1 / 21

♫ METTEZ LE SON

♫ METTEZ LE SON. Dessins de Dominique Bach. Texte adapté de Javier Botrán López. Réalisation Frère Agustín Enciso. CLIQUEZ POUR AVANCER. VIE. JEAN-BAPTISTE. DE LA SALLE. SECONDE. PARTIE. DE SAINT.

nicola
Télécharger la présentation

♫ METTEZ LE SON

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. ♫ METTEZ LE SON Dessins de Dominique Bach. Texte adapté de Javier Botrán López. Réalisation Frère Agustín Enciso. CLIQUEZ POUR AVANCER

  2. VIE JEAN-BAPTISTE DE LA SALLE SECONDE PARTIE DE SAINT

  3. Un matin de mars 1679 une rencontre allait changer le cours de la vie du jeune prêtre. Devant le Collège des Soeurs de l’Enfant Jésus deux personnes l’accostèrent et le plus âgé lui dit: Bonjour, je m’appelle Adrien Nyel. Je suis professeur. Ce jeune homme est Christophe et il m’aide en classe. Nous venons de Rouen. ▬ En quoi puis-je vous aider?▬ Ils lui donnèrent une lettre de Mme Maillefer, qu’il connaissait bien.

  4. Nyel raconta à Jean-Baptiste ses projets: Je suis venu à Reims ouvrir une école pour les enfants pauvres. Mme Maillefer paiera tous les frais et elle vous demande de me faciliter la fondation de l’école ▬ Je vous avertis que la fondation ne sera pas facile ▬ dit de La Salle. Je suppose. Mais nous comptons sur l’aide financière de cette grande dame. Et je sais que les autorités de la ville ne vous fermeront pas les portes. ▬Bien, pour l’instant je ne vous promets rien. Je peux simplement vous offrir l’hospitalité.▬

  5. La paroisse Saint Maurice, informée par Jean-Baptiste reçut le projet de Nyel avec enthousiasme et lui offrit des locaux où ils installèrent l’école et l’habitation des maîtres.

  6. Mme Maillefer, protectrice de Nyel, était une grande dame de la société de Rouen. Elle était de la parenté des de La Salle. On dit que par une froide nuit d’hiver, un mendiant lui demanda de loger chez elle. La dame, hautaine, le lui refusa. Un servant, ayant pitié du pauvre, l’accueillit. Au matin le mendiant était mort. Quand elle l’apprit, elle se mit en colère et renvoya le servant, mais elle donna aux autres domestiques un drap pour qu’ils l’enterrent. Le jour suivant le drap réapparut, bien plié, sur la table de la salle à manger. Apparemment le défunt l’avait rejeté. A partir de ce jour, cette dame changea entièrement et consacra sa vie et ses biens aux bonnes oeuvres auprès des plus nécessiteux.

  7. Comme Nyel et son adjoint Christophe étaient de bons maîtres, l’école Saint Maurice se remplit rapidemant de garçons, qui venaient avec joie à l’école. Le curé était très content car ces garçons arrivaient propres et bien vêtus à la messe et participaient à la célébration par leur chant.

  8. Jean-Baptiste avait aidé Nyel au début, mais ensuite il ne continua pas à s’occuper de l’école. Il était très occupé par sa famille,ses activités de prêtre, et ses devoirs de chanoine. Il n’avait pas encore découvert le bien que l’école peut faire aux jeunes. Adrien Nyel fut l’envoyé du Seigneur qui sema dans le coeur de Jean-Baptiste de La Salle le souci de l’éducation des enfants.

  9. Nyel était un Maître optimiste, joyeux et actif. A peine avait-il ouvert une école, qu’il avait envie d’ouvrir la suivante… Il les considérait si nécessaires pour former de bons citoyens et des chrétiens! Ainsi, après L’école de Saint Maurice, il en ouvrit deux autres …

  10. Jean-Baptiste vit que les écoles marchaient bien. Mais elles pourraient mieux fonctionner si Nyel choisissait avec plus de soin ses maîtres et les préparait davantage. Il pouvait faire aussi quelque chose pour ces maîtres frustes; mais lui répugnait à traiter avec eux. Si les maîtres ne sont pas bons, l’école ne marchera pas. Ils doivent montrer tant de bonté que les enfants découvrent Dieu dans leurs actions.

  11. La Salle loua une maison près de la sienne pour les maîtres et fit un pas de plus pour les former: il les invita à manger à sa propre table et pendant les repas il parlait avec eux de l’éducation: ▬ Comment corriger les enfants effrontés et violents? ▬Avant tout en leur faisant saisir,avec douceur, leur mauvaise conduite et en leur donnant de bons conseils.

  12. Le Seigneur demanda à Jean-Baptiste chaque fois plus en faveur des maîtres. Le 24 juin 1681, contre l’avis de sa famille, il logea les maîtres dans sa propre maison. -C’est intolérable, comment Jean-Baptiste ose-t-il mêler ces mendiants de maîtres à ses frères? Que vont-ils leur apprendre? On ne peut l’accepter! Que vont dire de nous les gens? Notre famille est l’une des plus respectées de Reims! Peu de jours après ses frères quittèrent la maison paternelle et le laissèrent seul avec les maîtres.

  13. Face à l’opposition des gens de sa famille, Jean-Baptiste ne voulait pas décevoir Dieu. Pour lui, il était très important de découvrir ce que le Seigneur lui demandait. Il pria donc, réfléchit calmement à tout ce qui se passait et il demanda conseil au Père Barré, un autre prêtre enthousiasmé par les écoles. Barré lui dit: “Si vous voulez avoir de bons maîtres chrétiens, qui aiment leur métier à cause du bien qu’ils peuvent faire aux enfants, vous devez les loger chez vous et vivre avec eux. Il n’y aura pas d’écoles chré-tiennes si les maîtres ne sont pas de bon chrétiens”.

  14. De La Salle commençait à voir sa vocation avec plus de clarté. Il était prêtre pour aider les hommes à rencontrer Dieu. Par où commencer? Par les enfants. Que dois-je leur apprendre? Que Dieu est leur Père qui les aime tendrement. Qui va m’aider pour cela? Les maîtres chrétiens. Où le ferons-nous? Dans les écoles. Et le 24 juin 1682, Jean- Baptiste abandonna sa luxueuse demeure et loua une maison modeste où il vécut avec les maîtres.

  15. Jean-Baptiste donnait de bons conseils à ses maîtres. Il les encourageait à être des modèles pour les enfants pauvres et il les invita à penser à la providence de Dieu qui nourrissait les oiseaux et les fleurs des champs. Mais les maîtres lui jetèrent au visage le fait qu’il était riche et assuré de l’avenir, contrairement à eux. ▬ Il est facile de parler ainsi et de donner de bons conseils quand on a tout ce qu’il faut.Si les écoles échouent nous, nous serons sans travail mais vous, vous aurez toujours votre rente de chanoine.Que deviendrons-nous si les écoles ferment? ▬

  16. La Salle savait que c’était Jésus qui parlait par la bouche des maîtres et il prit une décision courageuse: Il abandonna son canonicat au profit d’un prêtre pauvre et distribua son argent aux pauvres dans la rue. Maintenant il était pauvre comme les maîtres et pouvait leur parler de la providence de Dieu, et de la joie d’être pauvre comme eux. Il ne garda rien, même pas pour soutenir les écoles.

  17. Ils étaient maintenant égaux et pouvaient vraiment s’appeler Frères. De La Salle proposa à ses maîtres un style de vie semblable à celui des pauvres qu’ils voulaient éduquer: se lever tôt, prier avec ferveur, travailler dur et soigneusement, et manger simplement. ▬ Où nous sommes-nous mis? Dirent quelques maîtres. ▬ Il veut faire de nous des moines! C’est top dur! Et beaucoup des premiers maîtres l’abandonnèrent. Mais ce style de vie courageux et risqué attira beaucoup de jeunes gens généreux qui voulurent suivre les pas de Jean-Baptiste

  18. Au printemps 1686, Jean-Baptise réunit ses compagnons en assemblée. Il leur proposa de former une communauté où chacun se sente aimé et valorisé par les autres. Après des heures de prière et de concertation, ils arrivèrent aux accords suivants : ►Les maîtres s’appeleront “Frères” entre eux, et seront les Frères aînés des enfants. ►Les Frères ne seront pas prêtres: l’école les occupera toute la journée. ►Ils porteront une soutane noire et un rabat blanc, un manteau semblable à celui des paysans et un chapeau “tricorne” Cet habit provoqua la raillerie des citadins de Reims.

  19. A la fin de l’assemblée, les Frères s’engagèrent à rester unis pendant trois ans pour promouvoir “les écoles de charité”. La Salle vit que la communauté croissait et était heureuse, que les Frères découvraient Jésus dans les enfants et qu’il se donnaient avec enthousiasme à leur école. Dans ce climat joyeux, les Frères mirent leur communauté sous la protection de la Très Sainte Vierge. Pour ce faire ils allèrent à pied en pélerinage au sanctuaire de Notre Dame de Liesse, à 40 kilomètres de Reims.

  20. La Salle s’était engagé à bien préparer ses Frères. Ce n’est pas facile de bien diriger une classe. Les Frères devaient non seulement être de bons maîtres pour enseigner les matières, mais ils devaient aussi être d’excellents catéchistes pour former le coeur de leurs élèves. Pour cela il dialoguait souvent avec eux.

  21. Le succès des écoles De La Salle parvint à Paris. Le curé de la paroisse Saint- Sulpice lui demanda que les Frères prennent en charge l’école de charité de sa paroisse. En février 1688, après trois jours de route, Jean-Baptiste arriva, avec deux Frères, à Paris. Il vivra dix-sept ans dans la capitale du royaume, années pleines de joie et de désagréments. FIN DE LA SECONDE PARTIE

More Related