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RAPPORT DE STAGE EN ENTREPRISE

RAPPORT DE STAGE EN ENTREPRISE. Bayard Presse - Okapi. GROS Emilie 3 e 4 . SOMMAIRE. Présentation de l’entreprise Fonctionnement de l’entreprise Observation et présentation d’un métier Compte-rendu hebdomadaire Description des tâches accomplies Conclusion.

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RAPPORT DE STAGE EN ENTREPRISE

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Presentation Transcript


  1. RAPPORT DE STAGE EN ENTREPRISE Bayard Presse - Okapi GROS Emilie 3e4

  2. SOMMAIRE Présentation de l’entreprise Fonctionnement de l’entreprise Observation et présentation d’un métier Compte-rendu hebdomadaire Description des tâches accomplies Conclusion

  3. HISTORIQUE & FONCTIONNEMENT DE BAYARD : • Bayard est fondé au lendemain de la guerre de 1870 par les Augustins de l’Assomption. • Années 1960 – 70 : création d’un réseau commercial Bayard jeunesse. • Années 1980 – 90 : extension des gammes jeunesse, expansion internationale (jeunesse, senior), partenariats • Années 2000 – 10 : Le développement pluri – média, le développement du web, les marques se déploient en hors – séries, sites web, VPC (= ventes par correspondance) • C’est Bayard qui lance en 66 l’idée de magazines pour la jeunesse et pour les seniors. Cette entreprise ne ressemble à aucune autre. Elle appartient à une congrégation religieuse : les Augustins de l’Assomption. Son but est d’apporter un regard positif au monde. Elle milite pour la reconnaissance des seniors. Elle publie des magazines qui aident à vivre, qui sont des moments de plaisirs et de détente. Elle humanise la presse à sa manière. Elle permet de s’intéresser aux autres. La valeur clé de cette entreprise est la coopération. • A Bayard, l’âge moyen des employés est de 46 ans. 70% sont des femmes, dont 25% travaillent à temps partiel. • Le règlement intérieur : Il faut être au travail avant 9h30 et ne pas sortir avant 17h30, excepté pour les temps partiels. L’entreprise consacre 4% de la masse salariale pour les formations. Il y a 1 bilan et 1 formation par an pour chaque salarié. Bayard possède une université interne, où il y a des conférences. Il y a aussi un comité d’entreprise. • 3 publics, 3 métiers, 3 marchés • LES 3 PUBLICS DE BAYARD : • Jeune(s) : Il y a une presse éducative pour accompagner les jeunes lecteurs (l’éveil, la lecture, l’éveil à la foi, le collège, le lycée …), des magazines pour des lecteurs de 1 à 20 ans (Pomme d’Api, Okapi, J’aime lire, Toboggan, Filotéo, Phosphore, Owl …), tirés à 2 millions d’exemplaires pour le public jeunesse en France et 1 million en Allemagne, Benelux, Espagne, Chine et en Afrique. Les journalistes « jeunesse » sont très proches de leur public. Ces ventes produisent 50% du chiffre d’affaires du groupe Bayard. • Chrétien(s) : Cette presse apporte l’information, l’accompagnement et le service religieux (la liturgie, la spiritualité, la prière, les témoins …). Il y a des quotidiens, des hebdomadaires, des titres de presse et de services pour tous les chrétiens (La Croix, Pèlerin, la Documentation catholique, Prions en Eglise, Catholic Digest …), tirés à 1 million d’exemplaires pour les publics chrétiens en France et 1,7 million aux Etats-Unis et au Canada. • Senior(s) : Un compagnon pour les générations seniors. Des mensuels traitant des grandes questions de la seconde moitié de vie (Notre Temps, Plus, Bel âge, Good times), tirés à 1,2 million d’exemplaires pour les publics seniors en France, 1,2 millions au Canada, Belgique, Pays-Bas et Allemagne. Notre Temps est le 1er mensuel en France et un leader mondial, avec 1 million d’acheteurs. C’est un magazine polyvalent car il y a 2 générations de seniors, les personnes de 60 ans et les personnes de 80 ans. • LES 3 METIERS DE BAYARD : • Livre : édition (publie 700 nouveautés par an, pour la jeunesse et les adultes), vendus en librairie • Presse : abonnement, ventes au numéro, gratuits, paroissiaux, régie publicitaire, magazines • Numérique : sites, applications, E-formation, web agency, audiovisuel, site Bayam (jusqu’à 12 ans) LES 3 MARCHES DE BAYARD : En France, il y a 1477 employés (entreprise de taille moyenne), et 500 employés à l’international. Il y a 890 personnes sur Montrouge, c’est le quartier général de Bayard. 15% du chiffre d’affaire est fait à l’international, dont en Afrique et en Europe. En Union Européenne, le marché est chrétien, jeune et senior. 3. Façonnage : Une fois imprimées, les pages d’Okapi doivent être agrafées puis préparées pour l’expédition. L’encarteuse-piqueuse est capable de relier 12 000 exemplaires par heure. Le margeur place les cahiers en pile qui tombent automatiquement à cheval sur une chaîne, la couverture du magazine vient se poser dessus, l’ensemble est agrafé au centre et les pages sont séparées, le numéro d’Okapi est ensuite emballé sous film plastique, il est prêt à être livré. LES CHIFFRES FOUS D’OKAPI : Le magazine a été créé en 1971. Pour un numéro, en moyenne, 90 000 exemplaires sont imprimés. Comme les numéros circulent d’un lecteur à l’autre, dans une famille, au CDI, OKAPI a en réalité 700 000 lecteurs ! Pour fabriquer OKAPI, 18 tonnes de papier sont nécessaires, l’équivalent du poids d’une quinzaine de voitures ! Si l’on superposait tous les OKAPI imprimés pour un numéro, la hauteur de la pile serait de 450 mètres ! Bien plus haut que la Tour Eiffel qui ne fait « que » 313 mètres. • PLAN : • Pour chaque sujet, une réunion rassemble visuel et rédactionnel : • Le rédacteur raconte en détail son sujet • Le maquettiste crayonne • La secrétaire de rédaction prend des notes pour le compte rendu • L’iconographe réfléchit aux images à rechercher • Ils discutent de leurs idées avec le directeur artistique et le rédacteur en chef. Page à page, un • plan se construit et un visuel prend forme. • MONTAGE D’UN SUJET : • Pour un montage réussi : • Ceux qui écrivent les textes doivent avoir le sens du visuel et ceux qui composent la maquette doivent avoir le souci du texte. • Rédacteurs et maquettistes travaillent chacun de leurs côtés mais ils se voient régulièrement pour construire les pages ensemble. • Dans la sélection de photos proposées par l’iconographe, le directeur artistique choisit les photos qui lui permettront de composer un univers visuel. Il commande à un illustrateur les scènes à illustrer.  • Le choix des titres est effectué. Ceux-ci doivent être simples et donner envie de lire. • La maquette est ensuite relue, corrigée et retouchée successivement, elle est presque définitive. • Une dernière réunion visuelle a lieu pour voir le numéro dans son ensemble. • Celui-ci part ensuite à la fabrication pour l’impression. • CIRCUIT DE LA COPIE : • Arrivée en texte Word • Relecture par le rédacteur en chef et validation. Parallèlement, les iconographes recherchent les photos • Mise à disposition de la maquette pour les mises en page (incorporation des textes/photos ou des dessins) • Visa du directeur artistique et du rédacteur en chef • Travail d’éditing (titre, chapô, inters, etc …) • Relecture de l’éditing par la secrétaire générale de rédaction, le rédacteur en chef, les rédacteurs … • Incorporation des corrections par les secrétaires de rédaction • HISTORIQUE ET ORGANISATION D’OKAPI : • POURQUOI CE NOM ? • 1 000 enfants de toute la France ont voté pour OKAPI comme titre pour le journal. A propos, • qu’est ce qu’un okapi ? L’okapi a été découvert au début des années 1900 dans une forêt • d’Afrique par un explorateur. C’est un mammifère de la famille des girafes et pourtant il a une • tête de biche et des pattes de zèbres. • CONCEPTION : • Okapi est divisé en plusieurs rubriques : Autour du monde, enquête, dossier, pour ou contre, • on se dit tout entre nous, on se dit tout entre filles, on se dit tout entre garçons… • Okapi est donc divisé en petits services : • Rédacteurs • Pôle visuel • Directeur artistique (il coordonne le pôle visuel) • Secrétaires de rédaction • PROGRAMMATION : • Les numéros sont prévus 6 mois à l’avance, • la programmation (= réunion durant laquelle • on choisit les grands sujets des numéros à venir • dans les 6 prochains mois) se fait donc 2 fois par • an. L’équipe de rédaction anticipe les grands • événements qui feront l’actualité, elle repère • aussi les sujets de saisons et ceux qui découlent • de la vie scolaire. A la fin de cette réunion, une • grille de programmation est construite. • Calage des pages par les maquettistes • Dernière relecture par la secrétaire générale de rédaction ou par la première secrétaire de rédaction • Envoi en gravure s’il y a des photos sinon mise sous forme de PDF • PREPARATION DES PAGES : • A l’aide d’un logiciel de mise en page, le maquettiste organise les éléments visuels et textes • dans les pages. La secrétaire de rédaction met en place les textes, les retouches si besoin et fait • la chasse aux mots difficiles à comprendre. Le directeur artistique fait des essais de couverture. • Prépresse : • Cette étape consiste à transformer les fichiers textes et images d’Okapi en plaques souples qui • serviront pour l’impression. Les pages sont disposées non pas dans l’ordre de lecture mais de • pliage, car elles seront ensuite rassemblées en cahier. Chaque page est séparée en 4 couleurs • qui sont gravées chacune sur une plaque en aluminium. Résultat : 4 plaques recto/verso par • couleur, soit 8 plaques souples qui seront chacune enroulées autour d’un cylindre pour • l’impression. • 2. Rotative : • Les rotatives sont des machines qui permettent d’imprimer en grande quantité. A ce stade, • les pages sont encrées puis pliées en cahier. La machine imprime 45 000 exemplaires en une • heure ! Le bobinier place le rouleau de papier de 1,5 tonnes en tête de la rotative. L’impression • des 87 000 exemplaires nécessite 12,5 tonnes de papier. • Les plaques souples ont été enroulées autour des cylindres correspondant à leur couleur. • Le papier passe à grande vitesse par le groupe couleur pouvant être encré en 4 couches • successives. Le conducteur de la machine vérifie les premières impressions pour affiner le • réglage des couleurs. • Le papier est refroidi à environ 20°C puis séché à près de 130°C pour fixer les couleurs. • Le papier est découpé en immenses feuilles correspondant chacune à un exemplaire d’Okapi. • Par une succession de pliages, chaque feuille est transformée en un cahier de 48 pages. Présentation de l’entreprise Okapi est un bimensuel. Son adresse mail est : okapi@bayard-presse.com. Ce magazine appartient au groupe Bayard, qui est basé sur Montrouge. C’est un magazine pour adolescents de 11 à 15 ans. Okapi dans les années 1980. Okapi dans les années 2000. Okapi dans les années 2010. Le premier Okapi en 1971.

  4. Fonctionnement de l’entreprise

  5. Observation et présentation d’un métier Je vais présenter le métier de maquettiste car c’est un métier peu connu et qu’il m’a plu. Pour cela, j’ai interviewé une maquettiste. En quoi consiste votre métier ? « Je suis maquettiste ou rédactrice graphiste. Je travaille dans le pôle maquette. Je m’occupe de tout le visuel des pages. A l’aide de logiciels spéciaux (indesign ou photoshop), je choisis la mise en place des textes et des images. Je décide aussi du style, des couleurs et de la taille des lettres. Je dois attirer l’œil du lecteur avec des couleurs et une belle mise en page. » Comment sont réparties les tâches dans le pôle maquette ? « Dans le pôle maquette, il y a trois maquettistes et un directeur artistique qui vérifie nos travaux. On se partage les pages, ça change à chaque fois. On prépare d’abord une prémaquette avant de donner à l’illustrateur. On vérifie avant l’impression qu’il y a les bonnes couleurs : on demande un test couleurs. On transforme les fichiers Indesign en PDF. Pour simplifier notre travail, on utilise des gabarits (= les éléments principaux sont aux même endroits), des sites internet d’images (photolia) et des logiciels de retouche d’images (photoshop, illustrator). A Okapi, le visuel est privilégié, il y a beaucoup de couleurs. Il ne faut pas que la typographie soit trop fine, trop petite. Le directeur artistique demande des strips aux illustrateurs (= 3 ou 4 cases de BD). On change parfois d’illustrateurs. On travaille sur plusieurs numéros en même temps.» Quel parcours avait-vous effectué ? « J’ai fait une école d’art graphique. Mais il y a plusieurs possibilités : arts appliqués, art déco, écoles privées … C’est de plus en plus dur de trouver du travail. » ANNEXE

  6. … suite … Quels sont les avantages et les inconvénients de ce métier ? « Les avantages : c’est intéressant de travailler en équipe, il y a beaucoup de contacts avec les ados, on apprend beaucoup de choses. Les inconvénients : on est en permanence devant un écran, on se déplace peu. » Quelles sont les qualités requises pour ce métier ? « Il faut être curieux, rigoureux, savoir à qui on s’adresse, donner envie de lire, créatif, chercher des idées originales. » ANNEXE

  7. Compte-rendu hebdomadaire

  8. Description des tâches accomplies • Le jeudi 19 décembre, j’ai fini mes questionnaires. Ensuite, j’ai rangé plusieurs contrats de travail et d’autres documents. J’ai interviewé une maquettiste, et continué à observer et poser des questions. • Le matin du vendredi 20 décembre, le dernier jour de mon stage, j’ai assisté à une réunion spéciale pour les stagiaires, sur le groupe Bayard. On nous a donné des documents sur Bayard, comme son rapport annuel d’activités et de gestion. • L’après-midi, j’ai rencontré et interviewé un rédacteur, qui est aussi chef de rubrique. • Et pour finir, on nous a laissé libre afin de visiter tous les locaux du bâtiment Bayard. • Pendant cette semaine de stage, j’ai pu observer le déroulement d’une création de magazine. Le lundi 16 décembre au matin, ma tutrice de stage nous a donné des documents contenant l’historique et le fonctionnement de Bayard et d’Okapi. Elle nous a aussi donné des questionnaires à remplir tout au long de la semaine. • L’après-midi, j’ai assisté à une réunion, qui a lieu tous les lundis après midi pour faire le point sur le travail accompli. • REUNION (tous les lundis) (Tous les employés d’Okapi y assistent) • Discussion sur le dernier numéro (sur Mandela) : coïncidence avec la mort de Mandela, le rédacteur en chef est passé à la télé pour parler de cette coïncidence • Mise au point sur le numéro en cours (janvier) : impression de la couverture  • Débat sur le numéro en cours de réalisation : • Quelqu’un lit les tâches à accomplir, vérifie que tout le monde a fait son travail, regarde ce qu’il manque, synthèse de ce qui est fait/pas fait, modifications si nécessaire, respect du planning • FEUILLETAGE DU NUMERO EN COURS (février) (Seul le rédacteur en chef (François Blaise), l’iconographe (Françoise Jacob), une secrétaire générale de rédaction, une rédactrice y assistent) • Les pages sont imprimés en grand, dans l’ordre final. • Réflexion sur les images, changements de place d’images / d’articles, aménagement, 80€ le dessin • Le lendemain, mardi 17 décembre, j’ai rencontré certaines personnes travaillant à Okapi. J’ai par exemple interviewé une rédactrice et l’iconographe d’Okapi. L’iconographe d’Images Doc nous a aussi renseigné quant à son métier. • Au cours de la journée, j’ai rempli plusieurs questionnaires destinés à nous demander notre avis et à améliorer le magazine. • J’ai pu me rendre compte du travail nécessaire à la fabrication d’un magazine tel qu’Okapi. • Le mercredi 18 décembre, j’ai assisté à une réunion, le matin. • REUNION : (Sur le numéro 977 du 1er avril 2014) • Tous les numéros du 1er avril sont des numéros écolos (numéro vert) Exemple : enquête : « As-tu la green attitude ? » dossier : « Comment les plantes communiquent ? » • Mise en commun des idées, propositions d’idées, mise en forme du contexte. • A la fin de cette réunion, plusieurs stagiaires présents dans le bâtiment Bayard ont été pris en photo, afin d’illustrer la rubrique pour ou contre du mois d’avril : Pour ou contre une flasmob au collège ? • L’après-midi, j’ai interviewé une secrétaire générale de rédaction, qui nous a présenté son travail. Puis, j’ai continué de remplir des questionnaires et de répondre à des sondages ou des avis qui seront publiés ou pris en compte dans les prochains numéros. La salle de réunion d’Okapi

  9. Conclusion Ce stage chez Bayard m’a beaucoup apporté. L’autonomie et l’esprit de groupe présente à Okapi m’a enlevé ma peur du monde du travail. J’ai beaucoup apprécié l’ambiance, qui était sérieuse et même temps détendue. J’ai vraiment apprécié le fait d’être dans le coulisses d’un magazine que je connais et que je lis deux fois par mois. J’ai pu rencontré les personnes qui communiquent avec nous par Okapi, ce qui était excitant. J’ai découvert des métiers dont je ne soupçonnais pas l’existence, ce qui a été bénéfique pour satisfaire ma curiosité. Ma vision du monde du travail en a été grandement changé. Celui-ci est très différents de l’environnement scolaire dans lequel nous vivons au collège. Je ne pense pas que ce stage ai influencé mon orientation future. J’aimerais toujours faire ingénieur mais il m’a montré qu’il existe d’autres métiers vraiment intéressants. Mais je recommande vivement ce stage à de futurs stagiaires, car malgré l’inconvénient du transport tous les jours, ce stage est vraiment passionnant et l’ambiance est chaleureuse.

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