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Arbres de décision flous. Plan. Les arbres de décision binaire Partitionnement flou de données numériques Construction d’arbres de décision flous Procédure d’inférence pour la classification. Les arbres de décision binaire.
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Plan • Les arbres de décision binaire • Partitionnement flou de données numériques • Construction d’arbres de décision flous • Procédure d’inférence pour la classification
Les arbres de décision binaire • Classifient les données selon une hiérarchie d’attributs ordonnés selon leur pouvoir représentatif. • L’arbre idéal est compact avec un pouvoir de prédiction maximum. • Un arbre de décision binaire possède : • Un ensemble de nœuds organisés hiérarchiquement qui testent chacun la valeur d’un attribut pour effectuer un branchement conséquent. • Un ensemble de feuilles qui sont reliées à différentes classes.
Un arbre de décisionbinairetypique Une même classe peut se retrouver dans des feuilles multiples
Limitations des arbres classiques • Le processus de décision dépend de valeurs seuils • NOM <= 20 -> class 1 NOM > 20 -> class 0 D’où vient 20 ? Pourquoi pas 19.9 ou 20.1 ? • La division des données pour construire l’arbre n’est pas toujours parfaite. • L’arbre est sensible au bruit dans l’ensemble d’apprentissage.
DIT >> 2 DIT >> 2 0.6 0.6 0.4 0.4 CLD >> 0 CLD >> 0 NOM >> 8 NOM >> 8 0.4 0.4 0.6 0.6 0.1 0.1 0.9 0.9 0.4 0.4 0.6 0.6 0.1 0.1 0.4 0.4 0 1 1 0 0 0 1 1 1 1 0 0 Limitations des arbres classiques • Le processus de classification suit le premier chemin valide • Exemple (classe avec DIT=3, CLD=0, NOM=4) TDIFDT TDIDT DIT >> 2 CLD >> 0 NOM >> 8 0.35 0.4
Avantages potentiels d’un arbre flou • Les valeurs linguistiques éliminent le problème des seuils durs • Tous les chemins sont évalués lors du processus de classification • Meilleure robustesse face au bruit • Meilleur pouvoir de généralisation entre l’ensemble d’apprentissage et l’ensemble test • Règles plus facilement interprétables
Apprentissage de classes multiples • On crée un arbre pour chaque paire (Ci, ) (potentiel d’explosion combinatoire!) (A1,C1) (A2,C2) (A3,C3) (A4,C1) (A5,C2) (A6,C1) (A1, C1) (A2, ) (A3, ) (A4, C1) (A5, ) (A6, C1) (A1, ) (A2, C2 ) (A3, ) (A4, ) (A5, C2 ) (A6, ) (A1, ) (A2, ) (A3, C3) (A4, ) (A5, ) (A6, ) Arbre binaire (C1, ) Arbre binaire (C2, ) Arbre binaire (C3, )
Le processus de classification • Déterminer sans ambiguïté la classe d’une donnée (A1, ) Arbre binaire (C1, ) Arbre binaire (C2, ) Arbre binaire (C3, ) (A1,C1)
Partitionnementflou des données • C-centroïdes (version floue des k-centroïdes) • Morphologie mathématique : • Opérations de base : Ouverture: • Fermeture: • Filtre:
Partitionnementflou des données • FPMM algorithm : .
Partitionnementflou des données • Example : Mot d’apprentissage Mot filtré
Création d’un arbre de décision binaire par induction Algorithme C4.5: Si exemples d`apprentissage épuisés: Stop; Sinon: Si tous les exemples d’apprentissage appartiennent à la même classe - Créer un feuille portant le nom de la classe ; Sinon: - Utiliser un test pour trouver le meilleur attribut discriminant dans l`ensemble d’apprentissage ; - Diviser l'ensemble d’apprentissage en deux selon les valeurs de l’attribut identifié ; Fin si ; Fin si • L’entropie est utilisée comme mesure d’information • Comme chaque attribut est commun à toutes les classes, Il faut tenir compte de son pouvoir discriminant pour chacune d’elles
Induction d’un arbre de décisionflou • Similaire à l’algorithm TDIDT de Quinlan • Fonction induire_arbre_flou (Ensemble_d_exemples E, Proprités P) • Sitous éléments dans E sont dans la même classe • alorsretourner une feuille (nœud terminal) étiquetée avec la classe • sinon • siP est vide • alorsretourner une feuille étiquetée avec la disjonction de toutes les classes de E • sinon • flouïfier E; • sélectionner une propriété pr de P comme racine de l’arbre courant; • for chaque partition floue f depr, • créer une branche correspondante dans l’arbre étiquetée f ; • trouver la partition pa des éléments de E qui ont f comme valeur ; • appeler induire_arbre_flou(pa, P) • attacher le nœud résultat à la branche f • fin pour
Entropie 101 • L’information véhiculée par un attribut définit son pouvoir discriminatoire • L’entropie représente “l’information moyenne” de l’attribut • pour un attribut A pris dans un ensemble, l’information véhiculée par la valeur v augmente avec sa rareté : infA(v) =1/p(v) p(v) : probabilité de v • p(v)=0 => infA(v)= ; p(v)=1 => infA(v)=1 • On peut faire varier la formule entre 0 et au lieu de 1 et en prenant le logarithme inflog_A(v)=log[1/p(v)]=-log[p(v)] • L’entropie est l’information moyenne (au sens des probabilités) véhiculée par l’ensemble des valeurs de a H(A)=-v p(v)log[p(v)]
Entropie 101 • Dans l’approche floue, v représente des valeurs linguistiques et l’entropie est l’information moyenne véhiculée par ces valeurs • La probabilité d’un valeur de v doit inclure toutes les valeurs numériques qui peuvent la représenter oú v(ai) représente le degré d’appartenance de ai à vand p(ai) est sa fréquence relative dans le domaine de v
Sélection de l’attribut ayant le meilleur pouvoir de représentation pour une classe • Dans TDIDT, on utilise l’entropie classique. • Pour A={ai }i=1,…,n : où p() est la probabilité que A= • Dans la version floue, on utilise l’entropie floue, ou entropie-étoile : où est une variable linguistique et P*( )est la probabilité floue que A= : • : fonction d’appartenance d’une valeur ai à • P(ai) : fréquence de ai dans l’ensemble d’apprentissage
Sélection de l’attribut ayant le meilleur pouvoir de représentation pour toutes les classes • Chaque attribut étant commun à toutes les classes, Il faut tenir compte de son pouvoir discriminant dans chacune d’elles => entropie conditionnelle : • Choisir Ajayant min. comme critère de division 19
Procédure d’inférence possible pour la classification • Pour chaque arbre : • Les données entrent par la racine de chaque arbre et sont propagées vers les feuilles . • Utiliser l’algorithme max-min* pour : • Déterminer les valeurs d’appartenance de chacune des feuilles au label associé (min) • En déduire la valeur floue de chaque label (max). • Partant de tous les arbres, utiliser la méthode du vote majoritaire pour identifier la classe d’appartenance des données *Max-min : min() le long de chaque chemin, max() pour chaque label de sortie
NOM 1 NOM 9 15 DAM 0.65 0.35 1 NOP DAM 0.78 0.55 0.7 0.3 0.8 0.2 0 1 1 0 0.3 0.2 0.65 0.35 Exemple • Données : (NOM=11, NOP=11, DAM=0.6) « petit » « grand » NOP 1 5 12 • L’utilisation de max- min donne : • (1) = 0.65 ; (2) = 0.3
Ex. Tree 1 Tree 2 Tree 3 Vote C1 C2 C3 C1 C2 C3 E1 1 0 0 0.3 0 0.8 0.78 0.2 0.08 E2 0.55 0.6 0.3 0.7 0.32 0.48 0.57 0.42 0.48 E3 0.1 0 0.8 0.1 0 0.6 0.22 0.55 0.02 Exemple - suite • Méthode du vote : • On prend la classe qui obtient le plus grand . • Ex : pour E1,
NOP Cas 1 1 9 15 NOP 1 Cas 2 5 12 Et si on changeait de fonctionsd’appartenance ? • Utiliser un outil d’analyse (simulateur) • Passer à la logique floue de niveau II !
Références [1]. Marsala C. , and Bouchon-Meunier B. , “Fuzzy partitioning using mathematical morphology in a learning scheme,” actes de 5th IEEE Conference on Fuzzy Systems, New Orleans, 1996. [2]. Marsala C. , Apprentissage inductif en présence de données imprécises : construction et utilisation d’arbres de décision flous, thèse de doctorat, Universite Pierre et Marie Curie, Paris (France), 1998. Rapport LIP6 No. 1998/014. [3]. Boukadoum, M., Sahraoui, H. & Lounis, H. “Machine Learning Approach to Predict Software Evolvability with Fuzzy Binary Trees” actes de ICAI 2001, Las Vegas, juin 2001. [4]. Sahraoui, H., Boukadoum, M., Chawiche, H. M., Mai, G. & Serhani, M. A. “A fuzzy logic framework to improve the performance and interpretation of rule-based quality prediction models for object-oriented software,” actes de COMPSAC 2002, Oxford (Angleterre), août 2002. [5] Boukadoum, M., Sahraoui, H. and Chawiche H. M. “Refactoring object-oriented software using fuzzy rule-based prediction,” actes de MCSEAI 2004, Sousse (Tunisie), mai 2004.