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Étude sur le logement des travailleurs saisonniers sur le littoral girondin Rapport final

Direction Départementale de l’Équipement de la Gironde. Étude sur le logement des travailleurs saisonniers sur le littoral girondin Rapport final. Intervenants : Nathalie PINEL Cécile COLLOT 15 rue Paul Louis Lande 33000 Bordeaux. Étude réalisée été 2002. Sommaire.

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Étude sur le logement des travailleurs saisonniers sur le littoral girondin Rapport final

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  1. DirectionDépartementale de l’Équipement de laGironde Étude sur le logement des travailleurs saisonniers sur le littoral girondin Rapport final Intervenants : Nathalie PINEL Cécile COLLOT 15 rue Paul Louis Lande 33000 Bordeaux Étude réalisée été 2002

  2. Sommaire • Objectifs de la mission p 3 • Méthodologie p 4 • Éléments généraux / contexte p 8 • Résultats de l’enquête employés p 21 • Résultats de l’enquête saisonniers p 53 • Conclusions et recommandations p 81

  3. Objectifs de la mission • De la pointe du Médoc au pourtour du bassin d’Arcachon, la Gironde constitue un potentiel majeur d’emplois saisonniers et mérite une attention particulière. C’est pourquoi les services de l’État se sont mobilisés pour répondre aux objectifs suivants : • identifier les conditions de logement des salariés et prendre en compte les attentes et besoins de ceux-ci, évaluer le niveau de préoccupation des employeurs et des acteurs locaux vis-à-vis de l’accueil des travailleurs saisonniers, • repérer les situations particulièrement préoccupantes ou au contraire intéressantes, et pouvant servir d’exemples concernant le logement des salariés saisonniers.

  4. Méthodologie Celle-ci a été abordée en 3 temps : • Une recherche documentaire sur les grandes caractéristiques des saisonniers sur le littoral girondin (qui n’a apporté aucune information fiable). • Des enquêtes de terrain : • Interrogation d’au moins 200 travailleurs saisonniers concernés par la question du logement temporaire, • Interrogation rapide de 80 employeurs pendant la saison, suivie de 20 entretiens approfondis en septembre, • Au delà de l’enquête, comptage du nombre de saisonniers concernés ou non par la question du logement temporaire. • Entretien avec des élus et des professionnels indirectement concernés (syndicats professionnels, agents immobiliers…). Chacune de ces étapes a fait l’objet d’une note ou d’un rapport intermédiaire.

  5. Échantillonnage et choix des personnes rencontrées : • Enquête saisonniers Ne disposant pas d’éléments fiables permettant de quantifier les travailleurs saisonniers en Gironde, leur répartition géographique ainsi que leurs secteurs d’activité, nous avons construit l’échantillon à partir des quelques données existantes: • Répartition géographique (voir carte des zones géographiques, p7): nous l’avons estimé à partir de la fréquentation touristique évaluée par la capacité d’hébergement touristique. • Répartition par secteurs d’activité: nous l’avons estimé à partir de: • L’emploi touristique en Aquitaine par secteur d’activité (INSEE-1996) • La proportion des saisonniers par secteurs d’activité au niveau national (Rapport Anicet Le Pors) En concertation avec les responsables de la DDE, nous avons par ailleurs: - sous évalué la part des saisonniers dans le secteur de l’hébergement (pour ne pas multiplier les questionnaires auprès des saisonniers des campings souvent logés sur place de manière identique), même s’ils ont fait l’objet d’un comptage. - et surévalué celle des saisonniers interrogés dans les secteurs d’activité que nous avions qualifiés de « autres » (commerces de vêtements, de souvenirs, etc.) dont les conditions de logement sont parues plus problématiques.

  6. Secteurs d'activités touristiques Quotas Hébergement 42% Restauration, bar 27% Commerces alimentaires 6% Autres 25% Soit, une répartition de l’échantillon comme suit: • Les entretiens « rapides » employeurs : Nous avons interrogés environ 20 employeurs par zone géographique (soit en tout 80), la répartition par secteur d’activité était la même que pour les saisonniers • Les entretiens « approfondis » employeurs : En concertation avec les responsables de la DDE, nous avons interrogé 20 personnes « repérées » lors de la phase précédente et dont la situation était intéressante, en insistant particulièrement sur le cas plus problématique des restaurateurs. (Liste des personnes rencontrées en annexe).

  7. Nord Médoc Sud Médoc Nord et fond bassin Sud bassin Répartition des zones géographiques

  8. 1 – ELEMENTS GENERAUX / CONTEXTE

  9. 1.1 – Répartition des travailleurs saisonniers identifiés par secteur d’activité

  10. Résultats des investigations de terrain * C’est-à-dire n’étant pas logées dans leur résidence principale durant leur contrat. ** C’est-à-dire logées dans leur résidence principale durant leur contrat.

  11. Une forte concentration de l’emploi saisonnier dans le secteur de l’hébergement • Les campings et centres de vacances : • Un pôle majeur d’emploi de travailleurs saisonniers, avec, au sein de ces structures, des différences marquées en fonction : • Du niveau de service offert, • De la capacité d’accueil. Les saisonniers se concentrent alors dans quelques structures importantes, proposant un large éventail de services. Exemples – Selon leurs déclarations : • Le Panorama (Pyla), camping 3 étoiles de 450 emplacements, emploie, l’été, près de 50 saisonniers. • A l’inverse, le Ker Helen (Le Teich), 3 étoiles, offre 140 emplacements et emploie seulement 2 saisonniers. 61% des emplois saisonniers identifiés se concentrent dans le secteur de l’hébergement (ils représentent environ 75% des saisonniers ayant besoin d’un logement), avec cependant des situations très inégales.

  12. Un éventail d’emplois très diversifié : Ces structures, à l’activité très saisonnière, recherchent une diversité de profils : • Des emplois très peu qualifiés (femme de ménage, placeurs…), souvent occupés par des étudiants, et que l’on retrouve dans tous les campings, • Des emplois nécessitant une qualification plus importante (maître nageur, hôtesse trilingue, animateur…), que l’on retrouve plutôt dans les structures « haut de gamme ». • Les hôtels : Les hôtels emploient peu de personnel saisonnier*. Lorsqu’ils en emploient, il s’agit, pour l’essentiel, de contrats de quelques heures par semaine, sans exigence de qualification particulière. Par ailleurs, ce type d’hébergement a davantage recours aux sociétés d’intérim aux moments des départs et des arrivées (notamment le samedi). * En effet, beaucoup sont de petite taille et souvent gérés de façon familiale.

  13. Le secteur de la restauration / bar emploie environ 1/4 des travailleurs saisonniers identifiés • La taille des établissements : plus le nombre de couverts est important, plus l’établissement emploie de personnel saisonnier. Exemples : L’Escale au Cap Ferret (25 saisonniers) ou Chez Pierre à Arcachon (15 saisonniers). • Le type de restauration : • Les restaurants de type traditionnel (avec une image qualitative), souvent ouverts toute l’année, sont à la recherche de personnel qualifié, • Les établissements de restauration rapide ou snack, dont l’activité est souvent saisonnière, emploient plus facilement du personnel non qualifié (étudiants…). Ce secteur est le deuxième pôle d’emplois saisonniers. Il est constitué d’une mosaïque de situations, en fonction principalement de :

  14. 15% des saisonniers se répartissent dans les autres commerces et services Avec une différence marquée entre : Les commerces et services traditionnels Les services plus spécifiques (vêtements, souvenirs…) (club de voile, golf…) Ils proposent souvent des emplois ne nécessitant pas de formation particulière ; ils sont souvent occupés par des étudiants (et dans ce cas, beaucoup de locaux) Il s’agit d’activités nécessitant une qualification spécifique

  15. 1.2 – Répartition géographique des travailleurs saisonniers identifiés

  16. Résultats des enquêtes de terrain * C’est-à-dire n’étant pas logées dans leur résidence principale durant leur contrat. 44% 56% Avec : 37% de saisonniers « locaux » dans le Sud Bassin (sur l’ensemble des saisonniers identifiés) 19% dans le Nord Bassin 41% dans le Nord Médoc 8% dans le Sud Médoc

  17. La répartition géographique des saisonniers dépend de la capacité d’accueil touristique : • Les zones les plus urbanisées, et en particulier le Sud Bassin et le Nord Médoc, se caractérisent par une plus forte proportion de saisonniers locaux, qui n’ont, a priori, pas de problèmes de logement, ou du moins pas directement liés à leur emploi. • Cas particulier du Cap Ferret, qui compte une forte proportion de résidences secondaires : les saisonniers sont alors plus souvent des enfants ou amis de personnes possédant ces résidences, et qui allient « argent de poche et vacances ». * Sur le total des saisonniers identifiés

  18. 1.3 – Le contexte de l’investigation

  19. Une situation qui tend à se dégrader… La question du logement des saisonniers semble de plus en plus préoccupante en raison : • d’un besoin croissant de personnel dans des secteurs en développement touristique (ex. : évolution des stations du Sud Médoc ces 15 dernières années), • Le refus d’un grand nombre de camping à loger cette population (en raison de la stricte application des réglementations liées au respect des emplacements…), • Une saison de plus en plus courte, avec des week-ends prolongés en avant et en arrière saison, qui ne justifie plus la recherche d’un personnel sous forme d’extra, encore moins à même de rechercher un logement dans la durée.

  20. Un climat de rumeurs… La question du problème de logement des saisonniers semble « polluée » par de nombreuses rumeurs… « Tout le monde connaît quelqu’un qui … », mais dans les faits, peu de situations problématiques ont réellement été identifiées. Des situations sont exacerbées, par exemple la question de l’éloignement du lieu de travail est fortement ressentie dans le Médoc, où un accident de la circulation a eu lieu la saison dernière. Rapidement, la question du problème de logement se pose vis-à-vis d’un idéal rarement atteint et lié à trois conditions : • peu ou pas de loyer, • la très grande proximité du lieu de travail, • Un « minimum » de confort. • Le rôle de la météo Des conditions de logements acceptables par temps clément ne le sont pas (ou moins) après plusieurs jours de pluie.

  21. 2 – RESULTATS DE L’ENQUÊTE EMPLOYÉS

  22. Conditions et limites de l’enquête : • Nous avons interrogé 204 employés sur site, concernés par la nécessité de se loger pendant la durée de leur contrat. • Les enquêtes ont été effectuées du 15 au 30 juillet, puis du 23 au 30 août 2002 (une coupure a été faite en pleine saison en raison d’une moindre disponibilité des interviewés). • Nous n’avons pas interrogé de personnes « non présentes » qui n’auraient pas trouvé de logement. Néanmoins, nous limitons cet écueil puisque aucun des employeurs interrogés a déclaré ne pas avoir trouvé de salarié pour une question de logement.

  23. EMPLOYÉS 2.1 – Qui sont-ils ? Qui sont les saisonniers concernés par un besoin de logement sur le littoral girondin ?

  24. 70% ont un contrat d’au moins 2 mois (et 29% de 1 à 2 mois). Ils seront plus de 81% quand ils seront employés dans un camping ou un centre de vacances. • Près de la moitié ont entre 20 et 24 ans : • 16-19 ans : 21%, • 20-24 ans : 49%, • 25 ans et + : 28%. • Ils sont d’abord étudiants : • Étudiants : 55%, • Professionnels des saisons : 21%, • « Autre » : 20%. (étudiants à la recherche d’un premier emploi, ou personnes « inactives » mais qui se contentent d’emplois saisonniers…), • Demandeurs d’emploi : 2%. • 57% ont déjà occupé un autre emploi saisonnier. Et dans ce cas : • Pour 53% sur le littoral girondin, • Pour 13% hors Gironde sur le littoral aquitain, • Pour 33% ailleurs (54% dans le cas des professionnels saisonniers). Ils sont donc probablement près de la moitié dans une logique de 1er emploi. EMPLOYÉS

  25. Ils sont majoritairement Girondins. Lieu de résidence principale : • Agglomération bordelaise : 47%, • « autre Gironde » : 14%. ou viennent de partout en France. • 49% de femmes, 51% d’hommes. • 66% occupent cet emploi pour la première fois, sans différences marquées par secteur d’activité, zones géographiques… Quand ce n’est pas la première fois : • 38% l’occupent depuis moins de 3 saisons, • 36% depuis 3 à 4 saisons, • 26% depuis plus de 5 saisons. un « noyau dur » de fidèlespuisque dans les faits, 29% (soit, plus d’un quart) occupent ce poste depuis plus de 3 ans. 61% EMPLOYÉS

  26. Deux grands types de saisonniers vont se distinguer : • Les professionnels des saisons (21%). Ils se segmentent entre : • Les personnes en recherche de profit, employés qualifiés, qui enchaînent les saisons et bénéficient ainsi de revenus importants, • Les professionnels plus marginaux (monde du surf, de la voile…), qui cherchent à gagner en peu de temps des revenus leur permettant de vivre « leur loisir » le reste de l’année. • Les étudiants (55%) ou en recherche d’un premier emploi (environ 10%). Ils recherchent à la fois : • Un revenu, • Une ambiance / des vacances, et de fait, seulement 2% de demandeurs d’emploi à plein temps (cette catégorie là étant probablement beaucoup plus importante parmi les saisonniers locaux).

  27. EMPLOYÉS 2.2 - Comment sont-ils logés ?

  28. Pour présenter ces résultats, nous distinguerons les saisonniers employés des campings et centres de vacances, des autres saisonnier. • Où logent-ils ? Pour les saisonniers employés en camping ou en centre de vacances Pour les saisonniers employés par d’autres secteurs d’activité EMPLOYÉS Base : 147 = 100% Base : 57 = 100% • Des moyens de se loger extrêmement diversifiés pour les employés des secteurs d’activité hors hébergement.

  29. Le logement « en dur » est privilégié : • Dans les secteurs d’activités tels que la restauration : • 22% louent une chambre chez un particulier, • 27% louent un logement (seul ou en colocation). • Quand ils sont professionnels des saisons : • 2% seulement en chambre, • 35% en logement privé, mais aussi : • 28% en mobil home ou caravane. • La tente, la chambre chez un particulier sont privilégiées pour ceux qui ont un emploi pour la 1ère fois : • 12% chez un particulier (4% quand ils n’ont pas un emploi pour la 1ère fois), • seulement 18% en caravane ou mobil home, contre 33% quand ils n’ont pas cet emploi pour la 1ère fois. EMPLOYÉS

  30. Des situations différentes selon les secteurs géographiques : • le Sud bassin n’offre quasiment pas de logements privés, prés de 60% sont logés en mobil home ou sous tente et seulement 20% en logement privé, • le Nord bassin, au contraire, accueille 43% de ses saisonniers dans des logements privés (importance du rôle des amis, de la famille) et seulement 41% en mobil home, caravane ou sous tente, • avec une dominante pour le camping (et au moins autant de mobils homes/caravanes que de tentes), le Médoc offre une plus grande diversité de logements ; mais très peu de chambres chez les particuliers. • Le repérage de quelques situations plus critiques, mais qui semblent marginales (soit 2,5% du total des personnes interrogées) : • la voiture, le van, • la boutique, • garage aménagé… Des situations qui ne sont pas systématiquement vécues comme « à problème »… EMPLOYÉS

  31. Un « logement évident » pour les saisonniers employés par l’hôtellerie de plein air EMPLOYÉS Pour les saisonniers employés en camping ou en centre de vacances Pour les saisonniers employés par d’autres secteurs d’activité C'est vous qui avez choisi votre logement 19% 76% Votre logement vous a été proposé par votre employeur 72% 24% 81% Votre logement vous a été imposé par votre employeur 9% -

  32. 30% des employés de bar/restaurant ont bénéficié d’un logement proposé par leur employeur, 19% dans des commerces et services traditionnels, • le logement « imposé », c’est-à-dire la quasi-obligation de loger sur place, n’est identifié que dans les campings ou centres de vacances, • seulement 30% des professionnels des saisons ont bénéficié d’un logement proposé par leur employeur, il s’agit aussi d’une population plus à même de se tourner vers le parc privé. EMPLOYÉS

  33. A qui appartient le logement ? Pour les saisonniers employés en camping ou en centre de vacances Pour les saisonniers employés par d’autres secteurs d’activité EMPLOYÉS Base : 57 = 100% Base : 147 = 100% Caravane / Mobil home (du camping) 42% Famille / Amis 26% Tente personnelle 21% Tente personnelle 33% 20% Particulier Famille / Amis 12% 11% Caravane personnelle Employeur (chalet, studio dans le camping…) 7% 10% Autre Caravane personnelle 4% 7% Employeur Particulier 2% 3% Saisonnier propriétaire Soit un total de 82%, que l’on peut considérer « comme logés par l’employeur » Caravane / mobil home loué dans le camping 1%

  34. Avec des situations particulières : • le poids de la famille, des amis dans le Nord bassin, 34% des hébergements, pour seulement 17% dans le Sud bassin et environ 25% dans le Médoc, • la plus grande part de l’accueil particulier privé pour les salariés des bars restaurants (28%). EMPLOYÉS

  35. EMPLOYÉS • Des situations très marquées selon les secteurs d’activités, avec le cas particulier des employés dans l’hôtellerie plein air. • Peu de cas « difficiles », et souvent le fait de populations marginales… « Moi, je dors où je veux, ça dépend des jours, un balcon ça me suffit ».

  36. EMPLOYÉS 2.3 - Quelles sont leurs conditions de logement ?

  37. Le loyer ? • Si l’on exclut les emplois de l’hôtellerie de plein air, près d’un saisonnier sur deux paie un loyer EMPLOYÉS Pour les saisonniers employés par d’autres secteurs d’activité Pour les saisonniers employés en camping ou en centre de vacances 14% paient un loyer 55% paient un loyer Rappel : 26% sont logés par des parents, amis… • Dans 85% des cas, le loyer est inférieur à 1/3 du salaire (13%, entre 1/3 et la moitié du salaire).

  38. Les montants des loyers sont extrêmement variables (il s’agit du prix par mois) : EMPLOYÉS Base : 78 = 100% Les loyers les plus élevés concernent les logements privés. • 1/4 de ces loyers ne font pas l’objet d’un contrat, et cela concerne un peu tous les types de logements.

  39. La prise en charge de services annexes par l’employeur : • les repas sont pris en charge pour 46% des employés : • 76% en bar restaurant, • 42% en camping/centre d’hébergement, • 12% pour les autres secteurs. • et dans 20% des cas, l’employeur prend en charge d’autres services et principalement le blanchissement. EMPLOYÉS

  40. Distance logement / lieu de travail, plutôt une grande proximité : Pour les saisonniers employés en camping ou en centre de vacances Pour les saisonniers employés par d’autres secteurs d’activité EMPLOYÉS Base : 57 = 100% Base : 147 = 100% • Logés sur le lieu de travail 86% 14% • Logés à moins d’1 km 9% 36% 69% • Logés de 1 à 5 km - 33% • Logés à plus de 5 km 5% 16% • Logés à quelques minutes 91% 64% • Logés de 10 à 20 minutes 2% 28% • Logés à plus de 20 minutes 8% 8% avec des temps de déplacements très voisins d’un territoire à un autre.

  41. Seulement 1/5 ne dispose d’aucun moyen de transport: • 65% ont une voiture (75% chez les professionnels), • 4% un 2 roues à moteur, • 19% un vélo, • 2% autre, • 19% aucun (38% chez les moins de 19 ans). Une population relativement équipée et mobile. Parmi les automobilistes : • 1/2 se sert de sa voiture pour se rendre sur son lieu de travail, Parmi les cyclistes : • 4/5 se sert de son vélo pour se rendre sur son lieu de travail. EMPLOYÉS

  42. La satisfaction vis à vis du logement : des employés plutôt satisfaits Pour les saisonniers employés en camping ou en centre de vacances Pour les saisonniers employés par d’autres secteurs d’activité EMPLOYÉS Diriez-vous que le confort de votre logement est … Base : 57 = 100% Base : 147 = 100% Bon 28% 28% 73% 91% Assez bon 63% 45% Pas très bon 7% 18% 9% 28% Pas bon du tout 2% 10% • Ils sont d’autant plus satisfaits qu’ils ne paient pas le loyer (83% de jugement positif contre 71%), estimant alors un rapport « qualité/prix », plutôt qu’un confort réel. • 77% déclarent que si c’était à refaire ils reprendraient le même logement (83% quand ils ne paient pas de loyer, 86% quand ils ne font pas leur 1ère saison, 86% quand ils travaillent dans les camping…).

  43. Avec des éléments de satisfaction propres à chacun des types d’hébergement : • l’ambiance pour le logement sous tente, • le confort pour le mobil home (en comparaison avec les tentes autour) ou les logements privés. • Les situations marginales rencontrées : la voiture, le van, la boutique (Rappel : 2,5% des personnes concernées) ne font pas systématiquement l’objet de critiques. Une personne sur deux juge son niveau de confort au moins assez bon. EMPLOYÉS • Le sentiment qu’une grande part se contente de ses conditions de logement. A partir d’un minimum de confort (seuil distinct selon son âge et son statut) les différentes situations sont globalement bien acceptées. Elles font partie « du jeu » et sont plutôt bien vécues car ponctuelles.

  44. EMPLOYÉS 2.4 - La recherche du logement

  45. Ce sont les relations/amis/employeurs… qui permettent de trouver un logement: Pour les saisonniers employés en camping ou en centre de vacances Pour les saisonniers employés par d’autres secteurs d’activité EMPLOYÉS Base : 57 = 100% Base : 147 = 100% Faible rôle des agences immobilières confirmé par les employés, « elles ne s’intéressent qu’aux vacanciers » et ont un niveau de service d’un coût jugé trop élevé. Les « autres » formes de recherche de logements sont très diverses. Les employés recherchent de manière désordonnée mais très offensive en venant sur place et en s’adressant aux institutions

  46. Quand ils n’ont pas bénéficié d’un logement offert par l’employeur ou s’ils ne sont pas « invités » chez un membre de leurs familles ou amis, ils jugent avoir trouvé un logement : EMPLOYÉS 66% 34% Base 65 = 100% et cela sera d’autant plus facile qu’ils n’occupent pas cet emploi pour la 1ère fois ( dans le cas « d’une habitude de la saison », 54% considèrent avoir trouvé un logement très facilement). Si on prend en compte l’ensemble de la population interrogée, y compris les saisonniers des campings et ceux logés par des amis ou de la famille, ils sont 89% à déclarer avoir trouvé un logement assez facilement.

  47. Quels éléments ont influencé le choix/l’acceptation du logement ? (question à multiples réponses, donc dont le résultat total est > 100%) EMPLOYÉS Quel que soit le type de logement En particulier sur le bassin : 85% au Sud bassin En particulier pour les logements privés > 60% > 30% pour les logements privés

  48. EMPLOYÉS 2.5 - Les attentes vis-à-vis d’un logement saisonnier…

  49. D’abord un faible loyer et la localisation… EMPLOYÉS • Mais, sont aussi demandées, de manière spontanée : • l’absence de bruit : 37%, • la propreté : 19%, • tout comme : • l’ambiance : 19% (47% dans le cas des personnes employées en campings ou centres de vacances).

  50. Le logement idéal • pour 70% d’entre eux, le loyer ne doit pas dépasser ¼ du revenu et pour 20% 1/3 du revenu (rappel : aujourd’hui, moins de la moitié paie un loyer, et quand c’est le cas, celui-ci est, dans 85% des cas, inférieur à 1/3 du salaire). • spontanément les demandes, vont vers : • quelque chose de confortable (mais sans excès) : 49%, • simple : 42%, • proche du lieu de travail : 16%, • avec des loyers peu élevés : 18%. EMPLOYÉS

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