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La Réduction des Risques liés aux consommations de Substances Psychoactives

La Réduction des Risques liés aux consommations de Substances Psychoactives. HISTORIQUE. Grande Bretagne: - 1924 les médecins peuvent prescrire des drogues aux toxicomanes incapables d’abstinence afin de limiter les effets secondaires de leur dépendance et permettre leur insertion

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La Réduction des Risques liés aux consommations de Substances Psychoactives

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Presentation Transcript


  1. La Réduction des Risques liés aux consommations de Substances Psychoactives

  2. HISTORIQUE • Grande Bretagne: - 1924 les médecins peuvent prescrire des drogues aux toxicomanes incapables d’abstinence afin de limiter les effets secondaires de leur dépendance et permettre leur insertion - au milieu des années 1980 certaines villes développent des programmes d’échange de seringues - en 1990 à Liverpool se tient la première conférence internationale sur la RDR • Pays Bas: - Politique mise en place en 1985 suite au rapport « Engelsman » mettant en évidence les différences d’usage, de conditions sociales et d’appartenance ethnique, distinguant les effets primaires (effets pharmacologiques) et les effets secondaires (liés aux contexte politique « répressif ». Ces effets secondaires largement imputables au marché illicite plutôt qu’au produit lui-même. Cette politique reconnaît à la fois les toxicomanes (structures d’accueil…) et les nuisances qu’ils peuvent générer auprès de la société. • Suisse et Allemagne - A partir de 1990 la Suisse adopte cette nouvelle approche mais ne la limite pas à la santé, une cohérence d’ensemble est recherchée dans une politique fondée sur quatre piliers: Prévention – Répression – Soins - Réduction des dommages Développement des programmes de substitution, «distribution contrôlée d’héroïne médicale» test de produits à Zurich - l’Allemagne développe la cohérence entre réduction des dommages et nuisances en multipliant les équipes de rue, l’accueil des usagers, les salles d’injection, l’hébergement et l’insertion sociale et professionnelle ( Francfort, Hambourg et Berlin)

  3. France: - La politique de RDR s’est imposée sous la menace du SIDA et mise en œuvre à partir de 1987 avec la mise en vente libre des seringues en pharmacie (décret Michèle Barzac). - Les premiers programmes d’échange de seringues « actif » date de 1989 impulsés par Médecin du monde - 1994, Simone Veil, ministre de la santé prend des mesures de mise en place de la Substitution (méthadone et subutex) et stéribox (distributeurs) - Des boutiques s’ouvrent, accueillant des usagers sans exiger qu’ils renoncent à consommer, les médecins généralistes peuvent prescrire un nouveau médicament la buprénorphine haut dosage (BHD). - la RDR figure dans la loi de santé publique depuis 2004 ou 3 articles en détermine les actions par décret: prévenir les infections, la mortalité par surdosage et les dommages sociaux - un décret d’avril 2005 rend illégal le « testing » pratiqué lors des free parties et tecknival

  4. DEFINITION • La RDR est une approche pragmatique et réaliste des usages de drogues pour limiter les risques, accompagner et aider les usagers en prenant en compte les différents dommages selon les produits, les personnes et l’environnement • la RDR adapte son message aux personnes à quelque étape qu’elles soient: • Il vaut mieux ne pas consommer de drogues • Si on consomme, éviter de consommer les drogues les plus dangereuses • Si on en consomme, il vaut mieux ne pas le faire par voie injectable • Si on consomme par voie injectable, il vaut mieux utiliser une seringue propre et une seule fois….

  5. Des RESULTATS • La RDR s’est imposée par ses résultats • Longtemps invisibles les usagers viennent dans les centres de soins. • Des suivis médicaux, psychologiques et sociaux peuvent se développer de manière moins chaotique. • Les spécialistes du soin font l’expérience de nouvelles relations avec les usagers. • Les pharmaciens deviennent des « acteurs de santé de première ligne » avec les seringues et la substitution. • Surtout les usagers peuvent suivre les traitements VIH,VHC et autres • Les relations deviennent moins conflictuelles avec les services sociaux, judiciaires, police… • Les usagers se revendiquent citoyens comme les autres et prennent en main leur prévention (association ASUD..) Prise en compte des besoins, des préoccupations et des représentations du public concerné

  6. RESULTATS QUANTITATIFS • Baisse de 79 % des overdoses mortelles entre 1994 et 1999 suivie d’une baisse de 68% des interpellations d’usagers d’héroïne. • A partir de 1996 entrée en traitement buprénorphine et méthadone atteignant les 90 000 personnes en 2000. • La baisse des contaminations par le VIH a diminué de 50% (20% en 94 – 10% en 2006) • Les contaminations VHC et VHB restent élevées 60% malgré une diminution.

  7. Les EXCLUS • Usagers en médecine de ville et usagers à la rue: les usagers en médecine de ville sont mieux insérés que les usagers à la rue ou que l’on peut rencontrer en boutique environ les deux tiers sont stabilisés et ne mettent plus leur vie en danger. les usagers à la rue sont les plus visibles, le tiers qui fait scandale et qui est à l’origine des troubles de voisinage et de la diffusion des prises de risques. Il est absolument nécessaire que la politique de santé le prenne en compte pour garder toute sa crédibilité en s’appuyant sur le travail des associations d’usagers et par la qualité de relation des professionnels et des bénévoles favorisant les changements et l’appropriation des outils. .

  8. INVS 2001-2005-2006

  9. Situation en Ille & Vilaineen 2009 • RENNES. Programme d’échange de seringues (PES) – CAARUD Interm’Aides. Ouvert de 14h à 18h les lundi, mercredi, vendredi (nocturne jusqu’à 20h). Distributeurs de seringues. Deux machines fonctionnent à Rennes (7j/7, 24h/24) sur le principe d’une seringue usagée récupérée donne un jeton permettant d’obtenir un Stéribox. Réapprovisionnement assuré régulièrement. Pharmacies. Vente pour un euro environ de Stéribox.

  10. DISTRIBUTEURS / RECUPERATEURS DE SERINGUES • OBJECTIFS  Réduire la transmission des virus du sida et des Hépatites virales en facilitant l’accès au matériel d’injection.  Permettre l’accès au matériel propre hors temps d’ouverture de structures de prévention et des pharmacies.  Faciliter l’obtention de matériel pour les personnes ne fréquentant pas les structures d’accueil  Récupérer les seringues usagées dans le cadre d’un programme d’échange.

  11. 2007 janv fév mars avril mai juin juil aout sept oct nov déc TOTAL 912 912 1056 888 1104 912 888 1248 912 936 1152 912 11832 stéribox 23664 1824 1824 2112 1776 2208 1824 1776 2496 1824 1872 2304 1824 = seringues 1400 1200 1000 800 600 400 200 0 janv fév mars avril mai juin juil aout sept oct nov déc janv fév mars avril mai juin juil aout sept oct nov déc TOTAL stéribox 2007 912 912 1056 888 1104 912 888 1248 912 936 1152 912 11832 stéribox 2006 792 840 1224 936 1056 912 984 1176 936 912 1104 912 11784 stéribox 2005 528 504 648 528 552 720 480 696 576 600 912 696 7440 stéribox 2004 576 600 792 696 816 1008 768 648 840 672 648 480 8544 stéribox 2003 456 384 456 576 456 408 456 384 408 600 432 408 5424 stéribox 2002 744 720 648 648 768 528 552 696 540 564 552 504 7464 stéribox 2001 391 459 559 592 664 592 539 673 576 768 576 576 6965 cumul 4399 4419 5383 4864 5416 5080 4667 5521 4788 5052 5376 4488 59453 comparatif 14000 12000 10000 8000 6000 4000 2000 0 2002 2006 2005 2003 2001 2007 2004 ECHANGEURS DE SERINGUES

  12. LE CSST (csapa) • L’ENVOL. www.drogues-35.org • Centre méthadone accès facilité. • Liaison infirmière dans les grandes villes du département. CHU urgences. • Centre d’accueil de jour. • Centre méthadone. • Consultations psychologues, psychiatres. AS. • Accueil des familles. • Consultations cannabis. • Appartements thérapeutiques.

  13. INFORMER • Documents MILDT • Publications des associations d’auto-support : ASUD, TECNOPLUS… • L’internet. C’est donner les moyens d’induire et d’améliorer une réflexion sur la nature de la relation aux produits. Il ne s’agit pas de porter un jugement sur les comportements à risque, mais plutôt tenter de guider par une information juste et bienveillante. La réduction des dommages.

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