E N D
1. LES DYSPROTEINEMIES
Une dysprotinmieest dfinie comme tant une modification de la quantit des protines dans le sang (hypo-ou hyperprotinmie).
Ce terme inclut galement toute variation au niveau de la rpartition des diffrentes protines individuelles (albumine, globulines, fibrinogne).
2. Ralisation Pratique Sparation sur gel dagarose et de plus en plus par lectrophorse capillaire
Les protines sriques ( albumine et globulines): 5 ou 6 fractions
Albumine
?1,?2,?1,(?2),?
Variations des taux : information sur les organes qui les synthtisent
? hpatique: albumine , ?1,?2,?1,(?2)
? par lympho B activs:?
3. Ncessite le dosage de la protidmie: 65 80 gr dans le srum et majoration de 3 g dans le plasma ( fibrinogne + protines de la coagulation)Ncessite le dosage de la protidmie: 65 80 gr dans le srum et majoration de 3 g dans le plasma ( fibrinogne + protines de la coagulation)
4. Modification de la fraction albumine Ddoublement du pic: Bisalbuminmie
Mutation hrditaire
Ttt par Bta-lactamines forte dose (IRC)
Fistule pancratique
Absence dalbumine: Analbuminmie congnitale
Hypoalbuminmie
5. Problmes techniques Pic anormal ? dysglobulinmie
CRP >150 mg/L
Hyperfibrinmie
Hmolyse
9. Le marasme est laboutissement dune carence nergtique et protique globale quilibre. Il se caractrise par un amaigrissement et des anomalies biologiques rares et tardives.
Le kwashiorkhor est la consquence dune carence protique prpondrente et saccompagne doedmes diffus et dune hypoalbuminmieLe marasme est laboutissement dune carence nergtique et protique globale quilibre. Il se caractrise par un amaigrissement et des anomalies biologiques rares et tardives.
Le kwashiorkhor est la consquence dune carence protique prpondrente et saccompagne doedmes diffus et dune hypoalbuminmie
14. CIRRHOSE
28. HYPERGLOBULINMIE:
Augmentation de la1globuline:lors de processus inflammatoire aig
Augmentation de la2globuline:
- Pathologie inflammatoire aige
- Hpatite active svre
- Nphrite aige
- Syndrme nphrotique
Augmentation desb globulines:
- Hpatopathie aige
- Dermatose suppurative
- Syndrme nphrotique
29. Variations de l?1 globuline Diminution
Dsordres hpatiques
Dficit en ?1 antitrypsine
Augmentation
Syndrome inflammatoire(orosomucode)
grossesse
30. Variation des ?2 globulines Augmentation
Syndrome inflammatoire
Syndrome nphrotique
Diminution
Insuffisances hpatiques
Hmolyse (haptoglobine)
Entropathies
malnutrition
31. Syndrome nephrotique Alteration de la membrane basale glomerulaire est de deux types:
sans anomalie morphologique en microscopie optique=>proteinurie selective
-lesion glomerulaire observe en microscopie optique =>proteinurie non selective
32. Les Complications:
1.L`hyperlipidemie
-l`hypercholesterolemie .
-augmentation des lipoproteines .
2.Anomalies de la coagulation Causees par:
-les pertes urinaires des certaines facteurs des coagulation
-la fuite urinaire de L`antithrombine III .
-modification de la concentration et de l`activite de proteines C et S
-la diminution de la fibrinolyse
33. Syndrome nephrotique Diagnostic positif:
l`installation progressive ou explosive d`un syndrome oedemateux.
la decouverte d`une proteinurie abondante lors d`un examen systematique (service militaire, medecine du travail, medecine scolaire)
Les oedemes:
-mous, blancs, prennent le godet,predominent dans les teritoires declives(chevilles, jambes en position debout, lombes chez un sujet en decubitus dorsal
-Epanchement des sereuses=>anasarque
34. Syndrome nephrotique Examens biologiques dans le sang:
-Hypoprotidemie associee a une hypoalbuminemie <30g/dl
Electrophorese des proteines serique:
-elevation de alfa 2 globulines, des beta globulines et du fibrinogene
-diminution des gammaglobulines
-L`hyperlipidemie est frequente
-Hypocalcemie:par diminution de la fraction liee du calcium aux proteines
35. Variation des ? globulines Augmentation
Carence martiale (transferrine)
Hypothyrodie
Pics IgA ou IgM trs importants
Diminution
Insuffisance hpatique
Entropathies
Syndrome nphrotique
malnutrition
36. lesgammapathies Elles forment un groupe htrogne de pathologies caractrises par la prsence dun nombre accru dIg dans le sang.
Elles sont polyclonales ou monoclonales selon la distribution relative de la zoneg llectrophorse.
37. Gammapathie polyclonale
Modification lectrophortique la plus frquente, elle traduit une lvation globale de toutes lesgglobulines.
Elle est souvent accompagne dhypoalbuminmie
38. Augmentation des ? globulines Augmentation polyclonale ( en dme)
Infections bactriennes ou virales (VIH, hpatites)
Syndrome inflammatoire
Maladies auto-immunes:
LED
40. Gammapathies monoclonales associes des affections malignes Myelome
Plasmocytome solitaire
Waldenstrm
Autres syndromes lymphoprolifratifs malins
LLC (IgM,CD5+)
Lymphome malin non-hodgkinien(IgM)
Maladie des chaines lourdes
41. Gammapathies monoclonales associes des affections non malignes Maladies auto-immunes: PR,LED
Infection
Aigus : Ig transitoire
Chroniques
Virus VIH+++ , EBV,CMV,VHB,VHC
Bactries: Salmonelles, leptospires
Parasites: palu, toxo
Immunodpression: post-transplantation, congnitale
44. Maladie de Kahler
Dfinition :
mylome multiple, hmopathie maligne, prolifration monoclonale lymphode B de type plasmocytaire dans la moelle osseuse, avec en gnral scrtion d'une Ig monoclonale(complte ou ch lgre) et des manifestations cliniques ou radiologiques osseuses.
=> Cest une gammapathie monoclonale :
- synthse d'un seul type d'Ig (mme chane lourde et mme chane lgre) par un seul clone issu de la ligne lymphocytaire B.
- EPP => pic base troite dans la zone des b globulines ou des g globulines.
45. II. Epidmiologie-tiologie:
- Rare
Une cause des mortalits par cancer
- 2 cas/100 000 hab/an
-Touche plus l'homme que la femme
- Age moyen de survenue : 60 ans (rare < 40 ans, jamais chez l'enfant)
mais physiopathognie trs controverse
46. III. Physiopathologie : prolifration monoclonale de plasmocytes malins (biologie molculaire et immunofluorescence)
consquence de plusieurs vnements oncogniques concernant la ligne B : anomalies chromosomiques de type t(11,14) ; t(4,14), t(16,14), dysrgulation des gnes c-myc,N-ras...
cintique tumorale lente
47. IV. Diagnostic positif :
1. Circonstances de dcouverte:
Surtout chez l'homme > 45 ans
- fortuites +++ : examen systmatique => VS, hypercalcmie, pic l'lectrophorse
signes cliniques :
Syndrome osseux : douleurs, fractures, radio osseuses (godes)
AEG
Complications :
hyper viscosit, troubles neurosensoriels, insuffisance cardiaque
- Hmorragies
- Paraplgie
- Insuffisance rnale
- Neuropathie
48. 2. Diagnostic biochimique
1- VS > 60 mm
2- protides totaux (>70 g/l)
3- lectrophorse des protides sanguins (EPP)
Pic d'allure monoclonale dans les _glob.
4- immuno-lectrophorse (IEP) du sang (ou immunofixation)
Confirmation de la nature monoclonale de l'Ig .
- Ig G (70% des cas)
- Ig A (20% des cas)
- Chane lgre (10% des cas)
49. 5- dosage pondral des Ig : IDR ou nphlmtrie
-> Ig G > 18 g/1 ou Ig A > 4 g/1)
6- examen urinaire :
= analyse lectrophortique des urines de 24 h :
IEP pour rechercher une excrtion de la chane lgre (60% des cas) qui remplace la protinurie de Bence-Jones.
50. Maladie de Waldenstrm
I. Introduction
Gammapathie monoclonale = caractrise par la synthse dun seul type dIg de structure normale
Prolifration de lymphocytes B produisant une Ig monoclonale de type IgM (> 5g/L)
- Maladie monoclonale issue de la moelle, dallure htrogne du fait dune diffrenciation avance
51. II. Epidmiologie
- Rare avant 50 ans
- 5 10 fois moins frquent que le mylome de Kahler
- Touche 3 fois plus lhomme que la femme
- Terrain gntique (formes familiales)
52. III. Diagnostic positif Maladie gnralement bien tolre (la diffrence avec le Kahler)
1. Signes cliniques
- SMG, ADP (50% des cas)
- Manifestations hmorragiques (30 50% des cas) Muqueuses, cutanes Dues une anomalie de lhmostase primaire (+ thrombopathie)
53. Syndrome dhyperviscosit sanguine (frquent, non constant) : IgM de poids molculaire important = macroglobuline
Signes neurosensoriels : cphales, vertiges, acouphnes, acuit visuelle,
insuffisance cardiaque
Thrombose : attention la rtine FO
- Pas dAEG, pas de douleurs osseuses = diag diffrentiel avec Kahler
54. 2. Immunochimie
- VS augmente
-Protides totaux (> 80g/L)
Electrophorse des protines plasmatiques : EPP
Rvlation
on obtient un pic base troite dans la rgion des globulines, voquant une gammapathie
55. Immunolectrophorse (IEP = technique classique)
Rsultat : Prsence dune chane lourde associe une chane lgre ou IgM_
56.
- Recherche dune protinurie de Bence-Jones :
Excrtion des chanes lgres dans les urines de 24h Plus rare que dans Kahler
57. SYNDROME INFLAMMATOIRE
58. PROPRIETES BIOLOGIQUES DES PRI ?
59. Problmes rencontrs avec les PRI? L'amplitude de variation au cours de la RI est diffrente d'une PRI l'autre
x 1,5 :fraction C3 , cruloplasmine
x 2- 4: Orosomucoide, a1-antitrypsine, a1-antichymotrypsine, fibrinogne, haptoglobine
x 1000: CRP
Diminu :Albumine, Transferrine
La cintique de variation des protines non homogne
Rapide : CRP , Alpha-1-antichymotrypsine
Plus lente pour les autres PRI
60. HAPTOGLOBINE Alpha 2 glycoprotine synthtise par le foie et qui se combine lHb libre pour le recyclage du fer.
Dlais de modifications
Cintique lente ? Redondance avec la VS
Variant paralllement l' Orosomucode ( x1,3 en pourcentage )
Augmente aprs 3-4 jours et 1/2 vie 3 6 j
Variations physiologiques
Hausse
Raction inflammatoire chronique
Baisse
Hmolyse; Traitement par la Dapsone (hmolyse)
Nouveau n
Insuffisance hpatique trs svre (TP < 50%)
61. HAPTOGLOBINE Permet ( avec la CRP ) :
d'infirmer un SI VS acclr
ou d'affirmer un SI VS normale
Diagnostic des syndromes hmolytiques (LED, anmie hmolytique auto immune..)
62. TRANSFERRINE : PRI T Protine de transport du fer, synthtise par le foie.
Dlai de modification :
Lent
Augmente aprs 3-4 jours et 1/2 vie de 8 jours
Diagnostic des carences martiales
Utile au dpistage des hmochromatoses
Variations physiologiques
Varie peu avec l'ge, rgule par les niveaux de fer
Augmentation de sa synthse pendant la grossesse (oestrognes )
Le taux varie chez l'adulte sain de 2 3 g/l
63. TRANSFERRINE : PRI T Baisse
RI de faon parallle l'albumine
Dnutrition, carence en vit C
Insuffisance hpatocellulaire
Fuite proteique ( glomrulaire, intestinale, brlures)
Hausse
Carence martiale
Hpatite virale
Oestrognothrapie
Thiazidiques
Hypoandrognie
64. FERRITINE protines de haut PM:
Intracellulaires, rserve changeable du fer
Ou sriques de contenu faible en fer
Dlai de modification : Lent
Variations physiologiques
H : 30-300 g/l
F : 20 200 g/l
Basse la pubert son taux augmente avec l'ge
Diagnostic des carence martiales et des surcharges en fer
Nest pas un marqueur de l'inflammation en premire intention
65. FERRITINE Baisse
Carence martiale
Hausse
Syndromes inflammatoires
Maladie de Still (trs spcifique )
Anomalie de l'rythropoese
Lyse cellulaire aigu : infarctus, hpatite, rhabdomyolyse, hmolyse
Cirrhose, hpatocarcinome
Hmochromatose
66. FRACTION C3 DU COMPLEMENT La fraction C3 baisse lorsque le complment est activ (prsence de complexes immuns circulants):
LED en pousse, PR avance
Certaines infections: endocardite, infection mningocoque,E coli
Anmie hmolytique
Glomrulonphrite
Insuffisance hpatocellulaire svre
La fraction C3 augmente dans les autres SI et en cas de cirrhose biliaire primitive.
Son taux est de 0,15 2 g/l et ne varie pas avec l'ge.
67. SAA (serum amylode A protein) Apolipprotine de type HDL purant le cholestrol lors de la RI
Synthse : foie, poumon, rein, rate, intestin
Peut tre dgrade en proteine A amyloide
Taux habituel = 2,5 mg /l
1/2 vie courte = un jour
Augmentation prcoce en cas de SI: 50-1000 mg /l
Marqueur d'une volution possible vers l'amylose
68. C REACTIVE PROTEINE (CRP) Proteine pentamrique non glycosyle dont la synthse est hpatique sous l'action des cytokines (IL6 surtout)
proteine qui prcipite en prsence du polysaccaride (proteine - C) du pneumocoque
Prpare la phagocytose (opsonisation) en se fixant sur les cellules altres et aux substances trangres facilitant leur reconnaissance et leur limination
Induit la scrtion des cytokines et active le complment
Dlais de modifications :
Cintique trs rapide :
Slve ds la 8heure et sa 1/2 vie est de 12 H
Peut varier dun facteur 10 400
69. C REACTIVE PROTEINE (CRP) Variations physiologiques :
Pas de modification avec l'ge
Non modifie par les corticodes et immunosuppresseurs
La CRP ne fait pas partie des PRI impliques dans la VS
Sa sensibilit permet de dtecter des inflammations modres comme les manifestations athromateuses.
Llvation de la CRP est corrle au risque de fracture de la plaque dathrome et celui dinfarctus du myocarde chez les patients souffrant de syndrome coronaire aigu
70. C REACTIVE PROTEINE (CRP) Baisse
IHC (trs svre uniquement)
Hausse
Raction inflammatoire jusqu' 300 mg
Infections : bactriennes ++
Tmoin (diagnostique et efficacit thrapeutique) de linfection
Marqueur dvolutivit des pathologies inflammatoires.
Excellent rapport cot / rentabilit diagnostique
Marqueur srique le plus utile au clinicien pour confirmer et suivre un SI
71. LA PROTEINURIE Chaque jour 100-150 mg proteines sont excretes dans l`urine
Le paroi du capillaire glomerulaire s`oposse a la filtration de proteine et le tubule proximale reabsorbe la grande majorite des proteines filtrees
72. LA PROTEINURIE Quantification de la proteinurie:
1.la bandelette urinaire:
? methode semicantitative
? ne detecte pas les chaines
legeres d`immunoglobulines
2.dosage ponderal de la proteinurie :g/24h
-l`hematurie, une piurie abondante peut gener l`interpretation de la proteinurie
3.Electrophorese des proteines urinaires
73. Proteinurie d`autres causes Proteinuries intermittentes:
-effort
-fievre importante
-infections urinaires
-insuffisance ventriculaire gauche
-polyglobulie
-proteinuries ortostatiques
Proteinurie par hyperproduction:
-chaines legeres
Microalbuminurie:signe precoce de la nephropathie diabetique
74. LA PROTEINURIE Toutes les nephropathies s`acompagne de proteinurie
Exception:
-certaines nephropathie debutantes
-certaines nephropathie interstitielles, notament d`origine metabolique
-une insufisance renale sans proteinurie doit faire recherche un obstacle sur le voies excretrices