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L’Attractivité socio-économique de Marseille

L’Attractivité socio-économique de Marseille. Analyse quantitative comparée (échantillon de 7 métropoles régionales). AGAM Ville de Marseille (D.A.E.) Observatoire de l’attractivité. Patrick TANGUY Stéphane BONDON. Une approche de l’attractivité.

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L’Attractivité socio-économique de Marseille

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  1. L’Attractivité socio-économique de Marseille Analyse quantitative comparée (échantillon de 7 métropoles régionales) AGAM Ville de Marseille (D.A.E.) Observatoire de l’attractivité Patrick TANGUY Stéphane BONDON

  2. Une approche de l’attractivité • L’attractivité territoriale est devenue indissociable de l’évaluation de la performance et de la dynamique des villes (en témoigne celui-ci…). • Elle est devenue l’une des priorités des politiques d’aménagement des territoires. • Mais que signifie le terme « attractivité » ? Quels en sont les déterminants, les dimensions comme les paramètres permettant de l’appréhender?

  3. Une approche de l’attractivité • L’attractivité est une notion complexe, multi-dimensionnelle qui relève aussi bien de paramètres: • objectifs (qui exercent une attraction au sens de l’astronomie) : la taille du marché du travail, le solde migratoire, … • que subjectifs (qui exercent un attrait ; faisant référence à une forme de séduction) : l’image, le décor urbain, la réputation d’évènements culturels, voire l’organisation sociale du territoire,... • Attractivité et compétitivité : • L’une peut être fonction de l’autre et vice-versa (par ex.: l’apport extérieur de compétences « muscle » la compétitivité de entreprises locales; comme le dynamisme des entreprises attire des talents,…). Mais, les 2 notions restent différentes. • L’attractivité dépasse la seule dimension économique  attractivités. • Certes, la compétitivité–prix des entreprises (et des territoires) a laissé la place à une compétitivité globale (pour l’innovation). Mais elle s’inscrit clairement sur le terrain de la concurrence économique.

  4. Une approche de l’attractivité économique Les leviers d’attractivité économique (1ère Famille) Les indicateurs de résultats(2e et 3e Familles) 1 Rayonnement (construction de compétences) Attractivité économique 2 Compétitivité globale du territoire

  5. L’approche retenue • Seules des données quantifiables ont été retenues, réduisant la portée de notre approche de l’attractivité. • Cependant, ceci nous autorise à mener une démarche comparative, dans l’espace comme dans le temps, en confrontant Marseille aux principales métropoles françaises (hors Paris) que sont Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Nice et Toulouse. • Autres critères retenus : une actualisation annuelle (pour l’observation et l’action) et un « tableau de bord » (avec un nombre limité de variables) pour une compréhension simple. • Ces indicateurs sont abordés sous deux angles : l’état de l’attractivité et son évolution.

  6. L’approche retenue • Pour opérer cette comparaison nous avons classé les indicateurs retenus en 3 familles (de 6 variables) : 1) La situation et la dynamique économiques, leviers d’attractivité. 2) L’attractivité auprès des personnes et des compétences. 3) L’attractivité auprès des entreprises et des investissements. Les deux dernières familles formant les indicateurs de résultat. • La comparaison entre les métropoles, notamment le classement qui en découle, est basé sur la somme des rangs qu’elles occupent pour chaque variable. • Avant le comparatif, examinons rapidement la dynamique d’attractivité de Marseille grâce aux « voyants » des 3 familles de critères adoptés : leur évolution est-elle favorable ou non?

  7. Intro: la dynamique d’attractivité de Marseille

  8. Introduction : l’évolution récente de l’attractivité marseillaise • Dans les dernières années, Marseille progresse dans la majorité des indicateurs retenus, en particulier parmi ceux relevant de l’évolution économique et de l’attractivité auprès des entreprises et investissements. • Cependant, la ville connait dans les années récentes une dégradation de sa situation en termes d’attractivité des personnes et des compétences. Globalement, la population marseillaise croît aussi par migration, mais cette croissance ne concerne ni les cadres, ni les retraités ou les étudiants. • La dynamique est plus favorable pour le tourisme, les capacités d’accueil de Marseille se développent nettement, au prix d’une légère dégradation du taux d’occupation des hôtels • Voyons maintenant son comportement dans une approche comparative.

  9. 1) Etat et Dynamique Economiquesdimensions retenues • Effet de taille (logique de gravitation) : Dimension du marché, • Importance des fonctions tertiaires • Qualité des fonctions tertiaires • Caractère innovant de la ville • Esprit entrepreneurial • Rentabilité des firmes (source d’opportunités).

  10. 1) Etat et Dynamique EconomiquesLes Indicateurs d’état et d’évolution • Evolution annuelle de l’emploi salarié privé (Zone d’emploi 2010) : moyenne entre 2003 et 2010. • Evolution annuelle du volume des transactions en immobilier de bureau (« Agglomération ») : moyenne 2006-2010. • Evolution relative de la part des cadres des fonctions métropolitaines entre 1999 et 2008 (Zone d’emploi 2010) • Evolution du rang au classement européen pour l’innovation entre 2010 et 2011(« Agglomération ») • Taux moyen de création nette d’entreprises (Zone d’emploi 2010) : taux moyen de création d’entreprises sur la période 2005-2009 associé au taux de survie pour les entreprises de la génération 2001. • Evolution relative du taux de marge d’exploitation des entreprises locales entre 2008 et 2010 (EPCI) • Nombre d’emplois salariés privés en 2010 (Zone d’emploi 2010) • Volume des transactions en immobilier de bureau ; moyenne entre 2006 et 2010 (« Agglomération »). • Part des cadres des fonctions métropolitaines en 2008(Zone d’emploi 2010) : Nombre de cadres métropolitains / Emploi total. • Rang au niveau européen pour l’innovation en 2011 (« Agglomération ») : Innovation Cities Index se basant sur 162 indicateurs. • Nombre d’établissements pour 100 habitants en 2009 (Zone d’emploi 2010) • Taux de marge d’exploitation médian des entreprises locales (EPCI) : EBE des entreprises / Chiffre d’affaires (Moyenne 2008-2010) Base de données Altares.

  11. 1.a) La Situation EconomiqueLes Données statiques

  12. 1.a) La Situation EconomiqueLes Données statiques (Rangs)

  13. 1.a) La Situation EconomiqueLes Commentaires • Marseille atteint le 3e rang de cette famille d’indicateurs, grâce au taux de marge médian de ses entreprises, sa taille et son rang pour l’innovation, malgré une médiocre proportion de cadres des fonctions métropolitaines. • Lyon termine à la première place ex-æquo avec Toulouse. Le plus faible taux de marge d’exploitation de ses entreprises et leur médiocre densité l’obligent à partager cette 1ère place. • Toulouse réalise un bon parcours dans l’ensemble de variables sauf pour le critère des villes « innovantes » où le résultat est dans la moyenne, très près de Nantes, Marseille et Bordeaux. • Nice et Lille occupent souvent le dernier rang dans beaucoup de critères, sauf en ce qui concerne le taux de marge d’exploitation de leurs entreprises et la densité de ses entreprises (Nice) ou le volume des transactions et la part des cadres des fonctions métropolitaines (Lille).

  14. 1.b) La Dynamique EconomiqueLes Données d’évolution

  15. 1.b) La Dynamique EconomiqueLes Données d’évolution (Rangs)

  16. 1.b) La Dynamique EconomiqueLes Commentaires • La position de Marseille s’améliore car la ville prend la 2nde place. Ce bon résultat est dû à l’évolution du taux de création net et aux nombreuses transactions en immobilier de bureau. A noter toutefois une faiblesse qui continue de s’accentuer, à savoir la part des cadres des fonctions métropolitaines dans l’emploi. • Lyon et Toulouse connaissent une performance moyenne, avec un recul du taux de marge d’exploitation de leurs entreprises pour les deux, mais aussi une baisse du volume des transactions en immobilier de bureau (Toulouse) ou la médiocre augmentation de la part des cadres des fonctions métropolitaines (Lyon) . • Nantes progresse en revanche rapidement, notamment grâce à l’augmentation sensible de la proportion de cadres des fonctions métropolitaines et au dynamisme de l’emploi local.

  17. 2) L’Attractivité des personnes et des compétencesDimensions retenues • Attractivité globale auprès des personnes : Dynamique résidentielle • Attirer/retenir des retraités : Indicateur de qualité de vie. • Attirer/retenir des cadres : Apport de compétences. • Attirer/retenir des étudiants: Disposer d’un gisement de compéten-ces à moyen terme. • Fréquentation de l’hébergement touristique : autre composante essentielle de la « base » résidentielle (versant « demande »). • Dimension de l’hébergement touristique : idem (versant « offre »).

  18. 2) L’Attractivité des personnes et des compétences Les Indicateurs d’état et d’évolution • Ecart (en points) entre les poids relatifs du solde migratoire des périodes 1990-1999 et 1999-2008 (Zone d’emploi 2010) • Evolution relative de la part des cadres et des retraités entrants dans leurs populations respectives. Périodes 2003-08 / 1990-99(Zones d’emploi 1990 et 2010) • Evolution relative de la part des étudiants dans les 15-64 ans entre 1999 et 2008 (Zone d’emploi 2010) • Evolution relative du taux d’occupation des hôtels classés entre 2007 et 2010 (Commune ou Agglomération) • Evolution du nombre de chambres d’hôtel pour 1000 habitants entre2007 et 2011 (Commune) • Poids relatif du solde migratoire 1999-2008 dans la population totale (Zone d’emploi 2010) • Importance relative du solde migratoire des cadres et des retraités dans leurs populations respectives en 2008 (Département) • Part des étudiants dans les 15-64 ans en 2008 (Zone d’emploi 2010) • Taux d’occupation des hôtels classés: moyenne 2007-2010 (Commune ou Agglomération) • Nombre de chambres d’hôtel pour 1000 habitants: nombre de chambres 2011, population 2008 (Commune)

  19. 2.a) L’Attractivité des personnes et des compétences Les Données statiques

  20. 2.a) L’Attractivité des personnes et des compétences Les Données statiques

  21. 2.a) L’Attractivité des personnes et des compétences Les Commentaires • Marseille se classe au 7e rang dans cette famille d’indicateurs (version état). Elle possède un bon taux d’occupation des chambres d’hôtels, mais celles-ci sont peu nombreuses. Contre-performance relative en revanche pour ce qui concerne l’attractivité des personnes pour y résider (tout comme Lille et Lyon, villes toutefois plus étudiantes). • Nice et Bordeaux dominent le classement de façon appréciable, malgré la faible part d’étudiants dans la population (Nice) et un faible taux d’occupation des hôtels (Bordeaux). • Toulouse réalise de bonnes performances, sauf en ce qui concerne l’activité touristique.

  22. 2.b) L’Attractivité des personnes et des compétences Les Données d’évolution

  23. 2.b) L’Attractivité des personnes et des compétences Les Données d’évolution (Rangs)

  24. 2.b) L’Attractivité des personnes et des compétences Les Commentaires • En évolution, Marseille est au 4e rang. La cité phocéenne a tendance à voir partir les populations de cadres et de retraités plutôt que de les attirer (à la différence de la plupart des autres métropoles). • Il faut toutefois souligner que Marseilleest moins affectée que les autres métropoles par la baisse de la part d’étudiants dans sa population. • Le nombre de chambres d’hôtels de Marseille augmente sensiblement (mais reste toutefois encore faible). Cette progression s’accompagne d’un tassement du taux d’occupation de ses hôtels. • Pour les autres métropoles, on constate que Bordeaux occupe toujours le premier rang global en évolution, n’étant médiocre que dans l’attraction des cadres. A noter que Lyon et Lille occupent respectivement la 2nde et la 3e place, traduisant une amélioration récente (plus nette qu’à Marseille) d’une situation encore peu enviable concernant l’attractivité des personnes. • Nantes obtient des résultats plutôt moyens. A noter, toutefois, une évolution du solde des cadres, plus favorable que la variation du solde migratoire global : dénote un mouvement de métropolisation indéniable.

  25. 3) L’Attractivité auprès des entreprisesDimensions retenues • Tourisme d’affaires : localisation des colloques liée à l’excellence des compétences locales; accélérateur d’insertion dans réseaux plus larges (élargissement et intensification de collaborations). • Opportunités d’environnement (éco-système local favorable) : transferts d’entreprise. • Opportunités de marché : ouvertures d’établissement ou rachats de firmes locales • Projets d’investissements d’origine extérieure. • Investissements réalisés : les Investissements Directs Etrangers (IDE). • Accessibilité du territoire.

  26. 3) L’Attractivité auprès des entreprises Les Indicateurs d’état et d’évolution • Evolution relative du nombre de congrès labellisés ICCA entre 2001-2005 et 2006-2010 (« Agglomération ») • Evolution relative du nombre de transferts d’entreprises extérieures à la région entre 2004 et 2008 (Zone d’emploi) • Evolution relative de la part de l’emploi salarié privé dans des entreprises à siège social extérieur à la région entre 2005 et 2008 (Zone d’emploi). • Evolution du nombre de citations au classement Cushman & Wakefield entre 2010 et 2011 (« Agglomération ») • Evolution relative du nombre des emplois salariés crées ou maintenus grâce à des investissements directs étrangers entre 2007-2008 et 2009-2010 (Département) • Evolution relative du nombre de passagers aériens: Moyennes 2001-2003 et 2009-2011 (Aéroport) • Rang moyen de la ville pour le tourisme d’affaires entre 2001 et 2010 (« Agglomération ») • Part des transferts d’entreprises extérieures à la région dans le parc d’entreprises locales en 2009 (Zone d’emploi) • Part de l’emploi salarié privé local dans des entreprises à siège social extérieur à la région moyenne 2005-2008 (Zone d’emploi). • Nombre moyen de citations au classement Cushman & Wakefield moyenne 2010-2011 (« Agglomération ») • Poids des promesses d’emplois locaux dus à des investissements directs étrangers dans l’emploi salarié entre 2007 et 2010 (Département) • Nombre de connexions aériennes directes Automne-Hiver 2011-2012 (Aéroport)

  27. 3.a) L’Attractivité auprès des entreprisesLes Données statiques

  28. 3.a) L’Attractivité auprès des entreprisesLes Données statiques (Rangs)

  29. 3.a) L’Attractivité auprès des entreprisesLes Commentaires • Marseille obtient la 3e position surtoutgrâce à son nombre de citations par les entreprises souhaitant s’y installer et au nombre des connexions aériennes. Ceci n’empêche pas qu’il existe finalement peu d’emplois dans les entreprises à capitaux extérieurs à la région. • Lyon renoue ici avec ses excellentes performances économiques de la 1ère famille d’indicateurs, n’étant médiocre que par le poids tout juste moyen des promesses d’emplois crées grâce aux IDE. • Toulouse connait de bons résultats d’ensemble, de même que Bordeaux, à un degré moindre (notamment en raison du faible flux d’arrivées d’entreprises extérieures et le faible nombre de connexions aériennes de son aéroport) • Nantes et Lille sont cependant assez peu performantes dans les indicateurs retenus. Nantes apparait assez peu visible à l’international (rang le plus faible pour le nombre de conférences labélisées ICCA, idem pour les emplois crées grâce aux IDE). Lille a également un faible nombre de conférences et peine à attirer des entreprises extérieures.

  30. 3.b) L’Attractivité auprès des entreprisesLes Données d’évolution

  31. 3.b) L’Attractivité auprès des entreprisesLes Données d’évolution (Rangs)

  32. 3.b) L’Attractivité auprès des entreprisesLes Commentaires • En évolution, Marseille se classe ici à la 5e position, mêlant des résultats très disparates : accessible, soulevant un intérêt de la part des investisseurs, la ville continue à peu concrétiser les projets d’origine exogène. • Si le bilan de Nantes était assez faible dans l’état de l’attractivité, la ville connait, une fois encore, une amélioration sensible de son attractivité en décrochant la 1ère place du classement, en phase avec son dynamisme économique (cf partie 1). • Lyon occupe également le haut du classement : en cumulé (« état » et évolution), ses performances sont les meilleures de l’échantillon retenu dans cette famille. • A noter que si Toulouse connait une attractivité économique indéniable, elle a, comme pour la première famille d’indicateurs, une moins bonne trajectoire d’évolution.

  33. Rang et écarts entre les métropoles pour les 3 familles d’indicateursLes Chiffres

  34. Position et écarts entre les métropoles (en nombre de points).Totalité des 3 familles d’indicateurs.

  35. Conclusion : Les 3 familles d’indicateurs d’attractivité • Lyon, en tête pour les indicateurs d’état, est donc la métropole française (hors Paris) la plus attractive. Mais elle ne connait qu’une évolution moyenne (au même niveau que Marseille). • Toulouse connaît une situation voisine de celle de Lyon : une attractivité forte, notamment dans les paramètres les plus économiques, mais une trajectoire quelconque et plus en retrait que celle de Lyon. • Derrière ces 2 métropoles, Bordeaux se situe dans une position favorable aussi bien pour les indicateurs d’état qu’en termes d’évolution. • Au-delà de résultats inégaux, Marseille se situe dans la moyenne lorsqu’on somme les positions obtenues par la ville pour les différents indicateurs, que ce soit en évolution ou en « état ». • Lille, Nantes se situent à un niveau médiocre, si l’on se fie aux paramètres d’« état ». Mais, on assiste à une dynamique indéniable pour ces 2 métropoles (Nantes en particulier), leur permettant d’espérer à terme un niveau plus voisin de ceux de Bordeaux, Marseille ou Nice (dont la trajectoire est clairement défavorable dans la phase récente).

  36. Conclusion générale pour Marseille____________ • Etat & évolution de l’attractivité économique : • Rappel des principaux résultats (pour les 3 familles d’indicateurs) . • Commentaires : • Par rapport aux critères. • Développement endogène / développement exogène.

  37. L’état comparé de l'attractivité socio-économique de Marseille : sa place pour chaque critère sur 7 métropoles régionales

  38. L'Evolution comparée de l'attractivité socio-économique de Marseille : sa place pour chaque critère sur 7 métropoles régionales

  39. Conclusion générale pour Marseille • Globalement, Marseille apparait comme une métropole aux résultats moyens : • quelques points forts, dans le domaine du tourisme ou la création d’entreprise notamment, • mais, un certain nombre d’indicateurs défavorables (sa faible capacité à attirer et à conserver cadres et retraités, par exemple). • On décèle dans la situation marseillaise une vitalité endogène (esprit entrepre- neurial, « ville innovante˝, existence « d’effets d’agglomérations˝,…). • Mais, elle ne permet pas de déboucher de façon substantielle sur des apports exogènes de compétences et d’acteurs économiques : le solde migratoire des cadres reste peu favorable, la qualité de l’environnement économique séduit moins les entreprises mobiles (malgré le développement de fonctions tertiaires supérieures sur le périmètre d’Euroméditerranée et le succès des zones franches urbaines). • D’autre part, la taille de son marché et son dynamisme engendrent comparativement peu d’implantations d’établissements : les promesses d’investissement de l’extérieur existent mais les concrétisations (IDE,…) sont en retrait…

  40. Conclusion générale pour Marseille • Les indicateurs d’évolution traduisent une situation de transition : le dynamisme économique est au rendez-vous, mais il ne se traduit pas encore suffisamment dans les critères de résultat, que ce soit dans l’attractivité des personnes et des compétences ou dans celle constatée auprès des entreprises. • Ceci illustre l’importance de la période actuelle où le dynamisme économique indéniable doit pouvoir être épaulé par un développement exogène, qui ne se concrétise pas assez par rapport aux autres métropoles. • Si une première étape a été réalisée, la consolidation du dynamisme économique par le biais du développement exogène reste en partie à réaliser… dans un contexte économique global qui restera difficile.

  41. EN AVANT-PREMIERE….

  42. Classement européen (échantillon 26 villes) Approche la + proche, compte tenu des données disponibles

  43. ANNEXES

  44. Etat de l’attractivité globale et son évolution(conclusion plus détaillée) • Marseille : une métropole aux résultats moyens. Peu de coups d’éclats, mais quelques indicateurs défavorables (sa faible capacité à attirer et conserver cadres et retraités, par exemple). • Les indicateurs d’évolution traduisent une situation de transition : le dynamisme économique est au rendez-vous, mais il ne se traduit pas encore suffisamment dans l’attractivité des personnes, compétences et entreprises. • Lyon et Toulouse surclassent de façon nette les métropoles avec lesquelles elles sont comparées dans les indicateurs les plus économiques. Cependant, au final, le bilan est plus contrasté en matière d’évolution, surtout pour Toulouse en ce qui concerne l’attractivité auprès des entreprises : essoufflement conjugué du rayonnement et du développement exogène ? difficulté de progresser en matière touristique (3 à 4 indicateurs défavorables). A noter toutefois que, si Toulouse dispose d’une meilleure attractivité des personnes que Lyon, la cité rhodanienne tend en revanche à rattraper son retard en ce domaine.

  45. Etat de l’attractivité globale et son évolution(conclusion plus détaillée) • Nantes est dans une position inverse à celle de Lyon, étant avant-dernière dans les indicateurs d’état mais première en évolution : elle est la ville la plus dynamique en en matière d’attractivité parmi celles retenues, l’évolution de l’attractivité des personnes restant toutefois en léger retrait. • Les progrès de Lille sont certes moins sensibles : elle connaît des difficultés à attirer les personnes et les compétences, cependant, elle arrive à mieux redresser sa situation que Nantes dans ce domaine. Elle souffre toutefois de la comparaison avec Nantes pour la dynamique économique et l’attractivité auprès des entreprises. • Bordeaux est une ville plutôt bien placée tant dans la mesure de l’attractivité que dans son évolution. Sa dynamique la conforte dans une position plutôt avantageuse. • Le bilan de Nice est assez quelconque au final, malgré quelques performances intéressantes. Présente dans le panel de métropoles pour comparer Marseille à une ville méditerranéenne, si Nice fait jeu égal avec Marseille dans une approche statique de l’attractivité, la confrontation tourne en faveur de la cité phocéenne en termes de dynamique.

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