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Modi jour

Modi jour. Martine Gonfalone & Patrick Simon. Ton devoir est de ne jamais te consumer dans le sacrifice. Ton véritable devoir est de sauver ton rêve. Modigliani, Lettre à Oscar Ghiglia . Renga à deux voix. Teint à la cendre peintre à la vue obscurcie d’avoir autant vu

sherry
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Modi jour

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Presentation Transcript

  1. Modi jour Martine Gonfalone & Patrick Simon

  2. Ton devoir est de ne jamais te consumer dans le sacrifice. Ton véritable devoir est de sauver ton rêve. Modigliani, Lettre à Oscar Ghiglia

  3. Renga à deux voix Teint à la cendre peintre à la vue obscurcie d’avoir autant vu ici je n’ose peindre de si beaux cheveux mêlés PS

  4. Lumière des femmes jaillie de la nudité rêve du peintre désir au bout du pinceau en quête de perfection MG

  5. Courbe après courbe tracer ce corps féminin dans la lumière mon anxiété va, revient à chaque fois que je peins PS

  6. Formes généreuses tête lourde sur sa tige c'est la cariatide Le vent brûlant du grand sud ocre le grain de sa peau MG

  7. Dessiner l’ovale exprimer toute la femme tel est mon destin dehors sentir le printemps dedans toujours l’anxiété PS

  8. Modèle alangui se mue sous le trait du peintre en liane sensuelle innocence du félin parfum originel MG

  9. Le regard de biais presque nue sur le divan et te peindre encore dans tes yeux en amande mon regard magnétique PS

  10. Son génie maudit t'aveugle de son panache Jeanne tu te meurs dans tes yeux d'algue bleutée coule la mélancolie MG

  11. Pourtant te penser gracieuse et callipyge à ne plus dormir tel l’obsession du printemps quand l’hiver s’étire trop PS

  12. Tirer sur le cou des femmes divinisées pas un pli du temps dans les aplats de couleurs tisser la sérénité MG

  13. Femme après femme trouver les couleurs – la vie pourtant c’est une seule celle de notre printemps et saison après saison PS

  14. La mort te burine dans le pétrin de la vie et tu la sculptes sous les masques africains la misère se fait plus douce. MG

  15. Se sentir heureux trait de pinceau après trait visages allongés pourtant à la fin du jour retourner à ses tourments PS

  16. Peint à l'infini même corps même visage comme incantation ainsi chante le chaman et frissonner d'extase. MG

  17. Modigliani : “ ne jamais te consumer dans le sacrifice ” peindre et peindre encore les corps pour jouir de toutes leurs âmes PS

  18. Dessins de terrasses amis croqués dans l'instant et pour quelques francs mais rêver d'un monde de "luxe, calme et volupté » Ch. Baudelaire MG

  19. Quelle est cette femme Sans regard qui me perce À jour – chaque nuit ? tout autant que le mystère des effluves printanières. PS

  20. Et Dedo disait " laissons aux choses le temps de croître et de s'épanouir" O la féconde paresse qui enfanta ses chimères! MG

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