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Gérer la marée noire

kolina
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Gérer la marée noire

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Presentation Transcript


  1. الجمهورية الجــزائــــريـــة الـديـــمـقراطيـــة الشـــعبـيـة République Algérienne Démocratique et populaireوزارة الــتــعــلـيم الــعــالـــــــــــــي و الـــبــحــث الـــعـــلـــمـــــــــــــــــــــــــــي Ministère de l’Enseignement Supérieure et de la Recherche Scientifiqueمعهد الصيانة و الأمن الصناعي Institut de Maintenance et de Sécurité Industrielle Gérer la marée noire Présenté par: BENAHMED Amine Aek RARBI Omar Enseigné par : Dr LOUNIS 2011 - 2012

  2. Sommaire Introduction • Chapitre I Définition de la marée………….. • Chapitre II Causes et conséquences de la marée noire • Chapitre III Gestion des opérations: 1- Lutte en mer 2- Lutte en terre 3- Déchets • Chapitre IV La communication en cas d’accidents industriels Conclusion

  3. Introduction Plusieurs tentatives d’estimation des rejets des produits pétroliers ont été effectuées. les ordres de grandeur suivants peuvent être retenus: 3,5 millions de tonnes seraient rejetées volontairement ou accidentellement chaque année dans le monde et 1,6 millions de tonnes d’hydrocarbures (effluents des raffineries, huiles de moteurs, pertes essence ou gazole,…). Si l’on retient par ailleurs qu’une tonne de pétrole s’étale sur une surface océanique de 12 km², on peut constater que de vastes routes maritimes sont souillées. Parmi les causes de rejets figurent les sinistres des pétroliers. Parmi les accidents qui ont permis de tirer des enseignements sur les impacts des « marées noires » sont : • Le Torrey-Canyon, en 1967, 119 000 tonnes de brut dans la manche(cotes touchées! Cornouailles et Bretagne), considéré comme le premier avertissement; • L’exxon-Valdez, en 1989, déversant 45 000 tonnes en Alaska qui ont pollué 1 700 Km de cotes. • Deepwater Horizon, en 2010, déversant 780 millions de lites répandus (4,9 millions barils).

  4. Chapitre 1 Définition

  5. Marée noire Une marée noire, expression inventée à l'occasion du naufrage du Torrey Canyon par un journaliste du télégramme de Brest, est une catastrophe industrielle et écologique se traduisant par l'écoulement en zone côtière d'une nappe d'hydrocarbures. Cette nappe résulte du déversement volontaire ou accidentel d'une importante quantité de pétrole brut ou de produits pétroliers lourds à la mer et est ramenée vers la côte par l'effet des marées, des vents ou de courants.

  6. Marée noire Une marée noire est la conséquence d’un déversement d’hydrocarbures en quantité importante aux abords des côtes. Il est possible de distinguer trois phases dans l’évolution d’un tel phénomène : • d’abord il y a une phase de propagation des hydrocarbures en mer, • ensuite on observe une phase de fixation des hydrocarbures sur les côtes, • enfin la phase d’élimination et de dissipation de la pollution.

  7. L’origine de la marée noire La marée noire provient de : • Pollution par les navires en transportant les hydrocarbures. • Pollution tellurique (industrielle et domestique). • Pollution des activités d’extraction du pétrole. • Pollution naturelle (fissures dans les fonds marins sortes de sources sous-marines d’HC).

  8. Principales marées noires

  9. Chapitre 2 Causes et conséquences

  10. Causes de la marée noire Selon les statistiques des assurances, 80% des accidents de pétroliers entrainant des déversements d’hydrocarbures en mer résultent d’erreurs humaines: • Manœuvre mal conduite. • Entretien négligé. • Contrôle défectueux. • Incompréhension entre membres de l’équipage, fatigue, réponse inadéquate a un incident mineur dégénérant en accident.

  11. Conséquences de la marée noire • Les marées noires sont un véritable traumatisme pour les régions touchées. Ces pollutions ont un impact: Economique Ecologique Sanitaire

  12. Ecologique • Elles perturbent fortement la faune et la flore marine. • Dégradation du biotope et de l’écosystème via l’asphyxie du milieu, puis la destruction des fonds marins et de l’habitat de nombreux animaux. • Perturbation des espèces et biocénoses. • Perturbation des individus (effets sur le système immunitaire).

  13. Economique • Déficit d’image sur les sites touristiques. • Contamination des produits de la pèche qui deviennent impropres a la consommation (chômage technique des flottilles de pèche). • Le nettoyage des rivages est très couteux.

  14. Sanitaire • Produits dangereux par inhalation et par contact avec la peau. • Dépôt de nombreux déchets sur les zones côtières. • La mauvaise odeur produite par le déchets.

  15. Chapitre 3 Gestion de opérations

  16. Lutte contre les marées noires • Le CEDRE est un établissement français qui a été crée en 1987 à la suite du naufrage pétrolier « Amoco Cadiz » pour améliorer la préparation à la lutte contre les pollutions accidentelles des eaux et renforcer le dispositif d’intervention. • Utilisation des barrages flottants, des dispersants et des moyens humains de ramassage: pelleteuses, pelles et seaux. • Les dispersants liquides utilisés sont des produits qui accélèrent la dégradation des HC en mettant le pétrole en suspension dans l’eau. De plus, les dispersants réduisent l’effet du vent sur une grande nappe de pétrole. Dans un milieu ou l’écosystème est fragile, le fait de disperser le pétrole évite une marée noire de parcourir un plus grand territoire a cause du vent. CEDRE :centre de documentation, de recherche et d’expérimentation sur les pollutions accidentelles des eaux.

  17. A la suite de la marée noie d’ERIKA, ils ont crée un réseau de recherche et d’innovation technologiques (RRIT) sur le thème « pollutions marines accidentelles et conséquences écologiques »(RITMER). • Son champ d’action débute a la source de la pollution (naufrage, déballastage, etc.) et porte d’une part, sur le repérage, la caractérisation, le suivi des nappes de polluants, leur récupération et leur traitement et d’autre part sur la protection et la réhabilitation des écosystèmes littoraux et marins.

  18. L’organisation française de Polmar • L’organisation de la préparation a la lutte et la lutte est établie par l’instruction « relative a la lutte contre la pollution du milieu marin »( instruction Polmar) du 4 mars 2002 complétée par celle du 11 janvier 2006. • Elle s’intègre dans un cadre plus large concernant les plans d’exigence et les textes relatifs à la sécurité civile. • L’instruction Polmar place la lutte en mer sous la responsabilité des préfets maritimes, officiers supérieurs de la marine nationale intervenant la dans une fonction civile de représentants de l’état de mer.

  19. Ils établissent un plan d’intervention comportant un inventaire des moyens navals civils et militaires disponibles pour faire face à une menace de pollution (plan Polmar-mer). • Ils réunissent chaque année toutes les parties prenantes lors d’une conférence maritime régionale et réaliser périodiquement des exercices avec mise en œuvre des moyens de lutte. • La lutte à terre est placée sous la responsabilité des maires pour les petites pollutions et des préfets de département pour les pollutions touchant plusieurs communes pour préparer la mise a jour périodique des plans d’intervention départementaux (plans Polmar-terre).

  20. Pour les pollutions majeurs touchant plusieurs départements, une coordination zonale est assurée par la préfecture de zone de défense concernée. • Différents servies déconcentrés de l’état et d’autres structures sont chargés de missions particuliers. Ils gèrent les stocks de matériel de lutte antipollution sur le littoral et à terre( stocks Polmar des services de l’équipement) et conseillent les autorités responsables de la lutte( Cedre). • Le secrétariat général de la Mer supervise l’ensemble et gère la relation avec les pays voisins. • Des exercices rassemblent périodiquement les acteurs d’une même région maritime et d’un ou plusieurs départements côtiers.

  21. Gestion des opérations Les opérations de lutte contre une marée noire de grande ampleur peuvent demander la mobilisation en quelques jours et la gestion pendant plusieurs semaines a plusieurs mois de dizaines de milliers de personnes d’origines très diverses (ERIKA 30 mois).

  22. Le choix des actions de lutte Le choix appartient a la cellule de coordination de la lutte, assistée d’un ou plusieurs groupes de conseil scientifique, technique et financier. • Actions a la source • Stopper ou réduire le déversement. • Alléger le navire( transférer son contenu vers un autre navire). • Confiner ou récupérer le polluant. • Disperser le polluant. • Bruler le polluant si cette action n’introduit pas de nouveaux risques pour l’homme et l’environnement.

  23. Lutte au large • Disperser dans la masse d’eau par épandage de produits dispersants. • Confiner par barrages et récupérer à l’aide de pompes et de récupérateurs. • Chaluter par barrages récupérateurs ou à l’aide de navres équipés de bras récupérateurs. • Épandre des absorbants sur la nappe et récupérer à l’aide de chaluts de surface.

  24. Lutte devant le littoral • Intervenir sur les nappes en mer proches du littoral. • Protéger par des barrages les zones sensibles du littoral. • Dévier les nappes dérivantes vers des zones peu sensibles. • Retenir les nappes sur les zones touchées pour éviter l’extension des aires polluées. • Confiner et récupérer le polluant devant la côte (mêmes techniques qu’au large). • Disperser prudemment, par épandage limité de dispersants, sous contrôle écologique.

  25. Lutte sur le littoral • Mettre en œuvre des chantiers de nettoyage, avec une bonne chaîne de traitement des déchets. • Limiter les interventions au strict nécessaire dans des sites très sensibles tels que les marais. • Prendre les mesures d’interdiction de commercialisation ou d’accès nécessaires. • Evacuer et traiter les déchets récupérés. • A l’issue des opérations, restaurer les sites de stockage de déchets, les accès aménagés et la flore souillée.

  26. 1.Lutte en mer

  27. Allégement et brûlage 1) Allégement L’allégement consiste a transférer vers un autre navire ou une barge la cargaison de pétrole d’un navire, est le meilleur moyen de lutter contre une pollution. 2) Brulage Le brulage sur site est une solution complémentaire a l’allégement pour réduire les quantités de pétrole susceptibles de polluer les eaux(volontaires ou naturellement).

  28. Dispersion Les dispersants sont des produits qui accélèrent la dégradation naturelle du pétrole, facilitant la dissociation des nappes de surface en une multitude de gouttelettes réparties dans l’ensemble de la colonne d’eau. La toxicité des dispersants Ils restent entachés d’une image négative. Ils ont été accusés d’être plus toxiques que le pétrole et de déplacer la pollution en faisant tomber le pétrole sur le fond ou il constituerait un tapis mortel.

  29. Confinement et récupération - L’objectif des opérations de confinement et de récupération est de prélever le polluant a la surface de la mer, au large ou prés des cotes, avant qu’il n’atteigne le littoral. - Au large, ces opérations sont limitées par l’état de la mer et les capacités techniques des navires disponibles. - Aux approche de la cote, il devient possible d’utiliser des barges de petites dimensions, transportables par voie routière ou aérienne.

  30. Produits absorbants L’utilisation d’absorbants flottants pour fixer et agglomérer un pétrole ou d’autres polluants, c’est une technique couramment employée sur les plans d’eau calmes et dans les ports pour récupérer de petites pollutions.

  31. Traitement de l’épave L’épave ne doit pas être oubliée une fois la lutte en mer achevée. Elle doit au contraire être traitée le plus rapidement possible de manière a réduire au minimum les risques de pollution (pompage).

  32. 2. Lutte en terre

  33. Mesures de protection Quand les circonstances et les délais le permettent, certaines mesures doivent être prises avant l’arrivée de la pollution a la côte, en vue de faciliter les opérations ultérieures de nettoyage du littoral et d’en limiter l’impact. Le ramassage des macro déchets ,la protection de baies par des barrages filtrants et des bassins piscicoles, le captage sur plage a basse mer par des filets a mailles fines permet de diminuer l’impact de la pollution et celui du passage du piéton et des engins.

  34. Ramassage grossier Retirer le maximum de polluant des côtes afin qu’il ne retourne pas contaminer d’autres sites. Sur les plages, le ramassage mécanique a l’aide d’engins de travaux ou de moyens spécifiques (cribleuses: rouleaux) présente un très bon rendement.

  35. Ramassage manuel Le ramassage manuel est inévitable, il est souvent le principal voire seul moyen utilisé lors d’une pollution de faible ampleur, il est utilisé pour diverses taches telles que: • Le raclage de couches épaisses de polluant; • La collecte et le transfert hors du site; • Le déblaiement de sédiments propres pour la recherche de pollutions enfouies.

  36. Nettoyage fin Une fois le gros de la pollution retiré et tout risque de nouveaux arrivages de polluants écartés, le nettoyage fin peut commencer. Un nettoyage fin par l’homme , ce dernier est nécessaire lorsque: • La pollution risque d’avoir un impact important sur les ressources vivantes, naturelles ou de devenir une source de contamination chronique. • Le nettoyage par les vagues, dont l’impact direct permet le décollement du pétrole frais des surfaces. • Les délais escomptés par l’auto-nettoyage sont incompatibles avec les impératifs économiques ou esthétiques du site ( site touristique en période pré-estivale).

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