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LES PYRAMIDES LISSES. E. Une autre façon de les construire. Michel MICHEL Juin 2011. LA PYRAMIDE A DEGRES. La première pyramide Egyptienne fut construite pour DJOSER, pharaon de la 3° dynastie, approximativement entre 2691 et 2625 avant J.C. LA METHODE D’HÖLSHER.
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LES PYRAMIDES LISSES E Une autre façon de les construire Michel MICHEL Juin 2011
LA PYRAMIDE A DEGRES La première pyramide Egyptienne fut construite pour DJOSER, pharaon de la 3° dynastie, approximativement entre 2691 et 2625 avant J.C
LA METHODE D’HÖLSHER Pour édifier un tel monument, il fallut acheminer de lourds matériaux jusqu’à son sommet, une nécessité que l’égyptologue et architecte allemand Uvo Hölscher interprète en préconisant l’utilisation de rampes provisoires en zigzag, édifiées sur la face supérieure de chacun des degrés. Cette façon de disposer les rampes nécessitait, en effet, beaucoup moins de briques crues ou de matériaux provisoires (débris de taille, pierraille, terre, etc.) qu’une rampe frontale.
LA STRUCTURE INTERNEDES PYRAMIDES LISSES Bien qu’on ne puisse pas en être absolument certain, il semble que le noyau de toutes les pyramides lisses soit systématiquement constitué d’une pyramide à degrés.
LA STRUCTURE INTERNEDES PYRAMIDES LISSES Modélisation à l’échelle de la pyramide de Mykérinos Cette structure à degrés est constituée d’un empilement hétérogène de blocs extraits des carrières locales, sans soin particulier (A: le libage). Une première enceinte, de faible épaisseur, faite de blocs assez bien finis et bien appareillés, enserre cet appareillage hétérogène en donnant à cette structure l’apparence d’une pyramide à degrés bien finie. Cette façon de procéder est probablement inspirée par des motifs symboliques.
LA STRUCTURE INTERNEDES PYRAMIDES LISSES Modélisation à l’échelle de la pyramide de Mykérinos Ce type de structure est parfaitement visible dans la grande brèche qui surplombe l’entrée de la pyramide de Mykérinos. On y constate que la ligne (verte) qui relie les arêtes des degrés est plus pentue que la ligne de pente définitive de la pyramide (rouge) . On est donc en droit de conclure que ce dispositif est complété par une seconde enceinte faite de blocs locaux calibrés en hauteur (B). Son épaisseur est d’autant plus importante que le degré concerné est proche du sol, pour lui permettre de mieux résister aux charges engendrées par les étages supérieurs.
LA STRUCTURE INTERNEDES PYRAMIDES LISSES Modélisation à l’échelle de la pyramide de Mykérinos Des blocs locaux calibrés, appareillés en escalier selon l’angle de pente de la pyramide et destinés à supporter les blocs de revêtement, complètent ce dispositif. Le revêtement est construit en blocs de calcaire de haute qualité, extraits des carrières de Tourah, parfaitement finis et biseautés selon l’angle de pente de la pyramide..
QUELQUES REFLEXIONS Modélisation à l’échelle de la pyramide de Mykérinos On serait tenté de croire que la pyramide interne à degrés des pyramides lisses aurait pu être construite selon l’excellent procédé préconisé par Uvo Hölscher. Celui-ci se heurte toutefois à un délicat problème, car la structure, telle que conçue, aurait dû être complétée ensuite par une maçonnerie donnant à l’ensemble la forme d’une pyramide lisse.
QUELQUES REFLEXIONS Modélisation à l’échelle de la pyramide de Mykérinos En effet, les rampes auraient encombré la place occupée par cette maçonnerie complémentaire. Il aurait donc été nécessaire d’avoir recours à un autre procédé, après avoir démonté les rampes. C’est ainsi que de nombreuses autres hypothèses ont vu le jour. - Rampe droite (J.Ph LAUER) Rampes enveloppantes (G. GOYON) Rampes internes (J.P HOUDIN) Blocs moulés (J. DAVIDOVITS) …
MA METHODE DE CONSTRUCTION L’IDEE DE DEPART: Puisque le dessus de chaque degré devra recevoir de la maçonnerie, c’est en maçonnerie que je préconise de fabriquer les rampes de la pyramide. On pourrait ensuite déplacer une partie des blocs de la rampe pour la transformer en maçonnerie complémentaire. En effet, le volume de la rampe est identique au volume de la maçonnerie complémentaire. Il est défini par la formule L x l x h / 2. Puisqu’aucun de ces 3 paramètres ne change, le volume reste le même. H Cliquez sur cette barre pour lancer ou relancer l’animation
MA METHODE DE CONSTRUCTION L’IDEE DE DEPART: Puisque le dessus de chaque degré devra recevoir de la maçonnerie, c’est en maçonnerie que je préconise de fabriquer les rampes de la pyramide. On pourrait ensuite déplacer une partie des blocs de la rampe pour la transformer en maçonnerie complémentaire. En effet, le volume de la rampe est identique au volume de la maçonnerie complémentaire. Il est défini par la formule L x l x h / 2. Puisqu’aucun de ces 3 paramètres ne change, le volume reste le même.
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MA METHODE DE CONSTRUCTION L’IDEE DE DEPART: Puisque le dessus de chaque degré devra recevoir de la maçonnerie, c’est en maçonnerie que je préconise de fabriquer les rampes de la pyramide. On pourrait ensuite déplacer une partie des blocs de la rampe pour la transformer en maçonnerie complémentaire. En effet, le volume de la rampe est identique au volume de la maçonnerie complémentaire. Il est défini par la formule L x l x h / 2. Puisqu’aucun de ces 3 paramètres ne change, le volume reste le même.
MA METHODE DE CONSTRUCTION L’IDEE DE DEPART: Puisque le dessus de chaque degré devra recevoir de la maçonnerie, c’est en maçonnerie que je préconise de fabriquer les rampes de la pyramide. On pourrait ensuite déplacer une partie des blocs de la rampe pour la transformer en maçonnerie complémentaire. En effet, le volume de la rampe est identique au volume de la maçonnerie complémentaire. Il est défini par la formule L x l x h / 2. Puisqu’aucun de ces 3 paramètres ne change, le volume reste le même. Cliquez sur cette barre pour lancer ou relancer l’animation
MA METHODE DE CONSTRUCTION Cette idée m’est venue en avril 2010. Pour rester fidèle à l’image que je me faisais des anciens Egyptiens, j’ai d’abord tenté d’imaginer un mode de déplacement de la maçonnerie excédentaire des rampes qui serait très organisé et méthodique. N’y parvenant pas, j’ai souhaité la collaboration des participants au forum égyptologique de Ddchampo. Le 1° mars 2010, j’y ai donc entamé un échange de points de vueauquel ont participé de nombreux intervenants. Leur participation m’a été d’un grand secours aussi bien sur le plan technique que sous l’angle des encouragements reçus. Bien que je sois l’inventeur de l’idée initiale, je considère donc que l’hypothèse à laquelle j’ai abouti est le fruit d’une réflexion collective. Je qualifie le mode de déplacement de la maçonnerie excédentaire des rampes comme “une méthode à l’arrache”, même si cette expression ne me convient que partiellement. Mais comme l’écrivait récemment J.Jacques, un des intervenants: « … mais si tu réussis à démontrer que c'était leur façon de faire il faudra bien l'accepter que ça plaise ou non, que ce soit à la mode ou non, que ça dérange (toi le premier) ou non » . Un grand merci à toutes et tous. Michel
MA METHODE DE CONSTRUCTION Modélisation à l’échelle de la pyramide de Mykérinos Pour édifier chacun des degrés, qui sont constitués d’une zone hétérogène (A), d’une première enceinte correctement finie (non visible) et d’une seconde enceinte massive calibrée (B), on aura recours à quatre rampes en pierres (C), disposées dos à dos par groupe de deux et qui prennent appui sur deux angles ravalés (D). La superposition de ces angles permet de contrôler l’alignement des arêtes. Des petites structures en briques (E) complètent le dispositif pour lisser la pente.
MA METHODE DE CONSTRUCTION Modélisation à l’échelle de la pyramide de Mykérinos La construction de la structure interne se poursuit ainsi jusqu’au sommet. Cliquez sur cette barre pour lancer ou relancer l’animation
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MA METHODE DE CONSTRUCTION Modélisation à l’échelle de la pyramide de Mykérinos La construction de la structure interne se poursuit ainsi jusqu’au sommet.
MA METHODE DE CONSTRUCTION Modélisation à l’échelle de la pyramide de Mykérinos La construction de la structure interne se poursuit ainsi jusqu’au sommet. Cette façon de procéder évoque le témoignage d’Hérodote : « On construisait d’abord une succession de degrés que certain appellent krossais et d’autres bomides. » Cliquez sur cette barre pour lancer ou relancer l’animation
MA METHODE DE CONSTRUCTION Modélisation à l’échelle de la pyramide de Mykérinos On procédera ensuite au déplacement des blocs des rampes qui sont situées en dehors de la ligne de pente définitive de la pyramide.
MA METHODE DE CONSTRUCTION Modélisation à l’échelle de la pyramide de Mykérinos On commencera par déplacer les blocs calibrés du haut vers le bas en utilisant les éléments de rampes encore en place, puis on déplacera ceux du bas vers le haut en construisant des petites rampes secondaires - comme dans cette animation - ou en utilisant un quelconque procédé de levage. Cela aura pour effet de mettre à découvert les blocs de revêtement, non ravalés – la moitié de la quantité totale nécessaire - qui avaient été préalablement intégrés à leur place définitive dans la maçonnerie de la rampe. Cliquez sur cette barre pour lancer ou relancer l’animation
MA METHODE DE CONSTRUCTION Modélisation à l’échelle de la pyramide de Mykérinos On commencera par déplacer les blocs calibrés du haut vers le bas en utilisant les éléments de rampes encore en place, puis on déplacera ceux du bas vers le haut en construisant des petites rampes secondaires - comme dans cette animation - ou en utilisant un quelconque procédé de levage. Cela aura pour effet de mettre à découvert les blocs de revêtement, non ravalés – la moitié de la quantité totale nécessaire - qui avaient été préalablement intégrés à leur place définitive dans la maçonnerie de la rampe.
MA METHODE DE CONSTRUCTION Modélisation à l’échelle de la pyramide de Mykérinos On commencera par déplacer les blocs calibrés du haut vers le bas en utilisant les éléments de rampes encore en place, puis on déplacera ceux du bas vers le haut en construisant des petites rampes secondaires - comme dans cette animation - ou en utilisant un quelconque procédé de levage. Cela aura pour effet de mettre à découvert les blocs de revêtement, non ravalés – la moitié de la quantité totale nécessaire - qui avaient été préalablement intégrés à leur place définitive dans la maçonnerie de la rampe.
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