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Programme de Troisième

Programme de Troisième. Géographie BOEN spécial n°6 du 28 août 2008. Généralités. Un programme inscrit dans la continuité des programmes de la 6 e à la 4 e avec : des études de cas ; une approche multiscalaire explicite ; les acteurs et les territoires au cœur des démarches ;

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Programme de Troisième

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Presentation Transcript


  1. Programme de Troisième Géographie BOEN spécial n°6 du 28 août 2008

  2. Généralités Un programme inscrit dans la continuité des programmes de la 6e à la 4e avec : des études de cas ; une approche multiscalaireexplicite ; les acteurs et les territoires au cœur des démarches ; l’importance des représentations cartographiques ; l’usage des TICE. Un programme qui permet d’approfondir les capacités construites au collège : décrire ; expliquer ; localiser, situer ; porter un regard critique ; réaliser un croquis ; maîtriser la langue française.

  3. Généralités : des pratiques à poursuivre Faire écrire les élèves de manière régulière et fréquente. Concevoir une progression des apprentissages parallèle à la progression des thèmes abordés en articulant les trois rubriques de chaque thème : connaissances, démarches, capacités. Problématiser de manière explicite les leçons. Articuler de manière explicite pour les élèves descompétences (ou des degrés de compétence) à acquérir et à évaluer pour chaque thème abordé. Inscrire les études de cas dans une démarche réellement inductive débouchant sur une mise en perspective (ou généralisation). Varier les documents d’analyse tout en limitant leur nombre par heure de cours. Evaluer de manière formative tout au long de l’année pour inscrire les élèves dans une continuité des apprentissages. Utiliser les TICE.

  4. Généralités : l’étude de cas elle peut se définir comme un objet d’étude singulier, au plus près du réel, par lequel on entre de manière concrète dans les thèmes du programme ; elle se structure autour d’une ou deux problématiques, accessibles aux élèves, sans prétendre à l’analyse exhaustive du lieu ou du phénomène étudié ; elle est conduite selon une approche géographique, donc spatiale, territoriale, impliquant différentes échelles ; elle repose sur une démarche inductive ; elle constitue le cœur de la démarche pédagogique : elle occupe l’essentiel du temps consacré au thème ; au brevet, une question peut porter sur l’espace ou le phénomène étudié en étude de cas.

  5. Généralités : la mise en perspective elle consiste essentiellement à montrer, majoritairement à partir de cartes de la France, puis de l’Europe, puis du monde selon la partie du programme abordée, comment le territoire ou le phénomène étudiés se situent, à chacune de ces échelles, dans une hiérarchie, dans des grands ensembles, dans des évolutions ; elle n’est pas une invitation à procéder à un cours de géographie générale à la suite de l’étude de cas ou à établir une typologie ; elle vise trois objectifs : 1/ poursuivre l’acquisition de grands repères et des grandes divisions des territoires français et européen ; 2/ comprendre que les lieux français et européens ne sont pas des isolats, que l’intégration européenne, la mondialisation et la perspective du développement durable les relie, les transforme à toutes les échelles ; 3/ donner des éléments complémentaires de compréhension des territoires et des phénomènes étudiés : la France et l’Europe constituent des systèmes complexes, ouverts sur le monde.

  6. Généralités : les croquis Quatre croquis obligatoires dans le programme : 1/ l’organisation du territoire régional, 2/ la répartition de la population en France, 3/ l’organisation du territoire national, 4/ les différents types d’espaces dans l’Union européenne. Le croquis constitue en lui-même une trace écrite, mais sa réalisation complète n’est pas attendue comme capacité évaluée lors de l’épreuve.

  7. Généralités L’étude de la France et de l’Union européenne Une approche d’échelles emboîtées : Les horaires mentionnés sont indicatifs

  8. Mettre en évidence le rôle des acteurs, les effets spatiaux, les impacts sociaux et les mobilités Partie 1 : Habiter la France 4 heures Une vision urbaine de l’espace rural qui relativise le caractère naturel ; évoquer les conflits d’usage Articuler aires urbaines et espaces ruraux, dans les représentations et dans les interactions (flux, transformations des territoires et des sociétés, interdépendance…) Problématiques possibles : Pourquoi parler de territoire sous influence urbaine ? Quels sont les nouveaux visages des villes françaises ? Quelles sont les nouvelles fonctions des territoires ruraux ? Des cartes à l’échelle nationale (croissance urbaine ; poids des aires urbaines…), les mobilités, les conflits d’usage dans les espaces ruraux, les enjeux du développement durable dans les territoires Les horaires mentionnés sont indicatifs

  9. Partie 1 : Habiter la France Une étude de cas / 4 heures Problématiques possibles : comment est organisé le territoire de la région en relation avec les territoires français et européen ? Qu’est-ce qui caractérise ma région : organisation du territoire et action régionale ? Quelle est la place d’une région dans le territoire national et en Europe ? Les notions associées à l’étude de ce thème sont le territoire, l’aménagement, l’acteur spatial et habiter (espace perçu/espace vécu), centre-périphérie. La leçon permet de construire progressivement un croquis de l’organisation du territoire régional (pôles, activités économiques, réseaux de communication, répartition de la population, relations avec l’extérieur). Démarches possibles : une entrée par les représentations que les élèves ont de l’identité régionale, une entrée par l’analyse d’un aménagement local (à articuler avec le thème 1 ?). La mise en perspective ( à partir de cartes à différentes échelles) permet une comparaison avec une autre région, française ou européenne (sans faire une EDC sur cette autre région), et de localiser les régions françaises. Des ressources : http://www.insee.fr/fr/regions/haute-normandie/, www.hautenormandie.fr, http://www.clionautes.org/spip.php?article457 Les horaires mentionnés sont indicatifs

  10. Partie 1 : Habiter la France 4 heures Deux sujets classiques de la géographie : les caractéristiques d’un territoire sous l’angle de ses ressources et de ses contraintes, et la répartition de la population sur ce territoire. Problématiques possibles : Quelles sont aujourd’hui les contraintes et les ressources du territoire national ? En quoi la répartition et les dynamiques de la population sont-elles liées à ces contraintes et à ces ressources ? Pourquoi la répartition de la population pose-t-elle des problèmes d’aménagements différents dans les espaces à forte concentration et dans les espaces faiblement peuplés ? Quels sont les enjeux de développement durable posés par les enjeux démographiques ? La leçon permet de construire progressivement un croquis de la répartition spatiale de la population : régions de fort/faible peuplement, principales agglomérations, espaces attractifs/répulsifs, flux migratoires internationaux. Présenter le territoire comme le fruit d’une construction historique. Lier les caractéristiques du territoire à la répartition de la population. Comparer rapidement avec la situation de pays européens proches. Pas d’EDC mais un croquis qui prend en compte les évolutions actuelles du peuplement en France Les horaires mentionnés sont indicatifs

  11. Partie 2 : Aménagement et développement du territoire français 6 heures Les dynamiques des espaces productifs doivent s’envisager autour de quelques idées principales : la tendance à la concentration des espaces les plus compétitifs autour de quelques pôles majeurs, le déclin des espaces les moins compétitifs, la recomposition structurelle du tissu productif et la prise en compte du développement durable qui transforme les espaces et les conditions de productions. Prendre en compte l’insertion dans un espace économique ouvert, concurrentiel, instable, à l’échelle nationale, européenne et mondiale (rappel de la 4e) ; notion d’échanges, de stratégies, d’aménités... L’espace productif local est un support de développement, d’attractivité (labels), de stratégie (interrelations entre les acteurs politiques et économiques)… : être innovant, compétitif. La relation au développement durable : comment concilier productivité, compétitivité, ressources ? Quels changements et quelles évolutions ? • Quelles sont les différentes dynamiques qui guident les évolutions des espaces productifs ? • Quels sont, pour les espaces productifs, les effets de l’insertion de la France en Europe et dans le monde ? Les horaires mentionnés sont indicatifs

  12. Partie 2 : Aménagement et développement du territoire français Les démarches : les EDC : Tous les choix possibles mais nécessité d’éclairer la diversité, entre intégration et déprise… (voir propositions fiches ressources). L’échelle : privilégier le local, sans oublier l’approche multiscalaire (observer les synergies, du local au global). Mise en perspective : des cartes simples thématiques du secteur d’activités correspondant, montrant le degré d’intégration dans la mondialisation, le renforcement de certains espaces (métropoles, interfaces…) et la marginalisation d’autres. Estomper la césure de la traditionnelle « diagonale du vide »

  13. Partie 2 : Aménagement et développement du territoire français 3-4 heures Présentation du territoire : contrastes, dynamiques internes et externes (ex. : polarisation sous l’effet de la mondialisation, décentralisation), valorisation des interfaces, déséquilibres multiscalaires… L’AT et ses limites : quels acteurs ? comment assurer l’insertion du territoire dans la mondialisation, le maintien de la compétitivité, et garantir l’équité entre les territoires ? Remettre en cause les vieux schémas : Paris/province, ligne Le Havre/Marseille, diagonale du vide… L’EDC : analyser en quoi Paris, métropole complète et ville mondiale, concentre des pouvoirs de nature diverse ; étudier les dynamiques de croissance de cette aire urbaine gigantesque, ses multiples pôles et ses contrastes socio spatiaux ; étudier le projet d’aménagement du Grand Paris. La MEP : quelques cartes à l’échelle nationale (métropoles, interfaces majeures du territoire, axes majeurs du réseau de communication). Le croquis : métropoles et principaux axes de communication, quelques facteurs de dynamisme (ex.: principaux ports, littoraux attractifs, technopôles, pôles de compétitivité…), contrastes territoriaux (sans oublier les DROM). • Quels sont les effets de l’intégration européenne et de la mondialisation sur les contrastes territoriaux aux différentes échelles ? • Les politiques d’aménagement du territoire compensent-elles le creusement des inégalités et la fragmentation du territoire ? Les horaires mentionnés sont indicatifs

  14. Partie 3 : La France et l’Union européenne 4 heures Un territoire en construction : un acteur clé, une aire structurante et attractive, un bloc géopolitique majeur, un ensemble en expansion. Une aire contrastée : inégalités de niveaux de vie et de développement entre les territoires, intégration et concurrence, politique de réduction des inégalités. • Quelle place pour les Etats nations dans l’Union européenne ? • Les contrastes territoriaux remettent-ils en cause l’intégration européenne ? • Les politiques européennes peuvent-elles réduire les contrastes territoriaux au sein de l’UE ? Les horaires mentionnés sont indicatifs

  15. Partie 3 : La France et l’Union européenne Lien fort avec le programme d’histoire, mais tout en mettant en valeur une approche géographique, qui s’attardera à mettre l’accent sur : les conséquences du dernier élargissement sur l’intégration communautaire l’inachèvement du processus d’élargissement et d’approfondissement les caractéristiques essentielles de l’UE à partir d’un petit nombre de cartes (zone euro, espace Schengen) à confronter, de 2 ou 3 planisphères pour mettre l’UE en perspective dans le monde : PIB par habitant, IDH… les contrastes territoriaux : quelques paysages et 2 ou 3 cartes thématiques simples : densités de population, métropoles et axes majeurs, IDH…, carte des régions aidés par l’UE… Pour réaliser le croquis, la confrontation des cartes permet de retenir les éléments suivants : la configuration des réseaux : des axes majeurs au centre à un maillage plus lâche vers les périphéries un espace central : la mégalopole, concentration de population et de richesse, de métropole, de capitales politiques des régions en marge mais bien reliées des ensembles plus marginalisés, plus pauvres (marges orientales et méridionales de l’UE) CROQUIS à réaliser en classe, en s’assurant de la maîtrise des repères par les élèves.

  16. Comment la France s’intègre-t-elle par ses réseaux de transports dans l’espace européen ? • Comment en retour, cette intégration européenne par les réseaux accentue les déséquilibres du territoire national ? Partie 3 : La France et l’Union européenne 5 heures Articuler la complémentarité des échelles, nationale et européenne. Deux EDC : Le réseau des LGV : mise en valeur des interconnexions, des nœuds, de l’effet-tunnel, des projets. Dans la MEP, étudier les réseaux et non les transports en eux-mêmes. L’environnement à travers la gestion des risques naturels et technologiques. La MEP ne doit pas déboucher sur une typologie des risques ; elle doit mettre en valeur les notions de coopération communautaire et de conscience partagée. • Quels risques la France partage-t-elle avec ses partenaires européens ? • Pourquoi une politique européenne en matière de lutte contre les risques ? • Quels en sont les effets et les limites ? Les horaires mentionnés sont indicatifs

  17. Partie 4 : Le rôle mondial de la France et de l’Union européenne 3-4 heures Il s’agit de montrer pourquoi et comment la France prétend exercer une influence mondiale dans les domaines politique et culturel. Les notions de rayonnement, d’influence, de soft power et de hard powersont donc au cœur du programme. A articuler avec l’histoire (sur la vie politique en France) et l’éducation civique (sur la Défense) pour les aspects militaires et diplomatiques. L’EDC (au choix Guadeloupe, Martinique, Mayotte, Guyane, Réunion) doit permettre de rendre compte du rayonnement de la France dans le monde. Elle doit donc être problématisée. • Pourquoi la France peut-elle prétendre à un rôle mondial ? Les horaires mentionnés sont indicatifs

  18. Partie 4 : Le rôle mondial de la France et de l’Union européenne 3-4 heures L’EDC : 5 pays ont obtenu à ce jour le statut de candidat officiel : la Croatie, l’Islande, la Macédoine, le Monténégro et la Turquie. D’autres États ne sont encore que candidats potentiels : l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine, le Kosovo, qu’il convient sans doute d’écarter en raison des incertitudes qui pèsent encore sur le statut international de ce territoire, et la Serbie. Privilégier la Turquie ou la Serbie. Une MEP en deux temps : à l’échelon européen, le cas choisi doit être replacé dans le contexte du rayonnement de l’Union européenne sur son voisinage ; à l’échelon mondial, la mise en perspective montre que l’Union européenne est bien un des pôles structurant l’espace mondial, même si sa puissance est limitée. • Pourquoi peut-on affirmer que l’Union européenne est l’un des trois pôles mondiaux majeurs ? • Quelles sont les limites de sa puissance ? Les horaires mentionnés sont indicatifs

  19. A la fin de la scolarité obligatoire, l'élève doit être capable de localiser et situer les repères suivants : − Les continents et les océans, les grands fleuves, les grands traits du relief (principales chaînes de montagnes et grandes plaines) et les principales zones climatiques de la planète ; − les principaux foyers de peuplement et les espaces faiblement peuplés de la planète ; les cinq États les plus peuplés du monde ; − les dix métropoles mondiales les plus peuplées et les pays où elles se situent ; − trois pays parmi les plus pauvres du monde, trois grands pays émergents, les trois principaux pôles de puissance mondiaux ; − deux grandes aires de départ et deux grandes aires d'arrivée des migrants dans le monde; − deux espaces touristiques majeurs dans le monde ; − les mégalopoles (Nord-Est des États-Unis, Japon, Europe) ; − le territoire de la France (métropolitain et ultramarin) ; − les principaux espaces de la francophonie ; − les montagnes, les grands fleuves, les domaines bioclimatiques et les façades maritimes du territoire national ; − les dix premières aires urbaines du territoire français (les principales villes); − les Régions françaises ; − les États de l'Union européenne et leurs capitales ; − les villes où siègent les institutions de l'Union européenne ; − les dix principales métropoles européennes. Repères étudiés en 3e

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