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PRE-DESINFECTION (décontamination), NETTOYAGE, DESINFECTION ou STERILISATION

PRE-DESINFECTION (décontamination), NETTOYAGE, DESINFECTION ou STERILISATION EN MILIEU HOSPITALIER Joëlle KINOO – Pharmacien CHJC Bourges. INTRODUCTION. Réutilisation des dispositifs médicaux (DM) Risque infectieux

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PRE-DESINFECTION (décontamination), NETTOYAGE, DESINFECTION ou STERILISATION

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Presentation Transcript


  1. PRE-DESINFECTION (décontamination), NETTOYAGE, DESINFECTION ou STERILISATION EN MILIEU HOSPITALIER Joëlle KINOO – Pharmacien CHJC Bourges

  2. INTRODUCTION Réutilisation des dispositifs médicaux (DM) Risque infectieux LA STERILISATION ET LA DESINFECTION DES DM SONT DES ETAPES ESSENTIELLES DANS LA PREVENTION DES INFECTIONS NOSOCOMIALES ELLES NECESSITENT DES ETAPES PRELIMINAIRES APPELEES PRE-DESINFECTION OU DECONTAMINATION ET NETTOYAGE

  3. NIVEAUX DE RISQUES ET TRAITEMENTS CORRESPONDANTS

  4. ETAPES DU TRAITEMENT DES DM critiques et semi-critiques • Etapes communes • Pré-désinfection ou décontamination / rinçage • Nettoyage / rinçage • Désinfection ou Stérilisation CONNAÎTRE MODALITES DE TRAITEMENT PRECONISEES PAR LE FOURNISSEUR ET VERIFIER RESPECT / RECOMMANDATIONS FRANCAISES

  5. PRE-DESINFECTION • Premier traitement à effectuer sur les objets et matériels souillés dans le but de diminuer la population de micro-organismes et de faciliter le nettoyage ultérieur • Protège le personnel lors de la manipulation des instruments • Permet d ’éviter la contamination de l’environnement

  6. PRE-DESINFECTION • Propriétés des produits à utiliser : • pouvoir détergent : doivent décoller les souillures (et non les fixer =>sans aldéhydes) • efficacité anti-microbienne • non nocifs • non polluants • faciles d’emploi

  7. PRE-DESINFECTION • Pour la préparation du bain, il faut • Avoir respecté les conditions de stockage des produits, leur date de péremption, • Porter des gants, lunettes, blouse pour se protéger • Ne pas mélanger plusieurs produits • Respecter la température du bain préconisée(<30°C)

  8. PRE-DESINFECTION • Immersion des instruments • Instruments : • fragiles à part • articulés ouverts, démontés • creux : aspirer et rejeter plusieurs fois le liquide • Immersion totale, sans bulle d’air • Respecter le temps d’immersion • Bacs réservés à la pré-désinfection, avec couvercle, nettoyés après élimination du bain • Renouvellement du bain au minimum quotidien (et après chaque intervention chirurgicale)

  9. PRE-DESINFECTION • Rinçage des instruments : avec l’eau du réseau • La pré-désinfection se fait le plus près du lieu d'utilisation et le plus rapidement possible. • Intervention chirurgicale : dès la sortie de la salle • Salle de soins : bac se situe dans la salle ou l'office attenant • Lit du malade : instruments posés sur un champ ou plateau sur le chariot de soins et aussitôt acheminés à l’office

  10. NETTOYAGE • Elimine, à l'aide d'un détergent, les souillures d'origine protéique et la plus grande partie des micro-organismes par action mécanique, physico-chimique et thermique. • Suit la phase de pré-traitement. • Un rinçage soigneux permet d'éliminertoutes traces de produit de nettoyage. • Un contrôle visuel est effectué en fin d'opération.

  11. NETTOYAGE • Nettoyage manuel : à réserver aux DM qui ne peuvent pas être placés dans une machine à laver. • A la brosse douce • Détergent utilisé : le même que pour la pré-désinfection ou différent • Inconvénient : absence de reproductibilité • Nettoyage par ultrasons • Décolle bien les souillures • Peut altérer les instruments

  12. Bac ultrasons

  13. NETTOYAGE • Machines à laver (Laveurs-désinfecteurs =LD) • alimentées en eau adoucie et/ou osmosée • détergent • 2 types de machines : • LD à bras horizontaux • Inconvénients : zones d’ombre, frottements • Machines à laver à tambour vertical • Instruments disposés et immobilisés dans des paniers • Absence de ticket d’enregistrement des paramètres du cycle, absence de double porte

  14. NETTOYAGE • La marge de sécurité sur la stérilisation (ou la désinfection) sera d'autant plus importante que la contamination initiale de l'objet sera faible. ON NE STERILISE BIEN QUE CE QUI EST PROPRE

  15. SECHAGE • Dans les machines à laver (en fin cycle) • Ou chiffon propre qui ne peluche pas • Ou « soufflettes » à air médical • Ou rampes de séchage (utilisés pour filtres servant à la filtration de l’eau du réseau au niveau des bacs de lavage chirurgical des mains avant l’utilisation des gels hydroalcooliques) • Ou armoires de séchage ON NE STERILISE BIEN QUE CE QUI EST SEC

  16. VERIFICATION DES DM • Qualité du nettoyage : absence de souillures, d’adhésifs... • Textiles (plus au CHB) : absence de trous, déchirures, particules, tâches indélébiles • Caoutchouc : vieillissement • Instruments :FONCTIONNALITE +++ (piquant, tranchant, absence déformation, fonctionnement), état de surface (rouille, tâches, corrosion)…

  17. TRACABILITE DU NETTOYAGE • Les LD délivrent un bulletin attestant de la bonne exécution du cycle de lavage. • Si on réalise un nettoyage manuel, il faut consigner cette étape sur un cahier ou sur une fiche de traçabilité. • Ces enregistrements font partie du dossier de stérilisation requis dans les Bonnes Pratiques de Pharmacie Hospitalière (=BPPH).

  18. DESINFECTION (différente de la stérilisation) • Opération au résultat momentané permettant d’éliminer ou de tuer les micro-organismes et/ou d’inactiver les virus indésirables portés par des milieux inertes contaminés, en fonction des objectifs fixés. Le résultat de cette opération est limité aux micro-organismes présents au moment de l’opération. • Permet l’abaissement de 100 000 fois le niveau de contamination bactérienne initiale.

  19. NIVEAUX DE DESINFECTION (différente de la stérilisation) • Désinfection de haut niveau : Immersionpendant un temps défini, rinçage à l’eau stérile (flacon versable), utilisation immédiate, mise en œuvre d ’une traçabilité • cystoscope d’urologie au bloc opératoire (au CHB)

  20. NIVEAUX DE DESINFECTION (différente de la stérilisation) • Désinfection de niveau intermédiaire : Immersion et irrigation, rinçage à l’eau du réseau(filtres à 0.22 micron si endoscope bronchique), utilisation dans les 24 heures • Désinfection de bas niveau : Immersion dans un produit désinfectant ou application d’un désinfectant par essuyage humide ou vaporisation d’un spray désinfectant

  21. PROCEDES DE DESINFECTION (différente de la stérilisation) • Désinfection chimique : • acide peracétique pour les endoscopes • Désinfection thermique ou chimico-thermique • machine à laver et à désinfecter • Recommandations • Locaux, matériel, produits, équipements, personnel

  22. STERILISATION • Mise en œuvre d'un ensemble de méthodes et de moyens visant à éliminer tous les micro-organismes vivants, de quelque nature que ce soit, portés par un objet parfaitement nettoyé. • Procédé dont le résultat ne peut être vérifié par des contrôles sur le produit fini. • Maîtriser de toutes les étapes pour assurer la qualité de l’état stérile • Produit exempt de micro-organismes viables • Probabilité théorique de présence de micro-organismes  1 produit non stérile sur 1 million.

  23. STERILISATION • Aspect réglementaire • Les différents procédés • Stérilisation à l’autoclave • Conditionnement • Chargement/Déchargement • Etiquetage • Contrôles • Transport et stockage • Stérilisation centrale au CHB

  24. ASPECT REGLEMENTAIRE • Loi du 8 décembre 1992 relative à la Pharmacie et au Médicament (modifiant le livre V du CSP) : « Le pharmacien est responsable de l’approvisionnement, la préparation, la distribution et la gestion des dispositifs médicaux stériles » • Décret n°1316 du 26 décembre 2000 relatif aux Pharmacies à usage intérieur des établissements de santé : Les PUI assurent la gestion, l’approvisionnement et la dispensation des DMS et peuvent être autorisées à exercer la stérilisation des DM (activité optionnelle).

  25. ASPECT REGLEMENTAIRE • Arrêté du 22 juin 2001 relatif aux bonnes pratiques de pharmacie hospitalière : ligne directrice particulière n°1 : préparation des DMS

  26. Bonnes Pratiques de Pharmacie Hospitalière (BPPH) : LIGNE N°1 • Décrit les différentes étapes permettant l’obtention et le maintien d’un état stérile • Définit les responsabilités • Définit les exigences liées : • au personnel (compétence, hygiène) • aux locaux et à l’environnement (air-eau) • au matériel (équipements et consommables) • Décrit les documents à mettre en place

  27. BPPH : LIGNE N°1 • Décrit dans les grandes lignes : • traitement et acheminement des DM avant conditionnement • conditionnement • stérilisation • contrôles à effectuer avant libération de la charge de stérilisation • Étiquetage des DMS • stockage et transport des DMS • Archivage des données de stérilisation

  28. ASPECT REGLEMENTAIRE • Restérilisation • Circulaire n°669 du 14 avril 1986 relative à l’interdiction de restériliser le matériel médico-chirurgical non réutilisable dit « à usage unique » • Circulaire n°51 du 29 décembre 1994 relative à l ’utilisation des DMS à UU dans les établissements de santé ON NE RESTERILISE PAS DU MATERIEL A USAGE UNIQUE

  29. ASPECT REGLEMENTAIRE • Assurance qualité (= AQ) • Circulaire 672 du 20 octobre 1997 relative à la stérilisation des DM dans les ETS et à la mise en place d’un système d’AQ en stérilisation • Loi du 1er juillet 1998 (veille sanitaire, sécurité sanitaire) : obligation pour les ETS de mettre en place un système permettant d’assurer la qualité de la stérilisation des DM et répondant à des conditions définies par voie réglementaire

  30. Circulaire 672 du 20 octobre 1997 L’OBTENTION DE L’ETAT STERILE ET SON MAINTIEN CORRESPONDENT A UNE OBLIGATION DE RESULTAT • Les établissements de santé doivent mettre en place un système qualité basé sur des référentiels normatifs • Des procédures et instructions de travail écrites et validées doivent être mises en application pour chaque étape, depuis le ramassage et le nettoyage jusqu'à la distribution et le stockage

  31. ASPECT REGLEMENTAIRE • Risque de transmission des ATNC (Prions) • Circulaire DGS/DH n°100 du 11 décembre 1995 relative aux précautions à observer en milieu chirurgical et anatomo-pathologique en vue de prévenir la transmission de la MCJ • Circulaire DGS/DHOS n°138 du 14 mars 2001 relative aux précautions à observer lors de soins en vue de réduire les risques de transmission d’ATNC

  32. Circulaire n°138 du 14 mars 2001 (Prion) • Fiche 1 :évaluation du niveau de risque +++ • Patients • Acte • Fiche 2 :procédés et procédures inactivation ATNC Groupe 1 (inefficace) Groupe 5 (destruction) • Fiche 3 :sélection des DM • Fiche 4 :techniques et modalités de traitement

  33. Circulaire n°138 du 14 mars 2001 (Prions) • Fiche 5 :choix de la procédure d ’inactivation des ATNC pour les DM recyclables • Fiche 6 :conduite à tenir vis-à-vis du matériel utilisé chez des patients ultérieurement suspectés ou reconnus atteints d’une ESST et vis-à-vis des patients chez qui ce matériel a été utilisé • Fiche 7 :élimination des déchets d’activité de soins • Fiche 8 :références

  34. PROCEDES DE STERILISATION • Stérilisation industrielle • Oxyde d ’éthylène • Irradiation • Stérilisation à l’autoclave • Stérilisation au Peroxyde d’Hydrogène (Sterrad) • Stérilisation hospitalière • Stérilisation à l’autoclave+++ • Stérilisation au Peroxyde d’Hydrogène (Sterrad) • Stérilisation hospitalière abandonnée : • Poupinel (Chaleur sèche)

  35. STERILISATION AUTOCLAVE • Stérilisation par la vapeur d’eau saturée • Cycle de stérilisation : • Phase de pré-traitement • Phase de stérilisation 134°C 18 min • Séchage terminal • Entrée d’air filtré • Enregistreur de température et de pression : graphique + supervision informatique cycle

  36. CONDITIONNEMENT • Rôles : • avant stérilisation : éviter risque de recontamination • pendant stérilisation : permettre le passage de l’agent stérilisant • après stérilisation : • conserver l’état stérile • permettre la mise à disposition aseptique C’EST DE L’ETAT DE L’EMBALLAGE QUE DEPEND LA CONSERVATION DE L’ETAT STERILE DU CONTENU

  37. SYSTEME D’EMBALLAGE • Système de barrière stérile = Emballage minimal qui empêche la pénétration des micro-organismes et permet la présentation aseptique du produit au point d’utilisation + • Emballage de protection = Configuration des matériaux conçue pour éviter tout dommage au système de barrière stérile et à son contenu depuis leur assemblage jusqu’au point d’utilisation

  38. EMBALLAGE USAGE UNIQUE • Matériaux • Papier : fibres de cellulose blanchie de première utilisation • Papier crêpé pour emballage des paquets volumineux • Papier utilisé dans la fabrication de sachets ou de gaines • Matières plastiques : film transparent imperméable à la vapeur • Non tissé : produit frontière entre textiles et papiers

  39. EMBALLAGE USAGE UNIQUE • Feuilles en papier crêpé ou en nontissé • Pliage : en enveloppe, Pasteur… • Double emballage • Dans les conteneurs (pas au CHB) • Sachets (1 face papier + 1 face plastique) • Ouverture pelable • Importance de la soudure • En pratique : • inscriptions • disposition des instruments • taille des sachets

  40. EMBALLAGE REUTILISABLE : CONTENEUR • Moyen de conditionnement rigide et réutilisable par lequel les produits stérilisables à la vapeur peuvent être transportés, stérilisés et conservés de façon stérile. • Doit permettre l ’extraction et l’utilisation aseptique du matériel • Muni d’un sur-couvercle, il constitue un système d’emballage conforme

  41. Conteneur de stérilisation du CHB

  42. EMBALLAGE REUTILISABLE : CONTENEUR • Matériaux • Aluminium anodisé • Acier inoxydable • Composite matière plastique • Description • Cuve rectangulaire • Couvercle comportant : • 1 joint • 1 ouverture pour l’agent stérilisant : soupape, filtre • Sur-couvercle amovible • Verrou ou clip thermorétractable

  43. EMBALLAGE REUTILISABLE : CONTENEUR • Utilisation • Placer les instruments dans des paniers métalliques grillagés • Un indicateur physico-chimique / conteneur • Nettoyés après chaque utilisation • Contrôles • A chaque utilisation : propreté, fixation du filtre, joint, déformations • Plan de maintenance

  44. CHARGEMENT/DECHARGEMENT STERILISATEUR VAPEUR • Chargement : • Homogénéité de la charge • Rangement des sachets • Ne pas tasser • Ne pas restériliser emballages et sachets déjà passés à l ’autoclave • Déchargement : • Intégrité des conditionnements (absence tâches, éclatement …) • Siccité des conditionnements

  45. ETIQUETAGE DMS • Doit comporter : • Mentions permettant la traçabilité • n° du stérilisateur • n° du cycle (= n° de lot pour la charge) • date de stérilisation • date de péremption • Ne doit pas endommager l’emballage

  46. CONTROLES DE ROUTINE TOUTE STERILISATION DOIT FAIRE L’OBJET D’UNE AQ AVEC DES CONTROLES • Test de Bowie-Dick : essai de pénétration de vapeur effectué avant chaque mise en service, au moins une fois par 24 heures • Indicateurs de passage : permettent seulement de distinguer les conditionnements passés ou non à l’autoclave

  47. CONTROLES DE ROUTINE • Indicateurs physico-chimiques : indicateurs qui intègrent les 3 paramètres d’efficacité du procédé (température, temps, qualité de la vapeur saturée) • Lecture du diagramme d’enregistrement : indique les variations de pression et de température en fonction du temps tout au long de chaque cycle

  48. LIBERATION DE LA CHARGE • Libération de la charge • contrôles conformes • par la (les) personnes habilitée(s) • Traçabilité des charges stérilisées • Dossier papier AU chb => bientôt informatisé

  49. TRANSPORT ET STOCKAGE • Stockage en stérilisation • zone spécifique aux DMS (plus de stockage en stérilisation du CHB => DMS directement renvoyés dans services utilisateurs) • Transport vers lesservices utilisateurs • bacs, conteneurs ou armoires propres, entretenus, hermétiques • Stockage dans les services de soins • zone spécifique • Abri humidité, poussière, ne pas abîmer emballage, ne pas tasser (dans tiroirs par exemple), respect date péremption, rangement de façon à utiliser DMS dont date péremption plus éloignée en premier, vérifier péremption IMPORTANCE DES CONDITIONS DE TRANSPORT ET DE STOCKAGE DMS

  50. STERILISATION CENTRALE AU CH Jacques Coeur • Effectuée sous la responsabilité d’un pharmacien • Restructuration de la stérilisation centrale en 2005 • Elle assure l’acheminement des DM (Aller Retour) entre les armoires à pharmacie et la stérilisation, le lavage, le conditionnement et la stérilisation du matériel des services de l’hôpital, la distribution des drapages et casaques

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