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Printemps 2008

. Faut-il craquer pour du pop corn ou pour Tony

lankston
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Printemps 2008

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Presentation Transcript


    1. Printemps 2008

    2. Faut-il craquer pour du pop corn ou pour Tony? Observation Une jeune femme de 22 ans prsentait des douleurs pelviennes sans fivre en dcembre 2006. Lexamen clinique tait normal en dehors dune adnopathie axillaire gauche. Un premier bilan tait ralis en ville: biologie: syndrome inflammatoire modr avec CRP 16 mg/l et discrte augmentation du CA 125 chographie abdomino-pelvienne: lame liquidienne rtro-utrine Un scanner abdomino-pelvien confirmait lascite, surtout pelvienne, et notait une hpatomgalie homogne modre; au niveau thoracique, il existait un ganglion de la loge de Barty et quelques ganglions infracentimtriques de la fentre aorto-pulmonaire. Il tait dcid de raliser une coelioscopie exploratrice qui retrouve 250 ml de liquide sro-hmatique dont lanalyse rvlait une cellularit faible prdominance lymphocytaire (70 %); il ny avait pas de cellules anormales; lexamen direct et la culture taient ngatifs de mme que la recherche de BK (direct + culture). Le reste de la coelioscopie tait normal. Nous tions alors en fvrier 2007 et ltat gnral de la patiente saltrait. Elle prsentait maintenant des pics fbriles accompagns de douleurs abdominales ainsi quun amaigrissement de 3 kg Il tait donc ralis une biopsie-exrse de ladnopathie axillaire gauche; lanatomopathologiste mettait en vidence une transformation progressive des centres germinatifs avec architecture nodulaire; la prsence de cellules de type pop corn cell voquait un paragranulome hodgkinien nodulaire Entre temps, une TEP retrouvait des foyers dhyperfixations paralombaires bilatraux et pelviens antrieurs ainsi que du segment V du foie. La patiente rencontrait donc un hmatologue pour ce lymphome de Poppema-Lennert mais celui-ci ntait pas convaincu par le diagnostic et ladressait en mdecine interne. Dans le service, un examen permettait le diagnostic et la prescription du traitement adquat. La patiente tait gurie

    3. Comme la tl! Observation Monsieur G, 73 ans, ancien sidrurgiste, se prsentait la consultation multidisciplinaire de la chute, en raison dune recrudescence des chutes (jusqu 20 par jour). Il tait mari, pre de 2 filles et restait autonome pour tous les gestes de la vie courante. Outre son exposition lamiante, il tait suivi pour une cardiopathie ischmique traite par antiagrgant, statine et btabloquant, une hypertension artrielle, un adnocarcinome prostatique trait par chirurgie et radiothrapie, considr comme guri. Il avait t opr dune appendicectomie ladolescence et dune occlusion sur brides en 2001. Son histoire dbutait en septembre 2006 par des pseudo-vertiges, avec pour consquence des chutes itratives. Son pouse rapportait une certaine irritabilit. Le MMS est 26/30. Il avait les explorations suivantes: - bilan ORL: ngatif, - cho-doppler des vaisseaux cervicaux : stnose de la carotide interne gauche 30 %, - IRM mdullaire : discarthrose sans compression mdullaire vidente mais possible compression de la racine C6 droite - IRM encphalique objectivant une lacune frontale gauche et quelques lments de leucopathie dallure vasculaire - consultation pneumologique: mise en vidence dun syndrome dapnes du sommeil - consultation cardiologique: RAS - consultation neurologiqueet psychiatrique: authentique syndrome dpressif, justifiant lintroduction dun traitement par venlafaxine (Effexor) et mbrobamate - bilan neuropsychologique: profil en faveur dune atteinte frontale (Mattis 124/144)

    4. Lors de la consultation en avril 2007, nous constations des chutes trs atypiques (vritables embardes, sans prodromes). Il ny avait pas dapprhension la marche malgr la rptition des chutes. Lexamen neurologique objectivait une dsorientation temporo-spatiale a minima, des troubles de llocution, une ataxie, une roue dente discrte droite. Il existait un syndrome dpressif avr avec des lments perscutifs. Son pouse rapportait chez son mari un sommeil de mauvaise qualit avec agitation nocturne et parfois vritables pisodes confusionnels au rveil. Le patient tait hospitalis sa demande et celle de ses proches. Le scanner crbral liminait un hmatome sous-dural chronique. LEEG tait normal. La dbimtrie crbrale objectivait une htrognit de fixation de lHMPAO diffuse la fois corticale et sous corticale, non en faveur du diagnostique de dmence corps de Lewy (troubles de la marche, phnomnes hallucinatoires, syndrome extrapyramidal discret). Le bilan biologique montrait des carences en vitamine B12 (indosable), folates, vitamine D, thiamine. La fibroscopie so-gastro-duodnale montrait un aspect atrophique de la muqueuse antro-fundique, avec un ulcre antral. Les biopsies duodnales systmatiques liminaient une infection Helicobacter pylori, une maladie coeliaque, coloration au PAS ngative. Les PSA taient 0,1 ng/ml (N<3,2). La modification du traitement antidpresseur, la supplmentation des carences, les mesures de rducation taient sans effet. Ltat de sant du patient saggravait: dbut juin 2007, le patient tait totalement dsorient, il tenait des propos incohrents puis son discours devenait incomprhensible par dfaut dlocution. Il existait un syndrome pyramidal bilatral, la marche tait dsormais impossible.

    7. Cave judokanem Observation Un homme de 39 ans tait hospitalis pour des rachialgies dorsales persistantes. Ce patient, sans antcdent personnel ou familial, magasinier, avait tomb sur le dos 4 mois auparavant lors d'une sance de judo. Il avait ressenti un "craquement" dorsal suivi d'une violente dorsalgie irradiant en ceinture jusqu'au sternum. La radiographie du rachis dorsal tait alors sans anomalie. Un traitement symptomatique (antalgiques, AINS) avait permis une amlioration des douleurs en moins d'une semaine. Une reprise de la symptomatologie douloureuse depuis 1 mois motive son hospitalisation. La douleur est d'horaire mcanique, localise en D5 avec une irradiation en ceinture vers la rgion thoracique antrieure, associe une hyperesthsie cutane spontane en regard de D5. Elle tait majore par les activits professionnelles du patient et empche toute activit sportive. Le repos et les antalgiques taient efficaces. A l'examen clinique, l'tat gnral tait conserv et le patient apyrtique. On notait une raideur rachidienne dorsale et une limitation douloureuse des mouvements de rotation du tronc. La palpation mettait en vidence une douleur exquise de niveau D5 ainsi qu'une hyperesthsie cutane en regard. L'inspection du revtement cutan tait sans anomalie. L'examen neurologique ne rvlait pas de niveau sensitif ni de syndrome sous-lsionnel. Le reste de l'examen clinique tait sans particularit. Le bilan biologique ne montrait ni syndrome inflammatoire ni anomalie de llectrophorse des protines sriques ou de la calcmie. Un bilan morphologique du rachis comprenant une radiographie (Figure 1), une IRM (Figures 2, 3, 4, 5) et une scintigraphie (Figure 6) taient ralis.

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