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La mise en uvre du syst me LMD dans les pays de la CEMAC

Construction de l'Espace CEMAC d'Enseignement Suprieur de Recherche. Point 1. Etape 1: Yaound (2003). Les principales dcisions dans la construction du chantier de la rforme du LMD dans la CEMAC ont t prises lors de la confrence des Recteurs d'octobre 2003 Yaound au Cameroun. Au cours de c

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    1. La mise en uvre du systme LMD dans les pays de la CEMAC Pr Daniel Franck IDIATA UOB & CENAREST, Gabon

    3. Etape 1: Yaound (2003) Les principales dcisions dans la construction du chantier de la rforme du LMD dans la CEMAC ont t prises lors de la confrence des Recteurs doctobre 2003 Yaound au Cameroun. Au cours de cette confrence, les participants avaient adopt trois points importants:

    4. Dcisions de Yaound (2003) 1. Initier, dans les institutions denseignement suprieur, et au plus tard la rentre universitaire 2005-2006, des rformes sur lorganisation structurelle de lenseignement suprieur afin dadapter les cursus universitaires au systme LMD. 2. Mettre en uvre, au cours de lanne 2004, des mesures pour renforcer les capacits dintgration rgionale travers la mise en rseau des institutions universitaires et de recherche de la zone CEMAC.

    5. Dcisions de Yaound 2003 (suite) 3. Solliciter, auprs de lUnion Europenne, par lintermdiaire du Secrtariat excutif de la CEMAC et du Secrtariat gnral des ACP, une instance technique en vue de la formation des membres des institutions universitaires et de recherche des pays membres de la CEMAC en matire de formulation des projets ligibles au Programme de coopration dans le domaine de lEducation suprieure ACP-UE.

    6. Etape 2: Franceville (2004) En sa session de dcembre 2004 Franceville (Gabon), la CRUROR/AC a raffirm la volont darrimer les universits et autres institutions universitaires de la sous-rgion au systme LMD.

    7. Les rsultats de Franceville 2004 Elaboration dun cadre gnral du LMD applicable lensemble des institutions universitaires de la sous-rgion. Recommandation la CEMAC de mettre en place une cellule technique au sein de la CEMAC charge du suivi du dossier LMD. Recommandation au Conseil des Ministres de la CEMAC dadopter une stratgie communautaire et mettre en place des modalits pratiques de coopration CEMAC-UE

    8. Etape 3: Prise en compte des recommandations le Comit inter-tats de la CEMAC a donn un avis favorable sur les recommandations de la CRUROR/AC. Le Conseil des Ministres a cr, sous la supervision du Secrtariat excutif de la CEMAC, une cellule technique LMD charge du suivi du projet pour la construction de lespace CEMAC de lenseignement suprieur, de la Recherche et de la Formation professionnelle.

    9. Etape 4: Engagement des Chefs dEtats: Dclaration de Libreville, fvrier 2005 Favoriser lharmonisation de la standardisation des mesures denseignement suprieur, de recherche et de formation professionnelle, ainsi que la constitution dune banque de donnes pour les Universits dAfrique centrale en vue de ladoption du systme LMD. Instruire le Conseil des Ministres en charge de lenseignement suprieur des pays membres de la CEMAC en vue de dfinir les objectifs, les moyens et les modalits de construction de lespace CEMAC de lenseignement suprieur, de la recherche et de la formation professionnelle.

    10. Etape 5: Publication de deux directives CEMAC en mars 2006 Directive CEMAC N 01/06-UEAC-019-CM-14 Portant application du systme LMD dans les universits et tablissements denseignement suprieur de lespace CEMAC Directive CEMAC N 02/06-UEAC-019-CM-14 Portant organisation des Etudes universitaires dans l'espace CEMAC

    11. Etape 6: Evaluation permanente de ltat davancement du processus Convocation annuelle de la CRUROR/AC. Bangui a accueilli la 5me session en janvier 2009. La CRUROR/AC sappuie sur le travail de deux commissions techniques (une commission LMD et une Commission Recherche). Expertises diverses.

    12. Mise en uvre du systme LMD : le point la rentre 2008 Point 2

    13. 2.1. Les pralables juridiques dans les diffrents pays La situation densemble est trs contraste: certains pays semblent suivre le chronogramme et dautres qui optent pour une dmarche moins rapide. Le rapport de la CRUROR/AC de Bangui en janvier 2009 montre que des six pays, seuls le Cameroun, le Gabon, le Tchad et le Congo ont vritablement enclench le processus mme si les trois premiers semblent plus avancs ce jour.

    14. A. Lexemple du Cameroun Une loi promulgue par le Prsident de la Rpublique est prsente comme tant totalement en phase avec les orientations du processus de Bologne (avril 2001). Le cadrage institutionnel du Ministre de l'Enseignement suprieur qui, par dcision, a cr des organes pour la mise en place du systme LMD (mai 2006).

    15. B. Lexemple du Gabon Un dcret du Prsident de la Rpublique a t pris pour appliquer le systme LMD dans les universits et tablissement suprieur du pays (octobre 2007). Trois arrts du Ministre de lEnseignement suprieur portant organisation des tudes universitaires conduisant, respectivement, au diplmes de licence et confrant au grade de licence; au diplme de master et confrant au grade de master et au diplme de doctorat et confrant au grade de docteur (novembre 2007)

    16. B. Lexemple du Gabon (suite) un arrt du Ministre de lEnseignement suprieur a t pris pour crer et organiser la commission d'habilitation des filires de formation dans l'enseignement suprieur au Gabon. Un arrt du Ministre de lEnseignement suprieur a t pris pour crer la Commission Nationale du LMD au sein du Ministre.

    17. C. Lexemple du Tchad Un arrt du Premier Ministre, portant cration du Conseil National Consultatif et des Organes Techniques pour la mise en uvre du systme Licence, Master, Doctorat (29 octobre 2007). Un Arrt du Ministre de lEnseignement Suprieur, de la recherche Scientifique et de la Formation Professionnelle portant cration, attributions et composition des organes techniques chargs de la mise en place du systme Licence, Master, Doctorat (10 mars 2008).

    18. D. Lexemple du Congo Adoption, par les Conseils de lUniversit Marien Ngouabi, de textes qui devraient tre signs courant 2009: Texte portant application du systme LMD; Texte portant organisation des tudes dans le cadre du systme LMD; Texte portant organisation pdagogique des tablissements de lUMNG; Texte portant organisation de la Recherche dans le systme LMD.

    19. 2.2. Le point du basculement des universits et coles suprieures la rentre 2008-2009 Une situation trs contraste entre les pays et mme entre les tablissements au sein dun mme pays. Les coles suprieures, notamment celles du tertiaire, ont bascul beaucoup facilement. Les facults de mdecines posent globalement plus de problmes.

    20. A. Lexemple du Cameroun A la rentre 2007-2008, la plupart des universits avaient bascul. Nombre dcoles suprieures avaient initi le processus bien avant.

    21. B. Lexemple du Gabon Deux universits sur trois avaient bascul la rentre 2007-2008. Des coles comme lINSG ou lIST avaient entam le processus pendant lanne acadmique 2004-2005. LUniversit des Sciences de la Sant (notamment la Facult de Mdecine), lIUSO, lENS et lENSET sont toujours ltude.

    22. C. Lexemple du Congo Lancement du LMD (niveau L1) lISG et la Facult de Droit (rentre 2007-2008). Lancement du LMD (Niveau L1) la Facult de Sciences Economiques (rentre 2008-2009). Pour les autres tablissements de lUniversit Marien Ngouabi, la rflexion est en cours.

    23. D. Le cas de la RCA La dcision de basculement devait tre prise courant 2008. LUniversit de Bangui exprimente dj, dune certaine faon, le systme LMD travers la gestion de six masters internationaux qui fonctionnent sur le rgime LMD, en partenariat avec des universits franaises (depuis 2006). Nombre dcoles (notamment prives) ont arrim leurs programmes au LMD.

    24. E. La Guine Equatoriale et le Tchad Le sujet est toujours ltude. Le basculement se fera aprs la rvision totale des programmes (problme particulier de lUNGE qui doit formater ses programme, notamment le niveau Licence, conformment aux directives CEMAC.

    25. Des problmes pratiques Point 3

    26. 1. Au niveau de la rorganisation de ltablissement Une certaine une ide reue voudrait laisser croire que le LMD n'est qu'une rforme pdagogique. Au contraire, c'est une rforme globale et profonde qui touche aussi la gestion administrative de l'tablissement pour s'adapter des exigences nouvelles, diverses et varies. Les bouleversements importants qu'entrane la mise en uvre et la gestion du systme LMD imposent un redploiement gnral de ltablissement aux plans administratif et pdagogique.

    27. 2. Application effective des principes du LMD Le rapport de la Commission LMD prsent Bangui lors de la 5me CRUROR/AC montre une exprimentation globalement problmatique: Dans lapplication effective de la semestrialisation; Dans lorganisation des Units dEnseignements; Dans la mise en uvre dun systme de crdits; Dans la gestion des parcours de formation (individualis?!).

    28. 2. Au niveau de lencadrement Problme de masse horaire par grade; Problme de cot horaire (heures complmentaires, Missionnaires, Vacations, etc.); Prise en charge du suivi individualis des tudiants Cot de direction de mmoire (Master 1 et 2) et Thse de doctorat.

    29. 3. Absence de normes standardises Dans la structuration de loffre de formation sous-rgionale; Dans la gestion de la scolarit (ou des scolarits dans les tablissements qui ont choisi la dconcentration) ; Dans la gestion de la mobilit (tudiants et enseignants), qui demeure globalement une simple perspective

    30. 4. Sous-quipement absolument criard des universits De faon globale, les quipements des universits nont pas suivi laccroissement des effectifs: - peu de salles de cours et damphis - raret dquipements informatiques - absence de bibliothques jour.

    31. 5. Au niveau de la dynamique de ltablissement Gros problme dinformation dans la plupart des tablissements; Peu dtablissements ont publi leurs normes (guides, livrets, rglements intrieures, etc. mis jour en tenant compte du LMD). Des tablissements globalement peu visibles (notamment sur le Web).

    32. Des questions qui ncessitent une rponse urgente Point 5

    33. Question 1: Les modalits dinscription Dfinir les modalits dinscription (pdagogique et administrative et spcifier les particularits lies des formations donnes.

    34. Question 2 Les difficults lies au passage des enseignements traditionnels (deux semestres annuels solidaires entre eux) et la dsolidarisation des deux semestres (qui permet, dans certains cas, de passer l'anne suprieure sans pour autant avoir valid les deux semestres)

    35. Question 3 Problme dans lapplication effective de la capitalisation des acquis (UE et crdits correspondants).

    36. Question 4 Les modalits d'examens et de notation des tudiants.

    37. Question 5 La dfinition, dans les diffrents parcours, du poids du noyau et des comptences transversales, qui doit pralablement tre rgle et harmonise.

    38. Question 6 Le problme des frais dinscription et celui des droits dcolage qui, dans le cadre de lespace harmonis denseignement suprieur en CEMAC, doivent ncessairement et pralablement tre standardiss et harmoniss pour favoriser la mobilit tudiante.

    39. Ce qui doit tre fait en urgence Point 6

    40. Dfinir des outils de gestion dun systme LMD sous-rgional Un systme de crdits (un consensus semble aller vers le STCC/CCTS qui reste dfinir). Un cadre global pour permettre la mise en uvre de la mobilit tudiante. Un dispositif densemble pour mettre en uvre lespace denseignement suprieur et de recherche travers des ples dexcellence, la mutualisation des moyens, etc.

    41. Dfinir des outils de gestion dun systme LMD sous-rgional (suite) Dfinir et mettre en uvre des outils dexpression de lexcellence (normes communautaires dvaluation et dhabilitation).

    42. La ncessaire contre-partie financire Point 5

    43. Ncessit de mobiliser un fonds CEMAC pour lenseignement suprieuret recherche Pour financer la mobilit des tudiants, des enseignants et des chercheurs; Pour lancer un plan visant attribuer des bourses des tudiants inscrits dans des programmes CEMAC;

    44. Ncessit de mobiliser un fonds CEMAC pour lenseignement suprieuret recherche (suite) Pour tablir une cohrence de l'accueil des tudiants trangers au sein des tablissements et crer, de fait, des services de relations internationales et ceux chargs de la gestion pdagogique des tudiants trangers. Pour encourager l'organisation de prestations complmentaires d'accompagnement et l'ouverture de formations spcifiques destination des tudiants trangers dans les (meilleurs) tablissements de la sous-rgion.

    45. La ncessaire contre-partie politique Point 6

    46. La problme de la libre circulation des personnes Par rapport la libre circulation des personnes: le passeport communautaire, trs attendu par les peuples, tarde devenir une ralit; les ressortissants de lAfrique Centrale sont globalement astreints la prsentation de visas d'entre et de sjour dans les diffrents Etats.

    47. Un cueil surmonter: Lcueil politique est un aspect trs important qui constitue, sans aucun doute, l'obstacle majeur la mobilisation effective des ressources. L'instabilit politique dans certains Etats en perptuels conflits, labsence dune diplomatie densemble, etc. ne peuvent soutenir, malgr tous les beaux discours dintention, une dynamique viable dune intgration sous-rgionale russie. Or, lespace harmonis denseignement et de recherche ne peut se faire sans ce pralable indispensable.

    48. En Conclusion Le processus est en cours, mme si tous les acteurs admettent quil sera long et pnible. Lespoir entretenu par une majorit de citoyens de la CEMAC, cest la ncessit de se servir du LMD comme prtexte pour rformer en profondeur les systmes denseignement suprieur et l'urgence de dynamiser lintgration rgionale en ouvrant effectivement lespace CEMAC aux peuples des diffrents pays.

    49. Je vous remercie.

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