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Psychosociologie des organisations. Équipe d’enseignants : J.-F. DESCHAMPS, J. DORIDOT, D. EL AMOURI, H. FEERTCHAK-GERY, HOFAIDHLLAOUI Mahrane F. LINDENMANN, P.MARTIN, B. RAVELEAU Coordinateur : Pascal MARTIN. Psychosociologie des organisations. Séance 3 Personnalité et valeurs.

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Presentation Transcript


  1. Psychosociologie des organisations Équipe d’enseignants : J.-F. DESCHAMPS, J. DORIDOT, D. EL AMOURI, H. FEERTCHAK-GERY, HOFAIDHLLAOUI Mahrane F. LINDENMANN, P.MARTIN, B. RAVELEAU Coordinateur : Pascal MARTIN

  2. Psychosociologie des organisations Séance 3 Personnalité et valeurs

  3. Personnalité 1. Qu’est-ce que la personnalité ? C'est en 1931 que Kurt Lewin pose l'équation suivante : le comportement (B) est une fonction (ƒ) de la personnalité (P) et de l'environnement (E), soit de manière formalisée : B=ƒ(P,E)

  4. Personnalité Qu’est-ce que la personnalité ? 1.1. Définition de la personnalité : L'étymologie permet de mieux en appréhender le sens : Persona, terme latin dérivé de l'étrusque, désigne le masque de théâtre antique grec, qui était l'interface entre l'acteur, son rôle, et le public La personnalité se définit comme le résultat, chez un sujet donné, de l’intégration dynamique des composantes cognitives, pulsionnelles et émotionnelles L’agencement de ces différents facteurs constitue les traits de personnalité, à savoir les modalités relationnelles de la personne, sa façon de percevoir le monde et de se penser dans son environnement

  5. La personnalité dépend de… • Tendances héréditaires et constitutionnelles • Influence de la famille, du milieu, de l’éducation, de la culture • Fait d’avoir subi des épreuves et éprouvé des difficultés • Réussites et échecs • Exercice d’un métier • Conformisme imposé par des groupes religieux ou professionnels • etc…

  6. Les bases fondamentales de la personnalité • L’unité : se comporte et réagit comme un tout cohérent • L’identité: continuité ou consistance de la personne dans le temps • La vitalité: dynamisme, vigueur, énergie que la personne déploie dans ses activités • La conscience de soi: capacité de la personne à percevoir d’une manière réaliste et à se représenter correctement à la fois sa vie intérieure et le monde extérieur • Les rapports avec le milieu ambiant: capacité de déterminer ses possibilités et ses limites et de régler ses comportements sur les circonstances

  7. Qu’est-ce que la personnalité ? -L’unité fonctionnelle intégrative que constitue la personnalité présente deux autres caractéristiques : elle est à la fois stable : (la personnalité contribue à la permanence de l’individu) et unique (elle rend le sujet reconnaissable, distinct de tous les autres) -Un ensemble de caractéristiques affectives, émotionnelles et dynamiques relativement stables et générales de la manière d’être d’une personne dans sa façon de réagir aux situations dans lesquelles elle se trouve (Bloch et al., 2002) Personnalité

  8. Personnalité Étudier la personnalité, c’est : - Etudier ce qu’est la personne, ici et maintenant (being) - Et, ce qu’elle est en train de devenir (becoming)

  9. Personnalité 1.2. La mesure de la personnalité Pourquoi mesure-t-on la personnalité ? En quoi est-elle utile pour les managers et les organisations ? Les tests de personnalité sont utiles pour décider des attributions de chacun Les managers peuvent ainsi prévoir quelle personne est la mieux adaptée à un poste donné On comprend mieux les personnes sous notre responsabilité et leur comportement au travail

  10. Personnalité 1.3. Quels sont les facteurs déterminants de la personnalité ? Inné ou acquis ? La personnalité apparait comme le résultat des deux influences : L’Hérédité et l’Environnement

  11. Personnalité La personnalité d’un adulte est façonnée à la fois par son hérédité et son environnement: • L’hérédité : l’apport parental (biologiques, physiologiques et psychologiques). Les études sur les jumeaux montrent l’influence des facteurs génétiques (Illies R., Arvey R. D. et Bouchard T. J., 2006)

  12. Personnalité • L’environnement : Plusieurs facteurs environnementaux influencent notre personnalité : → la culture dans laquelle l’individu est baigné → l’éducation que l’individu reçoit → les normes en vigueur au sein de la famille, des amis, des groupes sociaux, …

  13. Personnalité 1.4. Les traits de personnalité Qu’est-ce qu’un trait de personnalité ? Trait de personnalité = Caractéristique constante et stable du comportement d’un individu Il existe différents outils pour identifier et classifier les traits de personnalité qui sont déterminants dans le comportement d’un individu au travail. Nous en retiendrons 2 qui sont largement reconnus tant sur un plan scientifique que professionnel : Indicateur typologique de Myers-Briggs (MBTI) Le modèle des Big Five

  14. Traits et Types Comment décrire la personnalité? • Traits • Dimensions de la personnalité indépendants qui servent essentiellement à décrire et à prédire des comportements typiques • Ne permet pas de comprendre la dynamique ni les processus psychologiques • Types • Combinaison unique d’attributs • Censés déterminer certaines tendances personnelles et des réactions typiques • Permet de mieux comprendre la dynamique et les processus

  15. Traits de personnalité • Exemples de traits : • extraverti • altruisme • sensible • indépendant • impulsif • sociable • anxieux

  16. Conséquences possibles si le type psychologique n’est pas reconnu • Oblige la personne à faire des activités moins satisfaisantes pour elle • Déforme son type psychologique véritable (deviendra habile à exercer des fonctions pour lesquelles a un intérêt partagé) • Rend la personne vulnérable à des problèmes d’adaptation

  17. Personnalité 1.4.1. Indicateur typologique de Myers-Briggs (MBTI) Cet outil est le plus utilisé au monde. Il est fiable et valide Il a été élaboré dans les années 1940 par Katherine Briggs et Isabel Myers C’est un questionnaire composé de 100 questions basées sur ce que ressentent ou font habituellement les personnes dans des situations diverses

  18. Personnalité Le MBTI fait émerger 4 dimensions dominantes de la personnalité, définies par une caractéristique et son contraire: Extraversion (E) versus Introversion (I) Sensation (S) versus Intuition (N) Pensée (T) versus Sentiment (F) Jugement (J) versus Perception (P)

  19. 16 types psychologiques de Myers-Briggs

  20. Personnalité On peut ainsi extraire 16 types de personnalité avec les combinaisons Par exemple : → l’Individu de type INTJ est un visionnaire. Il est original et mène ses propres idées et desseins avec un grand dynamisme. Il est sceptique, critique, indépendant, déterminé et souvent obstiné → l’Individu de type ESTJ est un organisateur patenté. Il est réaliste, logique, analytique et décidé et a un don naturel pour les affaires ou la mécanique. Il aime organiser et gérer des activités

  21. Personnalité → l’Individu de type ENTP excelle à conceptualiser. Il est innovateur, individualiste, polyvalent et attiré par les idées entrepreneuriales. Il dispose de grandes ressources pour résoudre des problèmes difficiles mais se lasse des activités routinières Apple, FedEx, Honda, Microsoft, Sony ont recruté des hommes d’affaires à la personnalité NT (penseurs intuitifs) qui ont permis leurs réussites La personnalité NT ne représente que 5% de la population totale

  22. Personnalité Néanmoins, les résultats tirés du MBTI ne sont pas liés à la performance au travail Il n’est pas recommandé de l’utiliser comme outil de sélection et de recrutement Par contre, il constitue un bon outil de développement de soi, de progression de carrière, de formation en management et leadership, ou encore de teambuilding

  23. Personnalité 1.4.2. Le modèle des BigFive 5 dimensions fondamentales de la personnalité sous-tendent toutes les autres et elles englobent la majeure partie des variations de celle-ci : -L’extraversion (extraversion) : Dimension de la personnalité décrivant un individu sociable et assuré -L’agréabilité (agreableness) : Dimension de la personnalité décrivant un individu agréable, coopératif et confiant

  24. Personnalité -La conscience (conscientiousness) :Dimension de la personnalité décrivant un individu responsable, organisé, fiable et persévérant -La stabilité émotionnelle (emotionalstability) : Dimension de la personnalité décrivant un individu soit calme, confiant et se sentant en sécurité, soit, au contraire, nerveux, dépressif et ne se sentant pas en sécurité -L’ouverture à l’expérience (openness to experience) : Dimension de la personnalité décrivant un individu en termes d’imagination, de sensibilité et de curiosité

  25. Personnalité Le modèle des Big Five génère un schéma de personnalité abouti et met des liens majeurs entre les dimensions de la personnalité et la performance au travail La dimension « conscience » montre sans ambiguïté que les individus qui sont fiables, attentifs, minutieux, capables de planifier, organisés, travailleurs, persévérants et qui recherchent l’accomplissement de soi manifestent généralement une performance accrue dans la plupart des métiers

  26. Personnalité En outre, les personnes qui présentent une forte dimension « conscience » ont un niveau de connaissances professionnelles supérieur, qui contribue alors à un niveau de performance supérieur Un lien fort existe entre la dimension « conscience » et le comportement d’engagement que l’on observe sous le terme « esprit d’entreprise » (ou citoyenneté organisationnelle)

  27. Personnalité La dimension « Extraversion » est décisive pour les postes de dirigeants et de ventes. Les individus extravertis sont socialement plus dominants et s’affirment plus facilement que les individus introvertis. Mais, elles sont, en général, plus impulsive (taux d’absentéisme plus important et comportement dangereux) De même, les personnes agréables (au sens des Big Five) sont censées être plus heureuses que les personnes plus désagréables. En fait, elles le sont mais dans une faible proportion. On se tourne vers elles en premier

  28. Personnalité Les personnes dites consciencieuses (conscientiousness) peuvent par excès d’organisation et de structuration s’adapter moins bien au changement de contexte. Elles peuvent être moins créatrices Par contre, contrairement à une idée répandue, la stabilité émotionnelle n’a pas de lien avec la performance. Ces personnes affichent une meilleure satisfaction professionnelle et un taux de stress faible Enfin, les personnes les plus ouvertes aux expériences nouvelles sont plus créatrices et elles font plus facilement face au changement d’organisation et s’adaptent mieux aux évolutions de leur environnement

  29. L’approche psychanalytique de la personnalité Ce n’est qu’après la mort de Freud (1939) et la fin de la Seconde Guerre mondiale que la psychanalyse devient une approche reconnue de la personnalité Freud révèle à l’humanité la notion d’inconscient qui est la pierre angulaire de sa théorie du dynamisme psychique Conscience et inconscient interagissent

  30. L’approche psychanalytique de la personnalité La structure de la personnalité : La personnalité psychique se met en place au cours du développement selon trois grandes organisations que l’on appelle structures L’ensemble dela populationse répartit ainsi entre ces trois structures névrotique, psychotique ou perverse, mais cela ne veut pas dire pour autant que nous sommes tous malades : au contraire, cela signifie seulement que notre personnalité est organisée, donc structurée, suivant un type déterminé 2. L’approche psychanalytique de la personnalité

  31. L’approche psychanalytique de la personnalité Il peut arriver que nous tombions vraiment malades, mais le trouble qui nous affecte alors dépendra de la structure de notre personnalité. Ainsi un sujet de structure névrotique, s’il se fragilise et tombe malade (on dit souvent qu’il « décompense »), laissera apparaître des symptômes névrotiques, tandis qu’une personne de structure psychotique, produira vraisemblablement un délire, et une autre, perverse se trouvera confrontée au risque d’un passage à l’acte de type pervers Dans le même ordre d’idée, la structure de personnalité est permanente, c'est-à-dire qu’elle ne change pas au cours de sa vie

  32. L’approche psychanalytique de la personnalité 2.1. Les traits de personnalité et le comportement organisationnel Les connaissances en psychanalyse ont permis de discerner quelques attributs spécifiques de la personnalité, identifiés comme les plus à même d’expliciter le comportement des individus dans les organisations Il s’agit de : l’image de soi, le machiavélisme, le narcissisme, l’autorégulation, la prise de risque, la personnalité dite de « type A » et la personnalité proactive

  33. L’approche psychanalytique de la personnalité Image de soi : Perception qu’a une personne d’elle-même : si elle s’apprécie ou non, les capacités et l’efficacité qu’elle s’attribue, et si elle se sent capable ou non de contrôler son environnement Quel est le lien entre le concept d’image de soi et la satisfaction professionnelle ? Les personnes qui disposent d’une image de soi positive perçoivent plus de défis à relever dans leur travail, ce qui le rend plus satisfaisant. Elles cherchent aussi à obtenir des emplois plus complexes, porteurs de challenges à relever

  34. L’approche psychanalytique de la personnalité Les personnes qui s’auto-évaluent de façon positive pensent aussi avoir un contrôle sur leur travail et estiment généralement leurs propres actions plus positives Au niveau de la performance professionnelle, les individus ayant une image de soi positive sont plus productifs car ils se fixent des buts plus ambitieux, s’engagent davantage et persévèrent plus longtemps pour atteindre ces buts.

  35. L’approche psychanalytique de la personnalité Le Machiavélisme : Meure dans laquelle un individu est pragmatique, conserve une distance émotionnelle et croit que la fin justifie les moyens Ce trait de personnalité est en référence à Nicolas Machiavel, homme d’Etat et historien du 16ème siècle, auteur du Prince (1513). Ouvrage dans lequel il enseigne aux puissants de ce monde comment obtenir le pouvoir et le conserver, au besoin par la ruse et la manipulation. L’adage « Si cette technique fonctionne, utilise-la » correspond à ce trait de personnalité

  36. L’approche psychanalytique de la personnalité Le Narcissisme : Tendance à être arrogant, à avoir une haute estime de sa personne, d’avoir besoin d’être admiré et à outrepasser ses fonctions Le terme provient du mythe grec de Narcisse. Selon la légende on lui fit voir son reflet dans l'eau claire d'une source, et il tomba amoureux de sa propre image reflétée dans l'eau. Devant cette passion désespérée il préféra se suicider. Selon une autre légende, il avait une sœur qui lui ressemblait beaucoup et dont il tomba éperdument amoureux; quand la jeune fille mourut, il se rendit tous les jours près d'une source pour y retrouver son image en se mirant dans l'eau limpide.

  37. L’approche psychanalytique de la personnalité Par exemple, Steve Jobs a la réputation d’être narcissique, certains sites web un peu satyriques le nomment même « iGod ». Il a apparemment comme désagréable habitude d’humilier ses collaborateurs L’Autorégulation : Mesure dans laquelle un individu est capable d’ajuster son comportement en fonction des facteurs situationnels externes En général, plus l’autorégulation est élevée, plus l’individu porte d’attention au comportement des autres et peut s’adapter. Il est plus performant et se voit un destin de leader sans s’impliquer de trop dans l’organisation.

  38. L’approche psychanalytique de la personnalité La prise de risque : Selon les individus la prise de risque est assumée ou évitée. Ceux qui l’évitent mettent plus ou moins de temps à prendre une décision et ont besoin de plus ou moins d’informations avant de faire leur choix Exemples : Un emploi d’agent de courtage est ainsi mieux indiqué pour un individu qui aime prendre des risques, ce type de métier exige de savoir prendre des décisions rapidement. A l’inverse, la propension au risque n’est pas un critère favorable pour celui qui est censé réaliser un audit. Ce poste sera davantage du ressort d’une personne ayant un indice de prise de risque plus faible

  39. L’approche psychanalytique de la personnalité En général, les managers des grandes organisations sont peu enclins à la prise de risque, à l’encontre des entrepreneurs qui cherchent à faire progresser de petites structures Personnalité de « type A » : Individu en état d’urgence chronique, qui cherche, de façon agressive, à faire toujours plus en toujours moins de temps, et, si nécessaire, en s’opposant aux autres faits et opinion d’autrui

  40. L’approche psychanalytique de la personnalité Les personnalités de « type A » : -sont constamment en mouvement -trouvent que les choses ne vont jamais assez vite -se démènent pour penser à, ou faire, deux choses en même temps -ne profitent pas de leur temps libre -sont obsédés pas les chiffres, évaluant leur succès en termes de quantités de choses acquises -agissent sous un stress modéré, voire important -se soumettent elles-mêmes à des contraintes de temps plus ou moins importants, se créant une existence faite de délais -travaillent vite en privilégiant la quantité à la qualité

  41. L’approche psychanalytique de la personnalité Aux postes de direction, les personnalités de « type A » démontrent leur compétitivité par de longues heures de travail, mais leur capacité décisionnelle se révèle toutefois souvent pauvre car ils vont trop vite Elles sont rarement créatives. Elles font plutôt référence à leurs expériences passées pour résoudre un problème, sans prendre le temps de développer une solutions unique pour un problème unique Leurs réponses aux défis particuliers varient donc peu ; en cela, leur comportement est prévisible

  42. Personnalité proactive Personnalité proactive = Individu qui sait reconnaître les opportunités, fait preuve d’initiatives, agit et persévère jusqu’à obtenir des changements probants. En règle générale, , ces profils de personnalité génèrent des changements positifs dans leur environnement, quel que soient les contraintes ou les obstacles. Ces personnes occupent des places de leaders et d’agents de changement au sein des organisations. Parfois, ces personnes peuvent défier l’ordre établi ou faire entendre leur mécontentement lorsque les choses ne vont pas dans leur sens. Ces personnes sont donc entreprenantes, il n’est donc pas rare de les voir lancer un jour leur propre affaire.

  43. Personnalité La pathologie : - Les névroses : les symptômes proviennent de conflits psychiques non résolus depuis l’enfance et toujours présents dans le psychisme sous forme inconsciente. Voici les principales formes de névroses que l’on rencontre : * La Phobie : peur incontrôlée et très souvent injustifiée, en tout cas toujours exagérée, d’animaux, de personnes, de situations, etc…Le processus de la phobie consiste dans le déplacement de la cause de l’angoisse

  44. Personnalité - Les névroses (suite): . *L’hystérie : symptômes dits de conversions, douleurs physiques, troubles somatiques très diversifiés ayant une origine psychologique (par exemple maux de crânes, trouble du rythme cardiaque, voire certaines paralysies…)  ; personnalité « très relationnelle », démonstrative, dont une des principales caractéristiques réside dans la constante insatisfaction du désir Jean-Martin Charcot (1825 - 1893) durant une leçon avec une patiente hystérique, à l'Hôpital de la Salpetrière

  45. Personnalité - Les névroses (suite): * La Névrose de contrainte : les TOC (troubles obsessionnelles compulsifs), c'est-à-dire l’obligation intérieure d’accomplir certains gestes ou certaines actions sous peine d’une montée insupportable de l’angoisse, associée à des idées qui s’imposent au sujet contre sa volonté alors même qu’il les refuse avec énergie du fait de leur caractère choquant. Parfaitement conscient de ses troubles mais incapable de s’y opposer, l’obsessionnel est hanté par l’idée de provoquer malgré lui la mort d’êtres chers ou sa propre mort. Ses compulsions sont des protections « magiques » qui détournent son agressivité souvent inconsciente et annulent les effets néfastes de ses pensées de mort

  46. Personnalité - Les névroses (suite): *La mélancolie : elle est caractérisée par un état dépressif extrême, une grande souffrance morale, une perte de l’intérêt pour le monde extérieur et un discours sur soi même négatif, dépréciateur, impitoyable et accusateur. La mélancolie peut évoluer par crises successives au cours desquelles le suicide, demeure le risque majeur. Le mélancolique, comme déçu par le monde extérieur et par sa relation aux autres finit par se traiter lui même de manière extrêmement agressive * La manie : La manie est un état d’excitation extrême qui peut succéder à la crise mélancolique. Par son caractère exagéré, l’état maniaque est tout aussi dangereux pour le sujet que l’état mélancolique

  47. Personnalité La pathologie (suite): -Les psychoses : Elles représentent des perturbations qui sont caractérisées par une altération majeure de la relation avec la réalité externe qui est niée au profit de la réalité interne. Le malade perd contact avec la réalité

  48. Personnalité - Les psychoses (suite): Voici les principales formes de psychoses que l’on rencontre : * La schizophrénie : elle survient en fin d’adolescence ou chez l’adulte jeune. Elle se caractérise par un ensemble de troubles que l’on nomme dissociatifs et qui se produisent aussi bien sur le plan corporel (sensations d’éclatement, de déformation, d’échange d’organes, pertes des limites corporelles etc…) que sur le plan de la pensée et du langage (hallucinations, ruptures brutales de la pensée, discours étrange etc…)

  49. Personnalité Les psychoses (suite): Pour le schizophrène la réalité s’est effondrée en ouvrant la brèche à une angoisse toujours plus envahissante contre laquelle il n’a d’autre ressource que celle d’une tentative de reconstruction délirante du monde qui reste bien souvent fragile

  50. Personnalité *La paranoïa : c’est une psychose qui se caractérise par la production d’un délire très organisé, logique, où le sentiment de persécution est prédominant. Freud a mis en évidence 4 types de délires paranoïaques : 1)Le délire de persécution proprement dit, où le sujet se sent en permanence observé, poursuivi et agressé par une personne de son entourage qui endosse alors involontairement le rôle de persécuteur

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