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IFAS Salpêtrière Promotion Septembre 2010 – Juillet 2011

IFAS Salpêtrière Promotion Septembre 2010 – Juillet 2011. Marie Claude RAOUX. LES ORGANES DES SENS. Septembre 2010. ANATOMIE – PHYSIOLOGIE DE L’OEIL. L’ŒIL ET LA VISION. La vision est le sens le plus développé chez l’être humain.

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IFAS Salpêtrière Promotion Septembre 2010 – Juillet 2011

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Presentation Transcript


  1. IFAS Salpêtrière Promotion Septembre 2010 – Juillet 2011 Marie Claude RAOUX LES ORGANES DES SENS Septembre 2010

  2. ANATOMIE – PHYSIOLOGIE DE L’OEIL

  3. L’ŒIL ET LA VISION La vision est le sens le plus développé chez l’être humain. On estime que 70% des récepteurs sensoriels de l’organisme sont situés dans les yeux. Près de la moitié du cortex cérébral participe à un aspect ou un autre du traitement de l’information visuelle.

  4. L’ANATOMIE DE L’OEIL L’œil se compose de 2 parties, les annexes et le globe oculaire, dont les fonctions sont très différentes. Les structures annexes de l’œil Protectrices : l’orbite (cavité osseuse), Les paupières, cils et sourcils : Les paupières, les muscles des paupières ont une activité réflexe qui produit le clignement toutes les 3 à 7 secondes et qui protègent l’œil des corps étrangers. Le clignement réflexe prévient la dessiccation de l’œil, car chaque fois qu’il se produit, les sécrétions des structures annexes (huile, mucus et solution saline) se répandent sur la surface du bulbe de l’œil.

  5. L’ANATOMIE DE L’OEIL Motrices : 6 muscles qui, par leurs contractions, orientent l’œil dans les 4 directions. Ils sont également indispensables à l’accommodation de près ou de loin. Les mouvements des muscles du bulbe de l’œil des deux yeux sont parfaitement coordonnés. Sécrétrices : Les glandes lacrymales sécrètent les larmes, qui nettoient, protègent, humectent et lubrifient la surface de l’œil, puis s’écoulent dans les fosses nasales. Quand le clignement des paupières est altéré ou que les sécrétions liquidiennes de l’œil sont diminués, lors d’un coma par exemple, des mesures doivent être prises pour protéger l’œil et prévenir la formation de lésions cornéennes. On propose alors la fermeture des paupières, la couverture de l’œil, l’administration de collyre à type de larmes artificielles afin de conserver l’œil humide.

  6. LE GLOBE OCULAIRE Il comporte des tuniques et des milieux transparents. Les 3 tuniques de la périphérie vers le centre La sclérotique (blanc de l’œil) Couche fibreuse et résistante, elle assure la protection du globe oculaire et sert de point d’attache aux muscles oculaires. En avant de l’œil, elle devient la cornée transparente. La cornée concentre la lumière sur la rétine et laisse entrer la lumière dans l’œil. Elle est protégée par une fine membrane : la conjonctive bulbaire qui recouvre le blanc de l’œil seulement et non la cornée.

  7. LE GLOBE OCULAIRE La Choroïde Très riche en vaisseaux sanguins, elle est nourricière pour l’œil. Elle s’applique contre la sclérotique et devient verticale à l’avant pour former le corps ciliaire qui contient les muscles qui permettent l’accommodation. L’iris, partie colorée de l’œil est percée en son centre d’un orifice appelé pupille. En se dilatant ou en se contractant, l’iris règle la taille de la pupille en fonction de l’intensité lumineuse et ainsi, la quantité de lumière pénétrant dans l’œil.

  8. LE GLOBE OCULAIRE La rétine Mince et fragile, elle s’applique contre la choroïde. C’est l’organe nerveux sensitif de l’œil. Elle contient des photorécepteurs (cônes et les bâtonnets) qui reçoivent les rayons lumineux et les convertissent chimiquement en influx nerveux envoyés au cerveau afin que celui-ci puisse traiter l’information visuelle. Les cônes sont spécialisés dans la vision diurne et des couleurs ; quant aux bâtonnets, ils sont spécialisés dans la vision dite nocturne. La tâche jaune(macula) est une partie très sensible de la rétine (dans l’axe exact de l’œil) au niveau de laquelle les impressions visuelles ont leur maximum de précision et de netteté. Le point aveugle est la zone qui correspond à l’arrivée du nerf optique qui conduit l’influx jusqu’au cerveau. C’est la zone aveugle de la rétine car elle est dépourvue de toute cellule sensible.

  9. LE GLOBE OCULAIRE Les milieux transparents  De l’extérieur vers l’intérieur, se trouvent : L’humeur aqueuse, liquide clair et fluide comme l’eau qui remplit l’espace entre la cornée et le cristallin. Le cristallin en arrière de l’iris. C’est une lentille transparente, élastique qui permet la mise au point. Avec l’âge, son élasticité diminue chez le presbyte. L’humeur vitrée, liquide épais et riche en collagène qui maintient la forme du globe oculaire.

  10. SYNTHÈSE…. • Nous venons de voir que l’œil est constitué de trois membranes : • La sclérotique, • la choroïde • La rétine, • Et de trois milieux transparents : • L’humeur aqueuse, • Le cristallin • Le corps vitré. • Les membranes hétérogènes et opaques (sauf pour la cornée), sont à la périphérie de l’œil. En revanche, les milieux transparents, homogènes, sont au centre de l’œil, garantissant l’acheminement des rayons lumineux vers la rétine.

  11. PHYSIOLOGIE DE LA VISION Pour que la vision soit possible, il faut qu’il y ait formation d’image sur la rétine ou plus exactement sur la tâche jaune, point de la rétine qui présente la plus grande acuité. C’est le cristallin qui permet la formation de l’image sur la rétine. Il réalise la mise au point et focalise la lumière en fonction de la distance la séparant de l’œil : c’est l’accommodation. Les informations sont ensuite transmise par le nerf optique jusqu’au cerveau qui nous informe sur la forme, le relief, la couleur, la distance de l’objet observé. .

  12. ANOMALIES DE L’ŒIL ET DE LA VISION

  13. ANOMALIES DE L’ŒIL ET DE LA VISION

  14. IDENTIFICATION DES SIGNES D’ALERTE • Un ou plusieurs signes peuvent être présents et sont à observer et à traiter d’urgence pour sauvegarder la vue de la personne : • - La baisse brutale de l’acuité visuelle • - L’apparition de brouillard visuel, d’un point brillant, d’éclairs lumineux … • - La présence d’une douleur excessive, avec un œil rouge • - Tous les signes d’inflammation : sensation de sable dans les yeux, œil rouge, douloureux, baisse de la vision, tous dans le champ visuel • Ces signes peuvent être les symptômes de certaines pathologies. Ils peuvent aussi accompagner d’autres pathologies et seront pris en compte par le médecin. • Compétence de l’aide soignant • Repérer les signes d’alerte et prévenir d’urgence l’infirmière.

  15. VOCABULAIRE MÉDICAL

  16. TERMES MÉDICAUX COURANTS MYDRIASE MYOSIS Dilatation anormale de la pupille Rétrécissement du diamètre de la pupille OPHTALMIE DIPLOPIE Inflammation des yeux (yeux rouges) Le fait de voir double

  17. TERMES MÉDICAUX COURANTS ACHROMATOPSIE ASTIGMATISME Abolition de la perception des couleurs Problème de vision où les des objets sont déformés CONJONCTIVITE DALTONISME Inflammation de la conjonctive Trouble de la vision de certaines couleurs avec confusion entre les verts et les rouges

  18. TERMES MÉDICAUX COURANTS EXOPHTALMIE MYOPIE Saillie anormale du globe oculaire Problème de la vision où les objets sont flous OPHTALMOLOGIE PRESBYTIE Etude de l’œil et de ses maladies Difficulté à voir nettement les objets rapprochés

  19. TERMES MÉDICAUX COURANTS PTOSIS OPHTALMOSCOPE Chute de la paupière supérieure Instrument servant à examiner les yeux OPHTALMOPLÉGIE OPTICIEN Paralysie des muscles de l’œil Marchand d’instruments optiques (lunettes, jumelles…)

  20. ANATOMIE – PHYSIOLOGIE DE L’OREILLE

  21. L’OUIE ET L’EQUILIBRE L’oreille est une merveille d’ingénierie. Ses récepteurs sensoriels peuvent convertir en signaux électriques des vibrations dont l’amplitude est extrêmement faible ; ils réagissent 1000 fois plus rapidement au son que les photorécepteurs à la lumière. Outre les récepteurs des ondes sonores, l’oreille renferme les récepteurs de l’équilibre. L’oreille assure donc deux fonctions : l’audition l’équilibre

  22. L’OUIE ET L’EQUILIBRE L’ouie fait partie des cinq organes des sens, seuls outils dont nous disposons pour communiquer avec notre environnement et avec les autres. Entendre est une fonction physiologique de l’appareil auditif. C’est une fonction passive et involontaire. Ecouter est un acte volontaire qui demande attention et effort. La qualité de l’écoute dépend de la capacité de présence.

  23. ANATOMIE DE L’OREILLE L’oreille se divise en trois grandes régions :  L’oreille externe, qui capte les ondes sonores et les dirige vers l’intérieur  L’oreille moyenne, qui achemine les vibrations à la fenêtre du vestibule  L’oreille interne, qui abrite les récepteurs de l’ouïe et de l’équilibre.

  24. L’OREILLE EXTERNE Elle est composée du pavillon de l’oreille et du conduit auditif externe.  Le pavillon : est ce que l’on appelle «  oreille » dans le langage courant. Il s’agit de la partie saillante en forme de coquille qui entoure l’orifice du conduit auditif externe. Le pavillon est constitué de cartilage élastique recouvert d’une mince couche de peau et de poils clairsemés. La fonction du pavillon est de diriger les ondes sonores dans le conduit auditif externe. Le conduit auditif externe : tube court et courbé (environ 2,5 cm de long sur 0,6 cm de large) qui relie le pavillon à la membrane du tympan. Il est creusé dans l’os temporal. La peau qui le recouvre comporte des poils, des glandes sébacées spécialisées: les glandes cérumineuses. Ces glandes sécrètent une substance cireuse de couleur jaune brunâtre appelée cérumen, qui emprisonne les corps étrangers et chasse les insectes.

  25. L’OREILLE EXTERNE Les ondes sonores qui entrent dans le conduit auditif externe frappent la membrane de tympan, ou tympan, limite entre l’oreille externe et l’oreille moyenne. Il a la forme d’un cône aplati dont le sommet pénètre dans l’oreille moyenne. Les ondes sonores font vibrer le tympan, qui transfère cette énergie aux osselets de l’ouïe situés dans l’oreille moyenne et les fait vibrer.

  26. L’OREILLE MOYENNE L’oreille moyenne ou caisse du tympan, est une petite cavité, remplie d’air et tapissée d’une muqueuse. La paroi antérieure de l’oreille moyenne est unie à celle du pharynx par une ouverture qui relie l’oreille moyenne au nasopharynx (partie supérieure de la gorge): la trompe auditive. Normalement la trompe auditive (trompe d’Eustache) est aplatie et fermée, mais la déglutition et le bâillement l’ouvrent momentanément pour équilibrer la pression de l’air entre l’oreille moyenne et l’oreille externe. C’est un mécanisme important car le tympan ne peut vibrer librement que si la pression exercée sur ses deux surfaces est égale. Dans le cas contraire, le tympan fait saillie vers l’intérieur ou l’extérieur, ce qui entrave l’audition (les voix semblent lointaines) et peut causer une otalgie. L’équilibration de la pression « débouche » les oreilles, une sensation que connaissent toutes les personnes qui ont déjà pris l’avion.

  27. L’OREILLE MOYENNE La caisse du tympan renferme les trois plus petits os du corps, les osselets de l’ouïe : - le marteau - l’enclume - l’étrier Les osselets transmettent le mouvement vibratoire du tympan à la fenêtre du vestibule qui, à son tour, agite les liquides de l’oreille interne. Ce sont les mouvements de ces liquides qui excitent les récepteurs de l’audition.

  28. L’OREILLE INTERNEE L’oreille interne également appelée labyrinthe, étant donné sa forme compliquée.  Elle comprend deux grandes divisions : le labyrinthe osseux le labyrinthe membraneux Le labyrinthe osseux est rempli de périlymphe. Le labyrinthe membraneux flotte dans la périlymphe et il contient l’endolymphe. La périlymphe et l’endolymphe transmettent les vibrations sonores et réagissent aux forces mécaniques produites lors des changements de position du corps et de l’accélération. (Elles n’ont aucun rapport avec la lymphe qui circule dans les vaisseaux lymphatiques). 

  29. L’OREILLE INTERNEE Le vestibule abrite les récepteurs de l’équilibre qui réagissent à la force gravitation-nelle et encodent les changements de position de la tête. Le conduit auditif interne C’est un canal creusé dans le rocher ; son orifice interne s’ouvre à la base du crâne. Ce conduit interne livre passage au : - Nerf facial - Nerf vestibulo-cochléaire : nerf vestibulaire (équilibre)  - Nerf cochléaire (audition)

  30. SON ET MECANISME DE L’AUDITION Le son produit dans l’air des vibrations qui frappent le tympan, qui ébranle une chaîne d’osselets qui poussent le liquide de l’oreille interne contre des membranes, qui créent des forces de cisaillement qui tirent sur des cellules sensorielles ciliées, qui stimulent les neurones à proximité qui engendrent des influx qui aboutissent au cerveau qui interprète ces influx  et nous entendons ! La transmission des sons : Au niveau de l’oreille externe, est aérienne Au niveau de l’oreille moyenne, est osseuse Au niveau de l’oreille interne, est liquidienne

  31. MÉCANISMES DE L’ÉQUILIBRE ET DE L’ORIENTATION Le sens de l’équilibre ne nous fournit pas de « sensations » à proprement parler mais réagit aux divers mouvements de la tête. Ce sens repose sur des influx provenant non seulement de l’oreille interne mais aussi des yeux et des récepteurs de l’étirement situés dans les muscles et les tendons. Les récepteurs de l’équilibre sont situés au niveau de l’oreille interne: ils constituent l’appareil vestibulaire. Dans les conditions normales, les messages qu’ils envoient à l’encéphale déclenchent les réflexes nécessaires tant aux simples changements de position qu’à l’exécution d’un service précis. Les récepteurs de l’équilibre de l’oreille interne se divisent en deux groupes : ceux de l’équilibre statique, et ceux de l’équilibre dynamique.

  32. MÉCANISMES DE L’ÉQUILIBRE ET DE L’ORIENTATION Le sens de l’équilibre ne nous fournit pas de « sensations » à proprement parler mais réagit aux divers mouvements de la tête. Ce sens repose sur des influx provenant non seulement de l’oreille interne mais aussi des yeux et des récepteurs de l’étirement situés dans les muscles et les tendons. Les récepteurs de l’équilibre sont situés au niveau de l’oreille interne: ils constituent l’appareil vestibulaire. Dans les conditions normales, les messages qu’ils envoient à l’encéphale déclenchent les réflexes nécessaires tant aux simples changements de position qu’à l’exécution d’un service précis. Les récepteurs de l’équilibre de l’oreille interne se divisent en deux groupes : ceux de l’équilibre statique, et ceux de l’équilibre dynamique.

  33. VOCABULAIRE MÉDICAL

  34. TERMES MÉDICAUX COURANTS ACOUPHÈNE ACUITÉ AUDITIVE Appréciation de la qualité de l’ouïe Sensation auditive à type de bourdonnement, de sifflement, de tintement AUDIOGRAMME AUDITION Examen permettant de mesurer l’acuité auditive Action d’entendre ou d’écouter

  35. TERMES MÉDICAUX COURANTS CÉRUMEN OTALGIE Sécrétion grasse, jaunâtre des glandes sébacées du conduit auditif externe Douleur siégeant au niveau de l’oreille OTITE OTORRAGIE Inflammation du tympan Ecoulement de sang provenant des oreilles

  36. TERMES MÉDICAUX COURANTS OTORRHÉE OTOSCOPE Ecoulement liquidien provenant de l’oreille Instrument permettant l’inspection du conduit auditif externe et du tympan PARACENTÈSE SURDITÉ Ponction du tympan Perte totale ou partielle de l’ouïe

  37. AVEZ-VOUS DES QUESTIONS ? Le cours est sur votre site : www.ifassalpe.fr – Module 2 Code : M2910

  38. Institut de Formation des Aides-Soignants (IFAS) Groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière FIN 2010 - 2011

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