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Les métiers traditionnels roumains

Les métiers traditionnels roumains.

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Les métiers traditionnels roumains

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Presentation Transcript


  1. Les métiers traditionnelsroumains

  2. Bonjour à toutes et à tous ! Un homme, barbe blanche, chemise paysanne, en train de sculpter un morceau de bois qui se transformera en cuillère à manchedentelé. Une image qui n’existeapparemmentquedans les brochures touristiques. En effet, on peutdifficilement imaginer qu’àl’époque de l’industrieinformatiséejusqu’à la dernièrevis, il y a encore des personnes qui puissenttravailler des objets avec des matériaux et des techniques d’arrière-arrière-grand-père.

  3. On les voitlors des foiresorganisées par les muséesroumains de plein air - les maîtres artisans attirenttoujours des foules de curieux, qui veulent savoir comment on fait teloutel objet. « En Roumanie, presquetous les métiers traditionnelsontétéconservés. Et il ne s’agit pas de casisolés, d’unepersonne qui perpétue un certain savoir-faire, mais de villages entiers qui en sontspécialisés. C’est le cas, par exemple, des localités de potiers de Horezu et de Corund, dans le sud et respectivement le centre de la Roumanie. Il y a de véritables dynasties qui pratiquentteloutel métier ».

  4. Ce qui plus est, ces métiers sontrestésdans les limites de la tradition. C’estvraique la modernité a un mot important à dire, certainsoutilsétantmodifiés pour faciliter le travail des artisans. Par exemple, les roues à moteurélectrique des potiersremplacent de plus en plus les rouesclassiques, mises en marche avec les jambes. Mais pour les vraispratiquants de ces métiers, ce gain technique ne signifienullementsuccomber à la tentation de la production « Soyonsclairs, ces métiers relèvent de l’art et non pas de l’artisanat. En Roumanie, nous parlons encore d’art populaire. L’artisanatutilise des motifs et des modèlestraditionnels, mais les matériaux et les techniques sontindustriels. Les pots d’artisanat, par exemple, sontfabriqués en série ne sont pas travaillés à la main ousur la rouetraditionnelle, mêmeélectrique, mais avec des machines. Bien sûr, les techniques industriellessontindéniablementtrèsprésentes, maiselles coexistent avec les méthodestraditionnelles qui ontsurvécu et cen’est pas par hasard. Je ne veux pas dire quecesobjets d’art traditionnel ne peuventqu’êtreadmirés, étantdépourvus de fonctionsconcrètes. Au contraire, ilssontbel et bienutilisésdans les maisonspaysannes et non seulement. Tout le monde a besoind’unecuillère, d’unesoupièreoud’unelouche ».

  5. En Roumanie, pour vous procurer des objetsutilitaires “à la traditionnelle” vousn’avez pas besoind’allerdans un muséed’ethnographie, maissurn’importequelmarché aux légumes. Unefoislà, vousremarquerezleurqualitétrèsmoyenne et pas en dernier lieu leursdécorations kitsch. Ce qui plus est, ilssontidentiques, car produits en série. C’estbiencela qui fait la différence avec les objetsoriginaux d’art traditionnel.« On peutparlerd’unevéritableindustrie des œufspeints, d’unecertainemanière, vu qu’une femme peut en produirejusqu’à 150 par jour. Maisaucun oeuf ne sera décorécomme un autre. Nous avonsd’ailleurs fait uneexpérience de ce genre, unefois. Nous avonsinvitéune femme artisan dans un atelier totalementimprovisé – ellen’a fait que des produitsuniques – elle change les couleurs, la disposition des motifs. Sinonilss’ennuient. Ils ne font pas de copies. Même les icônes ne se ressemblent pas, bienque les artistes doivent respecter danscecas les canons de l’artecclésiastique. Vous ne verrez pas deuxicônescopieconforme, mêmesiellessontréalisées par la mêmepersonne ». il y a des villages oùl’onpratiquepresqu’exclusivementteloutel métier, en fonction de la matière première la plus courante dans la zone. C’estlàqu’interviennent les échanges entre localités et la mobilitécompte beaucoup. Il n’était pas rare d’échanger un char rempli de pots en terrecuitecontre un char d’objets en bois.

  6. Il n’est pas moinsvraique tout ce savoir-faire traditionnelsubitcontinuellement la pression du présent, tant pour ce qui est des techniques que des mentalités. C’estpourquoi le Musée National de la civilisationtraditionnelle ASTRA de Sibiu tentedepuis 1990 de mettre à l’abricepatrimoinedans le cadre d’un vasteprogramme, “Trésorshumainsvivants”. On a ainsimissur pied uneAcadémie des arts traditionnels, avec plus de 250 membres - organisme qui souhaiteavoirdans le village le mêmepoidsquel’AcadémieRoumainedans les domainesscientifique et humaniste. Mais - à ce propos - les académiciens de Bucarestgrincent des dents - ilsrefusenttoujours de reconnaîtrel’association de Sibiu, accusant les organisateurs de manquer de sérieux. Pour MirelaCretu, directriceadjointe du Musée National ASTRA, cette position estinjustifiée, l’Académie des arts traditionnelsayantd’autres missions quel’AcadémieRoumaine.

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