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Objectifs de l'exercice : Comprendre comment le génocide des Juifs et des Tziganes a été perpétré. Être capable à la fin de l'exercice de décrire et expliquer le processus d'extermination. Le génocide des Juifs et des Tziganes. Document 1 Enfant sur un trottoir du ghetto de Varsovie.
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Objectifs de l'exercice : Comprendre comment le génocide des Juifs et des Tziganes a été perpétré. Être capable à la fin de l'exercice de décrire et expliquer le processus d'extermination. Le génocide des Juifs et des Tziganes
Document 1 Enfant sur un trottoir du ghetto de Varsovie • En 1940, les Allemands emmurent une partie de Varsovie où ils enferment 400 000 juifs de Pologne dont beaucoup meurent de faim ou de maladie. De juillet à octobre 1942, ils sont déportés vers les camps d'extermination. En 1943, le ghetto se soulève mais la révolte est matée et les derniers survivants sont déportés.
Les Einsatzgruppen • Dans les régions occupées de l'URSS, des divisions SS appelées Einsatzgruppen massacrent systématiquement les Juifs. Ici en Ukraine en 1942.
Témoignage d'un soldat des Einsatzgruppen « On arrachait leurs alliances aux doigts des gens dénudés. Ensuite, les bourreaux plaçaient les condamnés par groupes au bord du profond ravin et leur tiraient dessus à bout portant. Les corps tombaient dans le précipice.Les petits enfants étaient poussés vivants dans le ravin. »
En janvier 1942, lors de la conférence de Wannsee (près de Berlin), les chefs nazis décident de mettre en place la « solution finale ». Il est alors décidé de transférer tous les Juifs vers l'Est (principalement en Pologne) et d'en éliminer une grande partie. « La solution finale »
Une Chambre à gaz • Dessin de David Olère, déporté juif membre du sonderkommando
Les Sonderkommando devaient vider les chambres à gaz, arracher les dents en or, couper les cheveux des morts et incinérer les cadavres dans les fours crématoires et les fosses.
Les Tziganes à partir de 1944 • Hommes, femmes, enfants, tous entièrement dépouillés de leurs vêtements, sont entassés dans les camions. Les cris, les vociférations nous parviennent très nettement. Les SS hurlent, les femmes ont des crises de nerfs, les enfants pleurent, et les camions, pleins à craquer de leur butin, partent maintenant à toute vitesse vers les fours crématoires. Dans quelques instants seront consumées toutes ces vies humaines qui, aux yeux de l’Allemagne, ont commis le crime immense et impardonnable d’être Tziganes. • A. Rogerie, témoin du gazage de 2 897 Tziganes à Auschwitz dans la nuit du 2-3 août 1944