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La Nouvelle-France

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Presentation Transcript


    1. La Nouvelle-France

    3. Voir WikipediaVoir Wikipedia

    6. Une idée de Samuel de Champlain En 1615, Samuel de Champlain, qui a déjà fondé l'«Abitation de Québec» le 3 juillet 1608, émet l'idée d'une nouvelle ville sur le fleuve Saint-Laurent en vue de promouvoir la religion catholique parmi les Indiens de la Nouvelle-France. L'idée est reprise sous le règne de Louis XIII par le baron de Fancamp et Jérôme de la Dauversière, un habitant de La Flèche. Ils fondent ensemble la «Société de Notre-Dame de Montréal pour la conversion des sauvages de la Nouvelle-France» (le mot sauvage vient du latin salvaticus et désignait à l'époque celui qui habite dans les bois, sans valeur péjorative). Le 9 mai 1641, deux navires quittent La Rochelle pour la Nouvelle-France (le Québec actuel). La colonie ne compte encore que 400 Français. A bord des navires, une cinquantaine de personnes sous la direction de deux catholiques fervents, le nobliau Paul de Chomedey de Maisonneuve et l'infirmière Jeanne Mance. L'expédition passe l'hiver à Québec et atteint le site de Montréal l'année suivante. Sitôt arrivés, les colons construisent une clôture près du village huron d'Hochelaga, dont un quartier actuel de Montréal perpétue le nom. Des débuts pénibles La messe de fondation a lieu le lendemain, dimanche 18 mai 1642. Le nouvel établissement est consacré à la Vierge et prend le nom de Ville-Marie (une dizaine d'années plus tard, il ne sera plus connu que sous le nom de Montréal). Les débuts sont très pénibles et la ville doit se défendre contre les Iroquois, farouches ennemis des Français depuis leur rencontre malheureuse avec Samuel de Champlain. L'arrivée de nouveaux colons permet de fortifier la colonie. En 1647, par décision du gouvernement français, les armateurs sont contraints d'amener un immigrant pour chaque tonne de fret. En 1653, le gouverneur Maisonneuve ramène de France une centaine de soldats pour mieux protéger sa ville. Montréal devient bientôt la plaque tournante du commerce des fourrures. Le 8 septembre 1760, la ville capitule face à l'assaut de 3 armées anglaises. Elle passe dès lors à la couronne britannique. Deux siècles après sa naissance, elle compte 45.000 habitants. Aujourd'hui, Montréal conserve la satisfaction d'être la ville la plus vivante du Canada. Mais elle a dû céder à Toronto (4,5 millions d'habitants) la primauté économique. . Avec 3 millions d'habitants pour l'ensemble de son agglomération, dont une majorité qui ont le français pour langue maternelle, elle reste la deuxième ville francophone du monde après Paris.Une idée de Samuel de Champlain En 1615, Samuel de Champlain, qui a déjà fondé l'«Abitation de Québec» le 3 juillet 1608, émet l'idée d'une nouvelle ville sur le fleuve Saint-Laurent en vue de promouvoir la religion catholique parmi les Indiens de la Nouvelle-France. L'idée est reprise sous le règne de Louis XIII par le baron de Fancamp et Jérôme de la Dauversière, un habitant de La Flèche. Ils fondent ensemble la «Société de Notre-Dame de Montréal pour la conversion des sauvages de la Nouvelle-France» (le mot sauvage vient du latin salvaticus et désignait à l'époque celui qui habite dans les bois, sans valeur péjorative). Le 9 mai 1641, deux navires quittent La Rochelle pour la Nouvelle-France (le Québec actuel). La colonie ne compte encore que 400 Français. A bord des navires, une cinquantaine de personnes sous la direction de deux catholiques fervents, le nobliau Paul de Chomedey de Maisonneuve et l'infirmière Jeanne Mance. L'expédition passe l'hiver à Québec et atteint le site de Montréal l'année suivante. Sitôt arrivés, les colons construisent une clôture près du village huron d'Hochelaga, dont un quartier actuel de Montréal perpétue le nom. Des débuts pénibles La messe de fondation a lieu le lendemain, dimanche 18 mai 1642. Le nouvel établissement est consacré à la Vierge et prend le nom de Ville-Marie (une dizaine d'années plus tard, il ne sera plus connu que sous le nom de Montréal). Les débuts sont très pénibles et la ville doit se défendre contre les Iroquois, farouches ennemis des Français depuis leur rencontre malheureuse avec Samuel de Champlain. L'arrivée de nouveaux colons permet de fortifier la colonie. En 1647, par décision du gouvernement français, les armateurs sont contraints d'amener un immigrant pour chaque tonne de fret. En 1653, le gouverneur Maisonneuve ramène de France une centaine de soldats pour mieux protéger sa ville. Montréal devient bientôt la plaque tournante du commerce des fourrures. Le 8 septembre 1760, la ville capitule face à l'assaut de 3 armées anglaises. Elle passe dès lors à la couronne britannique. Deux siècles après sa naissance, elle compte 45.000 habitants. Aujourd'hui, Montréal conserve la satisfaction d'être la ville la plus vivante du Canada. Mais elle a dû céder à Toronto (4,5 millions d'habitants) la primauté économique. . Avec 3 millions d'habitants pour l'ensemble de son agglomération, dont une majorité qui ont le français pour langue maternelle, elle reste la deuxième ville francophone du monde après Paris.

    7. En 1665, le roi accorde une aide importante à la défense de sa colonie et envoie 1300 soldats appartenant au Régiment de Carignan-Salières pour mater l'Iroquois. Le 18 juin 1665, le premier contingent du Régiment de Carignan-Salières (ainsi nommé parce qu'il est commandé par le colonel Salières) débarque à Québec. Il comprend 20 compagnies composées d'un capitaine, d'un lieutenant, d'un enseigne, deux sergents, trois caporaux, cinq ansepessades (premier grade de la hiérarchie militaire attribué à un soldat secondant le caporal) et de 40 soldats. Le régiment est l'un des tous premiers régiments français à porter un uniforme. Cette armée est sous le commandement du lieutenant-général Alexandre de Prouville de Tracy, lequel est mobilisé à Québec avec le titre de « Vice-Roi ». Les officiers du grand régiment ont le devoir d'initier les habitants aux tactiques militaires comme l'érection de forts en des endroits stratégiques. Ainsi, l'on construit une chaîne de fortifications pour bloquer la voie d'invasion des Iroquois le long de la rivière Richelieu : Sorel, Chambly, Contrecoeur, Verchères, etc. L'idéologie qui les anime : aller toujours plus loin. Le Régiment de Carignan-Salières affronte successivement les Iroquois et les Hollandais de Schenectady, dans l'État de New York. Il lance aussi deux expéditions guerrières en Iroquoisie. En 1666, l'armée défait les Iroquois et la paix est rétablie dans la région en 1667. Le traité qui s’ensuit reconnaît la souveraineté du roi de France et assure à la colonie 16 années de développement pacifique. Une fois cette mission accomplie, le roi souhaite qu'une partie de l'effectif demeure en Nouvelle-France pour aider la colonie. Il offre alors aux soldats de s'établir et leur concède des terres sur les berges du Saint-Laurent afin de devenir agriculteurs. Louis XIV alloue aux officiers et aux soldats des vivres pour un an et des gratifications selon leur grade (cent livres pour les soldats et un montant un peu plus élevé pour les officiers). Plus de 400 d'entre eux acceptent de rester. Les soldats sont, pour la plupart, célibataires et en âge de se marier. L'arrivée massive des filles du roi, entre 1663 et 1673, permet de rétablir le fragile équilibre démographique de la colonie. Ces jeunes gens vont aider au peuplement de la colonie française. Ils forment une partie importante des ancêtres des Canadiens français. On retrouve leurs noms et leurs surnoms partout au Québec. Ainsi, lorsqu'un soldat entrait dans l'armée française, on lui attribuait un surnom, selon son apparence, son métier, son origine ou son caractère. C'est pourquoi on retrouve des soldats avec des noms comme Berthiaume dit Legros, untel dit L'épicier, un autre dit le Parisien et bien entendu les soldats: Sanspeur, Sanschagrin et Lavictoire. L'arrivée du Régiment de Carignan met fin à la menace iroquoise, et les efforts de Colbert et de l'intendant Talon font passer, en quelques mois, la population québécoise de 4000 à 6300 personnes. Bientôt de nouveaux villages apparaissent le long du Richelieu et du Saint-Laurent : Chambly, Sorel, Varennes, Verchères... http://www.mef.qc.ca/Carignan.htm En 1665, le roi accorde une aide importante à la défense de sa colonie et envoie 1300 soldats appartenant au Régiment de Carignan-Salières pour mater l'Iroquois. Le 18 juin 1665, le premier contingent du Régiment de Carignan-Salières (ainsi nommé parce qu'il est commandé par le colonel Salières) débarque à Québec. Il comprend 20 compagnies composées d'un capitaine, d'un lieutenant, d'un enseigne, deux sergents, trois caporaux, cinq ansepessades (premier grade de la hiérarchie militaire attribué à un soldat secondant le caporal) et de 40 soldats. Le régiment est l'un des tous premiers régiments français à porter un uniforme. Cette armée est sous le commandement du lieutenant-général Alexandre de Prouville de Tracy, lequel est mobilisé à Québec avec le titre de « Vice-Roi ». Les officiers du grand régiment ont le devoir d'initier les habitants aux tactiques militaires comme l'érection de forts en des endroits stratégiques. Ainsi, l'on construit une chaîne de fortifications pour bloquer la voie d'invasion des Iroquois le long de la rivière Richelieu : Sorel, Chambly, Contrecoeur, Verchères, etc. L'idéologie qui les anime : aller toujours plus loin. Le Régiment de Carignan-Salières affronte successivement les Iroquois et les Hollandais de Schenectady, dans l'État de New York. Il lance aussi deux expéditions guerrières en Iroquoisie. En 1666, l'armée défait les Iroquois et la paix est rétablie dans la région en 1667. Le traité qui s’ensuit reconnaît la souveraineté du roi de France et assure à la colonie 16 années de développement pacifique. Une fois cette mission accomplie, le roi souhaite qu'une partie de l'effectif demeure en Nouvelle-France pour aider la colonie. Il offre alors aux soldats de s'établir et leur concède des terres sur les berges du Saint-Laurent afin de devenir agriculteurs. Louis XIV alloue aux officiers et aux soldats des vivres pour un an et des gratifications selon leur grade (cent livres pour les soldats et un montant un peu plus élevé pour les officiers). Plus de 400 d'entre eux acceptent de rester. Les soldats sont, pour la plupart, célibataires et en âge de se marier. L'arrivée massive des filles du roi, entre 1663 et 1673, permet de rétablir le fragile équilibre démographique de la colonie. Ces jeunes gens vont aider au peuplement de la colonie française. Ils forment une partie importante des ancêtres des Canadiens français. On retrouve leurs noms et leurs surnoms partout au Québec. Ainsi, lorsqu'un soldat entrait dans l'armée française, on lui attribuait un surnom, selon son apparence, son métier, son origine ou son caractère. C'est pourquoi on retrouve des soldats avec des noms comme Berthiaume dit Legros, untel dit L'épicier, un autre dit le Parisien et bien entendu les soldats: Sanspeur, Sanschagrin et Lavictoire. L'arrivée du Régiment de Carignan met fin à la menace iroquoise, et les efforts de Colbert et de l'intendant Talon font passer, en quelques mois, la population québécoise de 4000 à 6300 personnes. Bientôt de nouveaux villages apparaissent le long du Richelieu et du Saint-Laurent : Chambly, Sorel, Varennes, Verchères... http://www.mef.qc.ca/Carignan.htm

    10. Les pays d’en haut LL

    11. Des coureurs des bois… aux voyageurs

    21. Que faire de la Nouvelle-France?

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