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Table ronde : « NTIC et Sécurité du Patient ». La sécurisation de la prescription médicale. Patrick APFEL Directeur Général Siemens Health Services. Un rappel :. Le Processus de soins est : Complexe Fortement basé sur la fiabilité humaine
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Table ronde : « NTIC et Sécurité du Patient » La sécurisation de la prescription médicale Patrick APFEL Directeur Général Siemens Health Services
Un rappel : • Le Processus de soins est : • Complexe • Fortement basé sur la fiabilité humaine • Sécuriser la prescription, c’est s’assurer d’avoir : • Le bon prescripteur • Le bon patient • Le bon médicament • La bonne dose • Au bon moment • L’informatisation de la prescription (circuit du médicament) permet d’en réduire le risque
Sécuriser, c’est gérer les habilitations • Qui est le « prescripteur » ? • Le médecin • Le soignant dans son rôle propre • Des profils particuliers Exemple : la sage-femme qui est en droit de prescrire de la thérapeutique. • Réponse : • Un système de prescription muni d’une gestion des habilitations • pour paramétrer finement les actions autorisées par profil utilisateur
Sécuriser, c’est identifier l’acteur pour une meilleure traçabilité • Toute prescription et modification ultérieure de celle-ci doit être tracée informatiquement avec une contrainte forte • Identifier l’acteur à l’origine de ces actions sans alourdir le processus • Le médecin, mais aussi le pharmacien lors du contrôle de la prescription, l’IDE lors de l’administration du médicament, etc… • Il faut donc disposer d’outils d’authentification • simples • rapides • compatibles avec le réglementaire • Utilisation combinée de la CPS et badge sans contact (ou biométrie ?)
Sécuriser = le Rôle des Bases de Données Médicamenteuses (BdM) • Les logiciels de prescription s’appuient sur une Base de Données Médicamenteuses externe au SIH • Certaines données sont non disponibles de manière structurée : Exemple : • Information comme les posologies ne sont pas fournies de façon structurées • Contrôle des posologies par prise, par jour, cumulée • Conséquence : • Cela oblige à « redescendre » l’information au niveau du SIH : • Par un hyper-paramétrage complexe • Avec la problématique de la mise à jour de ces données
Conclusion • L’outil informatique est un facteur clé de Sécurisation de la prescription médicale pour : • Suivre les recommandations de la HAS • Appliquer le CBUM • Il doit y avoir synergie entre éditeurs de BdM et éditeurs SIH • Toutes les données doivent être sous forme structurée (dosage, interaction, contre-indication) • Normaliser les échanges (API, WebServices) • Les établissements doivent accompagner cette informatisation • Processus transverse, multi-acteurs • Assurer la conduite du changement, car remise en cause des process
L’utilisation des NTIC pour la sécurisation de la prescription médicale : malgré de nombreux obstacles, une évolution incontournable ! • « Nonobstant sa valeur, il est extrêmement douteux • qu’il devienne un jour d’usage courant, car son • utilisation requiert beaucoup de temps et perturbe à • la fois le patient et le médecin, tant il est étranger et • éloigné de nos habitudes » Traduit du London Times en 1834 à propos du stéthoscope !