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L’ABCdaire

L’ABCdaire. Présenté par Dr Jean-Jacques Turcotte et Dre Joanne Morneau Le 3 mai 2013. L’ABCdaire .

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L’ABCdaire

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  1. L’ABCdaire Présenté par Dr Jean-Jacques Turcotte et Dre Joanne Morneau Le 3mai 2013

  2. L’ABCdaire... • Le niveau d’évidence des recommandations concernant les problèmes de santé potentiels associés aux facteurs de risque identifiés chez l’enfant est facilement identifiable par l’utilisation de caractères d’imprimerie distincts : • Recommandations A :caractères gras • Recommandations B :caractères italiques • Recommandations C : caractères ordinaires • D’où, par analogie, l’utilisation du terme « L’ABCdaire du suivi périodique de l’enfant de 0 à 5 ans »

  3. L’atelier... • Nous nous attarderons à renforcer cette démarche par l’étude de cas clinique soumis aux 5 mêmes questions reflétant chacune, une des étapes de cette démarche : • Préoccupations parentales : il s’agit de la préoccupation principale des parents, qu’il faut bien identifier au début de l’entrevue ; la réponse est simple et facile à déceler dans la courte vignette clinique. • Identification des facteurs de risque : il s’agit de facteurs de risque desquels découlent des stratégies payantes ou des consensus ; on en retrouve la liste dans le Recueil des données de base et identification des facteurs de risque. • Questionnaire et examen ciblé par âge • Solutions aux préoccupations parentales • Conseils préventifs et anticipatoires

  4. Recueil des données de base et des facteurs de risque Gen_french_2012.pdf

  5. ABCdaire PRÉSENTATION Kerline, 2 semaines de vie

  6. Sommaire Conseils préventifs et anticipatoires (Suite) • Détecteur de monoxyde de carbone • Sécurité Lit d’enfant • Le sommeil • Heures • Heures selon l’âge • Sommeil en toute sécurité • Sommeil éveil nocturne • Tabagisme • Médication mère allaitante • Sucette • Bébé secoué • Reflux gastro-oesophagien (R.G.O.) • Aide situation familiale à risque (SIPPE) • Prévention des allergies • Conseils sur la sécurité • Siège du nouveau-né • Références Préoccupations • Pleurs excessifs • Gain de poids Facteurs de risque • Vaccin Hépatite B Problème potentiel • Anémie falciforme (Hémoglobinopathies) Questionnaires et examens physiques • Allaitement • Vitamine D • Lait commercial • Audition • Examen oculaire • Plagiocéphalie • Dysplasie congénitale de la hanche Conseils préventifs et anticipatoires • Température de l’eau chaude • Brûlures par eau chaude

  7. Cas clinique 1 : Kerline Vous rencontrez, à votre bureau, la petite Kerline, bébé de deux semaines, pour un examen périodique. Les parents, d’origine haïtienne, vivent au Québec depuis une dizaine d’années et vous informent que la grossesse et l’accouchement se sont déroulés sans problème.

  8. Pleurs excessifs

  9. Pleurs excessifs parfois persistants (5 heures/jour) Un moyen de s’exprimer, parler à son parent. Un bébé pleure de 1 h à 3 h par jour, plus c’est trop! Une façon de communiquer, mais certains bébés communiquent trop! Pour la plupart des bébés, les pleurs veulent dire : • « J’ai faim, je suis fatigué! » • « Ma couche est sale, j’ai des gaz! » • « J’ai trop chaud, trop froid! » • « J’ai besoin de faire un rot! » • « Je m’ennuie, j’ai besoin d’affection! » • « Je veux jouer avec toi, je veux ton attention! » • « La journée est dure et je ne me sens pas bien! » Parfois, malgré toutes vos tentatives, vous ne comprendrez pas pourquoi votre enfant pleure. Il faudra alors simplement tenter de rester présent et de lui offrir votre calme. Il apprendra ainsi à vous faire confiance.

  10. Pleurs excessifs parfois persistants (5 heures/jour) Suite… > 3 heures/jour > 3 jour/semaine > 3 mois Il est important de manifester de la compassion, de l’ouverture. Faire sentir au parent que la préoccupation des pleurs est importante. Avant tout, Madame, comment vivez-vous ces pleurs? Votre seuil de tolérance? Si un jour, vous étiez épuisé pour toutes sortes de raisons, pleurs excessifs du bébé, lourdeur de la tâche comme parent, etc. avez-vous accès à une ressource (personne) dans votre famille, dans l’entourage, qui pourrait vous venir en aide? *syndrome du bébé secoué) (1) « Vous êtes au bord de la crise de nerf ». Ce sont des moment difficiles. Pendant les neuf premiers mois, votre bébé n’a pas la notion de temps et ne supporte pas d’être inconfortable. Il a besoin que vous vous occupiez de lui rapidement. De cette façon, il apprend que vous lui êtes attentif et prêt à répondre à ses besoins. Consoler un bébé chaque fois qu’il pleure ne risque pas de le gâter. C’est pour cela, qu’il y a des congés parentales. › Mieux vivre avec son enfant : Y référer le parent constamment

  11. Les coliques : « des pleurs forts » stridents De l’air avalé distend l’intestin Vers 2 à 3 semaine de vie et ↓ vers le 3e et 4e mois Le soir en présence du père Votre bébé est en bonne santé, mais il pleure fort pendant plus de trois heures par jour, surtout en fin de journée ou en soirée et souvent aux mêmes heures. Son visage est rouge, ses poings sont fermés et ses cuisses, repliées sur son ventre tendu. Il peut avoir des gaz. Il est très difficile à consoler. Entre les périodes de pleurs, il est de bonne humeur et semble satisfait. Il prend du poids normalement. On connaît mal ce qui cause ces pleurs intenses souvent appelés « coliques ». Elles font partie du processus d’adaptation à son nouvel environnement et sont liées à sa sensibilité. Les bébés allaités peuvent également en souffrir. Elles apparaissent vers l’âge de 2 à 3 semaines et diminuent beaucoup vers le troisième ou le quatrième mois. La période la plus difficile se produit autour de la sixième semaine. En consultation, le médecin peut préciser le diagnostic de colique. En général, les médicaments contre les coliques ne sont pas recommandés.

  12. Les coliques : « des pleurs forts » stridents (Suite) • Facteurs de risque des coliques : • Stress maternel pendant la grossesse • Allaitement ante partum • Complications pendant la grossesse ou l’accouchement • Tabagisme parental • Probiotiques et flore intestinale • Bio Gaia : 5 gouttes 1 fois/jour • Peu d’expérience, mais certaines données supportent l’utilisation de probiotiques : • Lactobacillus reuteri • BifidobacteriumLactis Mieux vivre avec son enfant : Y référer le parent constamment

  13. Il est possible que des pleurs intenses de souffrance inconsolable ait une cause organique Dont une allergie • Histoire d’atopie dans la famille • Bébé avec lésions cutanées compatibles avec l’eczéma • Bébé allaité exclusivement ou avec supplément de lait commercial • Bébé nourri avec une préparation commerciale Tout cela sera élaboré au chapitre des allergies alimentaires

  14. Que faire lorsque bébé pleure et ne semble pas malade? (Suite) • 2. Si vous ne trouvez pas de cause corrigible pour les pleurs, voici quelques gestes qui pourraient l’apaiser : • le mettre en contact avec le corps du parent au moyen d’un porte bébé, • lui chanter une berceuse, • lui parler calmement de tout et de rien, le bercer, lui faire écouter de la musique, • l’envelopper dans une couverture réchauffée au préalable dans la sécheuse ou lui donner sa suce si vous en utilisez • On peut aussi coucher le bébé à plat ventre sur soi (contact peau sur peau), lui tapoter ou lui caresser le dos. • Donner un bain à l’enfant peut apaiser ses pleurs. • On peut aussi le promener dans ses bras, dans une poussette ou même l’amener faire un tour d’auto. • Des parents placent leur bébé sur une sécheuse en marche pour les calmer. Cette dernière méthode est dangereuse, parce que les vibrations peuvent faire bouger le bébé et entraîner sa chute. Si vous décidez malgré tout de l’utiliser, il faut demeurer juste à côté de la sécheuse pour exercer une surveillance constante. ABCdaire 2012,V-p. 286

  15. Le questionnaire « serré » vous a peut-être orienté vers un diagnostic… • Mais un diagnostic différentiel est à faire, ça vient vous chercher davantage comme un médecin! • Cause digestive • Allergies aux protéines de lait de vache ou de soya • Reflux gastro-oesophagien (RGO) • Hypersensibilité viscérale • Le rôle de la flore intestinale • Causes infectieuses • Infection urinaire • Otite moyenne • Septicémie/méningite • Cause musculosquelettique (fractures) : Bras - clavicule • Cause neurologique • Méningite • Traumatisme ou hématome cérébral • Conditions abdominales chirurgicales ou occlusion (invagination, volvulus) • Quant à l’examen physique : tout est strictement normal. Très belle croissance, très beau gain de poids, selles, pipis normaux.

  16. Est-ce que la modification de l’environnement peut être aidante? Exemple : Vivre en appartement quant le voisin d’en bas frappe au plafond… • Mesures apaisantes • Musicothérapie • Manipulation spinale • Méthode kangourou • Bain à l’huile de lavande • Emmaillotage du bébé • Peau à peau • Berceuse • Massage • Suce • Mamelon • Bain chaud • Balancer dans le siège d’auto • Acupuncture 16

  17. Pleurs excessifs du jeune bébéColique Que penser? Bébé allaité : Intolérance aux protéines du lait de vache # bovines provenant de l’alimentation de la mère (produits laitiers, lait , fromage, yogourt, café en excès, thé, chocolat, crème glacé durant 1 semaine) aucune boisson de soya pour la mère, breuvage cola, calcium, vitamine D à la mère (diététiste).

  18. Pleurs excessifs du jeune bébéColique Bébé nourri avec lait commercial : Intolérance ou allergie aux protéines de lait de vache : Réaction retardée de quelques heuresCrises de pleurs, vomissements et de diarrhées Réaction immédiate, danger, mais plus rareAngio-œdeme, urticaire, difficulté respiratoire, vomissements, diarrhées Px : Lait hydrolysé – Alimentum – Nutramigen Déficience congénitale en lactase : extrêmement rare Le choix d’un lait sans lactose lors de coliques serait inutile Le Fer (préparation commerciale enrichie de fer n’occasionne pas davantage de coliques. ABCdaire 2012,V-p. 285

  19. Retour au sommaire Les coliques et les pleursCliquez sur l’icône pour plus d’information ATTENTION : Si l’icône (PDF ou PPT) n’est pas cliquable,revenez en mode NORMAL en cliquant 2 fois sur l’icône. Société Canadienne de pédiatrie http://www.soinsdenosenfants.cps.ca/handouts/colic_and_crying

  20. Gain de poids

  21. Kerline, 2 semaines de vie Sa mère est portée à croire que son bébé ne prend pas beaucoup de poids. Comment la rassurer? Un Iphone, une calculatrice et le tour est joué! Poids à la naissance : 3450 g À ce jour : 4080

  22. Retour au sommaire Quand le gain de poids n’est pas au rendez-vous ! Bébé à terme allaité • Perte de poids : 5 à 7 % parfois 10% du poids de naissance vers le 3e et 4e jour. • Reprise du poids de naissance entre le 10e et 14e jour de vie, voir même 3 ou 4 semaines dans certains cas. • Prise de poids de : • Le bébé prend de 20 à 30 g/jour(1) durant les 3 à 4 premiers mois et 15 à 20 g/jour par la suite. • Comment s’assurer de la qualité de l’acte? • Toujours la même balance • S’assurer de la mise à zéro au préalable • Toujours la même technique • Tout nu ou en couche sèche Gain de poids de 30 g/jour EXCELLENT (1) 150 à 250 g par semaine

  23. Gain pondéralbébé: 37 à 42 semaines de grossesse Si le bébé boit suffisamment de lait Taille: entre 45 et 55 cm (18 et 21 pouces) et Poids: entre 2500 et 4300 grammes (5,5 et 9,5 lbs) Perte de poids : entre 5 et 10% de son poids de naissance Commence à regagner du poids vers la 4e journée Reprise du poids de naissance vers l’âge de 10 à 14 jours ou plus Jusqu’à l’âge de 3 mois, un bébé peut prendre autour de 170 à 280 grammes par semaine soit 24 g,/jour à 40 g./jour Le nombre de pipis et de selles par jour est un bon indice pour savoir si votre bébé boit assez. • Jour 1 = 1 pipi • Jour 2 = 2 pipis • Jour 3 = 3 pipis, etc, • À 5 jours de vie: mouille ± • 6 couches /jour Pendant les 2 ou 3 premiers jours, les selles sont très foncées, vertes ou même noires, Par la suite, jusqu’à 10 selles/jour pendant les 6 premières semaines, puis 2 à 5 selles/jour. Puis parfois, 1 selle aux 3 à 7 jours. Source: Mieux vivre avec notre enfant de la grossesse à deux ans (p.227,232,316,317)

  24. La vaccination de Kerline Une grande PREUVE D’AMOUR de la part des parents. La couverture vaccinale est une responsabilité partagée : Parents, médecin, infirmière en vaccination au CLSC.

  25. Source : P.I.Q., nov. 2011 Source : site Web du MSSS, 2011

  26. Calendrier de vaccination et noms commerciaux Et autres FLUMIST Source : P.I.Q., nov. 2011

  27. Une contribution essentielle pour la santé de leur nourrisson,de la fratrie, des adultes qui l’entourent (parents, grands-parents), les enfants et l’éducatrice du C.P.E. (protection de groupe) C’est aussi un petit geste, mais combien généreux !

  28. On devra s’assurer qu’elle a bien reçu tous les vaccins prévus au Calendrier de vaccination de base et plus. • Prevnar 13® : 3e dose à 6 mois (1) pour un total de : • 4 doses de vaccin conjugué contre le pneumocoque Prevnar 13® • 3 doses de vaccin conjugué quadravalentMenveo® dès l’âge de 2 mois (2) • 1 dose de vaccin polysaccharigiquePneumovax 23 (2) • REVACCINATION – Pneumocoque polysaccharidique Pneumovax® 23 • À l’heure actuelle, la revaccination systématique contre les infections invasives à pneumocoque n’est recommandée que chez les personnes présentant une asplénie, un état d’immunosuppression, une insuffisance rénale chronique ou un syndrome néphrotique. • On revaccine ces personnes seulement 1 fois, 5 ans après la 1re dose du vaccin polysaccharidique. • Cependant, s’il s’agit d’un enfant de 10 ans ou moins, on peut le revacciner 3 ans après la 1re dose du vaccin polysaccharidique. • L’utilité de toute dose subséquente reste à préciser. 28

  29. Kerline… Haïti est un des pays à forte endémicité(1) pour le virus de l’hépatite B (VHB) mais les parents ont un HBs Ag négatif. (1)Prévalence supérieur à 8 % âgée de 2 semaines est née au Québec (Canada) mais ses parents sont des néo-Québécois originaires d’Haïti, une région des Caraïbes. Ils vivent au Québec depuis environ 10 ans.

  30. Retour au sommaire Administration • Le calendrier régulier idéal comporte 3 doses administrées aux temps 0, 1 et 6 mois. • Chez les personnes âgées de 1 an ou plus, l’intervalle minimal entre les doses est de 4 semaines. • Pour le nouveau-né de mère porteuse du VHB, voir le calendrier spécifique. Pour les autres nourrissons, administrer la 1ère dose à compter de l’âge de 2 mois, la 2e à l’âge de 4 mois (intervalle minimal de 4 semaines). Retrait de la recommandation de donner une dose à l’âge de 1 an ou plus. Ainsi, il n’y a plus de 4e dose (septembre 2012). • Pour les indications de sérologie postvaccinale, voir la section Recherche sérologique d’anticorps après la vaccination. Source : P.I.Q., page 292

  31. Retour au sommaire Vaccination et ASPLÉNIE • Kerline, 2 semaine de vie et Émilie, 3 ans ont un problème de défense de leur organisme contre les infections, asplénie fonctionnelle chez Kerline (anémie falciforme) et asplénie chirurgicale (splénectomie) chez Émilie. • Le protocole d’Immunisation du Québec (P.I.C.) devient un document de consultation au regard de la vaccination. • Document et mises à jour disponibles sur Internet (version électronique www.msss.gouv.qc.ca/immunisation/piq) • Version papier peut être commandée auprès de la Direction de la santé publique de la Montérégie (DSP), Programme maladies transmissibles (frais) : • 1255, rue Beauregard • Longueuil (Québec) J4K 2M3 • Téléphone : 450 670-6772 • Télécopieur : 450 928-3023 • Pour compléter des informations de vaccination, les ressources auprès de la DSP sont disponibles de 8 h 30 à 16 h 30 au 1 800 265-6213. • Révision ensemble les vaccins que les deux enfants auront à recevoir.

  32. Anémie falciforme(Hémoglobinopathies) RÉFÉRENCE L’ABCdaire : Guide de référence du praticien - 2012

  33. Anémie falciforme(Hémoglobinopathies) Les hémoglobinopathies  : anémie falciforme (drépanocytose) (formation d’Hb anormales) Les thalassémies mineure synthèse diminuée ou bêta intermédiaire absente de l’Hb majeure alpha  L’interprétation des rapports d’examens, quelle complexité !  Y a-t-il lumière au bout du tunnel?  La réponse suivra…..

  34. Anémie falciforme(Hémoglobinopathies) La petite Kerlinesouffre-t-elle d’anémie falciforme ou porteuse du trait falciforme? • Un programme de dépistage néonatal universel de l’anémie falciforme qui s’ajoute au programme déjà existant (PQDNS) (1) • Morbilitéet mortalité • Suivi médical plus rapide (septicémie, méningite à pneumocoque) • Démarre en 2013 (Montréal-Laval) et Pan-québécois • Une cohorte d’enfants et d’adultes particulièrement à risque devront être dépistés avec interprétation du résultat • Service d’interprétation des résultats disponibles sur demande (1) Programme Québécois de Dépistage Néonatal Sanguin

  35. PQDNS LE CHUL est l’établissement fiduciaire du Programme.

  36. Recommandations concernant le dépistage des hémoglobinopathies Plus récemment, en 2008, la SOGC confirmait l’importance du dépistage prénatal des porteuses d’hémoglobinopathies (thalassémie et anémie falciforme) chez toutes les femmes à risque accru, idéalement avant la conception ou encore dès que possible au cours de la grossesse (recommandation A) Cet énoncé se prononce donc sur le dépistage des mères mais non sur celui des nouveau-nés. Le dépistage néonatal universel sera bientôt disponible (2013). Les enfants présentant une thalassémie majeure seront rapidement diagnostiqués à cause de l’anémie hémolytique et de l’ictère qu’ils présenteront précocement. De leur côté, les porteurs de thalassémie mineure ne présenteront aucun problème de santé majeur devant être précocement décelé. Cette détection prioritaire de l’anémie falciforme tient au fait qu’il existe un risque important de septicémie et de méningite à pneumocoque et à méningocoque avant l’âge de 6 mois, c’est-à-dire avant tout autre signe ou symptôme d’anémie falciforme.

  37. Anémie falciforme (drépanytose) Populations à risque • Prévalence la plus forte : Afrique Tropicale • Afrique du Nord, (en Grèce et en Italie) • Afrique Centrale : bénin • Afrique de l’ouest : Sénégal • Caraïbes : Haïti, Cuba, Jamaïque, République Dominicaine, Puerto Rico, Barbade • Antilles : Martinique, Guadeloupe, Trinidad • Amérique Latine : Mexique, Brésil • Moyen Orient • Asie Méridionale (Inde, Pakistan, Afghanistan, Arabie Saoudite Sources : Dre Marie Gingras, 9 octobre 2012, Dre Nancy Robitaille, 15 janvier 2013

  38. Anémie falciforme (drépanytose) Populations à risque Autres populations à risque qui ne seront pas dépistées par le Programme Québécois, entre autres les enfants, adolescents, adultes non dépistés, immigrants de pays endémiques. Un service d’interprétation nous est offert : C.H.U. Sainte-Justine Service d’Hématologie Dre Nancy Robitaille, m.d., hématologue et collègues 3175, Côte-Sainte-Catherine Montréal (Québec) H3T 1C5 Téléphone : 514 345-4639 Télécopieur : 514 345-4884 * Un dépliant sera disponible sous peu.

  39. Dépistage et interprétation des hémoglobinopathie SOMMAIRE • Objectifs • Globule rouge et hémoglobine • Types d’hémoglobines selon l’âge • Hémoglobines normales • Hémoglobinopathies –vs- thalassémies • Anémie falciforme • Hémolyse • Population à risque • Hémoglobinopathie E • Bêta-thalassémie • Bêta-thalassémies (mineur-intermédiaire-majeur) • Silencieuse mineure (Hb H – Hydrops) • Alpha thalassémies • Intérêt pratique • Histoire Programme Provincial • Dépistage néonatal • P.Q.D.N.S. et autres • Syndrome Drépanocytose majeur • Trajectoire d’un patient • Centres désignés • Diagnostic des hémoglobinopathies • Génotypes (anémie falciforme et FSC • Frottis sanguin • Test de solubilité • Méthodes diagnostiques des hémoglobinopathies • Chromatographie de l’Hb • Principes d’interprétation • Interprétation de la chromatographie • Les bethas • Les alphas thalassémies • Diagnostic du trait alpha-thalassémie • Points à retenir • Conclusion

  40. Retour au sommaire Dépistage et interprétation des hémoglobinopathiesCliquez sur l’icônepour plus d’information ATTENTION : Si l’icône (PDF ou PPT) n’est pas cliquable, revenez en mode NORMAL en cliquant 2 fois sur l’icône.

  41. Allaitement RÉFÉRENCES : ABCdaire 2012, p. 132-138 Mieux vivre… Le lait de maman, p. 329

  42. Initiative amis des bébés : 10 conditions Exclusif :□ Oui □Non Complément : □Oui Lait… Vitamine D Mictions ± 6/jour Selles > 2/jour Régurgitations Étouffements lors des boires La meilleure forme d’alimentation pour les bébés Bénéfices immunologiques et nutritionnels  risque et gravité de IVRS et G.E. Bénéfices Santé Croissance Développement intellectuel, psycho-affectif Les 6 premiers mois… jusqu’à 2 ans et plus, aliments solides à partir de 6 mois

  43. Initiative amis des bébés : 10 conditions (Suite) • Promotion • Prestation de programmes d’information structurés avant l’accouchement et de soutien après l’accouchement pour promouvoir la décision d’allaiter et la durée de l’allaitement (Recommandation A) • Counseling par les pairs pour promouvoir la décision d’allaiter et la durée de l’allaitement (Recommandation B) • Cohabitation et contact rapide de l’enfant avec la mère pour promouvoir la décision d’allaiter (Recommandation A) • Ne pas distribuer de documents écrits utilisés comme mesure isolée pour promouvoir l’allaitement maternel (Recommandation D) • Ne pas distribuer de préparations commerciales aux nouvelles mères au moment de leur sortie de l’hôpital (Recommandation E) • On ne dispose pas de preuves suffisantes pour formuler une recommandation au sujet des conseils donnés par des prestataires de soins de santé primaires pour promouvoir la décision d’allaiter (Recommandation I). Difficultés possibles… Ressources disponibles… Appui des membres de la famille, des proches et des professionnels de la santé… Conjoint (rôle majeur)

  44. Contre-indications à l’allaitement maternel Les contre-indications à l’allaitement maternel sont rares : Nourrissons atteints d’une erreur innée du métabolisme, telle que la galactosémie congénitale Cancer du sein Mères infectées par le VIH Mères qui souffrent de certaines maladies infectieuses (tuberculose active, fièvre typhoïde, malaria) Mères qui reçoivent une chimiothérapie de longue durée Utilisation de médicaments antimétaboliques ou antinéoplasiques L’allaitement est également déconseillé chez les mères qui consomment régulièrement des drogues illicites (héroïne, cocaïne, marijuana). L’usage de méthadone durant l’allaitement est sujet à controverse. Il faudra procéder à une évaluation individuelle afin de déterminer si elles peuvent allaiter.

  45. Contre-indications à l’allaitement maternel (Suite) Une mère porteuse de l’hépatite B peut allaiter son nouveau-né si celui-ci a reçu de la gammaglobuline et a été vacciné. L’hépatite C chez la mère n’est pas une contre-indication à l’allaitement. Une interruption temporaire de l’allaitement est nécessaire lorsque la mère : • souffre de rougeole • présente des lésions d’herpès aux seins • a contracté la varicelle de 5 jours avant à 2 jours après l’accouchement • a souffert de complications sérieuses liées à l’accouchement, telles qu’une hémorragie sévère, une septicémie ou une éclampsie. Il s'agit de situations exceptionnelles.

  46. Retour au sommaire • Début de l’allaitement • Médicament et allaitement • Consommation d’alcool • Tabagisme • Allaitement et tétine • Gain de poids normal • Prise de poids insuffisante • Aspects nutritionnels de l’allaitement pour la mère et l’enfant • Végétarisme Infirmières – Consultantes en allaitement au sein de nos trois CLSC Cliquez ici pour consulter le répertoire des services pédiatriques. Souces : ABCdaire 2012, p. 132-138 – Mieux vivre… Le lait de maman, p. 329

  47. La vitamine D

  48. Retour au sommaire Supplément de Vitamine D chez le nourrisson pour prévenir le rachitisme D drops : une goutte dans la bouche (50 doses par bouteille) D-Vi-Sol : 1 ml dans la bouche jusqu’à l’âge d’un an • Bébé à terme, allaité : 400 ui ou 10 µg • Bébé prématuré : 200 ui/kg/jour max. 400 ui/jour • Bébé nourri avec préparation commerciale de lait : 1000 ml ou 1 litre ou 33 oz contient 400 ui de vitamine D. Si le bébé est partiellement allaité en recevant moins de 1000 ml ou 1 litre ou 33 oz de préparation commerciale de lait, 400 ui de vitamine D doivent être administrés • Bébé vivant dans le Nord du Canada, soit à des latitudes > 55e parallèle (Edmonton) doit recevoir un apport quotidien en vitamine D de 800 ui/jour Pour plus d’information, consultez La Vitamine D de la Société Canadienne de Pédiatrie. Cliquez ici 48

  49. Retour au sommaire Préparations commerciales de laitCliquez sur l’icônepour plus d’information ATTENTION : Si l’icône (PDF ou PPT) n’est pas cliquable, revenez en mode NORMAL en cliquant 2 fois sur l’icône.

  50. Dépistage des troubles auditifs 50

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