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tudier ou travailler une fa on de reprendre sa place dans le trafic Ginette Comtois M.Ps. Catherine Lalancette

La personne et non l'

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tudier ou travailler une fa on de reprendre sa place dans le trafic Ginette Comtois M.Ps. Catherine Lalancette

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Presentation Transcript


    2. La personne et non ltiquette

    3. Lactivit vocationnelle: (travail, tudes, bnvolat)

    4. Bien choisir son activit vocationnelle Intrts de la personne Capacits Fonctionnement antrieur (pr-morbide) Gravit des symptmes Rponse aux traitements Raction affective la maladie (dni, deuil) Prsence de comorbidit (toxicomanie, trouble de la personnalit) Rseau social (soutien social) Do le suivi personnalis qui permettra de soutenir, guider, la personne dans un processus de rtablissement afin quelle puisse prendre un rle actif dans la socit. Maintenant chacun des parcours est diffrents. Nous avons choisi de vous en illustrer 3. Do le suivi personnalis qui permettra de soutenir, guider, la personne dans un processus de rtablissement afin quelle puisse prendre un rle actif dans la socit. Maintenant chacun des parcours est diffrents. Nous avons choisi de vous en illustrer 3.

    5. La radaptation fonctionnelle

    6. Parcours 1: Sara Intgration dans une mesure de dveloppement de lemployabilit

    7. Situation initiale de Sara Principales plaintes: Dsorganisation de la pense, mmoire et attention diminues. Habitudes de vie: Consommation active de cannabis. Observante aux traitements (rendez-vous, mdication). Occupations: Musique, activits familiales. Objectif verbalis: Aucun. Demande implicite de prise en charge par lquipe traitante et sa famille. Environnement: Rseau familial dsempar.

    8. valuation en ergothrapie Ses symptmes psychotiques actifs et ses difficults au niveau des habilets opratoires sont exacerbs par sa consommation et lempchent deffectuer une tche de faon efficiente et indpendante et dentrer en relation adquatement.

    9. volution de la situation de Sara Amliorer les capacits et la gestion des symptmes Simplique dans des groupes thrapeutiques (entranement dhabilets, psychoducation). Suivi individuel (enseignement, soutien). Augmentation graduelle des exigences de sa routine occupationnelle (type dactivit, frquence, dure, demande cognitive, affective et/ou sociale) Aprs 1 an de suivi : Habilets opratoires amliores, symptmes davantage stabiliss, consommation cesse, horaire occupationnel plus quilibr.

    10. volution de la situation de Sara Identifier et actualiser son projet de vie Explore ses intrts et sinforme sur les ressources communautaires existantes (groupe et individuel). Verbalise un premier projet de vie aprs 18 mois de suivi (avoir un emploi dans une ressource quelle a visite). Bnvole/programme Interagir/travail adapt 25 hrs/sem. dans cette ressource. Un peu plus de 3 ans aprs le dbut du suivi, elle est bien intgre dans le milieu et a largi son rseau social.

    11. Parcours 2: Marc Intgration scolaire et professionnelle avec accommodations

    12. Situation initiale de Marc Principales plaintes: Manque de concentration, de mmoire et dnergie. Occupations: Tlvision, ordinateur. Dort 16 heures/jour. Rles: Difficult russir son sec. III. Pas dexprience significative lemploi. Objectif verbalis: tudier temps plein dans un programme rgulier dtudes professionnelles dici 4 mois afin dobtenir un emploi payant. Environnement: Rseau familial qui valorise la russite scolaire et professionnelle et qui est plus supportant, quexigeant.

    13. valuation en ergothrapie Prsente des difficults au plan cognitif et opratoire, qui nuisent sa performance dans une tche. Est trs motiv sactiver, mais se fixe un objectif plutt irraliste compte tenu de ses capacits et du dlai quil salloue. Lorganisation et la structure de ses occupations ne favorisent pas lutilisation optimale de ses capacits. Le rseau familial est adquat.

    14. Objectifs gnraux et interventions Amliorer les habilets dficitaires Maintenir sa motivation Dvelopper son autocritique (convenir dun projet de vie plus raliste en termes dexigences et de dlai) Structurer son horaire occupationnel Atelier thrapeutique, groupe IPT, exercices cognitifs domicile Modalits en lien avec ses intrts, faire le lien entre ses intrts et son projet de vie, graduer les tapes et favoriser le succs Passer laction, valoriser les efforts et les progrs tout en rappelant les habilets parfaire Partenariat client/famille/intervenants Rfrence aux ressources communautaires, modifier les heures dveil/sommeil

    15. volution de la situation de Marc Maintient sa motivation et son intrt par rapport son projet initial. Lautocritique demeure partielle, mais il apprend faire confiance lquipe. ? et varie graduellement ses occupations. ? son endurance mentale et sa concentration latelier. Fait un essai de travail. Reprend le suivi en ergothrapie. Ralise davantage que ses difficults ont un impact sur son fonctionnement. Accepte de participer au programme IPT. Cesse IPT pour dbuter un DEP (lectricit). Rintgre le programme IPT aprs un second chec. Termine le programme 1 an aprs le dbut du suivi. Rencontre bilan (ajout de lorientation). Poursuite du suivi individuel pour amliorer la capacit de rsolution de problmes et favoriser lautocritique.

    16. Marc mi-chemin Amliorations: Endurance mentale, nergie, autocritique, quilibre de lhoraire occupationnel, alliance avec lquipe. Difficults persistantes: Attention, impulsivit, jugement.

    17. La radaptation fonctionnelle et vocationnelle: un continuum

    18. Personne 1.counseling, ngociation dun projet vocationnel raliste valuation des intrts / aptitudes en lien avec le projet scolaire Informations donnes quant aux personnes/ ressources/mesures daccommodements Dveloppement dhabilets spcifiques en lien avec les tudes: organisation, gestion de lhoraire 2. inscription htive et sans consultation un DEP (menuiserie) exigences trop leves, rythme trop rapide > stress (vulnrabilit) 3. pressions importantes / retards trop grands combler/arrt de la formation Environnement 1. refus catgorique de Marc que lon intervienne dans son futur environnement scolaire 2. situation dchec. Rfr au conseiller pdagogique de lcole qui nous tlphone partenariat collaboration difficults observes /dficits valus (fonctionnels) ? diagnostic Accommodations consignes courtes, donnes par crit lorsque possible comprhension vrifie/corrige rgles de scurit rappeles par tous les intervenants et mcanismes dauto-vrification mis en place jumelage avec un pair Scolaire: il aurait abandonn cause dun manque de clart du projet vocationnelScolaire: il aurait abandonn cause dun manque de clart du projet vocationnel

    19. Parcours 2 (suite) Personne 1. Rvision des objectifs Choix dun nouveau programme dtudes moins exigeant 3ime DEP (structure des matriaux) 2. Recherche de travail et actualisation des stratgies cognitives et sociales 3. Rvision des attentes (salaire versus bien-tre et russite en emploi) Intervention axe sur les forces, lestime de soi afin dviter la dmobilisation 4. Soutien continu et adapt aux besoins Environnement 1. Intgration dans un nouveau milieu et reconduction des mesures daccommodements Russite du programme scolaire 2. Travail comme apprenti sur 2 chantiers de construction exigences trop leves (mesures daccommodements impossibles) 3. Orientation dans un milieu rgulier, moins comptitif, offrant davantage dencadrement et o les tches sont mieux dfinies. 4. Satisfait et engag dans son nouvel emploi

    20. Quest ce quune mesure daccommodement ? Une mesure daccommodement doit tre adopte dans le seul but de pallier une limite qui interfre dans le rendement de la personne au travail ou aux tudes. Elle nest pas un privilge, ni un passe droit. Un gestionnaire na pas, par exemple, procder un ramnagement des tches parce que la personne napprcie pas celles qui lui sont confies Surmonter les problmes de sant mentale au travail. Guide a lintention des gestionnaires. MSSS 2000 La mise en place daccommodations permet de ngocier des assouplissements, des mesures de soutien qui tiennent compte tant des capacits de la personne que des possibilits du milieu. * En psychiatrie les mesures daccommodements sont souvent temporaires, faciles appliquer, peu coteuses, peu demandes (5%) et pourtant, rarement accessibles !

    21. SE: Dficits cibls et mesures daccommodation Mc Donald-Wilson et al. 2002 Interaction agir avec les autres 93% (interprter le langage implicite) Apprentissage de la tche 86% (mmoire, concentration) Gestion ses symptmes 37% tolrance au stress) Supervision plus troite, 37% + soutien Changement dans lattitude 30% (ex: accepter la critique) Respect dun horaire rgulier 26% (assiduit/ponctualit) Soutien donn en dehors 23% du milieu de travail Horaire flexible 21% Adaptation aux changements 14% Changements dans le 8% temps de formation Modification des tches 6% Adaptation face au suivi 5%

    22. Lorsque accommodation rime avec stigmatisation ! De plus en plus de programmes de soutien en emploi ou aux tudes incitent les patients dvoiler leur condition psychiatrique > 82% (Banks 2007). Par contre, une majorit des patients (75 %) se disent trs rticents le faire cause des prjugs/tiquettes et des craintes de stigmatisation et discrimination: (Link et coll.) confins des emplois prcaires peu ou pas de possibilits davancements refuss dans certains types demplois exigeant plus de responsabilits La stigmatisation en milieu scolaire ou de travail est-elle vitable? Ltiquette est-elle rvocable? Oui: si on sensibilise les jeunes, les enseignants, les travailleurs, les employs la problmatique de la maladie mentale (prvention primaire) si on sinsurge face aux strotypes encore trs prsents si on accepte des mesures daccommodements au mme titre que pour les autres types de pathologies occasionnant des dficits si on respecte la confidentialit et quon traite cette information avec la mme discrtion, le mme respect que si ctait notre histoire ou celle dun proche.

    23. Demande dOlivier: peu motiv retourner son ancien emploi, questionnement face un retour aux tudes Plaintes formules: dficits cognitifs lgers: attention, organisation/planification craintes face aux pertes (maladie) / peur dune rechute Attitude face au suivi: observant au traitement / au suivi Histoire scolaire et professionnel: sec. V complt/formation collgiale en administration amorce en emploi depuis lge de 16 ans (apprenti-lectricien) Intrts: peu dcarts entre les diffrentes chelles dintrts prfrences: travail manuel/routinier et les activits intellectuelles Aptitudes: excellentes capacits dapprentissage Traits de personnalit: attentes de russite trs leves sensible aux besoins et lapprobation des autres rseau social trs limit (famille) Scolaire: il aurait abandonn cause dun manque de clart du projet vocationnelScolaire: il aurait abandonn cause dun manque de clart du projet vocationnel

    24. Counseling (personne) deuil, pertes en lien avec la maladie (thrapie cognitive) dveloppement identitaire: connaissance / estime de soi amlioration des habilets et stratgies de coping/soutien Interventions dans le milieu non justifies (choix respect) Options retenues: retour son emploi (temporaire) dveloppement dattentes plus ralistes en lien avec son travail mise en action rapide (viter la perte des habilets) Inscription un DEP (lectricit) temps partiel avoir plus de dfis / polyvalence/responsabilits au plan professionnel dvelopper des habilets de gestion DEC Administration Intgration directe en emploi/tudes volution/Interventions

    25. Les parcours 4,5, 6 et la conclusion Les parcours vocationnels sont varis et comportent diffrents degrs de difficults en fonction des niveaux de fonctionnement (individualiss) Lintervention prcoce favorise la reprise des rles sociaux Les parcours ne sont pas linaires (essais) La prsence de symptmes nempche pas lintgration au travail ou aux tudes Lintgration en milieu rgulier comptitif est souhaitable mais 20% y arrivent (OMS 2000) Dautres y arrivent avec aide (accommodations, programmes adapts, entreprise sociale) La finalit dun parcours est avant tout lengagement dans une activit significative, le sentiment de russite et de ralisation de soi

    27. Critres dinclusion Tous les sujets admis la clinique JAP doctobre 2002 juillet 2006 et rencontrant les critres de la clinique JAP: tre g entre 18 et 30 ans ladmission Maladie psychotique affective ou non affective Non trait ou trait depuis moins dun an pour psychose Aucune comorbidit nest un critre dexclusion (ex.: dpendance aux substances, trouble de la personnalit)

    28. Dfinitions Travail temps plein: > 30h/sem et unique source de revenu permettant de subvenir aux besoins Travail temps partiel: <30h/sem tude temps plein: selon la dfinition des organismes gouvernementaux ou scolaires 4 cours luniversit (12 crdits) tudes secondaires pour adultes (4 4,5 jours/sem) Pour aider a suivre la presentationPour aider a suivre la presentation

    29. Dfinitions Travail rgulier = emploi comptitif Programme de rinsertion en sant mentale (problme de sant mentale = critre dadmission au programme) Programme rinsertion non sant mentale (ouvert toutes les personnes qui ont de la difficult intgrer le march du travail) Sur le march du travail regulierSur le march du travail regulier

    30. Schizophrnie et tr. Apparents = SCZ + SCZ-affectif Psychoses affectives = MAB et Dp psychotique ou autres psychoses de type affectif non spcifiesSchizophrnie et tr. Apparents = SCZ + SCZ-affectif Psychoses affectives = MAB et Dp psychotique ou autres psychoses de type affectif non spcifies

    31. Rsultats ge ladmission: 23,5 ans Sexe 78.3% masculin

    34. Dlai Dlai du 1er retour au travail-tudes < 3 mois (pour 61.6% des patients mdiane) < 6.2 mois (moyenne)

    35. Amlioration ou dtrioration? 75,3% des sujets ont maintenu ou amlior leur statut occupationnel au cours du suivi 15 % ont t sans emploi depuis dbut 9 % ont vu leur statut occupationnel se dtriorer au cours du suivi par rapport ladmission (suivi jusqu 5 ans)

    36. Au dbut du retour plus de temps partiel (3mois), puis 6 mois environ 50%, par la suite surtout temps plein, ce qui correspond ce que Caroline expliquait dans notre philosophie de retour au travail.Au dbut du retour plus de temps partiel (3mois), puis 6 mois environ 50%, par la suite surtout temps plein, ce qui correspond ce que Caroline expliquait dans notre philosophie de retour au travail.

    40. Niveau de scolarit chez les 20-34 ans Montral (Statcan 2001) vs Clinique JAP

    41. Discussion Facteurs influenant possiblement le haut taux doccupation ladmission: Dtection prcoce et intervention rapide et intensive pourrait permettre de sauver des emplois ou abandons dtude avant dbut traitement

    42. Discussion Facteurs influenant possiblement le haut taux doccupation au cours du suivi: Peu dincitatifs ne pas travailler Besoins de base combler (logement...) Encourageons famille rendre patient autonome $ Pas de certificat dinvalidit prolonge (jusqu ce que celle-ci soit vraiment dmontre, plutt que linverse) Support spcifique pour rinsertion au travail- tudes Nombre et varit des ressources de rinsertion pour les jeunes Normalit de leur profil occupationel leur ge malgr arrt temporaire

    43. Les composantes efficaces du Support lemploipour les gens atteints de troubles mentaux Services axs sur les emplois comptitifs et peu de prvocationnel Intgrer lquipe vocationnelle avec lquipe de traitement Support continu et individualis mme en cours demploi Recherche demploi rapide ligibilit base sur les prfrences du client (Bond, 2004; Kish, Cockburn & Gewurt, 2005)

    44. retenir Taux demploi se rapproche normment de la population gnrale mais scolarisation moindre La grande majorit des patients peuvent russir travailler rapidement en emploi rgulier, peu importe le dx, si on leur donne la chance Notre vision de clinicien est biaise par patients qui nous demandent le plus et vont moins bien Les prjugs de la socit sont influencs par les mdias qui mettent de lavant les aspects plus ngatifs de la maladie sans offir un tableau nuanc de la situation et par les tabous entourant la maladie mentale qui incitent les gens atteints de psychose cacher leur maladie

    45. Facteur majeur associ au succs Bravo tous les cliniciens de lquipe JAP Claude Potvin, TS Annie Lefebvre, ergo Julie Brault, TS Dominique Boudreau, infirmire Audrey Lemelin, ergo Cynthia Delfosse, ergo Nathalie Desjardins, infirmire Dr Batrice Granger Dr Laurence Artaud Dr Amal Abdel-Baki Caroline Morin, Esther Joannis, Elizabeth Lavoie, ergo Chantale Hbert, infirmire

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