) au début, monnaie-carte (première monnaie fiduciaire au Canada, 1685-1759)

    13. La monnaie au Canada (suite) Après la victoire des Anglais sur les Français: la monnaie-carte est de moins utilisée dans les échanges, sa valeur diminue de plus en plus La première banque (Compagnie bancaire du Canada, 1790) est confrontée à la méfiance de la population française; elle sera d’ailleurs un échec. Le gouvernement anglais autorise les banques à émettre des jetons de cuivre (1800) mais la confiance n’est pas plus au rendez-vous.

    14. La monnaie au Canada (suite) 1812 : les États-Unis déclarent la guerre à la Grande-Bretagne; craignant l’invasion des Américains, le gouverneur Brock décide d’émettre du papier-monnaie (billets de l’armée) en dollars espagnols pour payer les salaires des soldats et acquérir des armes et du matériel militaire. Après la guerre, le gouvernement remboursa ces billets en les convertissant en argent et en or, regagnant par le fait même la confiance du public dans la valeur du papier-monnaie.

    15. Le rôle des banques canadiennes Dans ce climat de confiance, la première banque «acceptée» est la Montreal Bank (1817), elle recevra sa charte en 1822. Mais la première banque à recevoir une charte est la New Brunswick Bank (1820), rachetée plus tard par la Banque de Nouvelle-Écosse. Les banques ont émis ensuite des coupures de papier qui servaient de monnaie, acceptées par les commerçants et échangeables sur demande en argent ou en or.

    17. Le rôle des banques canadiennes (suite) 1867: le gouvernement émet des billets pour la première fois (billets provinciaux et, plus tard, billets du Dominion) 1871: première Loi sur les banques; le gouvernement fédéral prend le contrôle de la monnaie mais autorise les banques à émettre du papier-monnaie (jusqu’en 1944). 1935: création de la Banque du Canada qui hérite du monopole de l’émission des billets (progressivement de 1934 à 1944)

    18. LE SYSTÈME BANCAIRE DU CANADA

    19. La Banque du Canada: mandat et responsabilités Au Canada, comme ailleurs dans le monde, la gestion monétaire relève du gouvernement fédéral ou national. Ce dernier délègue cette responsabilité à la banque centrale, soit la Banque du Canada. Le mandat de la Banque du Canada consiste à maintenir la confiance des Canadiens et des étrangers dans la valeur du dollar canadien en protégeant son pouvoir d’achat dans le pays (maîtrise de l’inflation) ainsi qu’à l’extérieur du pays (stabilité du taux de change). De manière plus précise, les responsabilités de la Banque du Canada sont les suivantes:

    20. Les responsabilités de la Banque du Canada La “banque” des banques commerciales: accepte les dépôts des banques à titre d’encaisses de règlement et de réserves en plus d’être le prêteur de dernier ressort du système bancaire; La “banque” est l'agent financier du gouvernement fédéral: administre son compte de chèques, assure l'émission des obligations du gouvernement et s'occupe de la gestion de la dette publique fédérale;

    21. Les responsabilités de la Banque du Canada Le régulateur de la masse monétaire: la banque centrale a un contrôle direct sur les liquidités du système bancaire en vertu de son monopole sur l’émission des billets et du système de réserves défini par la loi sur les banques (nécessité d'avoir des dépôts à la Banque du Canada pour le bon fonctionnement du système de paiements et pour le règlement des transactions financières avec la banque centrale);

    22. Les responsabilités de la Banque du Canada L'administrateur du Fonds des changes: la Banque du Canada est responsable de la gestion des réserves officielles en devises étrangères du pays qu'elle utilise au besoin pour stabiliser la valeur du dollar canadien; cette fonction sera abordée dans un cours ultérieur portant sur la politique monétaire en économie ouverte.

    23. Le bilan de la Banque du Canada en août 2010 ACTIF Bons du Trésor 23 964 Obligations 33 129 TITRES du gouvernement canadien 57 093 Avances - Membres ACP 1 Autres éléments d’actif 1 796 ACTIF TOTAL 58 890 PASSIF Billets en circulation: 54 730 Dépôts des institutions membres de l’ACP 26 ENCAISSES de règlement 26 Base monétaire 54 756 Dépôts du gouvernement 2 858 Autres éléments du passif 1 276 PASSIF TOTAL 58 890

    24. Bilan de la Banque du Canada ACTIF Bons du Trésor Obligations du gouvernement Réserves internationales de changes (gérées par le Fonds des changes) PASSIF + AVOIR Billets et pièces Dépôts des institutions membres de l’ACP (encaisses de règlement) Dépôts du gouvernement Avoir net

    25. Les banques canadiennes Le système bancaire canadien jouit de puis longtemps d’une structure relativement stable. 1920-1980: onze banques à charte spécialisées exclusivement dans les services bancaires commerciaux; activité très limité des banques étrangères au Canada Depuis 1980: arrivée des banques étrangères et accroissement des services financiers offerts par les banques (assurance, fiducie et courtage).

    26. Le secteur bancaire canadien En date du 30 septembre 2010, le secteur bancaire canadien comprend 22 banques canadiennes, 26 filiales de banques étrangères et 30 succursales de banques étrangères pour un total de 78 banques. La valeurs des activités bancaires représentent environ 3 % du PIB canadien. Les banques emploient plus d’un quart de million de canadiens.

    27. Le bilan des banques à charte canadiennes en août 2010 ACTIF Billets et pièces 4 145 Dépôts à la B. Canada 129 Réserves bancaires 4 274 Bons du Trésor et autres titres du gouv. canadien 259 063 PRÊTS en $ canadiens 1 167 327 Autres titres canadiens 191 667 Autres éléments d’actif 325 907 Avoirs en $ canadiens 1 948 238 Prêts devises résidents 43 617 Avoirs nets en devises - 16 738 ACTIF TOTAL 1 975 117 PASSIF+ AVOIR Dépôts d’épargne des particuliers 662 579 Dépôts à préavis autres que ceux des particuliers 547 852 Dépôts du gouv. can. 1 819 DÉPÔTS $ canadiens 1 212 250 Dépôts devises résidents 141 722 Autres éléments du passif 88 067 Avoir des actionnaires 533 078 Passif en devises - PASSIF TOTAL 1 975 117

    29. La monnaie et la masse monétaire Dans sa version moderne (papier-monnaie), sa valeur en tant qu’intermédiaire dans les échanges dépend uniquement de son acceptabilité générale (confiance) comme moyen de paiement. C’est la raison pour laquelle la monnaie moderne est dite «fiduciaire» et que la masse monétaire est composée de billets de banque et surtout de dépôts bancaires (monnaie «scripturale»).

    30. Les agrégats monétaires au Canada Les agrégats monétaires sont des mesures opérationnelles de la masse monétaire; au Canada, les plus importants sont M1 et M2 La masse monétaire au sens étroit: M1 = Billets de banque en circulation dans le public + dépôts transférables par chèques La masse monétaire au sens plus large: M2 = M1 + dépôts d’épargne des particuliers + dépôts à préavis autres que ceux des particuliers

    31. Les agrégats monétaires: M1 et M2

    33. La création de monnaie dans une économie moderne avec système bancaire La création de monnaie est basée sur un principe fondamental: les banques ne conservent en réserves qu’une proportion des dépôts qui leur sont confiés par leurs clients. En l’absence de cette condition, il n’y a pas de création monétaire possible. Les réserves bancaires sont maintenues sous forme de billets de banque et de dépôts à la banque centrale. Celle-ci n’est pas une banque ordinaire, elle est la «banque des banques» et à ce titre, elle a le monopole de l’émission des billets et elle accepte uniquement les dépôts des banques.

    34. Le système bancaire présenté sous forme de bilans Le bilan typique d’une banque commerciale Le bilan typique d’une banque centrale

    35. Le processus de création monétaire Pour simplifier l’exercice, imaginons une économie où les agents ne transigent que par chèques et cartes de débit. Dans ce cas, la masse monétaire est uniquement constituée de dépôts bancaires; il n’y a donc pas de billets en circulation dans cette économie. De plus, les banques maintiennent des réserves représentant 10 % des dépôts du public et les conservent sous la forme de dépôts à la banque centrale. Voici le bilan de départ du système bancaire:

    36. Un exemple chiffré (coefficient de réserves = 10 %, aucun drainage monétaire)

    37. Le bilan final du système bancaire En ne conservant en réserves que 10 % du nouveau dépôt et en allouant la différence à l’octroi de prêts, le processus engendre finalement une augmentation de la masse monétaire équivalente à 100 000 * (1 / R) où R est le coefficient de réserves bancaires (10 % ou 0,10) et (1 / R), le multiplicateur monétaire. Bref, la masse monétaire va en quelque sorte doubler en s’accroissant de 1 000 000. Du côté des prêts, ceux-ci vont également doubler par l’injection initiale de 90 000. À la fin du processus, les réserves bancaires représentent bien 10 % des dépôts. Voici le bilan final du système bancaire:

    38. Comment la banque centrale s’y prend-elle pour contrôler l’expansion de la masse monétaire ? Pour contrôler la croissance monétaire, la banque centrale doit être en mesure d’influencer l’expansion des dépôts bancaires, puisqu’elle a déjà le monopole de l’émission des billets de banque. Or l’expansion des dépôts dépend de l’expansion du crédit (prêts); ainsi, la banque centrale peut faciliter le crédit en injectant des liquidités nouvelles dans le système bancaire; voyons comment.

    39. Le processus d’expansion de la masse monétaire Ce processus est basé sur l’existence d’un système de réserves fractionnaires par lequel les banques conservent en réserves une fraction des dépôts qui leur sont confiés par le public. Depuis 1992, les banques canadiennes ne sont plus obligées de maintenir des réserves dans une proportion fixe des dépôts mais elles doivent conserver des encaisses dans un dépôt à la Banque du Canada, à des fins de compensation et de règlement. Voyons cela de plus près à l’aide des bilans dans le contexte canadien.

    40. La Banque du Canada injecte des liquidités La banque centrale dispose de plusieurs instruments pour accroître les liquidités du système bancaire; elle peut entre autres entreprendre des opérations sur les marchés financiers (open market operations). Si elle achète des bons du Trésor auprès des banques, elle accroît leurs encaisses de règlement; ces encaisses additionnelles permettent aux banques d’augmenter le volume des prêts et par le fait même, des dépôts.

    41. Bilan modifié de la Banque du Canada ACTIF Bons du Trésor Obligations du gouvernement Réserves internationales de changes PASSIF + AVOIR Billets et pièces Dépôts des institutions membres de l’ACP (encaisses de règlement) Dépôts du gouvernement Avoir net

    44. Un exemple chiffré (coefficient de réserves = 10 %, aucun drainage monétaire)

    46. L’inflation: un phénomène monétaire ? Un grand nombre de macroéconomistes supporte la thèse voulant que le niveau des prix soit directement lié à la quantité de monnaie qui circule dans l’économie, à un moment donné. Autrement dit, à long terme, l’inflation observée est déterminée par la croissance de la masse monétaire ajustée pour la croissance réelle de l’économie.

    48. L’équation des échanges L’équation des échanges établit un lien entre la masse monétaire (M) et la valeur totale des transactions réalisées dans l’économie au cours d’une période donnée. La valeur totale des transactions est mesurée par le PIB nominal, c’est-à-dire le produit du niveau général des prix (P) et du PIB réel (Y) : M • V = P • Y où V la vélocité de la monnaie.

    49. Une application canadienne Comme l’équation des échanges est une identité, elle est donc toujours vérifiée; en fait, c’est la vélocité qui permet de réconcilier la quantité de monnaie (M) en circulation dans l’économie et la valeur de la production (PIB nominal = P • Y). Au Canada, la vélocité (ou vitesse de circulation de la monnaie) est calculée en fonction de l’agrégat monétaire choisi, M1, M2, etc.. Par exemple, si on retient M2, on obtiendrait ceci en 2008 (en milliards de dollars): V2 = (P • Y) / M2 = 1 600 / 800 = 2,0 ce qui veut dire que chaque dollar en circulation dans l’économie engendre 2,0 dollars en valeur de production ou de revenu pour l’économie.

    50. Croissance monétaire, croissance économique et inflation En taux de croissance, l’équation des échanges s’énonce comme suit: ?M/M + ?V/V = ?P/P + ?Y/Y où ?M/M est la croissance monétaire, ?V/V la croissance de la vélocité, ?P/P le taux d’inflation et ?Y/Y la croissance économique.

    51. Théorie quantitative de la monnaie Selon la théorie quantitative de la monnaie (TQM), la vélocité est constante à long terme (?V/V = 0) et la croissance économique se confond avec la tendance à long terme du PIB réel (environ 3 % par an au Canada depuis 1980), le taux d’inflation est alors égal à la croissance monétaire excédant la croissance réelle de l ’économie: ?P/P = ?M/M - ?Y/Y En conséquence, un pays qui souhaite maîtriser son taux d’inflation à un niveau bas et stable doit viser une expansion de la masse monétaire qui est compatible avec cet objectif.

    52. La TQM appliquée au Canada

    53. Taux de croissance annuel moyen composé Pour calculer le taux de croissance annuel moyen composé du PIB réel sur une période de quelques années, on utilise la formule suivante: YFIN = YDÉBUT (1 + x)n où x est le taux de croissance et n, le nombre d’années qui séparent le PIB en début et en fin de période. En isolant x, on obtient : x = [(YFIN / YDÉBUT)1/n] - 1 Dans le cas du Canada sur la période 1991-2001 (n=10), on n’a qu’à substituer les valeurs du PIB réel en 1991 et 2001: x = [(1 117 387 / 804 257)1/10] – 1 ce qui donne effectivement 0,033 ou 3,3 %.

    56. Les causes principales de l’inflation Inspiré par l’analyse des chocs macroéconomiques, les économistes ont identifié deux ensembles de facteurs : L’inflation par la demande : tous les facteurs qui stimulent la croissance de la demande globale de biens et services peuvent engendrer de l’inflation (dynamique des salaires et des prix); L’inflation par les coûts : toutes les variables , à l’exception des taxes indirectes et des taxes sur la masse salariale, qui entraînent une baisse continue de l’offre globale de biens et services (chocs d’offre comme la hausse du prix du pétrole)

    57. La demande globale et le niveau des prix

    58. Scénario de spirale inflationniste

    59. L’offre globale et le niveau des prix

    60. L’inflation par les coûts

    61. Hyperinflation Définition: inflation hors de contrôle résultant d’une expansion excessive de la masse monétaire («planche-à-billets»)

    62. La première hyperinflation mondiale «Vers la fin de la dynastie des Sung (en Chine), comme les dépenses militaires augmentent en raison des diverses guerres, une hyperinflation commence à se faire sentir. À son point culminant, le taux d’inflation atteindra environ 4 000 %. Des niveaux d’inflation aussi élevés demeureront inégalés jusqu’à la période d’hyperinflation des années 20 en Allemagne et , par conséquent, le papier-monnaie sera abolie pour les 250 années suivantes». Banque du Canada, Musée de la monnaie, 2002

    72. Conclusions Nous avons établi une relation théorique et empirique étroite entre la monnaie, l’inflation et la politique monétaire de la Banque du Canada. Nous étudierons ensuite la mise en œuvre de la politique monétaire au Canada; nous verrons que, dans la pratique, la Banque du Canada essaie de contrôler les taux d’intérêt à court terme.

    73. Concepts importants du cours La monnaie: définition, valeur et types Les grandes étapes du l’histoire de la monnaie au Canada La Banque du Canada: mandat et responsabilités Le processus de création monétaire dans une économie moderne avec système bancaire La monnaie et l’inflation: l’Équation des échanges La théorie quantitative de la monnaie (TQM) Les causes de l’inflation: par la demande et par les coûts Le phénomène de l’hyperinflation

    74. LA MONNAIE, LE SYSTÈME BANCAIRE ET L’INFLATION @HEC Montréal Mars 2011

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