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Séminaire sur les sciences de l’information et leurs applications Université de CORSE Palais des Congrès, Ajaccio 3

Séminaire sur les sciences de l’information et leurs applications Université de CORSE Palais des Congrès, Ajaccio 30/09/2011 Thème 2: Modèles, méthodes et outils * Applications des concepts de l’intelligence compétitive et de la veille stratégique à un laboratoire de recherche:

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Séminaire sur les sciences de l’information et leurs applications Université de CORSE Palais des Congrès, Ajaccio 3

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  1. Séminaire sur les sciences de l’information et leurs applications Université de CORSE Palais des Congrès, Ajaccio 30/09/2011 Thème 2: Modèles, méthodes et outils * Applications des concepts de l’intelligence compétitive et de la veille stratégique à un laboratoire de recherche: Interactions Etat / Région / Recherche / Industrie: Une réponse aux questions sociétales et industrielles. Cas particulier des huiles végétales et essentielles, Un modèle transférable pour des collaborations internationales Jacky Kister Université Paul Cézanne Marseille France UMR CNRS6263 équipe SCC

  2. Pourquoi un Chimiste : • Membre de l’équipe « chimie » d’ H. Dou (historique L.A. CNRS 126) poste PIRSEM « économie d’énergie » • ►Il existe un fort parallèle entre le traitement de l’information analytique et le traitement de l’information stratégique, visant à faire apparaître des éléments décisionnels d’une masse d’informations. • ►Même logique • Méthodologie d’acquisition / précision et validation des données extraites • Traitements statistiques et homogénéisation des données • Visualisation graphique et analyse par les experts. • Pourquoi un chercheur : • En même temps producteur et consommateur d’informations stratégiques

  3. Pourquoi un laboratoire de chimie*: • Motivation initiale à la création ou problème de survie financière! • Maintenant dans un système concurrentiel en interne et en externe (évolution du système français) • Priorités / décisions • Priorité à la création de valeurs, aux transferts technologiques et à la finalité des recherches • Priorité à la formation spécialisée et à l’emploi pour les étudiants par rapport aux diplômes.

  4. Comment se positionner dans un système concurrentiel : • En identifiant les points d’expertises communs / différents / complémentaires • Par une politique de veille stratégique permanente conduisant à des observatoires techniques et thématiques • Par une politique de communications et de recherche active d’informations dans des congrès internationaux spécialisés et dans les plus grandes exhibitions internationales (Pitt’) • Par une analyse fine des champs descripteurs de bases de données spécifiquement créées pour les brevets comme en recherche fondamentale

  5. ►Pour comprendre ce système de management de laboratoire • Historique : • Expérience de recherche militaire (8ans)(4 labos) Mise au point de procédés photographiques embarqués à haute résolution (aviation) • Expérience CNRS-PIRSEM (10ans) charbon (8 labos) Veille technologique. Liquéfaction – Gazéification- Cokéfaction - Energie. • Points communs : • Recherches à financements stratégiques • Thématiques pluridisciplinaires larges • Création de connaissances à objectifs finalisés conduisant à des transferts technologiques • Systèmes Complexes et évolutifs ( thème stratégique : vieillissement )

  6. Cela conduit : • à la mise en commun d’expertises individuelles et collectives (GRECO -GDR) pour un travail collectif à objectif finalisé. (réseau européen ASPROM créé en 1990 avec l’aval de H. Curien à Strasbourg) • Prendre le rôle de coordinateur et de gestionnaire de projet. • Se positionner collectivement dans un contexte politique et économique pour : • - se réorienter (charbon-Pétrole-MO) • - abandonner un domaine de recherche • faire évoluer un thème ou se diversifier par rétrécissement / élargissement des thèmes comme une entreprise en utilisant tous les outils de créativité et d’innovation (IAE).

  7. Pour répondre à ces évolutions thématiques et à la spécificité pluridisciplinaire de nos domaines en mai 1997 création de l’unité CNRS avec au cœur une cellule de veille stratégique «  Systèmes Chimiques Complexes » UMR CNRS CEA 6171 1998-2007 qui dans une première phase se focalise sur les produits pétroliers et dérivés pour ensuite en 2004 se diversifier par fertilisations croisées

  8. Ce laboratoire est créé selon un modèle entreprise, ►regroupant 30 permanents (dont 21 enseignants et chercheurs CNRS et CEA), 30 thèses (dont 2 financées par le ministère) et 10 stagiaires (Master, IUT, BTS). ►structuré en 2 équipes outils 2 équipes thématiques 1 Structure IST au cœur ►objectifs : « répondre à des contrats d’objectifs par mise en commun d’expertises complémentaires » ►associant Financements privés (grands groupes et PME-PMI) Partenaires institutionnels (CEA, ADEME) Financements publiques ( Universités, CNRS) Selon le concept de la triple hélice de l’Intelligence Economique (Industrie / Université / Région- Etat - Europe) ►coordonné par une politique de veille stratégique ( brevets et recherche) ►plurisite selon la même philosophie que les GRECO et GDR (laboratoires sans mur)

  9. Au 01/01/2008: regroupement de la chimie de l’Université Paul Cézanne dans l’UMR 6263 Le laboratoire SCC devient l’équipe AD2EM (24 permanents) regroupant sur Marseille: l’équipe SCC (14 permanents Chercheurs et enseignants-chercheurs ) ,15 thèses en cours Et sur Aix en Provencel’équipe LCAE (4 enseignants chercheurs et 6 techniciens) ,6 thèses en cours L’organisation de l’équipe est celle de l’UMR 6171, la veille et l’IE restent au cœur de l’équipe SCC de Marseille dans le cadre du Groupe d’experts en IE du CNRS( 2007-2010) Participation aux pôles de compétitivités nationaux et mondiaux Capenergies, Mer-Paca, SCS Participation à des grands projets ANR Partenariats industriels renouvelés

  10. Le rôle de l’UMR CNRS 6171 (1998-2007), de l’équipe SCC dans l’UMR CNRS 6263 (2008-2011) puis de METICA (2012…) (Méthodologie de traitement de l’information en chimie analytique) • « Participer à la conception de nouveaux matériaux, produits et procédés pour un développement durable » • Le cœur de son expertise • La chimie analytique et le traitement de données Les réactions de vieillissement naturelles ou simulées (hλ, kT, δ) • Le lien entre les propriétés rhéologiques ou industrielles et les • mesures analytiques • La mise en place de nouveaux tests de vieillissement et de • contrôle qualité en remplacement des tests anciens aléatoires • sous la contrainte des nouvelles réglementations européennes • et internationalesconception de capteurs in situ • FORMULATION QUALITE ENVIRONNEMENT

  11. Interface STIC - Chimie • Trois niveaux d’intervention • Entrer dans le cycle de l’Intelligence Economique «  Maîtrise et recherche de l’Information stratégique utile pour les décideurs » en • - identifiant les concurrents ou les synergies d’expertises • - identifiant les besoins • - identifiant les créneaux de recherche • Outils de positionnement • - développant des analyses SWOT « Forces, Faiblesses et Opportunités, Menaces » • - développant une stratégie de différenciation ou de diversification • Outils de prise de décision • - développant des fertilisations croisées et des transferts d’expertises entre domaines connexes internes ou externes. • - développant une logique de création de valeurs basée sur l’innovation et la rapidité de réponse aux questions sociétales • Outils de réalisation et de suivi

  12. Cette caractéristique de l’interface STIC – Chimie en Intelligence Economique conduit à la philosophie de l’unité de recherche 6171 et de l’équipe SCC (UMR 6263) puis de METICA (2012) • À Développer une stratégie de différenciation sur des thématiques porteuses (Formulation-Qualité-Environnement), s’appuyant sur l’innovation et la politique de créneaux d’opportunités en gardant au cœur les grands domaines d’expertises « Chimie analytique - chimiométrie, traçabilité et vieillissement contrôlé ou simulé) • À Répondre aux questions sociétales par un positionnement en chimie et Développement Durable visant à des transferts d’expertises, des systèmes analytiques transposablesin-situ, embarqués (véhicules, bateaux, navette spatiale), miniaturisés ou systèmes experts simples.

  13. À Intégrer le partenariat industrielcomme mode de travail en gardant de part les financements propres une avance technologique et conceptuelle pour rester concurrentiel soit directement soit dans le cadre de consortium et de pôles de compétitivité nationaux ou mondiaux ou de PRIDES. • Dans nos domaines fortement concurrentiels, nous devons garder en permanence des principes d’éthique scientifique liés aux partenariats et à la confidentialité des objectifs (opposition entre intérêt individuel et intérêts collectifs).

  14. Création d’informations stratégiques par rapport à un projet. • Information scientifique. Analyse pour déterminer les acteurs et les axes • Evolution temporelle • Qui fait quoi avec qui comment depuis quand ? • Information technique et technologique *(entre autres par l’analyse des brevets et des rapports techniques internes) • Mise en place de plateformes ( exemple SIS 2009 dans le cadre du projet FQS du pôle mondial SCS et du groupe d’experts en IE du CNRS) • Travail d’experts et mise en place d’un système de communication et de diffusion souvent auprès de la gouvernance du projet par mise en commun des réflexions ( intelligence collective liée aux plateformes) (important pour les pôles) • *pour les deux premiers points, 3 phases : • Orientation et stratégie par confrontation d’experts ( mots clés, bases cibles, protocoles) puis Collecte et Exploitation et analyse • J. KISTER, M.ROUX, P.HASSANALY ET H.DOU • Utilisation des analyses bibliométriques et de la veille scientifique et technique dans la détermination des stratégies de recherche .Actes du colloque CNRS “ Les professionnels de l’Information Scientifique et Technique au CNRS” INIST, Vandoeuvre les Nancy 19-20 Novembre 1992 1(992, 109 - 126.) • M. LEITZMAN, N. DUPUY, J. KISTER, D. CLEMENT et F. BARBIER • Une expérience de collaboratoire: la plate-forme de veille et d’animation du réseau PACo (ADEME-CEA) • Cahier de Formulation 2005 vol XIII, 148-157

  15. Les phases de cette méthodologie : complémentarité des approches • Vision globale de l’information internet via les moteurs ( Yahoo, Google….) • Volumes d’informations en fonction des questions • Logique de curieux • Cartographie pour les grands volumes pour des visualisations rapides par des outils multiples • Informations à partir de bases de données gratuites (INIST CNRS) • Tests des équations et des mots clés • Conduit à des références bibliographiques

  16. Informations à partir de bases de données gratuites mais via des logiciels spécialisés payants (Mathéo) • permet de construire des bases de données spécifiques pouvant être analysées champ par champ en fournissant des représentations graphiques pour les décideurs • Informations à partir de bases de données commerciales via des serveurs payants • Permet d’identifier les bases les plus pertinentes • (rapport qualité/prix) • Visualisation directe par le serveur. • J. JOACHIM, J. KISTER, Y. BERTACCHINI et H. DOU. • Intelligence économique et systèmes d’information . Analyse à partir d’un sujet Stratégique : HIV et formulation dynamique • Information Sciences for Decision Making 2006. 24, N°336 (39p) ISSN 1265-499X Informations libres (vrac) Informations organisées ciblées

  17. Exemple de diversifications en partenariat industriel et ses développements par fertilisations croisées Vieillissement des systèmes chimiques complexes Des bitumes aux huiles végétales et essentielles contrôle qualité – traçabilité – normes et labels Nouveaux tests de vieillissement et transferts technologiques Produits pétroliers et dérivés industriels Pétroles, bitumes , lourds, carburants , lubrifiants , polymères

  18. Vieillissement photochimique Vieillissement thermique Vieillissement physique Vieillissement en stress ultime Vieillissement bactérien Vieillissement simulés / réels Pharmacie Cosmétologie Galénique Agroalimentaire phytosanitaire Produits pétroliers et dérivés Lubrifiants Bitumes et bitumes polymères Bruts Pétroliers et MOF Bitumes stratégiques Polymères self healing Matériaux intelligents Pesticides devenir Essence Gaz oil, lourds, gaz Biogaz Charbons

  19. Principales mesures effectuées tout au long de la vie d’une spécialité Production • 1: Fabrication • Spécifications : • physiques • chimiques • biologiques • 3: Utilisation~Vieillissement~PAO • Tests d’application : • efficacité en laboratoire • analyse sensorielle • tests consommateurs • 2: Stockage ~ Conservation • Tests de stockage : • conditions réelles • conditions extrêmes • 4: Élimination~Après vie • temps de rémanence • produits de dégradation • impact sur l’homme et sur l’environnement Clients

  20. Procédures de vieillissement accéléré ENROBAGE REPANDAGE ET COMPACTAGE UTILISATION ROUTIERE FIN DE VIE DE L’ENROBE (RECYCLAGE) CONDITIONS 160°C 135°C -20°C à +60°C / Trafic PAV RTFOT RTFOT(Rolling Thin Film Oven Test ; EN 12607-1) : 163°C, 75min/air  Simule l’évolution des bitumes lors des opérations d’enrobage et de mise en œuvre puis PAV(Pressure Aging Vessel ; AASHTO PP1) : 100°C, 20h, 20bars/air  Simule entre 3 et 6 années de service des liants

  21. Exemple de diversifications en partenariat industriel et ses développements par fertilisations croisées Vieillissement des systèmes chimiques complexes Des bitumes aux huiles végétales et essentielles contrôle qualité – traçabilité – normes et labels Nouveaux tests de vieillissement et transferts technologiques Les huiles végétales et essentielles Développements en Indonésie, Egypte, Algérie, Tunisie , Maroc, Liban, Côte d’Ivoire,………………………….

  22. 3 2 Origine géographique Matière Première Huile Huile Vieillie Procédé 1 variété Période de cueillette Approches globales : de la matière originelle aux produits vieillis Caractérisation, Identification, Simulation, Contrôle qualité

  23. Ic=o 0,90 0,80 0,70 0,60 0,50 0,40 0,30 0,20 Huile 1 0,10 Huile 2 0,00 0 50 100 150 200 250 300 350 400 Temps (min) Les paramètres d’oxydation Hauteur de palier (Hp) Temps de début de palier (Tdp) Pente Temps de demi-vie (T1/2) Temps d’induction (Ti) • Une huile est dite performante si : • son temps d’induction est élevé, • sa pente est faible, • son temps de début de palier est élevé, • sa hauteur de palier est faible, • son temps de demi-vie est élevé. Traitements Chimiométriques

  24. AOC Nyons AOCHaute Provence AOC Nice AOC Vallée des Baux AOCAix Huiles d’Olive Vierges 124 échantillons 5 AOC Françaises

  25. Ti T1/2 Tf

  26. Premiers transferts de l’UMR vers l’Indonésie (université) Dans le domaine des huiles végétales et essentielles Même approche et méthodologie que les huiles alimentaires, les produits cosmétiques ou pharmaceutiques. Collaboration UNIMA Traçabilite,qualité et identification des huiles végétales et essentielles de source North-Sulawesi. Positionnement stratégique des produits, veille et création de labels. Expertise Locale sur des matières premières du North- Sulawesi validant les Échantillonnages Transferts technologiques: Muscade (North-Sulawesi), Patchouli (Java-Sumatra), calophyllum (ile de Selayar)

  27. Collaboration Bali-Contact (industriels) Contrôle qualité et traçabilité d’huiles essentielles et des bases cosmétiques Identification des sources indonésiennes, validation des récoltes et des procédés : création de protocoles et labels** Mise au point de fiches de caractérisation conduisant à un positionnement permanent dans une ligne de conservation des produits, un élément fondamental accroissant la valeur financière du produit dans la négociation producteurs – Distributeurs.

  28. Collaborations avec l’Algérie, la Tunisie, le Maroc*, le Liban , l’Egypte; Madagascar, La Réunion , Tahiti ; l’Inde; l’Afrique avec la Côte d’Ivoire et le potentiel du labo CNRS France Afrique Contrôle qualité et traçabilité d’huiles essentielles et végétales Identification des sources , validation des récoltes et des procédés : labels Mise au point de fiches de caractérisation conduisant à un positionnement permanent dans une ligne de conservation des produits, un élément fondamental accroissant la valeur financière du produit dans la négociation producteurs – Distributeurs.

  29. En Bilan de cette double expertise (IE et chimie) Analyse SWOT ( Stengths –Weaknesses / Opportunities –Threats forces et faiblesses / Opportunités Menaces) Forces et opportunités Financement laboratoire équipements et personnels Indépendance Moyens de diversification et de détection de niches Faiblesses et Menaces Confidentialité et limitation du droit à publier Evaluation des institutions plus « traditionnaliste » Pression des partenaires financiers Ethique de collaborations Eviter la recherche dite « alimentaire » Le laboratoire SCC n’est pas un modèle unique de la recherche on doit se placer entre le tout fondamental et le tout appliqué ***(politique et finances) Il n’y a pas un modèle unique de collaboration Cela se passe surtout sur le relationnel et la responsabilité des engagements

  30. Innovation Innovation C’est vite dit ! Prix H. Curien 1986 et Prix V. Pecresse 2009 Deux start-up ou JEI SP3H 2005 et Meliatys 2010 Incubateur d’entreprises interuniversitaires Impulse

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