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La Suisse…. Adopte le « frein à l’endettement » en 2001 après 10 années de mauvaise gestion des finances publiques Nouvel article constitutionnel approuvé par référendum en juillet 2001 par 85% de la population et 100% des cantons Mise en route effective à partir de 2004.
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La Suisse… • Adopte le « frein à l’endettement » en 2001 après 10 années de mauvaise gestion des finances publiques • Nouvel article constitutionnel approuvé par référendum en juillet 2001 par 85% de la population et 100% des cantons • Mise en route effective à partir de 2004
Evolution de la dette publique suisse avant l’introduction du « frein à l’endettement »
Evolution de la dette publique suisse après l’adoption du « frein à l’endettement »
Mais ce n’est pas si simple • La politique choisie: STABILISATION DES DEPENSES (au lieu d’une augmentation des impôts) – Pourquoi?? • Parce que les Suisses possèdent le DROIT D’INITIATIVE POPULAIRE – et n’hésitent pas à l’utiliser! • Donc – une augmentation des impôts aurait été refusé par le peuple
Soutien massif de la population pour une réduction des dépenses publiques Confirmation de l’étude Alesina, Carloni et Lecce
Quels effets sur la croissance? • Selon la théorie keynésienne: baisse des dépenses publiques => baisse du niveau d’activité • Les dépenses publiques supplémentaires soutiennent la reprise • Selon la théorie autrichienne: non seulement les dépenses publiques ne peuvent pas créer la richesse • Mais encore elles nuisent à l’économie en provoquant du « mal investissement » QUI A RAISON??
Comparaison politiques macroéconomiques et croissance Ces résultats confirment la théorie autrichienne…
Le cas Suisse confirme également la théorie autrichienne • 1. L’économie suisse croît en dépit des mesures d’austérité appliquées par le Conseil Fédéral • Les prévisions macroéconomiques, basées sur des modèles keynésiens, ont systématiquement sous-estimé la croissance du PIB et surestimé les dépenses • La politique adoptée au nom du « frein à l’endettement » a donc systématiquement dégagé des résultats supérieurs aux prévisions(donc a été plus restrictive que prévue SANS NUIRE A LA CROISSANCE) • Le Conseil fédéral a été le premier surpris du succès de sa politique…
Quelques conclusions Ces résultats tendent à conforter la théorie autrichienne Si elle s’avère juste, beaucoup de pays se sont endettés pour rien et devraient rapidement changer de cap Le cas suisse tend à montrer qu’il n’est pas nécessaire de faire des coupes énormes dans les budgets: l’économie semble se satisfaire d’un changement de cap « à la marge » (voir les soldes visés par le Conseil fédéral - légèrement négatifs ou < 1% positifs).
Le frein à l’endettement n’est pas une panacée! • Actuellement très en vue (son ancrage dans les Constitutions fait partie du « Pacte Euro Plus ») • Mais il faut réunir au moins trois conditions pour assurer sa réussite: Le cas Suisse suggère qu’il faut passer par une réduction des dépenses, plutôt que par une augmentation des impôts 2. Il faut que le frein à l’endettement soit défini de façon précise 3. Il faut que les autorités politiques respectent l’obligation même en période de crise…