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LES DYSPRAXIES

LES DYSPRAXIES. Théorie et remédiation. PLAN. I. DEFINITIONS I.A. Que sont les dyspraxies ? I. B. Qu’ est-ce-qu’un dyspraxique ? I. C. Les diverses expressions des dyspraxies II. DESCRIPTION DES TROUBLES II. A. De 4 à 6 ans II. B. De 6 à 12 ans. PLAN.

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LES DYSPRAXIES

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Presentation Transcript


  1. LESDYSPRAXIES Théorie et remédiation

  2. PLAN I. DEFINITIONS I.A. Que sont les dyspraxies ? I. B. Qu’est-ce-qu’un dyspraxique ? I. C. Les diverses expressions des dyspraxies II. DESCRIPTION DES TROUBLES II. A. De 4 à 6 ans II. B. De 6 à 12 ans

  3. PLAN III. DEUX TYPES DE DYSPRAXIES FREQUENTS III. A. Dyspraxie et troubles du regard III. B. Dyspraxie visuospatiale IV. METHODES PEDAGOGIQUES

  4. I. DEFINITIONSI.A. Que sont les dyspraxies ?

  5. Définitions des dyspraxies • Il s’agit de troubles du geste qui affectent l’habileté et la réalisation de certaines activités, en raison d’une anomalie de la gestion même du geste au niveau cérébral. • C’est un trouble de la programmation gestuelle qui a des répercussions sévères dans l’ensemble du développement de l’enfant, dans sa vie quotidienne et dans son parcours scolaire.

  6. Qu’entend-on par « geste » ? • Un ensemble coordonné de mouvements volontaires, réalisés en fonction d’une action finalisée.

  7. Tous les troubles du geste sont-ils des dyspraxies ? • Non, tous les troubles du geste ne sont pas des dyspraxies. Ils peuvent avoir de multiples origines et de multiples manifestations cliniques, fonction du niveau où siège la pathologie sur la chaîne complexe qui relie l’intention de faire quelque chose, les contractions musculaires déclenchées, les régulations mises en jeu et le résultat final.

  8. Les troubles du geste n’appartenant pas à la catégorie des dyspraxies • Paralysies. Dyschronométrie (retard du déclenchement automatique), dysmétrie (précision et amplitude du geste), déséquilibre, hypotonie, mouvements fins tremblés et brusques, ataxie (mauvaise coordination). Mouvements anormaux parasitant les mouvements volontaires. Désautomatisation de certains gestes qui doivent dorénavant être initiés volontairement (déglutition, marche).

  9. Les troubles du geste appartenant à la catégorie des dyspraxies • Structures préfrontales : - planification, régulation et gestion des différentes étapes du geste (motivation, stratégies) ; - orientation de la vigilance et de l’attention vers les éléments pertinents et détection et gestion des éléments intercurrents ; - jugement du résultat, comparaison de la réalisation en cours ou du résultat final avec le projet initial.

  10. Les troubles du geste appartenant à la catégorie des dyspraxies • Désorganisation de la réalisation gestuelle, imparfaite et malhabile. • Apraxie (disparition des programmes moteurs). • Dyspraxie (action programmée ; programmes moteurs absents ou mal construits).

  11. Qu’entend-on par praxies ? • Gestes volontaires • Résultant d’un apprentissage +/- long • Demandant coordination de mouvements • Organisation spatiale souvent au 1er plan • Mémorisation des aspects temporo-spatiaux du geste Ex : conduire, écrire, s’habiller, faire du vélo Contre-ex : marche (acquisition), déglutition (réflexe), atteindre une cible (mvt simple sans appsage)

  12. I. DEFINITIONSI.B. Qu’est-ce-qu’un dyspraxique ?

  13. Qu’est-ce-qu’un dyspraxique ? • Échec avec apprentissage normal • Fluctuations des productions • Progrès par « à-coups » • Décalage permanent avec pairs du même âge • Coûteux attentionnellement • Impossibilité d’effectuer une autre tâche simultanément • Préservation : compréhension consigne, identification du but, motivation et application !!

  14. I. DEFINITIONSI.C. Les diverses expressions des dyspraxies

  15. Les diverses expressions des dyspraxies • Praxies constructives : Réaliser, par des techniques d’assemblage, un tout signifiant à partir d’éléments individuellement neutres. Jeux de construction, puzzles, mosaïques, bricolage, couture, menuiserie, tâches d’atelier, calligraphie (écriture bâton, arrangement de traits pour former les lettres en capitale).

  16. Les diverses expressions des dyspraxies • Utilisation d’objets : Outils nécessitant l’apprentissage de praxies complexes. Utilisation réelle ou mimes. Marteau, fer à repasser, crayon, se coiffer, jouer de la trompette, se brosser les dents, mimer « chut », mimer « au revoir », ouvrir une porte avec une clé…

  17. Les diverses expressions des dyspraxies • Praxies où dominent les aspects de sériation temporelle : Succession de plusieurs étapes. Petit secrétariat (mettre une lettre dans une enveloppe). Cuisine (allumer une allumette). Ecriture cursive.

  18. Les diverses expressions des dyspraxies • Habillage : Apprentissage entre 3 ans et 6-8 ans. Repérer les différents éléments de chaque vêtement, leur destination sur le corps, leur orientation propre et par rapport au corps. Boutonnage, fermeture éclair, ceinture, lacets, cravate, etc. Référence aux représentations de l’espace corporel, aux notions droite/gauche, devant/derrière, endroit/envers.

  19. Les diverses expressions des dyspraxies • Dysgraphie : Tous les dyspraxiques sont dysgraphiques.

  20. Les diverses expressions des dyspraxies • Relationnel et Psycho-affectivité : - Perte ou diminution de l’estime de soi - Compagnie des plus jeunes  décalage - Surprotection parentale - Dépendance à l’adulte  craintif et passif - Ridiculisation et mise à l’écart par ses pairs - Schéma corporel flou  concept de soi - Image de paresseux et d’incompétent - Repli sur soi - Parfois faible tolérance à la frustration

  21. II. DESCRIPTION DES TROUBLESII. A. De 4 à 6 ans

  22. CONSTRUCTIONS ET MANIPULATIONS ATTEINT • Renonciation aux puzzles, aux autres activités de construction, et à toutes les activités manuelles (découpage, collage, pliage) qui le mettent en échec.  Illustrations pages 25 et 26 • Les autres jeux, non praxiques, sont bien investis, et organisés. PRESERVE

  23. DISSOCIATION DIRE ET FAIRE FAIRE • En maternelle, il « ne fait pas grand-chose ». • En maternelle, il parle beaucoup. • Imaginaire riche, pertinent et adapté. Récits inventés renouvelés, jeux de « faire semblant » très élaborés. DIRE

  24. RELATIONNEL PATHOLOGIQUE • Sa maladresse l’éloigne souvent des jeux prisés par les enfants de son âge. • Il recherche la compagnie des adultes, s’imprégnant d’un lexique élaboré et de nombreuses connaissances générales. • Il est sociable, ne s’isole pas, et les contacts avec ses pairs sont de bonne qualité. NORMAL

  25. DESSIN / GRAPHISME ATTEINT • Retard graphique constant, d’intensité variable. • Dessins pauvres, peu ou mal structurés. • Difficile de deviner ce qui est représenté. • Appositions de vagues cercles ou rectangles, assortis de traits mal raccordés, mal reliés et mal orientés. • L’espace de la feuille est très inégalement utilisé. • Difficulté à assembler et organiser différents éléments dans l’espace.  Illustrations pages 13 à 24 • Au cours de ses tentatives, on est assuré de la qualité des intentions de l’enfant, de son projet et de ses représentations mentales. • On peut par exemple sonder ses représentations corporelles par voie orale. PRESERVE

  26. II. DESCRIPTION DES TROUBLESII. B. De 6 à 12 ans

  27. Dysgraphie • Graphisme très important : qualité, capacité à écrire manuellement, prise de notes, relecture, production d’exercices lisibles en temps limité. • Apprentissage de l’écriture = GSM + CP + CE1. Fin CE : écrire sans avoir besoin de contrôler l’acte moteur (début de l’automatisation). Entraînement quotidien.

  28. Dysgraphie • Echec à apprendre ces programmes moteurs complexes. • L’accès à l’écriture des majuscules et lettres bâtons est possible, mais maladroit (niveau GSM). • L’écriture liée est très difficile, sauf au prix d’un investissement disproportionné vis-à-vis du résultat obtenu. Préférence pour les lettres non liées. • Difficulté à rattacher les différents constituants d’une lettre. Souvent, les lettres sont décomposées en parties qui ne correspondent pas aux sous-unités naturelles de la graphie. • Fluctuations des productions. • Absence d’amélioration d’un essai à l’autre.

  29. Dysgraphie • La dysgraphie peut être très variable : ● Très discrète = lenteur d’écriture, qui ne devient gênante qu’à partir du CE2/CM, avec fatigabilité et dysorthographie. ● Très sévère = incapacité à tracer le moindre arrangement de traits susceptible d’être relu. ● Tous les intermédiaires peuvent se rencontrer. La calligraphie reste très difficile. Le geste moteur est lent, malhabile, en permanence sous contrôle volontaire, de sorte qu’il ne peut pas prêter attention ni prendre conscience des aspects intellectuels et conceptuels du langage écrit.

  30. Dysgraphie • L’enfant sait très bien quelle forme finale devrait avoir sa production. Il peut l’évoquer verbalement et critique sa réalisation. • Utilisation spontanée de leurs compétences auditivo-verbale et de leurs habiletés métaphonologiques pour pallier leurs difficultés. Ils se constituent un répertoire de mots sous forme d’une succession ordonnée de sons, de phonèmes et des lettres. Les exigences fondamentales de l’écrit sont respectées, leurs stratégies sont donc « rentabilisées ».

  31. Outils scolaires • Productions informes. • Les cahiers mettent en lumière les difficultés à utiliser correctement ces outils. • Crayon, pinceau • Ciseaux, colle, gomme • Equerre, rapporteur, compas : encore moins accessibles du fait des composantes spatiales de leur utilisation.

  32. Outils scolaires • Règle : Coordinations multiples (bimanuelles, oculomanuelles) ; Régulations anticipatrices élaborées (pression de stabilisation par la main d’appoint, anticipation visuelle de l’endroit où la poser, prises différentes et adaptées de la main préférentielle de la règle, et de celle du crayon) ; Difficultés supplémentaires pour ceux qui souffrent de troubles visuospatiaux (repérage des origines et mise en concordance avec les quadrillages du cahier, un segment ou un mot) ; Alignements à respecter ; Orientation de la règle. Entourer, souligner, encadrer.  Grande complexité engendrant maladresse ou impossibilité totale.

  33. Habillage • Accompagnant souvent une dyspraxie constructive. • Lenteur. • Confusion devant/derrière et endroit/envers. • Tourne et retourne les habits d’un air perplexe, faisant des essais inappropriés. Le problème consiste notamment à repérer quel partie du corps correspond à quel trou du vêtement. Les fermetures réclament des gestes complexes. • Rééducation : conditionnement permet aux enfants de savoir mettre certains vêtements. Ces apprentissages sont malgré cela sujets à l’oubli s’ils ne sont pas régulièrement sollicités et non transférables à d’autres habits qui semblent pourtant proches. • Sévérité du trouble : difficulté pour se rhabiller en sortant des toilettes, pour mettre son manteau lors des récréations, cours d’éducation physique, classes externées.

  34. III. DEUX TYPES DE DYSPRAXIES FREQUENTSIII. A. Dyspraxie et troubles du regard

  35. Dyspraxie et troubles du regard • Deux types de capacités visuelles = - fonctions visuo-attentionnelles : sélection, inhibition, maintien de l’attention (barrage) - oculomotricité : saisie visuelle d’une cible (saccades et fixations), exploration d’une scène visuelle complexe (lecture, comptage, dysorthographie lexicale, fatigabilité), poursuite d’une cible mobile • Globalement : contrôles très coûteux en attention et en fatigue. Difficulté à allouer des ressources attentionnelles aux apprentissages et contrôles de haut niveau. Peut être à l’origine de troubles sévères des apprentissages (lecture, compréhension de texte, comptage et dénombrement). Fortement méconnu des enseignants, parents et professionnels. • 1/3 à 1/4 des dyspraxies auraient une origine visuelle   Illustrations pages 29 à 32

  36. III. DEUX TYPES DE DYSPRAXIES FREQUENTSIII. B. Dyspraxie visuospatiale

  37. Dyspraxie visuospatiale, avec ou sans troubles du regard • Syndrome dyspraxique le plus fréquent. • Association ou non de troubles du regard. • Mise en difficulté par les aspects spatiaux de toute tâche : dessin, mise en forme, reproduction de figures, orientation de cubes ou de triangles, cartographie, géométrie, analyse / réalisation / interprétation de tableaux à double entrée / schémas / graphiques.

  38. Dyspraxie visuospatiale, avec ou sans troubles du regard • Difficultés d’analysedes aspects spatiaux de la tâche : • relations topologiques des éléments (situer les objets les uns par rapport aux autres), • verticales, horizontales et obliques, miroirs, • orientation des différents éléments.

  39. Dyspraxie visuospatiale, avec ou sans troubles du regard • Espace corporel (schéma corporel, distinction D/G, gnosies digitales) et extracorporel. • Orientation dans l’espace, en collaboration avec les fonctions oculomotrices et visuo-attentionnelles. • Position et orientation des objets par rapport à l’axe du corps propre, à la verticale, à la gravité.

  40. Dyspraxie visuospatiale, avec ou sans troubles du regard • Graphie plus mauvaise en copie qu’en spontané. • Tendance à écrire dans un sens ou dans l’autre (D  G ou G  D) ; lettres tracées en miroir ; interversions de lettres (en  ne) ; oublis de lettres, de syllabes, voire de lignes. • Mauvaise tenue du cahier (impression de désorganisation, impossibilité de relire, les lignes/quadrillages/marges parasitent l’enfant).

  41. Dyspraxie visuospatiale, avec ou sans troubles du regard • Symptomatologie scolaire : Difficultés en lecture, écriture et mathématiques…

  42. Dyspraxie visuospatiale, avec ou sans troubles du regard 1/ LECTURE  dyslexie visuelle • Stratégies du regard d’une grande complexité, mettant 3 à 4 ans pour s’automatiser (GSM à fin CE1-CE2). • Difficultés à acquérir et automatiser les organisations oculomotrices complexes propres à la lecture. Mauvais calibrage des saccades et des fixations.

  43. Dyspraxie visuospatiale, avec ou sans troubles du regard Rapide Normale Lente

  44. Dyspraxie visuospatiale, avec ou sans troubles du regard • C’est l’aspect « saisie visuelle » qui est compromis : - lenteur, - fatigabilité, - impossibilité ou approximation, - difficulté à identifier les mots et à leur attribuer un sens.

  45. Dyspraxie visuospatiale, avec ou sans troubles du regard • Textes l’enfant se perd visuellement, saute des mots, des lignes, s’épuise, ne saisit pas le sens. • Recherche dans un texte ou un document il ne se représente pas le texte dans sa disposition spatiale générale, et ne peut donc pas situer précisément un élément donné. Lenteur. Perte du sens. Exploration visuelle aléatoire. • Lecture « courante » par la voie d’adressage les DVS n’y accèdent que très partiellement car très exigeante en terme de calibrage de saccades et de fixations. Avec l’expérience, ils accèdent à la lecture par voie d’adressage de quelques mots très fréquents. Ils restent de médiocres lecteurs.

  46. Dyspraxie visuospatiale, avec ou sans troubles du regard 2/ ECRITURE • Dysgraphie(les enfants DVS présentent tous une dysgraphie dyspraxique) • Dysorthographie lexicale(due aux troubles du regard, empêchant de « photographier » l’orthographe des mots ; peu de ressources attentionnelles car accaparées par la graphie)

  47. Dyspraxie visuospatiale, avec ou sans troubles du regard • 3/ MATHEMATIQUES • Les enfants porteurs de troubles visuospatiaux ou d’une dyspraxie rencontrent tous des difficultés dans les différentes branches des mathématiques. • Ils font cependant preuve de compétences préservées dans les secteurs des mathématiques qui ne sollicitent pas les fonctions visuospatiales.

  48. Dyspraxie visuospatiale, avec ou sans troubles du regard • 3/ MATHEMATIQUES Comptage : - coordination geste (pointage) + un élément (oublis, recomptages) ; - productions aléatoires et présence d’erreurs du fait d’une mauvaise organisation de la stratégie du regard (si trouble du regard) ; - absence de la notion d’invariance du nombre à cause de la caractéristique aléatoire de leurs comptages.

  49. Dyspraxie visuospatiale, avec ou sans troubles du regard • 3/ MATHEMATIQUES Correspondances entre ensembles numériques : - Relier des ensembles disséminés dans la page, comportant le même nombre d’éléments. - Difficultés de dénombrement + trajet oculomoteur et graphique + habiletés visuospatiales (intersection de ces traits).

  50. Dyspraxie visuospatiale, avec ou sans troubles du regard • 3/ MATHEMATIQUES Langage écrit des mathématiques : Difficulté à différencier certains nombres (ex :12 et 21). Indistinction de symboles : x et + (rotation) ; < et > (symétrie). Manipulation d’objets à visée mathématique

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