Le nouveau programme de fran ais pour les classes de baccalaur at professionnel en trois ans

1. 13/05/2012 Ph Jacquin -IEN EG LH - Reims 1 Le nouveau programme de fran�ais pour les classes de baccalaur�at professionnel en trois ans Changer de programme en m�me temps qu�on change de cursus Changer de programme en m�me temps qu�on change de cursus

2. 13/05/2012 Ph Jacquin -IEN EG LH - Reims 2 Apr�s les s�minaires interacad�miques organis�s � Amiens, Bordeaux et Lyon Quelles sont les lignes de force du nouveau programme ? Comment orienter la r�flexion pour une mise en �uvre r�ussie � la rentr�e prochaine ?

3. 13/05/2012 Ph Jacquin -IEN EG LH - Reims 3 Un pr�sentation resserr�e, �pur�e :- huit pages, - une introduction et quatre parties, - du texte et des tableaux. Qu�est-ce qui ��fait �programme�� dans cet �nonc� polymorphe qui tranche par rapport � ceux qui l�ont pr�c�d� ? Quelles obligations et quelles responsabilit�s dans ce nouveau cadre ? Quelles libert�s p�dagogiques ?

4. 13/05/2012 Ph Jacquin -IEN EG LH - Reims 4 ��Ceux dont on ne prononce pas le nom��� - Plus sous la forme ancienne (imprim�s, immuables, souvent cit�s, pas forc�ment connus. - Remplac�s par des publications officielles sur le site minist�riel Eduscol. - Un pilotage de l�Inspection G�n�rale (mise en ligne sur un site acad�mique ��volontaire�� � l�horizon de mi-avril). - L�espace Lettres-Histoire-G�ographie.

5. 13/05/2012 Ph Jacquin -IEN EG LH - Reims 5 Enseigner le fran�ais en baccalaur�at professionnel, oui, mais avec quel projet pour l��l�ve ? Un enseignement qui vise pour les �l�ves l�acquisition/le renforcement de quatre comp�tences linguistiques et culturelles. Un programme qui explicite pour ces quatre comp�tences des objectifs d�apprentissage progressifs, en termes de capacit�s, connaissances et attitudes. Un projet p�dagogique qui poursuit les ambitions du coll�ge et les d�passe. Exigences et logiques forment les buts du professeurs.Exigences et logiques forment les buts du professeurs.

6. 13/05/2012 Ph Jacquin -IEN EG LH - Reims 6 Un enseignement qui poursuit les objectifs du coll�ge et les d�passe. La ma�trise de l�expression orale et �crite (Socle, pilier 1) . L�affirmation d�une identit� culturelle fond�e sur le partage de connaissances, de valeurs et de langages communs (Socle, pilier 5). Une pr�paration � la poursuite d��tude (Niveau III). Une vis�e ambitieuse de capacit�s intellectuelles et culturelles certifi�e par l�obtention du dipl�me. Les notions de continuit� et de parcours (ouverture en amont et en aval) ��affirmation�� : l��l�ve n�arrive pas vierge de toute chose et sa maturation, son enrichissement en tant que personne et citoyen ne s�arr�te pas � la fin du cycle BP. La notion de ��garantie�� qui engage. L�obligation de r�sultat est att�nu�e par la r�f�rence la condition d�obtention.Les notions de continuit� et de parcours (ouverture en amont et en aval) ��affirmation�� : l��l�ve n�arrive pas vierge de toute chose et sa maturation, son enrichissement en tant que personne et citoyen ne s�arr�te pas � la fin du cycle BP. La notion de ��garantie�� qui engage. L�obligation de r�sultat est att�nu�e par la r�f�rence la condition d�obtention.

7. 13/05/2012 Ph Jacquin -IEN EG LH - Reims 7 Un enseignement qui vise l�acquisition de quatre comp�tences d�finies en termes de connaissances, capacit�s et attitudes. Entrer dans l��change oral : �couter, r�agir, s�exprimer. Entrer dans l��change �crit : lire, analyser, �crire. Devenir un lecteur comp�tent et critique. Confronter des savoirs et des valeurs pour construire son identit� culturelle. Ce sont les finalit�s du programme. Toute l�action du professeur vise � cela. Et pourtant. Long commentaire qui d�veloppe uniquement les comp�tences 3 et 4. Il est question d� ��enrichissement de la culture commune par la ��connaissance��, la ��fr�quentation��, la ��pratique��. Parmi les pratiques culturelles, mise en exergue de la ��lecture des textes litt�raires�� : confrontation avec les id�es, les valeurs, les sentiments, m�diation de la litt�rature, le creuset d�une r�flexion essentielle essentielle sur le monde et sur soi. ENJEU TRES FORT DE La FORMATION car il y a la un pari sur la fonction de la litt�rature. La litt�rature a-t-elle un r�le a jouer, a-t-elle un sens ou est-ce absurde et vain de le penser ? Ce programme porte une r�ponse explicite a cette question. Long commentaire. C�est dire que les finalit�s langagi�res, � vocation vernaculaire, presque technique, sont �quilibr�es par une ambition profond�ment humaniste.Ce sont les finalit�s du programme. Toute l�action du professeur vise � cela. Et pourtant. Long commentaire qui d�veloppe uniquement les comp�tences 3 et 4. Il est question d� ��enrichissement de la culture commune par la ��connaissance��, la ��fr�quentation��, la ��pratique��. Parmi les pratiques culturelles, mise en exergue de la ��lecture des textes litt�raires�� : confrontation avec les id�es, les valeurs, les sentiments, m�diation de la litt�rature, le creuset d�une r�flexion essentielle essentielle sur le monde et sur soi. ENJEU TRES FORT DE La FORMATION car il y a la un pari sur la fonction de la litt�rature. La litt�rature a-t-elle un r�le a jouer, a-t-elle un sens ou est-ce absurde et vain de le penser ? Ce programme porte une r�ponse explicite a cette question. Long commentaire. C�est dire que les finalit�s langagi�res, � vocation vernaculaire, presque technique, sont �quilibr�es par une ambition profond�ment humaniste.

8. 13/05/2012 Ph Jacquin -IEN EG LH - Reims 8 Par la langue et pour la langue. Confronter les �l�ves aux �uvres de l�esprit, et d�abord � celles qui se disent en mots (la langue fran�aise), sans pour autant n�gliger celles qui s�expriment gr�ce � d�autres langages (peinture,�), c�est remettre en chantier la construction de leur identit� culturelle. Faire de cette confrontation, l�occasion toujours r�p�t�e de pratiquer sa langue, � l�oral, � l��crit, en situation de r�ception et de production; d�effectuer un travail sur l�usage qu�on en fait pour (objectif majeur) am�liorer peu � peu la ma�trise des codes, coh�rence discursive, syntaxes, cha�nes d�accord et lexique.

9. 13/05/2012 Ph Jacquin -IEN EG LH - Reims 9 Des objectifs d�apprentissage (capacit�s, connaissances, attitudes) vis�s � traversneuf objets d��tude. - Vecteurs de la continuit� des apprentissages. - Des acquisitions progressives au fil des activit�s et des pratiques de classe organis�es en relation avec les objets d��tude. - Quatre comp�tences travaill�es de mani�re coh�rente et articul�e tout au long du cycle gr�ce aux objets d��tude qui donnent ��mati�re � r�flexion��. Notion de progressions compl�mentaires. Lecture, oral (productions), �criture, langue, histoire des arts, TICENotion de progressions compl�mentaires. Lecture, oral (productions), �criture, langue, histoire des arts, TICE

10. 13/05/2012 Ph Jacquin -IEN EG LH - Reims 10 Trois ann�es, neuf objets d��tudes

11. 13/05/2012 Ph Jacquin -IEN EG LH - Reims 11 De la forme au sens�

12. 13/05/2012 Ph Jacquin -IEN EG LH - Reims 12 La m�taphore de l� Hortus conclusus ? Trois objets d��tude pour chacune des trois ann�es du cycle comme le plan en neuf plates-bandes d�un jardin m�di�val ? L�Hortus conclusus comme mod�le des contraintes et des libert�s offertes par le programme? Pour filer la m�taphore : le rosier (comp�tence) et son parterre (objet d��tude). Symbolique du jardin dans la peinture du moyen-�ge. Les comp�tences sont les rosiers. La rose, le bachelier comme un ��honn�te homme�� moderne. Les objets d��tude sont les parterres o� s�enracine la plante (terreau culturel o� la langue se construit par tout un r�seau de correspondances entre les r�f�rences et l�usage), o� elle se nourrit �galement des nutriments qui la feront vivace et belle (connaissances, valeurs, repr�sentations). Neuf parterres pour un jardin bien ordonn�, bien architectur�, qui dessine les contours d�une libert� plus verticale (l�homme debout) qu�horizontale. Autre enjeu fort du temps de formation. Programme sans modalisations : ordre de pr�sentation indiff�rent. OE et S�quence ne sont pas superposables. Hypoth�se de travail, des s�quences majeures (5 � 6 semaines), des mineures plus courtes. Un objet d��tude pourrait �tre travaill� deux fois. Hypoth�se de s�quences qui croisent les OE. L�IDEE MALGRE TOUT QU�IL EXISTE UN FIL CONDUCTEUR, UNE LOGIQUE DE PROGRESSION INTERNE A CES OBJETS D�ETUDE QUI EN CE SENS TRANSCENDENT LEUR SIMPLE FONCTION DE TERREAU FERTILE ET PORTE UN CERTAIN DETERMINISME A LA FOIS DIDACTIQUE ET PEDAGOGIQUE.Symbolique du jardin dans la peinture du moyen-�ge. Les comp�tences sont les rosiers. La rose, le bachelier comme un ��honn�te homme�� moderne. Les objets d��tude sont les parterres o� s�enracine la plante (terreau culturel o� la langue se construit par tout un r�seau de correspondances entre les r�f�rences et l�usage), o� elle se nourrit �galement des nutriments qui la feront vivace et belle (connaissances, valeurs, repr�sentations). Neuf parterres pour un jardin bien ordonn�, bien architectur�, qui dessine les contours d�une libert� plus verticale (l�homme debout) qu�horizontale. Autre enjeu fort du temps de formation. Programme sans modalisations : ordre de pr�sentation indiff�rent. OE et S�quence ne sont pas superposables. Hypoth�se de travail, des s�quences majeures (5 � 6 semaines), des mineures plus courtes. Un objet d��tude pourrait �tre travaill� deux fois. Hypoth�se de s�quences qui croisent les OE. L�IDEE MALGRE TOUT QU�IL EXISTE UN FIL CONDUCTEUR, UNE LOGIQUE DE PROGRESSION INTERNE A CES OBJETS D�ETUDE QUI EN CE SENS TRANSCENDENT LEUR SIMPLE FONCTION DE TERREAU FERTILE ET PORTE UN CERTAIN DETERMINISME A LA FOIS DIDACTIQUE ET PEDAGOGIQUE.

13. 13/05/2012 Ph Jacquin -IEN EG LH - Reims 13 D�un jardin � l�autre� L�esth�tique m�di�vale distingue entre l�hortus delicarium et l�hortus conclusus. Toute symbolique religieuse mise � part, l�un est le lieu de l��panouissement du corps, l�autre celui de joies plus intellectuelles. Le premier veut imiter la nature sauvage dans son exub�rance et son absence de barri�res, mais ce n�est qu�une illusion architecturale, et peut-�tre vaine. Le second s�abrite au coeur d�une composition g�om�trique, mais dans cette espace circonscrit, les possibilit�s d��l�vation de l�esprit ne connaissent pas de limites. Consid�rons que ce passage d�un jardin � l�autre repr�sente l�image du changement de programme � venir. L�ancien laissait au professeur la responsabilit� quasi-totale de ses choix en mati�re d��uvres, de th�matiques ou de probl�matiques au risque de se perdre dans l�infini des possibles. Le nouveau d�signe pr�cis�ment au professeur et � ses �l�ves des objets d��tude qui sont en prise directe avec les grands sujets d�interrogations qui traversent le monde d�aujourd�hui. La cl�ture du jardin et la g�om�trie des parterres ne sont donc pas l�image d�un retrait du monde, d�une mise � l��cart frileuse, mais bien celle d�un effort � accomplir (par les �l�ves) pour construire harmonieusement du sens et un jugement coh�rent sur ce monde.

14. 13/05/2012 Ph Jacquin -IEN EG LH - Reims 14 Les questions : boutons de rose ou fleurs de liseron ? La premi�re question vise � faire �merger les repr�sentations. La deuxi�me tourne autour de cette interrogation : ��comment?�� La troisi�me ouvre � un questionnement qui regarde du c�t� de la sociologie voire de la philosophie. Un tout en forme d��nigme ? Q1 : la doxa, ce qui est commun�ment admis, ce qui est �vident.Q1 : la doxa, ce qui est commun�ment admis, ce qui est �vident.

15. 13/05/2012 Ph Jacquin -IEN EG LH - Reims 15 Des questions qui guident la r�flexion sur les objets d��tude. Sugg�rer des pistes, ne pas fermer les interrogations. La ��tradition�� orale en lyc�e professionnel plut�t que la dissertation. La d�lib�ration comme voie d�apprentissage. Les questions ne conduisent pas � pi�tiner les plates-bandes de la philosophie. Ligneuses (structurantes) et pas ornementales (inutiles). Pas oublier exp�rience philosophie en bac pro car bacheliers pro seuls sans enseignement de philo or ��ils en ont besoin.�� Confronter sa pens�e avec celle de l�autre, d�aujourd�hui ou d�hier. Q � la disposition du professeur, un guide, pas un carcan. Les Q ne peuvent induire une organisation du travail en forme de trois questions, trois le�ons. L�ENSEIGNEMENT DU FRANCAIS, TEL QUE PORTE PAR CE PROGRAMME ET UN ENSEIGNEMENT DE CONSTRUCTION PLUS QUE DE TRANSMISSION. Choix des approches : trois Q en m�me temps (contours), la Q3 d�abord (projection), la Q2 (comment=�viter interpellation de je). Faire impasse : gros contresens et grosse erreur. Libert� du ��v�hicule��, mais obligation de direction. Pas oublier exp�rience philosophie en bac pro car bacheliers pro seuls sans enseignement de philo or ��ils en ont besoin.�� Confronter sa pens�e avec celle de l�autre, d�aujourd�hui ou d�hier. Q � la disposition du professeur, un guide, pas un carcan. Les Q ne peuvent induire une organisation du travail en forme de trois questions, trois le�ons. L�ENSEIGNEMENT DU FRANCAIS, TEL QUE PORTE PAR CE PROGRAMME ET UN ENSEIGNEMENT DE CONSTRUCTION PLUS QUE DE TRANSMISSION. Choix des approches : trois Q en m�me temps (contours), la Q3 d�abord (projection), la Q2 (comment=�viter interpellation de je). Faire impasse : gros contresens et grosse erreur. Libert� du ��v�hicule��, mais obligation de direction.

16. 13/05/2012 Ph Jacquin -IEN EG LH - Reims 16 Les enjeux de la mise en �uvre. Comment viser l�acquisition des comp�tences en particulier linguistiques ? (lien KW) Comment travailler de fa�on articul�e et coh�rente au cours du cycle? (lien progressions) Comment �valuer les acquis ? Quelles approches didactiques des objets d��tude (champs litt�raires, interrogations induites) ? (lien dossiers) Quelles articulations des activit�s et des pratiques au service de quels projets de s�quence? (lien OE et questions) Quelle continuit� entre les ann�es ? (lien ��Pour un���) D�finir des objectifs. Organiser les apprentissages de fa�on progressive. D�finir des �tapes interm�diaires en relation avec les imp�ratifs r�glementaires de la certification.D�finir des objectifs. Organiser les apprentissages de fa�on progressive. D�finir des �tapes interm�diaires en relation avec les imp�ratifs r�glementaires de la certification.

17. 13/05/2012 Ph Jacquin -IEN EG LH - Reims 17 Une � carte � pour s�orienter DV ORIENTATIONS PEDAGOGIQUES.doc

18. 13/05/2012 Ph Jacquin -IEN EG LH - Reims 18 Quelles pratiques cultiver entre contraintes et libert�s ? Pour qu�en ses parterres Sur son rosier La rose fleurisse.