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Politique Agricole et enjeux de la Formation Agricole et Rurale au Sénégal. La question de la régulation. Pourquoi une régulation ?. Système de formation centralisé Affaiblissement des services publics et foisonnement d’initiatives privées et associatives
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Politique Agricole et enjeux de la Formation Agricole et Rurale au Sénégal La question de la régulation
Pourquoi une régulation ? • Système de formation centralisé • Affaiblissement des services publics et foisonnement d’initiatives privées et associatives Nécessité de concevoir des mécanismes de régulation qui tiennent compte des sources multiples des connaissances et des acteurs
CONTEXTE • Options de décentralisation, de bonne gouvernance, de libéralisation et de désengagement de l’Etat • Plusieurs réflexions et initiatives : • PSAOP (financement BM) • Réflexion sur la FAR et mise en place d’orientations stratégiques (coopérations suisse et française) • Loi d’Orientation Agro Sylvo Pastorale (LOASP) qui reconnaît la place de l’agriculture familiale
LES OBJECTIFS DE LA REGULATION • Assurer l’adéquation entre l’offre et la demande ; • Garantir la qualité de l’offre en certifiant les compétences et les services fournis par les différents opérateurs ; • Développer une capacité de veille sur le système de formation en créant des synergies entre les institutions publiques, associatives et privées, la recherche, les organisations de conseil agricole et rural ; • Faire participer les collectivités territoriales et les utilisateurs au pilotage du système et à sa durabilité sur le plan financier.
LA DEMARCHE ADOPTEE (1/3) Un mécanisme interministériel de régulation associant l’ensemble des acteurs publics et privés qui : • prend en charge l’élaboration, le suivi, l’évaluation et la coordination de la politique de formation • met en place des commissions nationale et régionales qui planifient, réorientent, évaluent les formations • garantit la qualité des prestations • Subventions pour les structures privées et associatives répondant à des normes de base • Ressources humaines, infrastructures et équipements
LA DEMARCHE ADOPTEE (2/3) La coordination et la coopération entre les institutions de formation pour : • suppléer au défaut de collaboration entre les différentes institutions de formation du système • développer un système basé sur la solidarité et la cohérence vu la rareté des ressources humaines et financières • imaginer des mécanismes souples et incitatifs de coordination et de coopération
LA DEMARCHE ADOPTEE (3/3) Financement durable du système national de FAR • L’Etat ne peut plus assumer à lui seul le financement de l’éducation et de la formation • La contribution des bénéficiaires peut prendre plusieurs formes • Contribution directe • Prélèvements sur les produits agricoles ou taxes à l’importation de produits concurrents • L’aide des partenaires au développement est nécessaire dans cette situation de transition
LES ACCOMPAGNEMENTS EN COURS • Appui au renforcement des institutions et organisations qui concourent à la mise en place des politiques de formation • Appui à l’émergence de nouvelles institutions • Soutien aux initiatives de coopération entre services publics d’une part, services privés et structures associatives d’autre part
LE RENFORCEMENT DES INSTITUTIONS ET ORGANISATIONS QUI CONCOURENT A LA MISE EN PLACE DES POLITIQUES DE FORMATION • BFPA • Coordination des initiatives sur la formation • Responsable de la mise en œuvre de la « Stratégie Nationale de Formation Agro Sylvo Pastorale » • CNCR • Exécute la composante OP du PSAOP • Participe au dialogue sur les politiques agricoles (FAR, LOASP entres autres) • A mis en place des cadres locaux de concertation des OP • Le réseau des CFA de CARITAS • Déploiement de CFA dans toutes les zones agro-écologiques • Proximité avec les populations associées aux réflexions sur les options pédagogiques
L’APPUI A L’EMERGENCE DE NOUVELLES INSTITUTIONS Création de pôles régionaux de formation et de services pour inscrire la FAR dans la décentralisation et rapprocher son pilotage de la base Vocation • Cadres multi collèges de concertation • Favoriser la prise en compte des spécificités régionales • Offrir des possibilités d’économies d’échelle (à travers bonne planification de la formation, développement de synergies entre les intervenants)
SOUTIEN AUX INITIATIVES DE COOPERATION • Recentrage des services publics sur des missions régaliennes et dans les domaines stratégiques non couverts par les autres acteurs suppose que ces services • Développement des pratiques de faire-faire • CARITAS, un exemple de partenaire potentiel pour l’ANCAR
PERSPECTIVES • Mettre en place autour du BFPA d’un cadre de concertation (institutions de l’Etat, OP et OSC) • définition et mise en œuvre de mécanismes de régulation de la FAR • Aider à la coordination et au financement de la formation (niveaux régional et local) • mise en place de fonds de formationcogérés (OP, Collectivités locales)