La soci t 2000 watts

2. 2 Nous modifions la composition de l�atmosph�re Objectif 2 degr�s : hausse maximale de la temp�rature globale moyenne de 2� � 2,4�C d�ici � 2100 stabilisation de la concentration d��quivalent CO2 � 445-490 ppm r�duction des �missions d��quivalent CO2 de 50-85% d�ici � 2050 (ann�e de base 2000) Les �missions mondiales de CO2 continuent d�augmenter chaque ann�e d�environ 2%, ce qui entra�ne une hausse toujours plus rapide de la concentration en CO2 dans l�atmosph�re et par l� m�me une augmentation toujours plus rapide des temp�ratures moyennes (courbe exponentielle dans le sch�ma ci-dessus; r�chauffement global moyen d�environ 0,8 degr� depuis 1850, et de 1,4 degr� en Suisse). La fa�on dont tout ceci �voluera d�pend de la vitesse � laquelle nous pourrons suffisamment r�duire nos �missions de CO2 pour que les concentrations dans l�atmosph�re arr�tent d�augmenter (politique, �conomie, soci�t�). Pour limiter les d�g�ts climatiques � un niveau supportable, le Conseil climatique de l�ONU (IPCC) a formul� l���objectif 2 degr�s��, selon lequel l�augmentation de la temp�rature mondiale devrait �tre inf�rieure � 2�. Pour cela, la concentration dans l�atmosph�re d��quivalent CO2 ne doit pas d�passer 450�ppm, et il faut que les �missions baissent de 50 � 85% d�ici � 2050. Les �missions mondiales de CO2 continuent d�augmenter chaque ann�e d�environ 2%, ce qui entra�ne une hausse toujours plus rapide de la concentration en CO2 dans l�atmosph�re et par l� m�me une augmentation toujours plus rapide des temp�ratures moyennes (courbe exponentielle dans le sch�ma ci-dessus; r�chauffement global moyen d�environ 0,8 degr� depuis 1850, et de 1,4 degr� en Suisse). La fa�on dont tout ceci �voluera d�pend de la vitesse � laquelle nous pourrons suffisamment r�duire nos �missions de CO2 pour que les concentrations dans l�atmosph�re arr�tent d�augmenter (politique, �conomie, soci�t�). Pour limiter les d�g�ts climatiques � un niveau supportable, le Conseil climatique de l�ONU (IPCC) a formul� l���objectif 2 degr�s��, selon lequel l�augmentation de la temp�rature mondiale devrait �tre inf�rieure � 2�. Pour cela, la concentration dans l�atmosph�re d��quivalent CO2 ne doit pas d�passer 450�ppm, et il faut que les �missions baissent de 50 � 85% d�ici � 2050.

3. 3 Le pic de production rencontre une demande en hausse Quand serons-nous � court de p�trole? de gaz naturel? Certains cercles �voquent m�me le fait que le charbon atteigne son maximum d�extraction en 2025. Avec une hausse des prix du p�trole, le gaz et le charbon seront �galement plus chers. La Suisse consomme chaque jour 38 millions de litres de p�trole. La part de p�trole dans le besoin �nerg�tique final s��l�ve � 57%. Le p�trole est de loin le plus important agent �nerg�tique du pays. Si l�on consid�re les perspectives offertes par le pic p�trolier, il est grand temps d�agir. Pic p�trolier L�expression ��production globale maximum de p�trole�� (peak oil en anglais) renvoie � la capacit� maximale d�extraction de p�trole d�un champ de p�trole par rapport aux r�serves finales globales en p�trole de la plan�te. D�apr�s de nombreux sp�cialistes, il est possible que la production et donc l�offre de p�trole ne puissent plus tenir le rythme de l��volution de la demande mondiale bien avant que les r�serves soient �puis�es. Selon ces experts, comme les grands champs de p�trole faciles d�acc�s sont toujours exploit�s les premiers, un recul de la production serait donc in�vitable une fois pass� ce maximum. Quand ce maximum sera-t-il atteint? L�a-t-il d�j� �t�? Ces questions font d�bat. (Source: Wikip�dia) Localement, ce ph�nom�ne pourrait �tre observ� de mani�re r�p�t�e: apr�s le pic, la production du champ de p�trole d�cline � tout jamais. Le pic p�trolier global rev�t une importance consid�rable pour la politique �conomique et �nerg�tique de la Suisse, car ensuite l�offre ne peut plus couvrir la demande faiblement �lastique, les prix du p�trole grimpent fortement et l�inflation et la r�cession menacent. La sollicitation croissante des ressources renouvelables et non-renouvelables (�nergie, eau, alimentation, mati�res premi�res) entra�ne des rar�factions r�elles ou suppos�es qui entra�nent � leur tour des rejets �conomiques, voire des affrontements belliqueux. Les gisements d�agents �nerg�tiques fossiles utilisables d�une mani�re �conomiquement et �cologiquement soutenable tendent � s��puiser alors que le besoin �nerg�tique (fossile et renouvelable) continue d�augmenter.Quand serons-nous � court de p�trole? de gaz naturel? Certains cercles �voquent m�me le fait que le charbon atteigne son maximum d�extraction en 2025. Avec une hausse des prix du p�trole, le gaz et le charbon seront �galement plus chers. La Suisse consomme chaque jour 38 millions de litres de p�trole. La part de p�trole dans le besoin �nerg�tique final s��l�ve � 57%. Le p�trole est de loin le plus important agent �nerg�tique du pays. Si l�on consid�re les perspectives offertes par le pic p�trolier, il est grand temps d�agir. Pic p�trolier L�expression ��production globale maximum de p�trole�� (peak oil en anglais) renvoie � la capacit� maximale d�extraction de p�trole d�un champ de p�trole par rapport aux r�serves finales globales en p�trole de la plan�te. D�apr�s de nombreux sp�cialistes, il est possible que la production et donc l�offre de p�trole ne puissent plus tenir le rythme de l��volution de la demande mondiale bien avant que les r�serves soient �puis�es. Selon ces experts, comme les grands champs de p�trole faciles d�acc�s sont toujours exploit�s les premiers, un recul de la production serait donc in�vitable une fois pass� ce maximum. Quand ce maximum sera-t-il atteint? L�a-t-il d�j� �t�? Ces questions font d�bat. (Source: Wikip�dia) Localement, ce ph�nom�ne pourrait �tre observ� de mani�re r�p�t�e: apr�s le pic, la production du champ de p�trole d�cline � tout jamais. Le pic p�trolier global rev�t une importance consid�rable pour la politique �conomique et �nerg�tique de la Suisse, car ensuite l�offre ne peut plus couvrir la demande faiblement �lastique, les prix du p�trole grimpent fortement et l�inflation et la r�cession menacent. La sollicitation croissante des ressources renouvelables et non-renouvelables (�nergie, eau, alimentation, mati�res premi�res) entra�ne des rar�factions r�elles ou suppos�es qui entra�nent � leur tour des rejets �conomiques, voire des affrontements belliqueux. Les gisements d�agents �nerg�tiques fossiles utilisables d�une mani�re �conomiquement et �cologiquement soutenable tendent � s��puiser alors que le besoin �nerg�tique (fossile et renouvelable) continue d�augmenter.

4. 4 Sommes-nous � court d��lectricit�? La demande augmente (substitution) L�offre baisse L�efficacit� s�am�liore Tendance � la hausse � long terme des prix d�achat sur le march� M�me l��lectricit� devient une ressource recherch�e. Elle n�est pas n�goci�e qu�au niveau politique�. L�avenir nous dira s�il y aura ou non des p�nuries d��lectricit�. Ce qui est � coup s�r important, c�est que notre d�pendance dans ce domaine ne devienne pas trop grande et que nous ne gaspillions pas l��lectricit�. Utiliser notre potentiel d�efficacit�, tel doit �tre le mot d�ordre. Il ne saurait toutefois �tre question de d�connecter la Suisse du commerce europ�en d��lectricit�, bien au contraire. L�importance des �changes internationaux va continuer d�augmenter. Pour les groupes �nerg�tiques, le commerce de gros d��lectricit� est d�j� un enjeu majeur. Ils approvisionnent non seulement dans la mesure du besoin �nerg�tique et vendent leurs exc�dents, mais ils sont �galement actifs � la bourse de l��lectricit�. La Suisse exploite actuellement cinq centrales nucl�aires: M�hleberg, Beznau I et Beznau II, G�sgen et Leibstadt. Celles-ci fournissent environ 40% de la production suisse d��lectricit� et 9% de l��nergie. A l��tranger, les centrales de type M�hleberg ont �t� abandonn�es depuis longtemps. Les centrales nucl�aires suisses doivent fonctionner 50 � 60 ans et disposent toutes d�une autorisation de fonctionnement illimit�e, � l�exception de M�hleberg. Selon la loi, elles fonctionnent �aussi longtemps qu�elles sont s�res�. Axpo, BKW et Atel veulent construire deux ou trois nouvelles centrales aussi rapidement que possible. Ils caressent l�id�e d�une centrale de type EPR �European Pressurized Water Reactor�). Un EPR g�n�re une puissance de 1600�MW, soit 4 fois plus que M�hleberg. Si les projets concernant cette grande centrale se concr�tisent, la puissance du parc des centrales nucl�aires suisses serait doubl�e. En Suisse, la population d�cide par scrutin de la cr�ation de nouvelles centrales nucl�aires. Le r�f�rendum devrait avoir lieu en 2012.M�me l��lectricit� devient une ressource recherch�e. Elle n�est pas n�goci�e qu�au niveau politique�. L�avenir nous dira s�il y aura ou non des p�nuries d��lectricit�. Ce qui est � coup s�r important, c�est que notre d�pendance dans ce domaine ne devienne pas trop grande et que nous ne gaspillions pas l��lectricit�. Utiliser notre potentiel d�efficacit�, tel doit �tre le mot d�ordre. Il ne saurait toutefois �tre question de d�connecter la Suisse du commerce europ�en d��lectricit�, bien au contraire. L�importance des �changes internationaux va continuer d�augmenter. Pour les groupes �nerg�tiques, le commerce de gros d��lectricit� est d�j� un enjeu majeur. Ils approvisionnent non seulement dans la mesure du besoin �nerg�tique et vendent leurs exc�dents, mais ils sont �galement actifs � la bourse de l��lectricit�. La Suisse exploite actuellement cinq centrales nucl�aires: M�hleberg, Beznau I et Beznau II, G�sgen et Leibstadt. Celles-ci fournissent environ 40% de la production suisse d��lectricit� et 9% de l��nergie. A l��tranger, les centrales de type M�hleberg ont �t� abandonn�es depuis longtemps. Les centrales nucl�aires suisses doivent fonctionner 50 � 60 ans et disposent toutes d�une autorisation de fonctionnement illimit�e, � l�exception de M�hleberg. Selon la loi, elles fonctionnent �aussi longtemps qu�elles sont s�res�. Axpo, BKW et Atel veulent construire deux ou trois nouvelles centrales aussi rapidement que possible. Ils caressent l�id�e d�une centrale de type EPR �European Pressurized Water Reactor�). Un EPR g�n�re une puissance de 1600�MW, soit 4 fois plus que M�hleberg. Si les projets concernant cette grande centrale se concr�tisent, la puissance du parc des centrales nucl�aires suisses serait doubl�e. En Suisse, la population d�cide par scrutin de la cr�ation de nouvelles centrales nucl�aires. Le r�f�rendum devrait avoir lieu en 2012.

5. 5 Nous devons modifier notre comportement d�s maintenant! Faire plus avec moins. N�utiliser que ce dont nous avons vraiment besoin. Passer aux �nergies renouvelables. En r�sum�, cela signifie: net durcissement de la concurrence en mati�re d��nergie, raret� des carburants fossiles, �missions de CO2, effet de serre et r�chauffement climatique, �lectrification de notre soci�t�, d�pendances et incertitudes. Les journaux en remplissent des pages chaque jour. Il s�agit �galement de ne pas accro�tre inutilement les charges. Agir de mani�re responsable avec notre environnement. Soutenir les �conomies et enrayer les gaspillages. Des alternatives sont demand�es ou des concepts r�duisant drastiquement la consommation d��nergie et de ressources. La soci�t� � 2000 watts poursuit exactement ces objectifs selon les principes: Efficacit� Moins d��nergie et de ressources pour le m�me usage Suffisance Eliminer la consommation d��nergie sans utilit� R�duire l�ampleur des services �nerg�tiques Adapter les comportements Substitution Remplacer les �nergies non-renouvelables par des �nergies renouvelables Pour inciter les acteurs � agir, il faut une vision commune: la soci�t� � 2000�watts En r�sum�, cela signifie: net durcissement de la concurrence en mati�re d��nergie, raret� des carburants fossiles, �missions de CO2, effet de serre et r�chauffement climatique, �lectrification de notre soci�t�, d�pendances et incertitudes. Les journaux en remplissent des pages chaque jour. Il s�agit �galement de ne pas accro�tre inutilement les charges. Agir de mani�re responsable avec notre environnement. Soutenir les �conomies et enrayer les gaspillages. Des alternatives sont demand�es ou des concepts r�duisant drastiquement la consommation d��nergie et de ressources. La soci�t� � 2000 watts poursuit exactement ces objectifs selon les principes: Efficacit� Moins d��nergie et de ressources pour le m�me usage Suffisance Eliminer la consommation d��nergie sans utilit� R�duire l�ampleur des services �nerg�tiques Adapter les comportements Substitution Remplacer les �nergies non-renouvelables par des �nergies renouvelables Pour inciter les acteurs � agir, il faut une vision commune: la soci�t� � 2000�watts

6. 6 2000 watts : une moyenne Pourquoi 2000�watts? Stabilit� climatique Gestion responsable des �nergies non renouvelables: efficacit�, suffisance et substitution La soci�t� � 2000�watts implique une plus grande solidarit� Les besoins �nerg�tiques de la Suisse sont largement plus �lev�s que ceux des habitants de Chine ou du Bengladesh. Il n�y a pas assez d��nergie pour que toute la plan�te consomme autant que nous. Nous devons donc r�duire notre besoin �nerg�tique � long terme. Vision d�velopp�e � la fin des ann�es 90 par des professeurs de l�EPF. Recherche de concr�tisation de d�veloppement durable. Puissance constante de 2000�watts par an et par personne= 20 ampoules de 100�watts allum�es en permanence =17�500�kWhPourquoi 2000�watts? Stabilit� climatique Gestion responsable des �nergies non renouvelables: efficacit�, suffisance et substitution La soci�t� � 2000�watts implique une plus grande solidarit� Les besoins �nerg�tiques de la Suisse sont largement plus �lev�s que ceux des habitants de Chine ou du Bengladesh. Il n�y a pas assez d��nergie pour que toute la plan�te consomme autant que nous. Nous devons donc r�duire notre besoin �nerg�tique � long terme. Vision d�velopp�e � la fin des ann�es 90 par des professeurs de l�EPF. Recherche de concr�tisation de d�veloppement durable. Puissance constante de 2000�watts par an et par personne= 20 ampoules de 100�watts allum�es en permanence =17�500�kWh

7. 7 2000 watts, c�est quoi ? Chaque jour, avec 2000 watts je peux me doucher pendant 2 heures ou faire 3840 tasses d�expresso ou faire tourner 50 machines de linge ou rouler 64 km en voiture (7,5 l/100 km) Le �watt� est une indication de puissance et non d��nergie (Joule). La puissance indique la quantit� d��nergie convertie en un temps donn�. Par exemple, un aspirateur a une puissance de 1500�watts. Si on passe l�aspirateur pendant une demi-heure, la quantit� d��nergie n�cessaire est de 1500�W * 0,5�h = 750�Wh ou 0,75�kWh. Dans une soci�t� � 2000�watts nous disposons en moyenne de 2�kWh par heure. Pour une journ�e enti�re, l��nergie s��l�ve donc � 48�kWh. Ces 48�kWh ne peuvent bien s�r pas �tre utilis�s pour se doucher pendant 2�h, mais doivent suffire pour tous les services �nerg�tiques. A titre de comparaison, voici la capacit� de puissance du corps humain : Moyen: 100-150�watts Sportif: 150-250�watts Bien entra�n�: 250-300�watts Tour de France: env. 400�watts Le �watt� est une indication de puissance et non d��nergie (Joule). La puissance indique la quantit� d��nergie convertie en un temps donn�. Par exemple, un aspirateur a une puissance de 1500�watts. Si on passe l�aspirateur pendant une demi-heure, la quantit� d��nergie n�cessaire est de 1500�W * 0,5�h = 750�Wh ou 0,75�kWh. Dans une soci�t� � 2000�watts nous disposons en moyenne de 2�kWh par heure. Pour une journ�e enti�re, l��nergie s��l�ve donc � 48�kWh. Ces 48�kWh ne peuvent bien s�r pas �tre utilis�s pour se doucher pendant 2�h, mais doivent suffire pour tous les services �nerg�tiques. A titre de comparaison, voici la capacit� de puissance du corps humain : Moyen: 100-150�watts Sportif: 150-250�watts Bien entra�n�: 250-300�watts Tour de France: env. 400�watts

8. 8 Nous sommes actuellement tr�s loin de la soci�t� � 2000�watts, c�est pourquoi il nous faut fixer des objectifs interm�diaires. D�ici � 2050: 3500�watts / personne 2�t de CO2 / personne D�ici � 2150 2000 watts / personne 1�t de CO2 / personne 500�watts d��nergies fossiles en 2150 = 1 tonne d��quivalent CO2 / personne et par an Association d�objectifs �nerg�tiques et politiques Pas de retour � l�Age de la pierre Vers 1960, la Suisse �tait une soci�t� � 2000�watts Arriver � �Vivre plus l�g�rement�: Qualit� de vie identique ou sup�rieure en utilisant moins de ressourcesNous sommes actuellement tr�s loin de la soci�t� � 2000�watts, c�est pourquoi il nous faut fixer des objectifs interm�diaires. D�ici � 2050: 3500�watts / personne 2�t de CO2 / personne D�ici � 2150 2000 watts / personne 1�t de CO2 / personne 500�watts d��nergies fossiles en 2150 = 1 tonne d��quivalent CO2 / personne et par an Association d�objectifs �nerg�tiques et politiques Pas de retour � l�Age de la pierre Vers 1960, la Suisse �tait une soci�t� � 2000�watts Arriver � �Vivre plus l�g�rement�: Qualit� de vie identique ou sup�rieure en utilisant moins de ressources

9. 9 Objectifs � 2000 watts pour les Cit�s de l��nergie Voir le document : Les Cit�s de l��nergie sur la voie de la soc�t� � 2000 watts http://www.2000watt.ch/data/downloads/FR/Objectifs_2000_watts.pdfVoir le document : Les Cit�s de l��nergie sur la voie de la soc�t� � 2000 watts http://www.2000watt.ch/data/downloads/FR/Objectifs_2000_watts.pdf

10. 10 La soci�t� � 2000 watts a un ancrage dans la politique �nerg�tique La soci�t� � 2000�watts n�est pas seule. Elle est compatible et fait m�me partie des objectifs de la Conf�d�ration et d�associations en mati�re de politique �nerg�tique. Les objectifs climatiques de la Suisse sont �une baisse des �missions de gaz � effet de serre (GES) d�au moins 25% d�ici � 2020, d�environ. 50% d�ici � 2035 et d�au moins 80% d�ici � 2050. La Suisse contribue � la stabilisation du r�chauffement climatique global � un maximum de 2,0��C au-dessus de la moyenne globale de l��re pr�industrielle. D�apr�s les calculs de l�Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC), pour stabiliser le r�chauffement climatique � un niveau compris entre 2,0 et 2,4��C, la concentration de gaz � effet de serre dans l�atmosph�re doit �tre comprise au maximum entre 450 et 490 ppm d��quivalent CO2. Pour le groupe des pays de l�annexe I (pays industrialis�s), cela signifie une baisse des �missions totales de gaz � effet de serre de 25 � 40% d�ici � 2020 et de 80 � 95% d�ici � 2050. [1] Pour contribuer � la r�alisation des objectifs globaux, la Suisse doit, en tant que pays de l�annexe I, r�duire ses �missions de gaz � effet de serre d�au moins 25% d�ici � 2020 et d�au moins 80% d�ici � 2050 (r�f�rence 1990). [2] Une interpolation pour 2035 indique un objectif de r�duction d�environ 50% par rapport � 1990. Sur cette voie, la Suisse s�oriente vers les limites sup�rieures des objectifs de r�duction des �missions de gaz � effet de serre de l�Union europ�enne. La diminution des �missions nationales de gaz � effet de serre ne peut pas �tre atteinte par une d�localisation � l��tranger des secteurs consommant beaucoup d��nergie. [1] La r�duction de 40 resp. 95% garantit une probabilit� de 50% que le r�chauffement restera sous les 2��C. Ave une r�duction de 25 resp. 80%, cette probabilit� chute � env. 25% (voir IPCC 2007) [2] L�EU �voque actuellement une r�duction des gaz � effet de serre de 20% d�ici � 2020 (de 30% dans le cas d�un accord international suffisant) sur la base des �missions de 1990 (voir IPCC 2007) Une r�duction de 25% d�ici � 2020 des �missions nationales de gaz � effet de serre (r�f�rence 1990) est globalement synonyme d�une r�duction des �missions totales � 30,7�millions de tonnes de CO2 et une baisse � 3,8�t de CO2 par personne d�ici � 2020. Une r�duction de 80% d�ici � 2050 des �missions nationales de gaz � effet de serre est synonyme d�une r�duction des �missions totales � 8,2�millions de tonnes de CO2 et � 1,0�t par personne d�ici � 2050. Perspectives �nerg�tiques de la Conf�d�rationLes perspectives �nerg�tiques 2035 de la Conf�d�ration montrent essentiellement quatre sc�narios.I: Continuation comme aujourd�hui � Poursuite de la politique �nerg�tique actuelle avec les lois en vigueur. II: Collaboration renforc�e � Taxe sur le CO2, r�tribution de l'injection � prix co�tant pour �lectricit� renouvelable et son perfectionnement. III: Nouvelles priorit�s � Encouragement actif de l�efficacit� �nerg�tique, redevance incitative sur l'�nergie sans modification de la quote-part de l�Etat et directives suppl�mentaires sur la consommation. IV: Soci�t� � 2000�watts � sc�nario III renforc� avec l�objectif de r�duire � un tiers la consommation d��nergie par personne en un si�cle. SuisseEnergie a un message clair: la voie vers un avenir durable et efficace du point de vue �nerg�tique sur la base des �nergies renouvelables est r�alisable. SuisseEnergie 2011-2020 favorise des �tapes concr�tes vers la vision de la �soci�t� � 2000�watts�. Jusqu�en 2020, le programme contribuera consid�rablement aux objectifs nationaux suivants en mati�re de politique �nerg�tique et climatique: R�duction de la consommation d��nergie finale via une am�lioration de l�efficacit� �nerg�tique dans le domaine des combustibles, du carburant et de l��lectricit�, R�duction des �missions de CO2 et de la consommation d��nergies fossiles d�au moins 20% d�ici � 2020 par rapport � 1990, Augmentation d�au moins 50% de la part des �nergies renouvelables dans la consommation globale d��nergie entre 2010 et 2020. La consommation croissante d��lectricit� doit �tre couverte autant que possible par des �nergies renouvelables. Source: Office f�d�ral de l��nergie Concept d�taill� SuisseEnergie 2011-2020 Objectif de performances �nerg�tiques de la SIA Instrument pour une construction efficace du point de vue �nerg�tique D�finit des valeurs cibles pour les trois utilisations: habitation, bureau et �cole Montre comment l�objectif de la soci�t� � 2000�watts peut �tre atteint dans le domaine du b�timent Les objectifs fix�s par la soci�t� � 2000�watts correspondent en grande partie au sc�nario d�efficacit� de l�AEI (voir Vivre plus l�g�rement, page 9). Un ambitieux programme �nerg�tique a �galement �t� lanc� en France. Les objectifs de r�duction pour l��nergie et le CO2 correspondent pour l�essentiel � ceux de la soci�t� � 2000�watts: Objectif CO2: -75% d�ici � 2050 (objectif de la ville de Zurich (bases m�thodologiques): -77%) Objectif du besoin �nerg�tique: -2%/an d�ici � 2015; -2,5%/an 2015-2030 = -38% d�ici � 2030 (Cit�s de l��nergie -30% d�ici � 2035) Source: http://www.botschaft-frankreich.de/IMG/politique_energetique_1_.pdf La soci�t� � 2000�watts n�est pas seule. Elle est compatible et fait m�me partie des objectifs de la Conf�d�ration et d�associations en mati�re de politique �nerg�tique. Les objectifs climatiques de la Suisse sont �une baisse des �missions de gaz � effet de serre (GES) d�au moins 25% d�ici � 2020, d�environ. 50% d�ici � 2035 et d�au moins 80% d�ici � 2050. La Suisse contribue � la stabilisation du r�chauffement climatique global � un maximum de 2,0��C au-dessus de la moyenne globale de l��re pr�industrielle. D�apr�s les calculs de l�Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC), pour stabiliser le r�chauffement climatique � un niveau compris entre 2,0 et 2,4��C, la concentration de gaz � effet de serre dans l�atmosph�re doit �tre comprise au maximum entre 450 et 490 ppm d��quivalent CO2. Pour le groupe des pays de l�annexe I (pays industrialis�s), cela signifie une baisse des �missions totales de gaz � effet de serre de 25 � 40% d�ici � 2020 et de 80 � 95% d�ici � 2050. [1] Pour contribuer � la r�alisation des objectifs globaux, la Suisse doit, en tant que pays de l�annexe I, r�duire ses �missions de gaz � effet de serre d�au moins 25% d�ici � 2020 et d�au moins 80% d�ici � 2050 (r�f�rence 1990). [2] Une interpolation pour 2035 indique un objectif de r�duction d�environ 50% par rapport � 1990. Sur cette voie, la Suisse s�oriente vers les limites sup�rieures des objectifs de r�duction des �missions de gaz � effet de serre de l�Union europ�enne. La diminution des �missions nationales de gaz � effet de serre ne peut pas �tre atteinte par une d�localisation � l��tranger des secteurs consommant beaucoup d��nergie. [1] La r�duction de 40 resp. 95% garantit une probabilit� de 50% que le r�chauffement restera sous les 2��C. Ave une r�duction de 25 resp. 80%, cette probabilit� chute � env. 25% (voir IPCC 2007) [2] L�EU �voque actuellement une r�duction des gaz � effet de serre de 20% d�ici � 2020 (de 30% dans le cas d�un accord international suffisant) sur la base des �missions de 1990 (voir IPCC 2007) Une r�duction de 25% d�ici � 2020 des �missions nationales de gaz � effet de serre (r�f�rence 1990) est globalement synonyme d�une r�duction des �missions totales � 30,7�millions de tonnes de CO2 et une baisse � 3,8�t de CO2 par personne d�ici � 2020. Une r�duction de 80% d�ici � 2050 des �missions nationales de gaz � effet de serre est synonyme d�une r�duction des �missions totales � 8,2�millions de tonnes de CO2 et � 1,0�t par personne d�ici � 2050. Perspectives �nerg�tiques de la Conf�d�rationLes perspectives �nerg�tiques 2035 de la Conf�d�ration montrent essentiellement quatre sc�narios.I: Continuation comme aujourd�hui � Poursuite de la politique �nerg�tique actuelle avec les lois en vigueur. II: Collaboration renforc�e � Taxe sur le CO2, r�tribution de l'injection � prix co�tant pour �lectricit� renouvelable et son perfectionnement. III: Nouvelles priorit�s � Encouragement actif de l�efficacit� �nerg�tique, redevance incitative sur l'�nergie sans modification de la quote-part de l�Etat et directives suppl�mentaires sur la consommation. IV: Soci�t� � 2000�watts � sc�nario III renforc� avec l�objectif de r�duire � un tiers la consommation d��nergie par personne en un si�cle. SuisseEnergie a un message clair: la voie vers un avenir durable et efficace du point de vue �nerg�tique sur la base des �nergies renouvelables est r�alisable. SuisseEnergie 2011-2020 favorise des �tapes concr�tes vers la vision de la �soci�t� � 2000�watts�. Jusqu�en 2020, le programme contribuera consid�rablement aux objectifs nationaux suivants en mati�re de politique �nerg�tique et climatique: R�duction de la consommation d��nergie finale via une am�lioration de l�efficacit� �nerg�tique dans le domaine des combustibles, du carburant et de l��lectricit�, R�duction des �missions de CO2 et de la consommation d��nergies fossiles d�au moins 20% d�ici � 2020 par rapport � 1990, Augmentation d�au moins 50% de la part des �nergies renouvelables dans la consommation globale d��nergie entre 2010 et 2020. La consommation croissante d��lectricit� doit �tre couverte autant que possible par des �nergies renouvelables. Source: Office f�d�ral de l��nergie Concept d�taill� SuisseEnergie 2011-2020 Objectif de performances �nerg�tiques de la SIA Instrument pour une construction efficace du point de vue �nerg�tique D�finit des valeurs cibles pour les trois utilisations: habitation, bureau et �cole Montre comment l�objectif de la soci�t� � 2000�watts peut �tre atteint dans le domaine du b�timent Les objectifs fix�s par la soci�t� � 2000�watts correspondent en grande partie au sc�nario d�efficacit� de l�AEI (voir Vivre plus l�g�rement, page 9). Un ambitieux programme �nerg�tique a �galement �t� lanc� en France. Les objectifs de r�duction pour l��nergie et le CO2 correspondent pour l�essentiel � ceux de la soci�t� � 2000�watts: Objectif CO2: -75% d�ici � 2050 (objectif de la ville de Zurich (bases m�thodologiques): -77%) Objectif du besoin �nerg�tique: -2%/an d�ici � 2015; -2,5%/an 2015-2030 = -38% d�ici � 2030 (Cit�s de l��nergie -30% d�ici � 2035) Source: http://www.botschaft-frankreich.de/IMG/politique_energetique_1_.pdf

11. 11 Comment calcule-t-on la consommation d��nergie? Le concept de la soci�t� � 2000�watts est maintenant clair. Si nous voulons une soci�t� � 2000�watts, nous devons toutefois encore d�finir avec pr�cision ce qui compte ou pas dans notre consommation d��nergie et comment cet objectif doit �tre atteint. Une consommation d��nergie de 2000�watts est un objectif ambitieux, en particulier si seul un quart est couvert par les �nergies fossiles. C�est pourquoi des objectifs interm�diaires sont n�cessaires. La d�finition de la voie vers la soci�t� � 2000 watts permet de contr�ler en permanence si les mesures sont efficaces ou si d�autres doivent �tre engag�es. > Les objectifs de r�duction vers la soci�t� � 2000 watts sont g�n�ralement d�finis individuellement par des experts. Les limites de syst�me constituent �galement un point important. Les valeurs moyennes pour une ville comme Zurich sont parfois consid�rablement diff�rentes des valeurs pour la Suisse ou de la moyenne europ�enne. > Si Zurich veut devenir une soci�t� � 2000�watts, il faut calculer l��nergie primaire sur la base du mix d��lectricit� utilis� � Zurich. Ce n�est qu�ainsi que Zurich pourra effectivement modifier son mix �nerg�tique et am�liorer ainsi son bilan �nerg�tique (p. ex. en sortant du nucl�aire). Le chiffre qui figure sur les compteurs d��lectricit� est en fait plus faible que la quantit� d��nergie qui se trouvait � l�origine dans l�eau ou l�uranium. La science et la recherche ont d�cid� que l�on devait choisir l��nergie primaire comme valeur. L��nergie grise n�est pas prise en compte ou seulement dans des calculs parall�les. Le concept de la soci�t� � 2000�watts est maintenant clair. Si nous voulons une soci�t� � 2000�watts, nous devons toutefois encore d�finir avec pr�cision ce qui compte ou pas dans notre consommation d��nergie et comment cet objectif doit �tre atteint. Une consommation d��nergie de 2000�watts est un objectif ambitieux, en particulier si seul un quart est couvert par les �nergies fossiles. C�est pourquoi des objectifs interm�diaires sont n�cessaires. La d�finition de la voie vers la soci�t� � 2000 watts permet de contr�ler en permanence si les mesures sont efficaces ou si d�autres doivent �tre engag�es. > Les objectifs de r�duction vers la soci�t� � 2000 watts sont g�n�ralement d�finis individuellement par des experts. Les limites de syst�me constituent �galement un point important. Les valeurs moyennes pour une ville comme Zurich sont parfois consid�rablement diff�rentes des valeurs pour la Suisse ou de la moyenne europ�enne. > Si Zurich veut devenir une soci�t� � 2000�watts, il faut calculer l��nergie primaire sur la base du mix d��lectricit� utilis� � Zurich. Ce n�est qu�ainsi que Zurich pourra effectivement modifier son mix �nerg�tique et am�liorer ainsi son bilan �nerg�tique (p. ex. en sortant du nucl�aire). Le chiffre qui figure sur les compteurs d��lectricit� est en fait plus faible que la quantit� d��nergie qui se trouvait � l�origine dans l�eau ou l�uranium. La science et la recherche ont d�cid� que l�on devait choisir l��nergie primaire comme valeur. L��nergie grise n�est pas prise en compte ou seulement dans des calculs parall�les.

12. 12 Comment y arriver? Pour atteindre les objectifs de la soci�t� � 2000�watts, une combinaison de mesures concernant l�efficacit�, la suffisance et la substitution est n�cessaire (voir diapo 5): > Nous devons diminuer notre consommation d��nergie (efficacit� et suffisance) > Dans le m�me temps, nous devons �d�carboniser� notre mix �nerg�tique (substitution), pour atteindre l�objectif de 1 tonne de CO2 par personne et par an. Cela signifie que la part des �nergies fossiles doit �tre r�duite. La substitution d�agents �nerg�tiques individuels est une approche possible sur la voie vers la soci�t� � 2000�watts.Pour atteindre les objectifs de la soci�t� � 2000�watts, une combinaison de mesures concernant l�efficacit�, la suffisance et la substitution est n�cessaire (voir diapo 5): > Nous devons diminuer notre consommation d��nergie (efficacit� et suffisance) > Dans le m�me temps, nous devons �d�carboniser� notre mix �nerg�tique (substitution), pour atteindre l�objectif de 1 tonne de CO2 par personne et par an. Cela signifie que la part des �nergies fossiles doit �tre r�duite. La substitution d�agents �nerg�tiques individuels est une approche possible sur la voie vers la soci�t� � 2000�watts.

13. 13 Le mode de vie est d�cisif Que signifie la vision de la soci�t� � 2000�watts au quotidien? Quel mode de vie est �compatible avec la soci�t� � 2000�watts�? Qu�est-ce que chacun peut changer dans sa fa�on de vivre afin que nous atteignions la soci�t� � 2000�watts? Les modes de vie de la soci�t� � 2000�watts se penchent sur ces questions. Quelqu�un qui vit seul dans une vieille maison et voyage loin consomme trois fois plus que quelqu�un qui vit avec sa famille dans une petite habitation urbaine, renonce � prendre souvent l�avion et utilise logiquement les transports en commun. Faites le calcul. Les trajets en avion sur de faibles distances consomment par exemple deux fois plus d��nergie au kilom�tre que les trajets en voiture et cinq fois plus que les d�placements en train. Un vol long-courrier consomme certes moins d��nergie qu�une voiture par kilom�tre, mais en raison des grandes distances, il n�est pas vraiment compatible avec la soci�t� � 2000�watts. L��nergie utilis�e par une famille qui ferait un aller/retour vers l�Australie en avion lui permettrait de chauffer pendant 30 ans sa maison r�nov�e avec des techniques de chauffage disponibles aujourd�hui. Que signifie la vision de la soci�t� � 2000�watts au quotidien? Quel mode de vie est �compatible avec la soci�t� � 2000�watts�? Qu�est-ce que chacun peut changer dans sa fa�on de vivre afin que nous atteignions la soci�t� � 2000�watts? Les modes de vie de la soci�t� � 2000�watts se penchent sur ces questions. Quelqu�un qui vit seul dans une vieille maison et voyage loin consomme trois fois plus que quelqu�un qui vit avec sa famille dans une petite habitation urbaine, renonce � prendre souvent l�avion et utilise logiquement les transports en commun. Faites le calcul. Les trajets en avion sur de faibles distances consomment par exemple deux fois plus d��nergie au kilom�tre que les trajets en voiture et cinq fois plus que les d�placements en train. Un vol long-courrier consomme certes moins d��nergie qu�une voiture par kilom�tre, mais en raison des grandes distances, il n�est pas vraiment compatible avec la soci�t� � 2000�watts. L��nergie utilis�e par une famille qui ferait un aller/retour vers l�Australie en avion lui permettrait de chauffer pendant 30 ans sa maison r�nov�e avec des techniques de chauffage disponibles aujourd�hui.

14. Les possibilit�s techniques sont connues Condition: une adaptation rigoureuse des b�timents et installations, des v�hicules et dispositifs, ainsi qu�une nouvelle compr�hension des services �nerg�tiques. Sans une plus grande efficacit� des mat�riaux et de l��nergie et sans une utilisation s�lective des ressources, la soci�t� � 2000�watts restera une simple d�claration d�intention. Aujourd�hui: Habitation: (40% de l��nergie). Environ 40% du besoin �nerg�tique total de la Suisse sont n�cessaires � la construction, au chauffage et � l�exploitation des b�timents. Mobilit�: Voitures, transports en commun, transport a�rien et ferroviaire, bus, trams. La consommation moyenne s��l�ve � 7,4 litres d�essence aux 100�km (2008), ce qui correspond � une �mission d�environ 175 grammes de CO2 par km. Durcissement de l�UE Alimentation: Il s�agit du transport, du stockage, de la pr�paration et de l�approvisionnement. Cela concerne les serres, l�eau virtuelle. L�Espagne n�exporte de l�eau que par ses fruits. Consommation: Emballages � base de p�trole, mentalit� du jetable, gaspillage de ressources Infrastructure: Infrastructure centralis�e, services �nerg�tiques inefficaces, gaspillage d��nergie pr�cieuse Les concepts sont l�: Habitation: Construction �tanche, maisons bien isol�e � consommation faible ou nulle; surfaces d�habitation compactes; appareils domestiques efficace du point de vue �nerg�tique, r�cup�ration de chaleur, concepts �nerg�tiques intelligents, mat�riaux r�utilisables et recyclables. Prise en compte des cycles de vie. Concepts d�assainissement �nerg�tique et de r�novation des anciens b�timents. Des habitations sans �missions de CO2, tel doit �tre notre objectif. Par exemple, EAWAG, h�pital de Triemli, concept �nerg�tique EPF, Eulachhof � Winterthour (Minergie-P-Eco)� Mobilit� (25%): C�est toujours trop. Des voitures �lectriques, des v�hicules l�gers � carburant efficace sont demand�s. Des carburants alternatifs tels que le gaz naturel ou les biogaz peuvent contribuer � r�duire les �missions de gaz � effet de serre. Des bus � gaz naturel, des taxis �cologiques ou des v�hicules de nettoyage � hydrog�ne par exemple font leur apparition. Alimentation: En Angleterre, il existe d�j� un label climatique. La cha�ne de supermarch�s britannique Tesco aimerait doter tous ces articles d�une �tiquette fournissant des informations sur les �missions de gaz � effet de serre g�n�r�es lors de la production et du transport. Infrastructure: Distribution intelligente de l��lectricit�, remplacement du fossile, hausse des �nergies renouvelables, distribution intelligente. Pour la production d�centralis�e de l��lectricit�, m�me � la campagne avec des d�chets biog�nes, il n�y aura plus de s�paration nette entre consommateur et producteur. Accroissement des agents �nerg�tiques neutres ou pauvres en CO2 Ici sont particuli�rement abord�s les pouvoirs publics, les communes, les cantons et les distributeurs d��nergie.Condition: une adaptation rigoureuse des b�timents et installations, des v�hicules et dispositifs, ainsi qu�une nouvelle compr�hension des services �nerg�tiques. Sans une plus grande efficacit� des mat�riaux et de l��nergie et sans une utilisation s�lective des ressources, la soci�t� � 2000�watts restera une simple d�claration d�intention. Aujourd�hui: Habitation: (40% de l��nergie). Environ 40% du besoin �nerg�tique total de la Suisse sont n�cessaires � la construction, au chauffage et � l�exploitation des b�timents. Mobilit�: Voitures, transports en commun, transport a�rien et ferroviaire, bus, trams. La consommation moyenne s��l�ve � 7,4 litres d�essence aux 100�km (2008), ce qui correspond � une �mission d�environ 175 grammes de CO2 par km. Durcissement de l�UE Alimentation: Il s�agit du transport, du stockage, de la pr�paration et de l�approvisionnement. Cela concerne les serres, l�eau virtuelle. L�Espagne n�exporte de l�eau que par ses fruits. Consommation: Emballages � base de p�trole, mentalit� du jetable, gaspillage de ressources Infrastructure: Infrastructure centralis�e, services �nerg�tiques inefficaces, gaspillage d��nergie pr�cieuse Les concepts sont l�: Habitation: Construction �tanche, maisons bien isol�e � consommation faible ou nulle; surfaces d�habitation compactes; appareils domestiques efficace du point de vue �nerg�tique, r�cup�ration de chaleur, concepts �nerg�tiques intelligents, mat�riaux r�utilisables et recyclables. Prise en compte des cycles de vie. Concepts d�assainissement �nerg�tique et de r�novation des anciens b�timents. Des habitations sans �missions de CO2, tel doit �tre notre objectif. Par exemple, EAWAG, h�pital de Triemli, concept �nerg�tique EPF, Eulachhof � Winterthour (Minergie-P-Eco)� Mobilit� (25%): C�est toujours trop. Des voitures �lectriques, des v�hicules l�gers � carburant efficace sont demand�s. Des carburants alternatifs tels que le gaz naturel ou les biogaz peuvent contribuer � r�duire les �missions de gaz � effet de serre. Des bus � gaz naturel, des taxis �cologiques ou des v�hicules de nettoyage � hydrog�ne par exemple font leur apparition. Alimentation: En Angleterre, il existe d�j� un label climatique. La cha�ne de supermarch�s britannique Tesco aimerait doter tous ces articles d�une �tiquette fournissant des informations sur les �missions de gaz � effet de serre g�n�r�es lors de la production et du transport. Infrastructure: Distribution intelligente de l��lectricit�, remplacement du fossile, hausse des �nergies renouvelables, distribution intelligente. Pour la production d�centralis�e de l��lectricit�, m�me � la campagne avec des d�chets biog�nes, il n�y aura plus de s�paration nette entre consommateur et producteur. Accroissement des agents �nerg�tiques neutres ou pauvres en CO2 Ici sont particuli�rement abord�s les pouvoirs publics, les communes, les cantons et les distributeurs d��nergie.

15. 15 Mise en r�seau avec instruments et programmes existants Il existe d�j� de nombreux instruments et programmes permettant de favoriser l�efficacit� �nerg�tique. Pour que nous atteignions l�objectif de la soci�t� � 2000�watts aussi rapidement que possible, il est n�cessaire de proc�der � une mise en r�seau des programmes et instruments existants. Objectif de performances �nerg�tiques de la SIA 3 utilisations: habitation, bureau, �cole 5 th�mes: mat�riaux de construction, temp�rature ambiante (chauffage, refroidissement, a�ration), eau chaude, lumi�re + appareils, mobilit� (induite) Valeur cible A: correspond d�s aujourd�hui � l�objectif de la soci�t� � 2000�watts (compatible avec les 2000�W) Valeur cible B: lors du prochain renouvellement, am�liorer les b�timents pour correspondre � la valeur cible A (capable d�atteindre les 2�kW) M�mes valeurs cibles pour nouvelles constructions et am�nagements Valeurs cibles en �nergie primaire: MJ/m2a ou watt/pers. Mat�riaux de construction et mobilit� constituent environ 50% de l��nergie primaire pour les nouvelles constructions Tableaux des mesures pour les 5 th�mes Le CECB� est le Certificat Energ�tique Cantonal des B�timents. Il indique quelle quantit� d��nergie est n�cessaire � un b�timent en fonctionnement normal. Ce besoin �nerg�tique est affich� sur une �tiquette �nerg�tique selon des cat�gories allant de A � G. Il est donc possible de proc�der � une �valuation de la qualit� �nerg�tique, qui offre davantage de transparence sur le confort et les co�ts �nerg�tiques � pr�voir pour les d�cisions d�achat et de location. Par ailleurs, le CECB� indique �galement le potentiel d�am�lioration �nerg�tique de la technique et l�enveloppe du b�timent, de mani�re similaire � un concept �nerg�tique grossier, et repr�sente le principe pour la conception de mesures d�am�lioration de la construction et de la technique du b�timent.Il existe d�j� de nombreux instruments et programmes permettant de favoriser l�efficacit� �nerg�tique. Pour que nous atteignions l�objectif de la soci�t� � 2000�watts aussi rapidement que possible, il est n�cessaire de proc�der � une mise en r�seau des programmes et instruments existants. Objectif de performances �nerg�tiques de la SIA 3 utilisations: habitation, bureau, �cole 5 th�mes: mat�riaux de construction, temp�rature ambiante (chauffage, refroidissement, a�ration), eau chaude, lumi�re + appareils, mobilit� (induite) Valeur cible A: correspond d�s aujourd�hui � l�objectif de la soci�t� � 2000�watts (compatible avec les 2000�W) Valeur cible B: lors du prochain renouvellement, am�liorer les b�timents pour correspondre � la valeur cible A (capable d�atteindre les 2�kW) M�mes valeurs cibles pour nouvelles constructions et am�nagements Valeurs cibles en �nergie primaire: MJ/m2a ou watt/pers. Mat�riaux de construction et mobilit� constituent environ 50% de l��nergie primaire pour les nouvelles constructions Tableaux des mesures pour les 5 th�mes Le CECB� est le Certificat Energ�tique Cantonal des B�timents. Il indique quelle quantit� d��nergie est n�cessaire � un b�timent en fonctionnement normal. Ce besoin �nerg�tique est affich� sur une �tiquette �nerg�tique selon des cat�gories allant de A � G. Il est donc possible de proc�der � une �valuation de la qualit� �nerg�tique, qui offre davantage de transparence sur le confort et les co�ts �nerg�tiques � pr�voir pour les d�cisions d�achat et de location. Par ailleurs, le CECB� indique �galement le potentiel d�am�lioration �nerg�tique de la technique et l�enveloppe du b�timent, de mani�re similaire � un concept �nerg�tique grossier, et repr�sente le principe pour la conception de mesures d�am�lioration de la construction et de la technique du b�timent.

16. 16 La nouvelle Interface soci�t� � 2000�watts fait office de bureau g�n�ral de coordination et accompagne les projets de mise en �uvre relatifs � la soci�t� � 2000�watts. Il est int�gr� dans un r�seau de partenaires et de conseillers et entretient des contacts �troits avec la politique. Il informe et conseille les communes, les concepteurs, les investisseurs et les entreprises sur la soci�t� � 2000�watts. La nouvelle Interface soci�t� � 2000�watts fait office de bureau g�n�ral de coordination et accompagne les projets de mise en �uvre relatifs � la soci�t� � 2000�watts. Il est int�gr� dans un r�seau de partenaires et de conseillers et entretient des contacts �troits avec la politique. Il informe et conseille les communes, les concepteurs, les investisseurs et les entreprises sur la soci�t� � 2000�watts.

17. 17 R�seau: Manifestations Communication des contacts Identifie les lacunes de la recherche Repr�sentation dans les comit�s Formations: Formation continue Pr�sentations, conf�rences, ateliers Articles dans les journaux et magazines en Suisse et � l��tranger Projets: Acquisition du projet Accompagnement du projet avec des partenaires Communication sur le projet Internet: Informations de base Communication sur les succ�s du projet Instruments: Bases m�thodologiques Lancer des projets de recherche Guides Historique Contact: Bureau de coordination pour toutes les questions des conseillers Bureau de coordination Communication des contacts RenseignementsR�seau: Manifestations Communication des contacts Identifie les lacunes de la recherche Repr�sentation dans les comit�s Formations: Formation continue Pr�sentations, conf�rences, ateliers Articles dans les journaux et magazines en Suisse et � l��tranger Projets: Acquisition du projet Accompagnement du projet avec des partenaires Communication sur le projet Internet: Informations de base Communication sur les succ�s du projet Instruments: Bases m�thodologiques Lancer des projets de recherche Guides Historique Contact: Bureau de coordination pour toutes les questions des conseillers Bureau de coordination Communication des contacts Renseignements

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