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Prévention et lutte contre les infections nosocomiales

Prévention et lutte contre les infections nosocomiales. La vocation d ’un établissement de soins est de :. Soigner des personnes malades D ’héberger des personnes fragiles du fait de leur convalescence ou leur grand âge. L ’établissement de soins n ’est donc pas

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Prévention et lutte contre les infections nosocomiales

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Presentation Transcript


  1. Prévention et luttecontre les infections nosocomiales D. Machefert Hygiène Hospitalière

  2. La vocation d ’un établissement de soins est de : • Soigner des personnes malades • D ’héberger des personnes fragiles du fait de leur convalescence ou leur grand âge. L ’établissement de soins n ’est donc pas une collectivité comme les autres. D. Machefert Hygiène Hospitalière

  3. L ’infection nosocomiale Définition • Infection contractée dans un établissement de soins • l ’IN est considérée comme telle lorsqu ’elle • est absente au moment de l ’admission du patient • apparaît après un délai de 48 heures ce délai est artificiel et ne doit pas être appliqué sans réflexion. D. Machefert Hygiène Hospitalière

  4. Des origines multiples L ’Infection Nosocomiale Peut être directement liée aux soins Survenir lors de l ’hospitalisation indépendamment de tout acte médical D. Machefert Hygiène Hospitalière

  5. L’ a i r L ’eau Alimentation Modes de transmissions variés endogène exogène D. Machefert Hygiène Hospitalière

  6. Circonstances favorisantes • Architecture mal adaptée, services encombrés • Chambres à plusieurs lits, promiscuité • Manque d ’isolement • Circuits non conformes • Non respect des procédures et protocoles. D. Machefert Hygiène Hospitalière

  7. Entretien et désinfection des locaux non respectés • Manque d ’hygiène des patients et du personnel • Hygiène des mains insuffisante • Rupture d ’asepsie dans les soins • Mauvaise organisation des soins…. D. Machefert Hygiène Hospitalière

  8. Conséquences • les infections nosocomiales sont responsables de : • l ’allongement de la durée de séjour • la surconsommation de traitement (ATB) • de graves séquelles et/ou décès. • les IN touchent environ 5 à 6 % de patients hospitalisés (500 000 à 600 000 cas par an) D. Machefert Hygiène Hospitalière

  9. La prévention et la lutte contre les infections nosocomiales • Est devenue une priorité de santé publique • Est un élément fondamental de la politique d ’amélioration de la sécurité et de la qualité des soins D. Machefert Hygiène Hospitalière

  10. Elle est inscrite parmi les missions de tous les établissements de santé, publics et privés, dans leur fonction « hygiène hospitalière ». • Il n ’est plus possible de parler de qualité des soins si l ’on n ’intègre pas la notion de gestion du risque infectieux. D. Machefert Hygiène Hospitalière

  11. Ainsi, la prévention des IN est complexe, car relève de plusieurs facteurs • Impossible de maîtriser tous les facteurs • Donc, vigilance accrue et gestes simples de prévention, d ’efficacité démontrée (ex : hygiène des mains, port de gants lors de gestes invasifs) • Réduiront la part  « évitable » des IN et contribueront à la sécurité et qualité des soins. D. Machefert Hygiène Hospitalière

  12. Historique • L ’organisation de la lutte contre les infections nosocomiales est une préoccupation qui date des années 70. • Le Comité des ministres du Conseil de l ’Europe incite les états membres à adopter des mesures relatives à l ’hygiène en 1972 D. Machefert Hygiène Hospitalière

  13. En France, la circulaire du 18 octobre 1973, complétée par une autre en 1975, demande la création d ’un CLI comité de lutte contre l ’infection dans chaque hôpital. • L ’objectif : • toutes les infections sont déclarées au CLI • chaque infection donne lieu à une enquête épidémiologique D. Machefert Hygiène Hospitalière

  14. Qui est sur le terrain ? • L ’infirmière CLI • détachée sur proposition du CLI • 3 ans d ’ancienneté • pas plus d ’une 1/2 journée par semaine • pour un an Naissance de L ’infirmière hygiéniste D. Machefert Hygiène Hospitalière

  15. Le décret n°88-657 du 6 mai 1988 rend obligatoire la mise en œuvre d ’un CLIN dans chaque établissement public ou privé et en a défini la composition et les missions. • C ’est une instance consultative chargée de : • Organiser la surveillance continue des IN et fournir des données à la DDASS • promouvoir la formation • transmettre un programme d ’action et un rapport d ’activité D. Machefert Hygiène Hospitalière

  16. Le CLIN donne son avis sur  : • Les projets d’aménagement des locaux • L’étude des circuits • L’acquisition d’équipement dans le cas où ces projets peuvent avoir des conséquences dans le domaine de l’hygiène. • Le CLIN prépare le programme annuel d’action en matière de lutte contre les infections nosocomiales D. Machefert Hygiène Hospitalière

  17. Le CLIN établit le rapport annuel d’activité qui permet d’apprécier le degré de réalisation des objectifs fixés. • Le CLIN s’assure de la coordination et de la cohérence des actions menées au sein de l’établissement. • Le CLIN se réunit en séance plénière au moins 3 fois par an. Le représentant de l’établissement met à la disposition du comité les moyen nécessaires à son fonctionnement et notamment le temps de secrétariat D. Machefert Hygiène Hospitalière

  18. De 1973 à 1988 Quels changements sur le terrain? L ’infirmière hygiénistese sent bien seule... D. Machefert Hygiène Hospitalière

  19. Pour soutenir l ’action de ces instances hospitalières • Des structures inter-régionales et nationales de coordination ont été créées • Un plan de lutte contre les IN, annoncé par le ministère, a défini les grands axes de la politique à mener. D. Machefert Hygiène Hospitalière

  20. L ’arrêté du 3 août 1992 instaure : • Au niveau national, le CTIN (Comité Technique National contre les Infections Nosocomiales) chargé de : • définir le programme national • promouvoir un système national de surveillance de ces IN • émettre des recommandations techniques • au niveau interrégional, 5 CCLIN (centres de Coordination) D. Machefert Hygiène Hospitalière

  21. Les 5 Centres de coordination • Sont des centres de référence pour les régions • Est • Ouest • Paris-Nord • Sud-est • Sud-Ouest • Apportent un appui technique et méthodologique • Sont chargés de mettre en place la politique définie au niveau national • Animent la coopération inter-hospitalière. D. Machefert Hygiène Hospitalière

  22. Le Comité technique des IN • est national • propose les orientations prioritaires • élabore des outils méthodologiques • a une mission d ’expertise (recommandations et avis ) • examine toute question d ’ordre scientifique ou technique relative aux risques infectieux. D. Machefert Hygiène Hospitalière

  23. Quels changements sur le terrain? De 1988 à 1992 CTIN CCLIN L ’infirmière hygiénisteest toujours seule... CLIN D. Machefert Hygiène Hospitalière

  24. le décret du 6 décembre 1999 (complété par la circulaire du 29 décembre 2000) : • abroge celui du 6 mai 1988 • précise les conditions de mise en œuvre : • des CLIN , • des EOH (équipe opérationnelle d ’hygiène) évoquées dans la circulaire du 19 avril 1995 • des correspondants en hygiène dans chaque service hospitalier D. Machefert Hygiène Hospitalière

  25. L ’équipe opérationnelle d ’hygiène et de prévention des IN • Est composée au minimum d ’un médecin ou pharmacien et d ’un personnel infirmier • Est chargée de mettre en œuvre et d ’évaluer le programme de lutte contre les IN adopté par l ’établissement D. Machefert Hygiène Hospitalière

  26. L’EOH a un rôle d’expert dans la gestion du risque infectieux. • L’EOH intervient dans le choix de la méthodologie relative aux différentes actions à entreprendre. • L’EOH participe en relation avec les services concernés, à l’élaboration des recommandations techniques des bonnes pratiques d’hygiène, assure leur diffusion et mise en place et collabore à l’évaluation de leur application. D. Machefert Hygiène Hospitalière

  27. L’EOH organise le recueil et le traitement des données de la surveillance. • L’EOH coordonne et participe à la formation des professionnels dans le domaine de la gestion du risque infectieux. • L’EOH réalise les investigations et interventions lors de la survenue d’évènements inhabituels ou sévères et participe à la mise en place des mesures réglementaires en matière d’hygiène D. Machefert Hygiène Hospitalière

  28. Les correspondants en hygiène • Sont désignés parmi le personnel médical et paramédical de chaque service • Sont chargés de relayer la mise en œuvre du programme de lutte contre les IN. D. Machefert Hygiène Hospitalière

  29. Ils facilitent la mise en œuvre des actions de prévention et de surveillance des infections nosocomiales, à travers leur participation à : • La prévention des infections nosocomiales (aide à l’élaboration et à la mise en place de recommandations techniques de bonnes pratiques d’hygiène…) D. Machefert Hygiène Hospitalière

  30. La diffusion des informations vers les équipes de soins (présentation des nouvelles recommandations, dispositifs médicaux, produits et matériels, information aux nouveaux arrivants, organisation d’un dossier hygiène) • La diffusion des informations vers l’EOH sur les difficultés d’application des nouvelles procédures. D. Machefert Hygiène Hospitalière

  31. La surveillance (aide au recueil de données, participation au retour d’information…) et au signalement d’événements inhabituels ou sévères. • L’évaluation des pratiques et des moyens (faisabilité des recommandations préconisées, essai de nouveaux dispositifs médicaux, produits, matériel et techniques…). D. Machefert Hygiène Hospitalière

  32. Quels changements sur le terrain? De 1992 à 1999 CLIN L ’infirmière hygiénisteest moins seule... EOH Correspondants D. Machefert Hygiène Hospitalière

  33. L ’arrêté du 23 septembre 2004, modifie l ’arrêté précédent, et le CTIN devient le CTINILS (Comité Technique National contre les Infections Nosocomiales et Infections Liées au Soins) chargé de : • élaborer des avis et recommandations • fournir une expertise D. Machefert Hygiène Hospitalière

  34. Réseau européen de surveillance des maladies transmissibles DGS-DHOS Direction générale de la santé InVS Institut National de Veille Sanitaire CSHPF Conseil supérieur d ’Hygiène Publique de France CTINILS Comité Technique des Infections Nosocomiales et des Infections Liées aux Soins RAISIN Réseau d ’Alerte Investigation Surveillance des Infections Nosocomiales Organisation nationale D. Machefert Hygiène Hospitalière

  35. CTINILS Comité Technique des Infections Nosocomiales et des Infections Liées aux Soins ARH Agence régionale de l ’Hospitalisation CCLIN centre de coordination de lutte contre les IN UDLIN Unité Départementale de lutte contre les IN DRASS DDASS CLIN Organisation régionale etdépartementale D. Machefert Hygiène Hospitalière

  36. CLIN Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales Correspondants en Hygiène Médicaux et paramédicaux EOH Équipe Opérationnelle d ’Hygiène Organisation au niveau de l ’établissement D. Machefert Hygiène Hospitalière

  37. Mars 2001 • Une surveillance nationale coordonnée par : • le RAISIN ( réseau nationale d ’investigation et de surveillance des IN) • en partenariat avec l ’InVS (l ’institut de veille sanitaire) • les 5 CCLIN • et le CTIN • A permis de disposer de données épidémiologiques à l ’ échelle nationale. D. Machefert Hygiène Hospitalière

  38. 25anspourstructurerune organisationde lutte contre les infections nosocomiales D. Machefert Hygiène Hospitalière

  39. D. Machefert Hygiène Hospitalière

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