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LES C.C. VONT-ILS BOULEVERSER LA SITUATION AU QUÉBEC EN MATIÈRE DE PRODUCTION AGRICOLE?

LES C.C. VONT-ILS BOULEVERSER LA SITUATION AU QUÉBEC EN MATIÈRE DE PRODUCTION AGRICOLE?. Guy Debailleul et al. Université Laval Soirée conférence Institut EDS 9 octobre 2013. Principaux résultats d’une recherche …. Financée par OURANOS décembre 2011-octobre 2012

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LES C.C. VONT-ILS BOULEVERSER LA SITUATION AU QUÉBEC EN MATIÈRE DE PRODUCTION AGRICOLE?

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  1. LES C.C. VONT-ILS BOULEVERSER LA SITUATION AU QUÉBEC EN MATIÈRE DE PRODUCTION AGRICOLE? • Guy Debailleul et al. • UniversitéLaval • Soirée conférenceInstitut EDS • 9 octobre2013

  2. Principauxrésultatsd’unerecherche… • Financée par OURANOS décembre 2011-octobre 2012 • Intitulée: Analyse prospective de la position concurrentielle du Québec en matière de production agricoledans un contexte de changementsclimatiques

  3. Unerechercheréalisée par: • Frédéric Clerson-Guicherd: UL • Guy Debailleul: UL • Maurice Doyon: UL • Lota D Tamini : UL • Florence Bouchard Santerre : UL • Maribel Hernandez : Écoressources • Louis-Samuel Jacques: Écoressources • Julie Louvel : Écoressources

  4. Contexte Problématique: Les changementsclimatiquesaffecteront-ilsdifféremment le Québec et les autresrégions avec lesquellesil se trouve en concurrence et quelles modifications celapourrait-ilavoirsur la position concurrentielle du Québec? • Production de maïs-grain : Québec vs Ontario, Iowa et Illinois • Pomiculture : Québec vs Ontario, Colombie-Britannique et État de Washington • Production fourragère : Québec vs Ontario

  5. Un triple niveau de prospective • Des scénarios de changementsclimatiques • Uneévaluation des conséquences des C.C. surchaque culture: conditions de croissance, UT ou DJC, maladies et ennemis des cultures, régions de production, superficies et rendements • Uneévaluationéconomique de cesnouvelles conditions de production au Québec et dans les régionsconcurrentes

  6. Une double démarcheméthodologique • La méthode Delphi pour transposer les hypothèses de scénarios de C.C. en conséquences pour les cultures retenues • La méthode des budgets partiels pour analyser les conséquenceséconomiques de ceschangementssurune base comparative

  7. Méthodologie - Méthode Delphi • Une revue de littérature conduit à une quantification de l’impact des changementsclimatiquessur les cultures retenues. • Des scénariossontproposés à un panel d’experts pour validation ou modifications, dansune première ronde de consultation • En fonction des réponses des experts, les scénariossontajustésen vue de souligner les éléments de convergence ou de divergence avant de les soumettre à nouveau dansuneseconderonde de consultation • Cetteseconderonde conduit soit à un scénario unique soit à plusieursvariantes. • Les évaluationséconomiquessontréaliséessur la base de cescénario unique ousur la base des différentesvariantes

  8. Méthodologie - Budgets partiels • Réalisationde budgets de ferme type pour chaque production à l’aide des budgets établis par le MAPAQ, le CRAAQ, l’IRDA et la FADQ. Année de référence : 2010. • Pour la pomiculture, la budgétisationpartielle a étéétablie pour troisniveaux de densitédifférents : Très haute (2246 pommiers/ha), haute (1667 pommiers/ha) et moyenne (685 pommiers/ha). • Analyseafin de déterminer les impacts des différences de coûts de production et de revenus par hectare et par tonne des exploitations québécoisessur la position concurrentielle du Québec par rapport aux principalesrégionscompétitrices, baséesur les résultatsobtenus grâce aux budgets partiels et par le biais de la méthode Delphi.

  9. Résultatsglobaux (Québec) - Maïs-grain • Changementsclimatiques : • Haussedes températures, • importance de la disponibilité des ressourceshydriques, accroissement de l’irrigation, • présenced’évènementsclimatiquesextrêmes et de pathogènes, maladies fongiques et autresravageurs. • Rendements: Entre 0,5 t/ha et 1,35 t/ha de hausse des rendements par rapport à 2010. • Superficies : • Extension géographique de la production aux régions du Bas-Saint-Laurent/Gaspésie/Îles-de-la-Madeleine, • Saguenay-Lac-Saint-Jean/Côte-Nord et • Abitibi-Témiscamingue/Nord-du-Québec. • Production limitée par la productivité des sols en Estrie, Laurentides et Chaudière-Appalaches.

  10. Résultatsglobaux (Québec) - Maïs-grain • Production totale 2050 : 3,85Mt à 11,5Mt, soit de 0,85Mt à 8,5Mt de plus que 2010. (Divergence des experts). • Coûts de production : • Réductiondes coûts de production dans les scénarios bas et élevé, • maisaugmentation des fraisd’entreposage et de séchageproportionnellement au volume de production. • Possibilitéd’économiesd’échelle.

  11. Analyse et discussion : Régionsconcurrentes - Maïs-grain • Développement de la production dans le nord de l’Ontarioamélioresa position concurrentielle, alorsque Iowa et Illinois subissent les impacts du stress hydrique et des températuresélevéesapportés par les changementsclimatiques. • Le Québec sort gagnant, avantagé par les changementsclimatiques. Écartdiminué entre Québec et Ontario et États-Unis pour 2050. • Rendements : Haussed’environ 0,5t/ha en Ontario, baisses en Iowa et Illinois mais divergence des experts sur le niveau de celles-ci. • Superficies : Capacitésmaximalesatteintes pour Iowa et Illinois, diminution possible des superficies liées aux contraintesd’approvisionnement en eau. Situation similaire en Ontario avec faible augmentation des superficies, alorsque le Québec est en progression, particulièrementvers le nord.

  12. Analyse et discussion : Position du Québec- Maïs-grain • Production totale : Le Québec rejointpresquel’Ontario. Pas d’augmentation majeure dans les Étatsaméricains. • Coûts de production : Faible augmentation en Iowa et Illinois, divergence des experts sur le Québec et l’Ontario. Possible diminution des coûts de production liée à unebaisse des coûts de séchage et à l’allongement de la saison de culture OU hausserattachée au déficithydrique et événementsclimatiquesextrêmes. • Québec 2050 : Coûts de production variant entre 203$/ha et 264$/t, contrairement à 304$/t en 2012. Augmentation de la position concurrentiellepouvantallerjusqu’àrattraperl’Illinois.

  13. Position concurrentielle relative - Maïs-grain Scénario bas Scénarioélevé Le prolongement de la saison de culture au Québec et en Ontario et l’instauration de mesures d’appui pourraient favoriser l’adoption de pratiques comme la culture dérobée d’engrais verts et autres pour améliorer la structure des sols pour faciliter la rétention de l’eau, stratégiques pour l’adaptation aux changements climatiques.

  14. Résultatsglobaux (Québec) - Pomiculture • Changementsclimatiques : • Haussedes températures, • déficithydrique et réduction du couvert de neige. • Allongementde la saison de croissance de 23 à 32 jours, • haussede la concentration de CO2 dansl’atmosphère et introduction de nouveaux cultivars. • Présenced’évènementsclimatiquesextrêmes et de nuisibles, pathogènes, maladies fongiques et autresravageurs. • Rendements et densité : Entre 16 t/ha et 22 t/ha en 2050. • Augmentation de la densité, toutefois des raisons économiques et agrotouristiqueslimitent la conversion totale aux pommiersnains. • Sensibilitéau gel et au verglas accrue chez les pommiersnains. • Haussede la qualité et de la quantité de fruits produits : • diminution de 43% à 10% des fruits voués à la transformation.

  15. Résultatsglobaux (Québec) - Pomiculture • Superficies : • Expansion de la culture vers le nord, modérée par la rareté des terrespropices à la pomiculture et leur prix. • Coûts de production : • Stables ou en augmentation à moyenterme de 18$/t à 36$/t supplémentaires, principalementliée à l’irrigation et à l’accroissement des applications de pesticides. • Impact non significatif des changementsclimatiquessur les coûts de production, oblitérés par la modification de la densité.

  16. Analyse et discussion : Régionsconcurrentes - Pomiculture • Augmentation de la saison de production de 30 à 45 jours en Ontario et de 10 à 30 joursdansl’État de Washington et en Colombie-Britannique. • Augmentation des superficies notable au Québec, faible en Ontario et dansl’État de Washington et stable en Colombie-Britannique. Contraintesliées à l’eau et au coût des terres. • Problématiquesliées au stress hydrique et installation de systèmesd’irrigation chez les principauxconcurrents du Québec.

  17. Analyse et discussion : Situation du Québec- Pomiculture • Le rendementquébécoisamélioré par la densification rejoindraitcelui de l’Ontario, alorsque les autresconcurrents ne progressent pas. Québec nettementavantagé par la densification et les changements de cultivars. • Impact des changementsclimatiquessur les coûts de production d’environ 20$/t pour Québec, État de Washington et Colombie-Britannique et stable pour l’Ontario. • La modification de la densité des vergers aura un impact significatif pour les coûts de production au Québec, alorsquel’augmentationestfaibleailleurs.

  18. Position concurrentielle relative - Pomiculture Augmentation des superficies et C.C. Impact des C.C.surles coûts de production, les rendements et les superficies

  19. Position concurrentielle relative - Pomiculture Impacts des changementsclimatiques et des densitésdes vergers surles coûts de production, les superficies et les rendements Changementmajeur : Québec et Ontario en concurrence directe en 2050. Si les changementsclimatiquesavantagent le Québec, même en n’étant pas le facteurd’influence principal, c’estprincipalementl’augmentation de la densité qui jouesursa position concurrentielle.

  20. Résultatsglobaux (Québec) - Fourrages • Changementsclimatiques : • Haussedes températures, déficithydrique et hausse des précipitations sous forme de pluie en hiver. • Augmentation de la concentration de CO2 dansl’atmosphèrepouvantfavoriser la croissance des mauvaisesherbes. • Présenced’évènementsclimatiquesextrêmes et de pathogènes, maladies fongiques et autresravageurs. • Rendements : • Conditions automnales sous-optimales et sensibilité au gel compensées par une coupe supplémentaire. • Rendementsen hausse de 1 à 3 t/ha pour 2050, soit des rendementsglobaux entre 6t/ha à 8t/ha.

  21. Résultatsglobaux (Québec) - Fourrages • Superficies : • Haussesdes prix des grains pouvantavoir un effet important sur les superficies cultivées, soitunetendance à la diminution, notamment avec des rotations plus courtes, pour consacrercesespaces à des productions plus rentables. • Coûts de production : • Haussed’environ 20$ selon les experts, soit 208$/t en 2050, • Améliorationde la productivité et meilleureefficacitélors des récoltes.

  22. Analyse et discussion : Régionsconcurrentes - Fourrages • Augmentation des rendements au Québec, principalement avec le nombre de coupes, et réduction des risques de froidextrêmeavantageuse pour l’Ontario, où la 3e/4e coupe estgénéralisée. • Impact positif de l’augmentation du CO2, maispertesliées à la diminution du couvert de neige en augmentation. Compensation par la 3e coupe au Québec de cespertes, doncréduction de l’écart de rendements avec l’Ontario. • Augmentation des rendements de 2 à 5 t/ha en Ontario, conservantavancesur le Québec. • Le Québec ne serait pas avantagé au niveau des coûts de production, alorsque la compétitivitédans la production de fourragesseraitaffectée par les changementsclimatiques et la hausse des coûts de production diminuant la rentabilité des fourrages par rapport à d’autres productions.

  23. Position concurrentielle relative - Fourrages Prévision de l’évolution de la position concurrentielle relative du Québec et de l’Ontario Le Québec devraittoujoursêtredansune position concurrentielledéfavorable en 2050 lorsquecomparé à l’Ontario. Par contre, les changementsclimatiquesoffriront au Québec l’opportunitéd’améliorer son positionnement pour ce qui est de la production de fourrages, alorsque la majorité des effets des C.C. joueront en safaveur.

  24. Conclusion • Plusieursfacteursprévisiblessont au coeur de la modification de la position concurrentielle du Québec pour la production de maïs-grain, la pomiculture et la production de fourrages. Toutefois, les experts attribuentcertaines modifications de la position concurrentielle du Québec aux C.C., notamment en lien avec l’extension des superficies de production vers le nord et l’allongementde la saisonde production. • Prévoirsur un horizon 2050 présente des limites et des incertitudes, maisdansaucun des scénarios, les C.C. ne bouleversentfondamentalement la position concurrentielledu Québec.

  25. Conclusion (suite) • Les limites de la méthode Delphi, ainsique les divergences entre les experts, sontaussi à souligner. • Seuls les facteursliésdirectement à la production (sauf le Programme de modernisation des vergers d’arbresfruitiers du MAPAQ) ontétépris en compte, aucunfacteurpolitique, pourtantsouvent influent, n’aétéétudié. Les politiquesagricoles, entre autres, peuvent modifier sensiblement le positionnementconcurrentield’unerégion par rapport aux autres, particulièrementsurunepériode de temps aussiétendue. • L’interaction entre les facteursmodifie la manièredontl’impact des C.C.sur les coûts de production doitêtreappréhendée.

  26. MERCI Des questions?

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