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Quelques cadres en guise de jalons

Quelques cadres en guise de jalons. I. Qu’appelle-t-on le latin ?. Le latin est la langue des habitants du Latium qui, outre son état parlé à Rome, connaît quelques dialectes. Quelques cadres en guise de jalons. La culture qu’elle transmet s’étend, dans l’Antiquité, aux limites du bassin

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Quelques cadres en guise de jalons

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Presentation Transcript


  1. Quelques cadres en guise de jalons I. Qu’appelle-t-on le latin ? Le latin est la langue des habitants du Latium qui, outre son état parlé à Rome, connaît quelques dialectes (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  2. Quelques cadres en guise de jalons La culture qu’elle transmet s’étend, dans l’Antiquité, aux limites du bassin méditerranéen et s’enrichit de nombreux emprunts venus des civilisations limitrophes (Etrurie, Grèce, …) (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  3. Quelques cadres en guise de jalons Le déclin du latin s’amorce en 1539 avec la signature par François Ier de l’ordonnance de Villers-Cottrerêts qui décrète l’usage du français pour la rédaction des actes officiels. Le latin reste néanmoins la langue d’intellectuels comme Thomas More et Erasme. Th. More Erasme (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  4. Quelques cadres en guise de jalons Jusqu’au XIXe siècle, nombreux sont les savants de renom à rédiger en latin : ainsi Descartes Newton Bergson Durkheim (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  5. II. Le levier d’un héritage linguistique Une rapide comparaison entre les langues de notre environnement immédiat permet de découvrir une certaine parenté entre les mots qu’elles utilisent : (latin) stare (néerlandais) staan (français) stable (anglais) to stand (allemand) stehen (italien) stare (espagnol) estar (grec) ËFJ0:4 « se trouver, être debout » (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  6. Le levier d’un héritage linguistique indo-européen albanais hittite arménien celtique italique germanique baltique slave grec iranien indien gaulois latin osque gothique lithuanien vx-slave mycénien avestique védique ombrien letton grec cl. vx-perse sanskrit breton langues langues russe grec mod. persan hindi gallois romanes germaniques polonais afghan bengal Irlandais tchèque urdu bulgare serbo-croate français anglais occitan allemand espagnol néerlandais catalan suédois portugais danois italien islandais roumain norvégien (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  7. Le levier d’un héritage linguistique Caractéristiques partagées par ces langues : prépondérance du système flexionnel • désinences situées à la fin des mots • elles remplissent plusieurs fonctions simultanées • les noms y sont pourvus d’un genre • l’ordre des mots n’est pas significatif, sans être purement gratuit • morphologie laissant apparaître des changements de timbre vocalique au radical (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  8. III. Du français au latin par l’étymologie Les mots latins que nous utilisons au quotidien nous sont parvenus par divers canaux : termes latins importés tels quels :album, recto, verso • termes français tirés de l’accusatif latin : «valoriser » > ualōrem • un mot latin peut entraîner la création de doublets : «rustique » et «rustre » > rūsticus > rūs (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  9. IV. Rappel de quelques notions grammaticales de base M. Grevisse le nom, commun ou propre, désigne une donnée concrète ou abstraite ; • l’adjectif s’ajoute au nom pour le qualifier ; • le déterminant est un adjectif définissant la donnée que désigne le nom. Il en existe plusieurs catégories ; (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  10. IV. Rappel de quelques notions grammaticales de base M. Grevisse • le pronom est le substitut ou le remplaçant du nom. Lui aussi connaît plusieurs catégories ; • centre nerveux de la phrase ou de la proposition, le verbe varie en personne, nombre, mode, temps et voix ; • l’adverbe est un mot invariable qui peut compléter un verbe, un adjectif , ou un autre adverbe ; • la préposition est un mot invariable introduisant un (pro)nom ; (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  11. IV. Rappel de quelques notions grammaticales de base M. Grevisse • la conjonction de coordination est un mot invariable reliant deux (ensembles de) mots ou deux propositions de fonction identique ; • la conjonction de subordination est un mot invariable connectant une proposition subordonnée ou enchâssée (= P2) à une proposition principale (= P1) ; • l’interjection est un mot invariable dépourvu de fonction syntaxique. (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  12. V. Pour s’en tenir au latin, on retiendra que cette langue distingue les mots qui se déclinent ; • les mots qui se conjuguent ; • les mots qui demeurent indéclinables ou invariables. mais par contre ne connaît pas l’article (défini ou indéfini) ; • les sujets des verbes conjugués. (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  13. VI. Les fonctions Le nom (ou le pronom) peut être sujet d’un verbe conjugué ; • complément d’objet direct ( = GCD) ; • complément d’agent d’un verbe passif ; • complément d’objet indirect ( = GCI) ; • complément circonstanciel ou de phrase ( = GCP) ; • apposé à un autre nom (fonctions) ; • attribut ; • complément prépositionnel ( = GCI ou GCP) ; !!!Tous ces compléments dépendent du verbe!!! (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  14. VI. Les fonctions Un nom peut toutefois dépendre d’un autre nom ou d’un adjectif. Il est alors complément du nom ( = GCN) • complément d’un adjectif (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  15. VII. En cette matière fonctionnelle, les particularités du latin sont 1. Domaine du nom a. On rencontre souvent un nom ou un pronom sujet d’un verbe à l’infinitif ; • attribut d’un GCD. b. On appelle antécédent du relatif le (pro)nom que reprend le pronom relatif (accord en genre et nombre) (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  16. VII. En cette matière fonctionnelle, les particularités du latin sont 2. L’adjectif ou le déterminant peuvent se rapporter à un (pro) nom comme épithète (= se rapporter directement à lui) ; • attribut (= se rapporter indirectement à lui). !!!Les deux rapports peuvent participer au même énoncé!!! (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  17. VIII. En cette matière fonctionnelle, les particularités du latin sont 1. Le français indique la fonction remplie par un nom dans un énoncé par la place que lui donne celui-ci. « L’esclave a attaqué le portier à l’épée. » « Le portier a attaqué l’esclave à l’épée. » « L’esclave de César a attaqué le portier à l’épée. » de César « L’esclave a attaqué le portier de César à l’épée. » de César « L’esclave a attaqué le portier avec l’épée de César. . » de César (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  18. VIII. Les cas et leurs emplois principaux Le latin repose, au contraire, sur un système où ce n’est plus l’ordre des mots qui donne sens à l’énoncé, mais la finale des substantifs que mobilise sa composition. Seruī dominōs uident. Dominī seruōs uident. (Les) esclaves voient (le [ ur ] s) maîtres. (Les) maîtres voient (le [ ur ] s) esclaves. (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  19. VIII. Les cas et leurs emplois principaux Puisque l’ordre des mots n’a pas, en latin, de valeur proprement grammaticale, les deux premiers mots de ces phrases peuvent être permutés sans changer fondamentalement le sens de l’énoncé. Seruī dominōs uident. Dominōs seruī uident. = (Les) esclaves voient (le [ ur ] s) maîtres. = Dominī seruōs uident. Seruōs dominī uident. (Les) maîtres voient (le [ ur ] s) esclaves. (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  20. VIII. Les cas et leurs emplois principaux Le mot latin change donc de finale en fonction du rôle qu’il joue dans la la phrase : c’est pourquoi le latin est une langue dite « flexionnelle », parce qu’elle marque les rapports grammaticaux, les fonctions des mots ou les liens qui les unissent, par des variations de leurs finales. Les flexions qu’affichent les noms, adjectifs et pronoms s’appellent des cas. L’ensemble des variations ainsi fixées s’appelle une déclinaison. Il en existe 5, chacune comprenant 6 cas regroupant 12 formes (6 au singulier et 6 au pluriel). (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  21. VIII. Les cas et leurs emplois principaux Le maître (dominus) aide son intendant. L’intendant n’est pas un maître (dominus). Sujet ou attribut du sujet d’un verbe à un mode personnel Nominatif Vocatif Interpellation ou apostrophe Maître (domine), aide ton intendant. L’intendant aide le maître (dominum). Autrefois, on considérait les intendants comme des maîtres (dominōs). Accusatif COD (=GCD) et son attribut L’intendant visite l’atelier du maître (dominī). Génitif GCN L’intendant donne un outil au maître(dominō). L’intendant travaille pour le maître(dominō). Datif GCI Cplts circonstanciels (temps, lieu, cause, agent, …) L’intendant est chassé par le maître (dominō). Ablatif (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  22. VIII. Les cas et leurs emplois principaux 3. Pour traduire un texte latin, il est donc essentiel de bien identifier la finale de chaque mot pour identifier la fonction occupée par celui-ci dans l’énoncé. Tous les noms latins se rattachent à un modèle qu’il faut impérativement connaître : ceux-ci sont rassemblés dans 5 déclinaisons. Les noms y sont classés non pas à partir de la terminaison du , mais sur celle du . nominatif singulier génitif singulier -ae 1ère -a(F) -us/er(M) -um(N) 2ème -ī 3ème X(M/F/N) -is 4ème -us(M) -ūs 5ème -eī -ēs(F) (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  23. VIII. Les cas et leurs emplois principaux De ce qui précède, il découle que tout nom latin comporte une partie stable ou fixe (le radical) et une partie variable, mobile (la désinence). Une fois retirée la désinence du génitif singulier, on obtient le radicaldu nom considéré. C’est à partir de cet élément que s’ajouteront les autres désinences que comporte sa déclinaison : domin- ī domin- us domin- um In nōmine patris et fīliī et spīritūssānctī domin- ō domin- ō domin- ōs (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  24. IX. Prononciation Pour uniformiser la prononciation du latin, adoption en 1956 de la prononciation dite « restituée », censée être proche de celle utilisée par Cicéron. En voici les principaux principes : toutes les lettres se prononcent ; • « c » se prononce [k]; • « u » se prononce  [ou]; • « g » se prononce [gu]; • « gu » se prononce [gw]; • « e » se prononce [é]; • « t » se prononce [t]. • « ae » se prononce [ay]; (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  25. X. L’accent 1. Tout mot latin dissyllabique s’accentue sur la première syllabe. 2. Les mots polysyllabiques (= plus de deux syllabes) s’accentuent sur la pénultième si celle-ci est longue, sur l’antépénultième dans le cas contraire. Quoi qu’il en soit, l’accent ne remonte jamais plus haut que la troisième syllabe. scūtum clāmāre philosophus stultus auctōritās contentiō (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  26. X. L’accent 3. Est brève une syllabe contenant une voyelle brève dans une syllabe ouverte : Macedonia Sicilia domesticus Est longue une syllabe contenu une voyelle longue, une diphtongue ou une voyelle suivie de deux consonnes : causa prōuincia (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  27. XI. Orthographe 1. L’alphabet latin comporte 23 lettres. 2. Les lettres i et u notent autant la voyelle (dominus) que la semi-voyelle (iam ; uulnus). La distinction graphique entre voyelle et semi-voyelle est due à Pierre de la Ramée (1515-1572). Aussi j et v sont-elles appelées « lettres ramistes ». 3. Selon les époques, la graphie de certains mots peut subir quelques modifications. caelum = coelum = cēlum (A. Meurant - UCL 2006-2007)

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