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Les sciatiques . DEFINITION La sciatique ou lombo sciatique est une douleur suivant le territoire du nerf S1 ou L5 atteint au niveau de la colonne vertébrale (rachis lombaire) ou à sa proximité immédiate. . Une Sciatique est une douleur dans la jambe le long du nerf sciatique.
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Les sciatiques DEFINITION La sciatique ou lombo sciatique est une douleur suivant le territoire du nerf S1 ou L5 atteint au niveau de la colonne vertébrale (rachis lombaire) ou à sa proximité immédiate.
Une Sciatique est une douleur dans la jambe le long du nerf sciatique. • Celui-ci sort de la colonne vertébrale entre les 4ème et 5ème vertèbres lombaires (L4-L5) et entre la 5ème lombaire et le sacrum (L5-S1).
C’est la compression du nerf sciatique (le plus souvent par une hernie discale L5-S1 ou L4-L5) qui provoque la douleur. • Si la compression est importante et/ou ancienne, la douleur peut s’accompagner de troubles sensitifs (fourmillements, anesthésie, engourdissements) ou, plus grave, de troubles moteurs (faiblesse ou paralysie du pied). Il s’agit alors d’une urgence chirurgicale : il faut décomprimer le nerf pour que les symptômes régressent.
Le nerf se dirige ensuite dans la fesse, l’arrière de la cuisse, l’arrière du mollet et se termine dans le pied. C’est pourquoi la douleur peut être présente soit dans la totalité de la jambe ou se limiter à un ou deux territoires qui ne se suivent pas toujours : on peut en effet présenter une douleur dans la fesse et dans le mollet sans que la cuisse ou le pied ne soient atteints par exemple…
Épidémiologie • C'est une maladie fréquente : elle concerne 5 à 10% des patients ayant des douleurs du dos (dorsalgies) • L'âge, le stress, le tabagisme et un travail impliquant des mouvements du dos augmentent le risque de sciatique.
Etiologies Les principaux facteurs favorisant la fatigue et le stress et même la sédentarité interviennent • En modifiant le tonus musculaire • En favorisant les mauvais mouvements et donc les conflits ostéo-musculaires.
Chez les personnes diabétiques • Ces éléments ne sont jamais à négliger car déterminants chez beaucoup de personnes dans la survenue des crises et dans leur disparition. Leur mise en évidence, leur prise en compte et leur traitement font partie intégrante de la prise en charge.
Personnes à risque Les personnes atteintes d’arthrose. Les personnes qui souffrent de l’un ou l’autre des troubles suivants : varices, thrombose vasculaire ou phlébite. Les femmes enceintes. Le poids du ventre des femmes enceintes combiné à une sécrétion accrue d’une hormone qui assouplit les tissus peut être à l’origine d’une sciatique
Sciatiques disco- pathiques • C’estla compression de la racine du nerf sciatique par une hernie discale = une saillie anormale d’un disque intervertébral.
Les hernies à l’origine d’une sciatique se situent : • Soit entre L4 et L5 • Soit entre L5 et S1.
La hernie discale peut être attribuable à • Un effort physique trop violent, • Un faux mouvement ou • Le fait de porter un poids lourd dans une mauvaise position.
la névralgie sciatique peut résulter d’une fracture du petit bassin ou d’une luxation vertébrale ; d’une mauvaise position assise prolongée ; d’un trouble qui affecte le fonctionnement des nerfs (le diabète) de la compression du nerf par un trouble vasculaire (varices, thrombose vasculaire, phlébite)
Les affections engendrant des lombagos ou des sciatalgiessont: • Des troubles du tonus musculaire • De l'arthrose. • Des infections microbiennes • Des tumeurs malignes.
Clinque La douleur est vive, exacerbée par la toux, l'éternuement.Elle est unilatérale suivant un trajet particulier selon la racine incriminée Le soulèvement du membre inférieur en extension est bloqué par une vive douleur avant d'atteindre l'angle droit.:Manœuvre de Lasègue
Examens complémentaires • La radiographie standard du rachis lombaire ne permet pas cependant de visualiser la hernie. • Seuls l'IRM et le scanner rachidien permettent de visualiser la hernie.
Les formes graves • Bien qu’elle soit généralement bénigne, il existe des formes graves de sciatique qui nécessitent une consultation immédiate; • Le syndrome de la queue de cheval (sensations de fourmillements dans la fesse, rétention ou incontinence urinaire et fécale, impuissance) • La sciatique paralysante (paralysie plus ou moins importante).
Evolution • Elle est favorable dans la plupart des cas de manière spontanée. • Elle peut parfois se prolonger ou récidiver. • Dans de rares cas, elle se complique d'un syndrome de la queue de cheval avec apparition d'une paralysie et de troubles des sphincters, relevant d'une intervention chirurgicale urgente.
Chez environ 80 à 90 % des personnes souffrant de névralgie sciatique, les symptômes se résorbent d’eux-mêmes à l’intérieur de trois à six mois avec du repos et quelques précautions (chez environ 25 % des personnes, elle dure plus de six semaines). Cependant, elle peut récidiver si rien n’est fait pour la prévenir.
Facteurs de risque • Pratiquer un sport ou un travail nécessitant de fréquemment lever de lourdes charges, de se courber ou de faire des torsions du tronc. Souffrir de maux de dos chroniques. Avoir un excès de poids. Avoir une mauvaise posture. Avoir des muscles abdominaux peu développés. Porter des chaussures à talons hauts. Dormir sur un matelas mou.
Thérapeutique . • Diminution de la pression au niveau des dernières vertèbres lombaires en se reposant en position allongée… • Prise d’antalgiques associés à des anti-inflammatoires. • Ce traitement médicamenteux de la sciatique doit en principe être prescrit pendant 3 semaines. • Si la sciatique persiste, un scanner ou une IRM lombaire seront demandés pour trouver la cause de cette sciatique qui est peut êtreune hernie discale.
Cette hernie discale qui comprime le nerf sciatique, pourra être retirée par la neurochirurgie . • Les nouvelles techniques microchirurgicales est le remplacement du disque par des prothèses « amortissant» permettent une guérison rapide.
Prévention primaire • Faire régulièrement de l’exercice physique. Entretenir la souplesse et la force musculaire du dos et de l’abdomen par la pratique régulière d’activités physiques. • Les exercices doux, symétriques et faisant appel à des étirements sont à privilégier. • Notez que la marche ou la natation sont excellentes pour renforcer la musculature du bas du dos. Toujours faire quelques exercices d’échauffement avant de pratiquer une activité physique exigeante.
Rester conscient de sa posture : Le dos est bien droit ainsi que le regard. • Si l’on doit rester longtemps en position debout, se servir d’un tabouret bas sur lequel on posera les pieds à tour de rôle, en alternant toutes les cinq à dix minutes. • Si l’on doit rester assis durant de longues heures au bureau ou au volant d’un véhicule, s’accorder des périodes de repos pour se dégourdir et s’étirer. • Pour se relever, prendre appui sur les accoudoirs ou sur les cuisses. • Éviter les sièges mous, profonds et bas.
Pour soulever un objet lourd, ne pas incliner le torse vers l’avant et éviter les mouvements de torsion. S’accroupir en fléchissant les genoux tout en maintenant le dos bien droit, et se relever en tenant l’objet près du corps. • Pour prendre quelque chose qui est derrière soi, ne pas faire de mouvements de torsion du tronc. • Pivoter plutôt sur les pieds pour se retourner. • Privilégier les sacs à dos aux sacs à main, et utiliser les deux épaules pour porter le sac à dos.