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Raisonnement et perspective stratégique

Raisonnement et perspective stratégique. La cognition de haut niveau comprend : le raisonnement, la prise de décision, la résolution de problème, le traitement du langage. Donc l’activité cognitive de haut niveau est lente, délibérée, contrôlée et mobilise l’attention du sujet.

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Raisonnement et perspective stratégique

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Presentation Transcript


  1. Raisonnement et perspective stratégique La cognition de haut niveau comprend : le raisonnement, la prise de décision, la résolution de problème, le traitement du langage. Donc l’activité cognitive de haut niveau est lente, délibérée, contrôlée et mobilise l’attention du sujet. Le raisonnement intervient dans la compréhension, la prise de décision, le jugement (artistique, scientifique, philo), la résolution de problèmes et autres. Raisonnement déductif : tirer des conclusions à partir de prémisses Raisonnement inductif: trouver des règles générales à partir d’exemples particuliers.

  2. Raisonnement déductif 2 Formes : conditionnel et syllogistique Raisonnement conditionnel : contient au moins 2 prémisses et 1 conclusion. La validité de celui-ci suit 4 règles :

  3. Raisonnement syllogistique Tous les hommes sont mortels Or Socrate est un hommeDonc Socrate est mortel Le mode d’un syllogisme est défini par : -Quantité = Universels : Tous et/ou Particulier : certains -Qualité = affirmatif et/ou négatif

  4. Limiteset biais Réussite du Modus Ponens mais Echec du Modus Tollens Implication bi-conditionnelle : on rend réciproque les arguments des prémisses. Dans un énoncé bi-conditionnel si l’un des deux termes est vrai, l’autre l’est aussi. Syllogisme Hypothèse d’atmosphère : On est influencé par les termes se trouvant dans les prémisses. Dans le raisonnement déductif, nous n’utilisons pas la logique formelle mais notre expérience.

  5. Wason Tâche de Wason standard (4% de bonnes réponses) Tâche de Wason habillée (80% de bonnes réponses) Schéma pragmatique : compromis entre nos connaissances et la logique formelle. Le contenu sémantique joue un rôle important.

  6. Raisonnement inductif Généralisation qui permet de remplacer une constante par une variable. Cette généralisation permet de passer d’informations sur un exemple d’une classe à des informations sur la classe entière La généralisation ne peut pas expliquer à elle seule l’induction -> Spécification Le nombre d’exemples recueillis est déterminant . Plus il y aura d’exemples, plus la force de l’induction sera importante. Différentes épreuves qui évaluent l’induction (Raven , 2-4-6 …) Biais de confirmation : C’est le fait de vouloir confirmer à tout prix notre hypothèse et de ne pas chercher d’hypothèses invalidantes. On propose donc toujours une réponse en accord avec cette hypothèse même si l’on nous dit que c’est faux.

  7. Expérience de Bruner, Goodnow & Austin (1956) 81 cartes . Chaque carte possède 4 caractéristiques. Différentes stratégies : - Stratégie d’ensemble - Stratégie de parties Les règles à découvrir pour les sujets, varient en difficulté selon le nombre d’éléments mis en relation dans la règle. 3 types de récupération de la stratégie : Protocole verbal rétrospectif Protocole verbal Allocation de différents composants de la tâche cognitive

  8. Les théories du raisonnement Théorie des modèles mentaux: Johnson-Laird (1994)      - Construction de modèles mentaux     - Conclusion initiale     - Construction de modèle alternatifs Phénomène d'économie cognitive Théorie de la logique mentale : Vision innéiste de règles fondamentales de la logique. Les règles plus complexes s’obtiennent par la combinaison de règles fondamentales. Processus : encodage des prémisses et Recodage en propositions abstraites Traitement des propositions en logique formelle. Chaine d’inférence jusqu’à conclusion valide sinon heuristique (Braine, 1978)

  9. Raisonnement et vieillissement Salthouse et al.(1989) et Salthouse (1991,1992,1993) Interaction Age*Complexité Salthouse & Prill (1987) Interaction Age*Complexité sur la vitesse de traitement Salthouse & Babcock (1991) Etudes sur la MdT, impliquée dans le raisonnement. 3 composantes : - capacité de stockage temporaire Efficacité de l’opération de traitement Coordination effective Relation entre variance liée à la vitesse et variance liée à la MdT

  10. Liens entre données neurologiques et processus cognitifs Méta-analyse de Goel (2007) Débat : théorie modèles mentaux (représentation visuo-spatiale) vs logique mentale (système linguistique) Répartition confuse? Implication de plusieurs aires et des 2 hémisphères. Répartition non arbitraire fait ressortir un système divisé dynamique. 3 parties : Système pour le traitement du matériel familier vs non familier Système pour le traitement de conflits et biais de croyances Système traitant l’information certaine et incertaine

  11. Les personnes âgées et le biais de croyance Gilinsky As, Judd BB (1994) ainsi que Deneys W, Van Gelder E. (2009) Mise en évidence d’une augmentation du biais de croyance chez les âgés Tsujii, Okada, Watanabe (2010) Etude des différences de raisonnement avec biais de croyance entre jeunes et âgés par la technique NIRS L’activité du cortex frontal droit inférieur est plus importante que celles du cortex frontal gauche inférieur chez les jeunes alors qu’elle est équivalente chez les âgés (activation bilatérale). 2 hypothèses sont avancées : La dédifférenciation  La compensatoire  Une corrélation positive entre la précision de raisonnement et l’activation bilatérale du cortex préfrontal chez les âgés permet de trancher en faveur de l’hypothèse compensatoire. Peut on exploiter ces données neurologiques au niveau cognitif pour y trouver des stratégies cognitives compensatoires ?

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