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Histoire de la maladie; ex clinique:

Histoire de la maladie; ex clinique:. Melle B. 20 ans, céphalées chroniques Ex clinique: Poids 38kg, 149cm, TA 10/8 Céphalées en casque, non pulsatiles, exacerbation récente, non calmée par antimigraineux, parfois phosphènes, paresthésies paumes mains

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Histoire de la maladie; ex clinique:

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Presentation Transcript


  1. Histoire de la maladie; ex clinique: Melle B. 20 ans, céphalées chroniques Ex clinique: Poids 38kg, 149cm, TA 10/8 Céphalées en casque, non pulsatiles, exacerbation récente, non calmée par antimigraineux, parfois phosphènes, paresthésies paumes mains Régles irrégulières avant prise contraceptifs oestro-progestatifs (17 ans): arrêt Aout 2004, pas de règles depuis (02/2004)

  2. TDM: image sellaire d’où IRM

  3. 1re question Peut il y avoir un lien entre cette lésion et les céphalées?

  4. 1re réponse Possible: partie supérieure de la lésion au contact du diaphragme sellaire (arachnoide, innervée) Aspect de macroadénome nécrosé (nécrose récente?)

  5. 2nde question Autres conséquences clinique possibles de cette lésion (cf histoire de la maladie) Et par quel mécanismes?

  6. 2nde réponse Insuffisance gonadotrope (aménorhée) Par hyperprolactinémie Par compression Insuffisance autres secteurs Hypersécrétion Syndrome chiasmatique? Non car pas de contact chiasmatique

  7. 3me question Quelles explorations hormonales proposez vous?

  8. 3me réponse Secteur prolactinique: dosage PRL Secteur gonadotrope: LH,FSH, E2 Secteur thyréotrope: T4 libre, TSH • Secteur corticotrope : cycle cortisol, CLU • Hypoglycémie insulinique • Test de freinage par Dxm • Secteur Somatotrope: IGF1 Hypoglycémie insulinique

  9. Dosages hormonaux: Fonction corticotrope: - cycle nycthéméral de cortisol ( matin 400nmol/l, 24h 50nmol/l) -cortisol libre urinaire 120 nmol/24h (N 50-200) - freinage par DXM: cortisol 25 nmol/l (abaissé) - hypoglycémie Insulinique: cortisol 700 nmol/L Fonction thyréotrope: TSH et T4L normales Fonction gonadotrope: FSH 2UI/l (1-10) LH 2UI/l (1-10) estradiol 80 pmol/l (début phase folliculaire 100-400) Fonction somatotrope: IGF1 normale GH 12 ng/ml sous (hypoglycémie insulinique N>10)

  10. 4ème question Hyperprolactinémie 1300µUI/ml (N 300-700) Quelles étiologies devez vous envisager pour cette hyperprolactinémie?

  11. 4ème réponse Éliminer causes non liées à tumeur hypophysaire: grossesse, prise médicamenteuse (psychotropes), hypothyroidie périphérique) Adénome à prolactine Hyperprolactinémie de défreination

  12. 5ème question Est-il important de faire la différence entre adénome à prolactine et hyperprolactinémie de défreination?

  13. 5ème réponse Oui: l’adénome à prolactine peut se traiter par agonistes dopaminergiques Alors qu’une masse hypophysaire responsable d’hyperprolactinémie de défreination ne peut se traiter que par chirurgie

  14. 6ème question Comment faites vous la différence?

  15. 6ème réponse Test au TRH Traitement d’épreuve par agonistes dopaminergiques

  16. Traitement d’épreuve par agoniste dopaminergique Prl 1300 Prl 50

  17. 6ème réponse Traitement d’épreuve par agonistes dopaminergiques évalué sur réponse morphologique (et non sur l’abaissement de la prolactine)

  18. Conclusion: Macroadénome non sécrétant avec -hyperprolactinémie de défreination -insuffisance gonadotrope fonctionnelle (ou lésionnelle) -céphalées Traitement?

  19. Voie rhinoseptale Trans sphénoïdale

  20. Une jeune patiente de 25 ans, enseignante, vient consulter pour découverte d’un goitre par la médecine du travail. A l’examen clinique la patiente a un cou fin, facilement palpable et vous retrouvez effectivement un corps thyroïde augmenté de volume, environ 2 fois la normale, de consistance homogène et souple, sans nodules perceptibles. Les aires ganglionnaires cervicales sont libres. comment complétez vous votre examen clinique ?

  21. Réponse 1 : recherche de signes cliniques de thyrotoxicose ou hypothyroidie, d’une « exophtalmie » (orbitopathie basedowienne) voir d’autres signes d’auto-immunité (dermopathie pré-tibiale, vitiligo)

  22. si vous n’avez pas retrouvé d’autres éléments cliniques est il nécessaire de faire des examens biologiques, et si oui lesquels ?

  23. Réponse 2 oui recherche d’une dysthyroidie infra-clinique (thyrotoxicose ou hypothyroidie) par la mesure de la TSH recherche d’une thyroidite auto-immune par la mesure des anticorps anti-TPO

  24. 3) TSH= 2, 5 UI/ml (N 0,1 à 4). AcTPO= 30UI (N<100) que concluez vous ?

  25. Réponse 3 : euthyroidie, pas d’arguments pour une thyroidite chronique auto-immune

  26. est il nécessaire de faire pratiquer une échographie cervicale ?

  27. Réponse 4 : discutable : si le cou est bien palpable on ne peut en principe pas laisser passer de nodules de taille cliniquement significative (1cm), et on est capable d’estimer correctement la taille du goitre. Cependant l’échographie permet de détecter de rares nodules centimétriques non palpables (postérieur) et donne une estimation plus précise de la taille des lobes (utile si on envisage ultérieurement un traitement freinateur).

  28. 5) Ici à l’échographie: Lobe D 60x25x25 2 nodules 3 et 4mm Lobe G 55x20x20 1 nodule 3mm. Commentaires ?

  29. Réponse 5 : taille >normale : volume normal de la thyroide environ 20ml (chaque lobe 10ml c’est à dire 50x20x20) ici environ 18,75+10= 28 ;75ml. Nodules non cliniquement significatifs

  30. 6) vous concluez finalement à un goitre simple. Que proposez vous à la patiente ?

  31. Réponse 6) : on peut discuter deux alternatives thérapeutiques : tout d’abord ne rien faire et surveiller car il n’y a actuellement aucune complication (pas de dysthyroidie, pas de compression mécanique, pas de nodules suspects d’être un carcinome significatif sinon envisager un traitement freinateur par levothyroxine.

  32. 7) Vous décidez de mettre en route un traitement freinateur par levothyroxine. Quels sont les objectifs de ce traitement pour le taux de TSH, T4 Libre, T3 Libre ? Y a-t-il des effets indésirables possibles de ce traitement Quelle efficacité attendez vous de ce traitement ?

  33. Réponse 7): TSH freinée autour de 0,1 à 0,4 UI/ml. Si TSH plus basse vérifier que T3 libre reste dans la normale (la T4 Libre peut être discrètement au-dessus de la normale) Oui : augmentation du risque de troubles du rythme et d’ostéoporose Efficacité : environ 50% de chance de diminution de taille du goitre (25% diminution taille d’un nodule)

  34. 8) Vous revoyez la patiente seulement 10 ans plus tard. Elle prend toujours de la levothyroxine 100ug/j. A l’examen, complété par l’échographie, vous trouvez que le goitre a augmenté de volume, il y a un nodule de 2cm de diamètre dans le pole inf du lobe D La TSH est 0,01 UI/ml la T4 libre 25 pmol/L (N 9-23) T3 libre 8 pmol/l (N 2-5). Quelles sont vos conclusions, Que proposez vous à la patiente ?

  35. Réponse 8) thyrotoxicose, expliqué en partie par traitement par levothyroxine+ fonctionnement autonome d’au moins une partie de la thyroide. inefficacité du traitement freinateur. Arrêt du traitement freinateur Exploration du nodule de 2cm par cytoponction

  36. Le traitement freinateur est arrêté. La cytoponction du nodule répond : colloide abondant , cellules d’aspect benin. Comment vérifiez vous que la fonction thyroidienne de la patiente est normale après arrêt du traitement freinateur, Que lui proposez vous ?

  37. Réponse 9. Savoir que la TSH, restée bloquée pendant longtemps peut rester basse par inertie pendant quelques mois. Donc si l’on veut apprécier la fonction thyroidienne de la patiente un mois après arrêt du traitement doser T4 Libre et éventuellement T3 libre. Surveillance clinique

  38. Vous revoyez la patiente 20 ans plus tard. A l’examen le lobe droit semble avoir encore augmenté de volume et le pole inférieur n’est pas palpable. Le lobe G a également augmenté de volume, il y a plusieurs nodules de 1 à 2cm de diamètre palpables dans les poles sup des lobes droit et G. Que suspectez vous et quelles explorations faites vous ?

  39. Réponse 10 Développement endothoracique du goitre, recherche sytématique d’une compression trachéale (oesophagienne, récurrentielle) rechercher gonflement veines du cou faire radiopulm, discussion TDM sans injection, voir examen ORL si dysphonie

  40. 11) La TDM montre une compression trachéale significative. Quel traitement proposez vous à la patiente et que lui expliquez vous sur ce traitement ?

  41. Réponse11 : thyroidectomie totale. Expliquer la morbidité péri-opératoire (hypoparathyroidie, paralysie récurrentielle) et la nécessité d’un traitement substitutif par levothyroxine à vie

  42. 12) La patiente a eu une thyroidectomie totale il y a un mois, est sortie avec une ordonnance de levothyroxine 100 ug par jour, elle se plaint de fourmillements dans les mains et autour de la bouche, elle vous montre un résultat de TSH= 15 UI/ml (N 0,1 à 4). Que concluez vous et que lui proposez vous ?

  43. Réponse 12 Très probable hypocalcémie par hypoparathyroidie. Traitement substitutif par levothyroxine insuffisement dosé. Doser calcémie, augmenter la dose de Levothyrox à 125ug/j

  44. La calcémie est à 1,7 mmol/l (N 2,2-2,5 mmol/l) . Que concluez vous et que proposez vous comme traitement à la patiente (nom générique, dose, objectifs)

  45. Réponse 13 : hypoparathyroidie post chirurgicale (au moins transitoire) avec hypocalcémie significative et symptomatique. Traitement par vitamine D hydroxylé en 1 (Un-Alfa 1 à 2ug/j) ou en 1 et en 25 (Rocaltrol 0 ;5 à 1 ug/j) plus Calcium per os 1 à 2g/j. Objectif calcémie limite inférieure de la normale (2,2 mmol/l)

  46. Patiente 78 ans • ATCD • Diabète de type 2 traité par sulfamide hypoglycémiant • HTA traitée par calcium bloquant • Hernie hiatale avec oesophagite • Diverticulose sigmoidienne

  47. Depuis 3 mois - Baisse de l’état général - Amaigrissement de 10kg • Hospitalisation pour coma, à admission • Glycémie capillaire 1 mmol/l • Tension artérielle 90/60, pouls 110/mn

  48. 1re question • Conduite à tenir en urgence: Hypothèses diagnostiques Eventuels examens Traitement

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